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Baïkal
Que dire de cette scène de l'auberge espagnole ?
https://www.youtube.com/watch?v=IiMxocnglcE -
bastounet
Le cinéma, ses censeurs et ses faussaires
Par Frédéric Bonnaud , directeur général de la Cinémathèque française — 15 novembre 2017 LIBERATION
Le directeur de la Cinémathèque, organisatrice des rétrospectives Polanski et Brisseau, répond au chroniqueur de «Libération», Daniel Schneidermann. Nous ne céderons pas à la demande de censure, dit-il, et continuerons de projeter les films de Polanski, Bertolucci ou Hitchcock.
Il y a quinze jours, la chronique de Daniel Schneidermann, intitulée Harvey Weinstein en surimpression (lire Libération du 30 octobre), désignait le cinéma, tout le cinéma, comme «coupable» d’avoir fourré dans la tête de tous les hommes des stéréotypes du type «quand elles disent non, ça veut dire oui», responsables des violences sexuelles faites aux femmes. Rien que ça, sans que l’outrance de la charge, balancée à l’emporte-pièce, sans argumentation ni la moindre étude de cas, ne provoque la moindre contestation.
Comme l’implacable Schneidermann emploie plus souvent qu’à son tour le célèbre «plus c’est gros, mieux ça passe» des Quatre Cents Coups, il en conclut bien vite que dans A bout de souffle (Godard, 1960) Belmondo «harcèle» Jean Seberg. Et voilà ce fleuron de la Nouvelle Vague qui a fait le tour du monde tant ils étaient jeunes, beaux, désirables et sexy, soudain flétris par l’accusation infamante, l’injonction de regarder plus attentivement et d’admettre qu’en fait, c’est une image de violence et de soumission. Seuls les naïfs, les hypocrites misogynes ou ces pauvres cinéphiles d’avant la grande mais si nécessaire révision de nos classiques oseront objecter que ça ne tient pas debout, que Patricia (Jean Seberg) n’est jamais victime de rien, et quand elle en a marre de cet emmerdeur, elle le balance aux flics, avant d’adopter son tic du doigt sur les lèvres et son mot fétiche dans une pose gémellaire et amorale.
Mais laissons ces détails. La jubilation mauvaise du chroniqueur médias à régler vite fait mal fait son compte à un film iconique et à son auteur, si lié à l’histoire de Libération, le dispense de démontrer quoi que ce soit.
Petit pion d’un retournement généralisé qui mériterait d’être pensé, il retrouve par réflexe les termes de la très vieille posture puritaine face au cinéma : art dangereux, plein de sexe et de violence, fatal aux esprits faibles et à l’origine de bien des crimes, ennemi de la vertu et des gens de bien. Le cinéma, école du crime, l’air est connu.
Mais là où le curé de Cinéma Paradiso se contentait de couper les scènes qu’il jugeait pernicieuses, nos nouveaux censeurs n’hésitent pas à exiger l’interdiction complète des films et rétrospectives, comme les catholiques intégristes étaient parvenus à empêcher l’exploitation de la Dernière Tentation du Christ (Scorsese, 1988) à force de perturber ses projections ou, plus près de nous, à manifester contre une pièce de théâtre de Rodrigo García.
J’ai tenté de décrire ce front renversé, de l’extrême droite à une certaine gauche qui se perd dans un combat d’arrière-garde des plus réactionnaires, ce passage aberrant des aubes blanches de Civitas aux barbes postiches des manifestantes qui exigeaient l’autre soir, devant la Cinémathèque, l’interdiction de la projection et l’extradition immédiate de Polanski.
Cette triste constatation d’évidence, nos accusateurs la supportent si peu qu’ils redoublent d’anathèmes et de jugements inquisitoriaux - voir la nouvelle chronique de Schneidermann dans Libération de lundi : Polanski est un sorcier, et je suis un traître à la cause. Mais laquelle ? Celle qui consiste à asséner contre toute raison que Bertolucci et Brando auraient violé Maria Schneider sur le plateau du Dernier Tango à Paris ? Alors que Bertolucci s’est lui-même excusé d’avoir poussé beaucoup trop loin ses manipulations de cinéaste pour obtenir l’effet désiré ? Pourquoi confondre ainsi, à dessein, le traquenard - mais qui reste une simulation - monté par deux hommes sûrs de leur puissance contre une toute jeune actrice et un crime aussi grave que le viol ? Il s’agit de menacer, de pousser à l’autocensure et finalement d’interdire, en trafiquant une réalité bien connue, dénoncée par Schneider elle-même en des termes clairs et précis.
Ce sont les bigots de l’époque du Tango qui ont rendu la vie de Schneider impossible, alors que son personnage de jeune femme guidée par sa seule pulsion, très loin d’être une victime, a représenté en son temps la liberté sexuelle et le bris des tabous, à l’extrême fureur des ligues de bien-pensance. Là encore, l’ampleur de la falsification et du renversement des rôles est sidérante. Comme si les plus sublimes figures féminines du cinéma, libres et fortes, devaient être revues en victimes obligées.
C’est dans ce contexte de mise en accusation délirante du cinéma dans son ensemble, bien au-delà de la dénonciation de crimes trop longtemps admis et camouflés, qu’il faut comprendre la position de la Cinémathèque française.
Alors qu’il est maintenant conseillé d’interdire, pour se garder de façon préventive de la mise au pilori médiatique, nous nous garderons de céder à l’air du temps et continuerons de projeter les films de Polanski, Bertolucci ou Hitchcock. Et bientôt ceux de Jean-Claude Brisseau, espérons-le, mais pas sous protection policière. Comme la bibliothèque de la Pléiade ne pilonnera ni Sade ni Céline, comme le musée d’Art moderne continuera d’exposer Balthus et ses filles nubiles.
Nous ne sommes pas une cour de justice, il y a déjà suffisamment de juges autoproclamés, et nous ne pouvons que repousser les instructions agressives mais erronées des censeurs et des faussaires d’un art dont la transmission est la seule raison d’être de notre institution.
(1) «Bertolucci, Bonnaud et les demi-folles», Libération du 13 novembre.
«Le Dernier Tango à Paris», de Bernardo Bertolucci (1972), avec Marlon Brando et Maria Schneider.
(Photo Collection Christophel. RnB United Artists) -
RZaslawsky
Très curieux de découvrir à propos des réponses de la réalisatrice de Girls au journal qui est citée qu’aucun Des intervenants n’a fait attention au fait que lorsqu’elle parle d’Adam elle ne parle pas de son personnage mais de l’acteur qui interprète son personnage Adam Driver (qui porte le même prénom que son personnage).
Alors toute l’analyse fumeuse qui s’ensuit ne repose que sur cette méconnaissance.
Quand elle dit « Adam aurait été choqué que ce soit un viol » Elle parle de son acteur, elle ne donne pas une vie propre à son personnage.
Debout la dedans ! -
Olivier RAOULT
Une émission très intéressante ... que je n'irai pas partager avec ma femme légitime, justement en panne de consentement après plusieurs discussions sur le désir et le partage sexuel. Comme quoi solliciter explicitement un consentement - ou évoquer un fantasme - peut parfois être ressenti déjà comme une agression (dans le genre "Mais comment oses-tu désirer ça ? Quelle horreur !" - et j'exagère à peine).
D'accord avec J.M. Cortade sur la problématique de l'usage du terme "viol". Est-ce un qualificatif moral ou une qualification juridique (avec ses possibles conséquences carcérales) ?
Enfin, existe-t'il des séquences (film, séries, flashs d'actualité) où les rôles seraient en tout ou partie inversés ? Ça m'intéresserait de les voir pour en découvrir l'effet. Sur tous les films que j'ai vu, je n'arrive à me souvenir d'aucune séquence de ce type mais je les ai peut-être "oubliées". Ça me rappelle juste "les hommes protégés" de Robert Merle ; Un livre qui m'a beaucoup perturbé dans ma jeunesse, justement à cause de cette vision de guerre des sexes sans espoir. -
DanetteOchoc
Une émission de plus au festival des petites victimes, même quand elles n'existent pas. Putain vous avez pris la pente et ne cessez plus de glisser. -
katkout
C'est tout de même dérangeant tous les contre-sens affichés lors de cette émission.
D'autant plus par des personnes présentées comme des spécialistes des séries télévisées et du cinéma (et "spécialiste de la représentation du genre" en plus). Donc : arrêt sur images.
Le film en noir et blanc est tronqué, et ne montre pas une scène de viol telle qu'elle est présentée sur le plateau.
Almodovar dans ce "film dans le film" dynamite les représentations du genre (genre au sens de sexué et de cinéma de genre). Le savant fou à l'origine d'une créature n'est pas un homme, mais une chercheuse. Son ami, jugé plutôt distant, bois la potion pour prouver à la femme qu'il n'est pas "égoïste" (comme le signalait le commentateur XXX). A peine ce produit avalé, il devient plus explicite dans son désir, la femme lui dit, "ça a l'air de te réussir". Ils sont clairement amoureux, d'un amour partagé. C'est par amour que l'homme s'éloigne et retourne chez sa mère. C'est par amour que la savante, une fois de plus loin des codes sexués habituels, vient l'enlever des bras de sa mère. L'extrait que l'on voit suit l'enlèvement. C'est par fatigue que la femme s'endort, ayant auparavant exprimée la crainte d'écraser son amant dans son sommeil. Celui-ci explore le corps de la femme pendant qu'elle dort. Il est très explicitement montré qu'elle a du plaisir. Oui, elle a du plaisir avec cet homme qui fait du bien a son corps. Mais ils font l'amour aussi de façons symbolique et imaginaire (eh oui, la différence d'échelle et la représentation "aléatoire" du sexe ne sont pas des maladresses, c'est justement pour exprimer que nous sommes bien dans la représentation, et non pas dans le réel).
Ca c'est donc le film muet vu par le héros à la cinémathèque, raconté ensuite à la malade dans le coma, et qui va faire naître chez lui le désir du passage à l'acte : le viol. Dans le film, la question du viol est très claire. Le personnage est condamné par la justice et par son entourage. Quand il évoque le fait de se marier avec la malade inconsciente, avant même que le viol soit révélé, son ami lui rétorque, "tu es fou, elle ne peut pas donner son consentement". Tout est donc très clairement exprimé, très dit, il n'y a aucune ambiguïté ni sur les actes, ni sur le regard porté sur les actes.
On pourrait s'étonner aussi du jugement porté sur la "fétichisation" de la femme chez Almodovar. Aie aie aie, les mots ont un sens tout de même. Revoir sa filmographie en détail, c'est sans doute le réalisateur qui a proposé à l'écran le plus de portraits de femmes différents et inclassables, de tous âges, de toutes positions sociales etc.
Un peu de culture "psy" ne serait pas superflu pour prendre en compte la dimension de l'inconscient présent dans ce film ("parle avec elle", c'est "parle avec une femme inconsciente", "parle avec un inconscient"), et plus largement pour appréhender la question du désir. De l'identification du désir à la demande ("je te dis non" ou "je te dis oui"), mais aussi du trouble face à la puissance et à l'immensité du désir (ce qui n'est pas se présenter comme victime comme il a été sottement proposé). -
Clément-
Bonjour à tous,
En quoi la scène dans Outlander que l'on voit dans l'épisode d'ASI n'objectifie pas l'homme ?
Pour moi, tourner autour d'un homme nu pendant de longues secondes en lui caressant le torse, les fesses sans qu'il ne bouge c'est le réduire en objet ? -
ceci n'est pas un pseudo
et on parle du type qui voit une jeune femme endormie dans une forêt - peut-être morte ?-, et qui se précipite vers elle pour l'embrasser. Est-il nécrophile ? Veut-il la violer ?
Ben non, c'est un "prince charmant".
Bon, y en a un autre, il tue un dragon et se coltine toutes les marches du donjon avant. -
Zerbus
Cette émission était intéressante par bien des aspects : le fait que le violeur se présente souvent comme victime, les scènes de GIRLS que je ne connaissais pas qui font réfléchir, cependant je trouve que certains extraits sont étonnement choisis et desservent la réflexion.
Je pense par exemple à Star Wars, et encore plus à Ratatouille, où j'ai du mal à saisir où se trouve l'agression.
Si on prend le cas de Ratatouille, si je me rappelle bien de cette scène le fait que la femme se défend au début n'a rien à voir avec le baiser, c'est à cause des phrases maladroites du garçon, qui ne sont pas du tout tournées vers de l'agression sexuelle.
Je trouve cette scène plutôt romantique, la femme n'aurait pas réagit à ce baiser et il aurait insisté ça aurait été différent.
En regardant ces extraits je me demande vers quelle société on veut aller. Même en tant qu'homme je me suis souvent retrouvé dans la situation de Ratatouille ou de Star Wars "du point de vue femme", et je ne l'ai pas du tout vécu comme un viol. Ça a été au contraire des déclics dans ma vie qui m'ont permis d'avancer dans des relations très épanouissantes.
Je trouve vraiment dommage de ratisser si large en ne mettant pas de limite claire entre l'agression sexuelle et la séduction.
De mon point de vue l'émission aurait pu tourner autour de deux thèmes : d'une part les agressions sexuelles en "zone grise", d'autre part la limite entre la séduction et la zone grise. -
ymehdi1980-123734 ymehdi1980
Le titre aurait du être "l'idéologie féministe et son rapport à l'image". C'est intéressant pour ça mais sinon c'est d'une pauvreté affligeante avec des journalistes qui ne cherchent jamais à créer le débat, juste à être du bon côté de la barricade. -
Paul J
Bonjour,
Personnellement je suis assez d'accord avec l'analyse de Léna Dunham sur sa séquence, tout le monde sur le plateau dit que c'est "évident" que c'est un viol mais je ne trouve vraiment pas.
En effet il suffit de revoir la scène et les dialogues :
- Adam : "JE veux te défoncer"
-Actrice : "OK"
(il lui fait un cunnilingus)
- Actrice : Je, non, je, écoute je n'ai pas pris de douche alors...
- Adam : Ca va détends toi
(il commence à la pénétrer puis il y a une ellipse)
A ce stade pour moi il n'y a pas de viol puisque le "non" pouvait être compris comme ne portant que sur le cunnilingus et au seul motif que l'actrice n'avait pas pris de douche.
Si elle avait dit juste "non" ou "non je n'ai plus envie" là ç’aurait été un viol, mais en l'état il ne me semble pas qu'elle soit revenue sur son consentement exprimé par un "OK" au début.
En revanche pour la scène d'après où il jouit sur ses seins alors qu'elle dit non c'est effectivement une agression sexuelle.
Si mon analyse est biaisée j'aimerais que l'on m'explique pourquoi. -
resope
Autant la réalisatrice du documentaire sur le consentement développe des arguments intéressants, autant les deux autres invitées ne sont pas si convaincantes : elles hésitent beaucoup sur les termes à employer, laissent beaucoup de "euh", complètent leurs phrases avec " pour ainsi dire", " si on peut dire", "si on veut", "enfin, bon, euh", (je cite de mémoire mais ça "meuble" une argumentation pas très au point. À tel point que Daniel Schneiderman ne peut rien retenir de leurs interventions pour relancer le débat. Faut-il comprendre que pour la sexualité, c'est forcément les femmes qui ont LA connaissance ? -
brigitte celerier
le premier exemple m'enlève l'envie de voir la suite... et pourtant
Mais là, la jeune femme on peut lui suggérer de prendre le droit d'être intelligente, accepter de partager une chambre, puis un lit et sans poser de conditions (qui auraient amené à ce que l'un couche sur le sol) c'est tout simplement une idiotie crasse
Je trouve idiot et dégueulasse les gens qui disent elle l'a bien mérité... sauf que là...ben si - bon comme le garçon lui était plus intelligent ou pas vraiment tenté ça s'est bien fini -
Kaiser
Par rapport à l'émission, je trouve que l'analyse sur Game of Thrones est assez pauvre et qu'il s'agit de commentaire de surface.
Les scènes de viols impliquant des personnages principaux dans GOT ne sont jamais gratuites. Les scènes de nudité, oui.
Quand Jaime viole sa soeur, il faut se rappeler qu'il était auparavant un guerrier arrogant et sûr de lui et qu'il vient de traverser le pays avec une main coupée, perte de son identité de guerrier, et tout en développant des sentiments contradictoires et ambigu à propos d'une guerrière, antithèse de Cersei : Brienne. Lorsqu'il revient à King's Landing et qu'il retrouve sa soeur, il ne veut pas être ce personnage qu'on a découvert et apprécié pendant toute la saison, il veut redevenir qui il était. Il s’aperçoit que Cersei ne le regarde plus comme avant et c'est pour retrouver un contrôle qu'il la force. En bref, il y a un intérêt fort scénaristique. D'ailleurs Jaime était devenu un personnage apprécié et le fait qu'il fasse ça, c'était assez choquant.
Pour Daenerys et Khal Drogo en Saison 1, je rappelle qu'il la viole les premières nuits, il arrive et tire son coup. Daenerys reprend le contrôle en l'obligeant à accepter son désir à elle. C'est aussi le guerrier qui l'a sauvée de son frère et elle l'admire beaucoup. Elle va d'ailleurs s'inspirer de sa puissance et de son idée de la puissance virile pour diriger à son tour. Le fait qu'elle ne coupe pas ses cheveux, à la manière de son défunt mari, invaincu et dont la tradition était de ne jamais couper les cheveux tant qu'on a pas perdu, en est également un révélateur.
Enfin regardez les dernières saisons. Les personnages qui ont survécu et qui dominent le jeu sont des femmes : Sansa, Aria, Cersei, Daenerys. Leurs scènes de violences sont à chaque fois une étape qui les amène plus loin dans leur détermination à s'en échapper et à contrôler leur monde. -
alex.herault-125943 alex.herault
Rien à voir avec la gravité du sujet, mais pourquoi l'extrait de Ratatouille est en vf, alors que les deux autres sont en vo? C'est pour les enfants? C'est pas des vrais acteurs? -
delphes
Vous vous êtes inspirés de cet article pour les extraits de films ?
https://abompard.wordpress.com/2017/02/13/7-raisons-pour-lesquelles-tant-dhommes-ne-comprennent-pas-le-consentement-sexuel/ -
Sirdeck
The Fall S2E3 minute 51.
L'assistant du chef de police Jim Burns est tout malheureux et il vient se confier à la superintendante Stella Gibson (qui lui est subordonnée). Il lui demande qu'elle lui fasse oublier tout son gros malheur, juste une nuit. En souvenir du bon vieux temps (ils ont été amants). Elle refuse. Il insiste. Elle refuse. Il insiste physiquement. Elle ne se fige pas, elle s'oppose. Il insiste plus énergiquement. Elle ne se fige toujours pas et le fait "revenir sur terre" en lui explosant le nez.
Ceux qui connaissent le personnage de Stella Gibson savent combien il est atypique, combien elle dérange les hommes du fait même qu'elle ne cache pas une sexualité que l'on attribue généralement aux hommes. Elle est entraînée au combat, elle est flic… Il n'empêche, dans une série, une femme ne consent pas et ne se fige pas. C'est assez rare pour le noter. -
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HBK
Pour tout ce qui concerne la question des réponses des auteurs, j’ai l’impression que tout le monde évite soigneusement l’éléphant dans le placard (et dont on a quelques bons exemples ici même ...), que je résumerai à un simple mot : "la réaction".
Commencez à évoquer un discours féministe et comptez le nombre de microsecondes avant que quelqu’un n’utilise le mot "SJW", ou tout autre équivalent plus franchouillard-compatible, genre "féminazi".
Je ne défend pas les auteurs qui évitent la question, ils devraient être plus droits dans leurs bottes, mais si l’on veut comprendre, alors il faut poser tous les termes de l’equation.
Malgré cela, ça aura été une bonne émission. Idéalement le boss aurait du laisser la présentation à une femme, mais bon, rien n’est parfait (et la chroniqueuse a pris le relais de façon efficace pendant le gros de l’émission).
Bref, version courte de ce mini-pavé : « y’a encore du boulot »