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  • Strumfenberg ( Aloys von ) 10 avril 2014 à 15:19
    Hors-sujet réjouissant: Marine le Pen est une fasciste, et on a juridiquement le droit de le dire ! ( Médiapart)

  • Germain RITAL 9 avril 2014 à 14:41
    Dans l'offre de Valls à Duflot et dans le refus de celle-ci ce dont en l'occurrence il s'agit est d'un concours d'habileté à devoir, non génériquement psychanalyser mais spécifiquement lacanalyser: l'ablation de la psycho- (et la réduction de la patho-
    logie qui s'y trouve associée) étant le principal apport d'analysant - comme il s'est caractérisé dans son Séminaire - du néanmoins freudien Lacan - qui s'y définit ainsi expressément.

    Lacan y découvrit notamment la formule du discours hystérique*. À savoir: "Je te demande de refuser ce que je t'offre parce que ce n'est pas çà". Or, qu'a faussement offert Valls à Duflot si ce n'est un ministère sans le pouvoir d'en disposer comme elle le voudrait: que lui a-t-il proposé d'autre que de faire une grande entrée en son gouvernement, mais au prix de son féal engagement ?

    Que Duflot ait parfaitement compris le jeu et répondu comme prévu (sans doute même pas inconsciemment) ne signifie pas pour autant qu'elle ait gagné la partie définitivement. Le propre d'un discours** est de se représenter toujours à nouveau aussi longtemps qu'un autre discours, non plus puissant mais plus intelligent, ne parvient pas à le faire basculer dans son passé. Quel autre discours demandera-t-on peut-être maintenant ? - Nul autre que celui dont la réponse est dans le questionnement.

    * "L'hystérique cherche un maître pour le dominer". Remarquer le neutre et l'ambiguïté dans l'énoncé.

    **Défini par Lacan comme rapport social général.

  • Eric 8 avril 2014 à 07:37
    Quel rapport avec "la réflexion critique sur les médias" ?

  • J-net 7 avril 2014 à 14:37
    Bonjour,

    J'arrive après la bataille.
    Contrairement à bien des commentaires ici, je ne vois aucun inconvénient a priori à ce que deux émissions successives tournent autour d'un parti politique ou parlent de politique. Après, si les invités ne sont pas hyper passionnants... Bah, ça arrive. En revanche, si, Daniel Schneidermann, vous pouviez éviter de prendre les tics verbaux des chroniqueurs politiques ou de répéter sans distance certains de leurs commentaires, ce serait top. Exemple: Daniel, quand vous dites "une semaine de remaniement pleine de rebondissements". Je dis: où ? Quand ? Lundi, un nouveau premier ministre a été nommé. Mercredi, un nouveau gouvernement a été annoncé. Les seuls "rebondissements" ce sont les gloses des chaînes d'info continue, on va nommer Machin, ou pas, ou Truc, ah non, mais si etc. Bref, du vent verbal.
    Autre exemple: l'annonce "tonitruante" de Ségolène Royal. Qui dit: je ne suis pas la seule à décider, faut voir, on va remettre à plat. Après s'être prononcée, bien avant sa nommination, contre la taxe carbone et contre l'éco-axe dans sa forme initiale. Et alors que cette éco-taxe a déjà été suspendue par le précédent premier ministre (si ça c'est pas de la remise à plat, c'est quoi ?). Bref, une non-annonce dans toute sa splendeur...

  • yaniz 7 avril 2014 à 07:52
    Il y a un "blème": sur LCP, 4 experts sont censés commenter la nomination de Manuel Valls, après les "parlés" vrais du ministre de l'intérieur sur le bilan de la droite (Merah), les origines extrémistes d'un député UMP, on passe à 2017, 2022.... ASI, qui analyse les médias, analyse donc les stratégies des Verts/Mélenchon... Ecologie, économie, social, des réalités qu'on résume en un mot fourre tout, mais le choix du chef, c'est un feuilleton permanent qui prend tout le temps d'antenne (40% pour le FN...). et qu'on recouvre de rumeurs, de suppositions, de scénarios quand la réalité ne suffit pas. Pourtant, il y a ponctuellement sur toutes les chaines d'excellentes émissions sur l'économie, l'écologie, le social mais en dehors de cette fenètre irréelle sur la réalité, avant, pendant et après l'élection, on nous submerge d'épisodes du feuilleton, il y a déjà des sondages sur la popularité des ministres, je suis étonné qu'on en ait pas eu avant leur nomination. Avec Valls, on est déjà rendu en 2022, çà laisse le temps de "redresser" la France. Un spécialiste des médias avait proposé à Asi de se pencher sur l'origine des journalistes, il paraît que n'importe qui peut avoir une carte de presse. Cà pourrait éclairer sur le phénomène. Parce que je veux bien qu'on aime ce feuilleton là nous le peuple, mais à ce point là çà m'étonne.

  • Christophe PEBARTHE 7 avril 2014 à 05:20
    23' pour voir une femme apparaître sur le plateau. Je ne sais pas si la transition énergétique sera au menu du nouveau gouvernement, mais pour ce qui est de la transition féministe, ASI a encore du pain sur la planche!

  • Romain Desbois contre les méthodes stalinofascistes! 6 avril 2014 à 10:47
    On voit l'effet néfaste de ceux qui préfèrent laisser les autres choisir.
    L'abstention c'est toujours donner sa voix au gagnant!
    Que les citoyens du quartier Nord de Marseille s'en mordent les doigts!

  • Bracam 6 avril 2014 à 00:01
    Si j'ai bien compris, l'un porte une cravate, l'autre non. Il y avait autre chose qui m'aurait échappé ? Pardon pour cette ironie un peu triste...

    En tout cas une chose semble sûre, il n'est pas question que quelqu'un dont l'intérieur ET l'extérieur ne serait pas garanti vert sans OGM ni pesticide ni souffrance animale prétende défendre une ligne écologiste : un tel affront ne peut être sous-tendu que par une soif méprisable de pouvoir, un autoritarisme foncièrement totalitaire (et le khmer vert, il est en bois ?), un plan de carrière, une duplicité longuement cultivée bref, tout ce qui fait l’extrémiste le plus commun, que l'on ne trouve évidemment que hors les frontières honorables de la politique, donc jamais chez les écologistes, car c'est impossible. Hétéroclite, ça me revient, les hétéroclites (ce doit être un très ancien parti allé se faire voir chez les grecs) sont ces malfaisants, d'extrême gauche. J'aime que les choses soient claires et simples.

    Mais enfin, on peut aussi se demander ce que pense Jean-Luc Mélenchon de l'écologie. Certes, il n'est pas question que de cela, et il en coûte 1h38 de parole libre.

    Conférence de JL Mélenchon à Toulouse, thème Ecosocialisme

  • atanguy 5 avril 2014 à 22:01
    Je viens de vérifier,le mot 'nucléaire' n'apparait pas dans les commentaires. Pourtant c'est bien ce qu'il s'agit: La France,le gouvernement Valls,prendra-t-il la décision d’arrêter ce mode de production d’énergie? De stopper les EPR a Flamanville en Finlande et en Chine,de fermer toutes les centrales ayant plus de trente ans d'age,d'initialiser une nouvelle industrie de démantellement des centrales et de traitement des déchets nucléaires,de promouvoir les énergies renouvelables sur les bases d'une décentralisation ou chacun dans sa résidence ou avec sa communauté produira sa propre énergie. Finis les centrales électriques au gaz au charbon au fiouls ou a l'atome: La technologie existe pour cela.
    Il suffit d'avoir la volonté politique d'affronter les intérêts, mortifères pour le reste de la société, des grands groupes EDF et Areva et de leur laquais parmi les conseillers gouvernementaux.

  • tchd 5 avril 2014 à 20:11
    Tout de même ... Prêter une stratégie aux verts ... Naïveté ou provocation ?

  • GIGI 5 avril 2014 à 17:53
    Ségolène Royal fera tout ce qu'elle peut pour faire du positif;
    elle a su garder de bonnes relations avec les Verts et le front de gauche;
    elle était OK pour ne pas appliquer lat axe carbone à l'époque au grand
    dam du PS et des écolos car c'était farie payer les "petits" ( ceux qui vont
    en bagnole à leur boulot etc ); j'espère que le ferroutage va être mis à l'honneur
    ainsi que l'exploitation des voies d'eau pour diminuer le + possible le traffic
    routier;
    les questions de fond n'ont pas été abordées dans cette émission:
    quelle avenir de la politique en France ?
    quel avenir de la démocratie en France ?
    comment avoir un dialogue entre les citoyens et les politiques franc et constructif ?
    comment arrêter la publicité mensongère des médias sur la politique ?

  • Piano man 5 avril 2014 à 15:54
    Daniel, tu es d'un chiant à vouloir toujours finir tes phrases quitte à couper tes invités. Laisse les parler et fais ton travail de journaliste avec moins d'égo et plus d'écoute.

  • Robert· 5 avril 2014 à 15:52
    Tiens, Michéa, lui qui refusait @si, viendrait à Hors-Série ?

  • Oblivion 5 avril 2014 à 13:20
    Comment ? Daniel ne connait pas Chris Esquerre qui a fait la meilleur revue de presse qui soit ?

  • Cultive ton jardin 5 avril 2014 à 11:55
    Rien de bien neuf, je suis assez déçue. On pourrait faire une émission complète sur ce que j'attendais et que je n'ai pas eu.

    Ça a failli devenir intéressant à l'acte 4, 3.3mn, quand Daniel pose la question de Grenoble. D'abord, Stéphane Gatignon élude par élargissement (2mn, c'est long...), puis (sur une mimique de DS?) revient à la question en évoquant une possible union entre les verts, la gauche du PS, et "un bout du FDG qui est quand même quelque chose d'assez mmm", merde, le mot m'échappe, que même en repassant trois fois je ne parviens pas à comprendre (merci à qui aurait une meilleure oreille que la mienne!).

    Et pof, à 6.24 mn, Laure Daussy, qui n'a pas digéré apparemment le coup de l'astre mort, ramène à de l'électoralisme pur en faisant remarquer que quand même, c'est bien ingrat de leur part de dauber sur le PS, vu le copieux plat de lentilles qui leur a été servi sous forme de places d'élus. Oui, je suis fâchée, et donc encline à caricaturer. Mais à peine, reconnaissez le.

    Trois minutes sur un sujet qui m'apparaît central, porteur éventuellement d'un avenir moins gris, moins deux minutes de baratin généraliste, sachant qu'un mot m'a échappé qui précisait le sens de la petite minute restante... pfffff....

  • A. Decheuze 5 avril 2014 à 10:59
    Le "blabla" des verts....toujours pour ou contre, un pas en avant un pas en arrière......la chienlit perpétuelle ou le seul résultat est de savoir qui dirige la boutique....!!!! des fouteurs de bazar, de désordre ou personnes n'est d'accord sur rien...... je comprends pourquoi Dany et Noël sont parti......

  • Fisso 5 avril 2014 à 09:06
    Je n'ai suivi que d'une oreille l'émission, lassitude personnelle vis à vis de la politique française.
    En revanche je suis chaude bouillante pour le retour en fanfare de Judith et Maya accompagnées de leurs 2 consœurs. Dans le Texte et Aux Sources me manquent. Bravo à l'esprit pionnier d'ASI, toujours renouvelé.

  • Frederic JULIEN 5 avril 2014 à 06:54
    Je me suis rarement autant ennuyé lors d'une émission sur ce site!

  • Joss 5 avril 2014 à 04:22
    Plus ça va, moins ça va, et plus je suis convaincu de ne pas renouveler mon abonnement à @si.
    Elle est passée où la critique sans concessions (et sans complaisance !) des médias ? (J'ai mon avis là-dessus, mais bon...)
    Je n'y trouve tellement plus mon compte que je ne regarde plus aucune émission en entier (quand je les regarde).
    Rajoutez à ça un Porte bien médiocre qui réserve ses bonnes vannes pour une plus grande audience...
    En somme : la facilité, le confort, la peur d'en faire trop, de ne plus avoir d'invités (déjà qu'il y en a si peu d'intéressants...) etc.

    Bref, je n'apprends rien, je me fais chier, et on dirait que je ne suis pas le seul.

    Je ne t'en veux pas Daniel, moi-même, je suis une grosse feignasse de chômeur au rsa qui vieillit aussi...
    Mais les débats inutiles et si consensuels, c'est sans moi...

    Pour ce qui est d'EELV (pendant que je suis là), je pense qu'il n'y a rien à attendre d'un parti composé depuis son origine de guignols opportunistes dont le spectre des "convictions" s'étale en gros du FdG à l'UMP. A croire qu'ils sont dans ce parti parce qu'ils n'ont pas trouvé leur place ailleurs...

    Dommage, un parti EELV "intelligent" (pour faire simple) au sein du FdG, ça aurait eu de la gueule.
    De toute façon, quand on voit les traîtres (communistes) que le FdG se trimbale, on se dit que ce n'est pas la peine d'en rajouter.
    On n'est donc pas prêt d'en sortir avec cette politique toujours plus à droite, forte avec les faibles et faible avec les puissants, bien au contraire.

  • Zeno 5 avril 2014 à 00:40
    Mesdames, si jamais l’idée vous venait de lancer un projet avec d’autres femmes, voici quelques indications sur la marche à suivre :

    Règle n° 1 : effectuez un retour radical à l’adolescence. Peu importe votre âge ou votre statut, vous n’êtes plus une femme, vous êtes une « fille ». Prenez donc exemple sur Roselyne Bachelot, que ses 67 balais et ses trois ministères n’ont pas empêchée de redevenir une « fille » dans la bande de D8.
    Règle n°2 : organisez une « soirée filles » avec vos copines devant la télé. Vous n’êtes pas obligées de vous faire les ongles ou de vous posez des bigoudis (c’est sérieux quand même, faut pas déconner), mais prévoyez au moins un peu de malbouffe. Comme Bridget Jones avec son Ben & Jerry’s, il faut bien se lâcher un peu, et puis vous êtes avec des personnes de confiance, qui n’iront pas raconter que vous avez fait une entorse à votre régime salade.
    Règle n°3 : Là, comme ça d’un coup, vous avez une idée. Vous vous jetez un regard complice : nous les filles, on se comprend sans paroles (ça s’appelle l’intuition féminine). Alors, vous vous asseyez en tailleur sur le canapé, vous papotez un peu avec vos copines en rigolant, et ça y est : votre projet est lancé.

    Trêve de plaisanteries. C’est à dessein que je force le trait ; il n’en reste pas moins que la petite mise en scène du clip est saturée de clichés. Le fait que l’équipe soit composée de femmes est immédiatement souligné à grands coups de stéréotypes.
    Étrangement, les créatrices du site se sentent obligées de se justifier, presque de s’excuser, de n’être que des « filles ». Judith Bernard s’empresse de préciser qu’elles ne l’ont surtout pas fait exprès. Tant de féminité d’un coup, c’est suspect : il faut rassurer l’internaute, nous, on n’est pas comme ces « pétasses » qui, suprême horreur, se maquillent. Bref, pour être prise au sérieux, il faut se démarquer du stéréotype de la féminité stigmatisante. Quitte à renforcer ainsi les représentations dominantes.

    Mais Judith Bernard tombe de Charybde en Scylla. Certes, on n’est pas des « pétasses », autrement dit, on n’est pas trop féminines. Mais aussitôt se fait sentir le danger du soupçon inverse : peut-être ne le sont-elles pas assez ? Après la « pétasse », il faut donc éloigner une seconde figure repoussoir : la féministe. Bon, les féministes c’est comme les ours polaires, c’est bien qu’il en reste quelques unes, mais c’est pas notre affaire. D’ailleurs, n’allez surtout pas nous reprocher de n’interviewer que des hommes blancs, nous, on s’en fiche de tout ça, on veut seulement des gens qui ont des choses à dire.

    A mon sens, ce dernier positionnement interroge tout particulièrement, en ce qu’il révèle un manque singulier de conscience politique. Comment se fait-il qu’à aucun moment les créatrices du site n’aient réfléchi au fait qu’elles n’avaient interviewé que des hommes blancs ? Faut-il en conclure que les femmes et les Noirs n’ont rien à dire ?

    Pour un site qui prétend décrypter la culture, il me semble qu’il y aurait pourtant urgence à interroger l’absence des femmes des cercles d’influence et de pouvoir. Pour mémoire, il n’y avait qu’une seule réalisatrice dans la sélection officielle du festival de Cannes en 2013, et aucune dans les nominés aux Césars pour la catégorie « meilleur réalisateur » de cette année. Seules onze femmes ont obtenu le prix Goncourt depuis sa création, en… 1903. On peut faire le même constat dans tous les domaines de l’art et de la culture. Les mécanismes qui conduisent à leur exclusion ne méritent-ils pas d’être interrogés, au même titre que ceux qui régissent la sélection des films et leur financement ?

    En effet, il ne s’agit pas seulement de représentativité. Aujourd’hui encore, être noir ou blanc, être femme ou homme implique une expérience de vie radicalement différente dans nos sociétés. Tout discours est socialement situé ; il est illusoire de croire que l’on peut extraire l’individu de ses déterminants sociaux pour en dégager une parole singulière, à portée universelle. Donner la parole aux dominé-e-s, c’est aussi bousculer les rapports de pouvoir, c’est mettre en question l’hégémonie de la vision du monde des dominants. Loin du "politiquement correct", c'est ainsi qu'émerge au contraire une parole subversive.

    Si l’équipe d’Hors-série ne se saisit pas rapidement de ce questionnement, je suis au regret de dire qu’elle aura échoué dans son ambition. Prétendant porter une parole différente, elle n’aura fait que perpétuer celle des dominants, qui sature déjà l’espace médiatique. En somme, c’est ce qu’on pourrait appeler, pour en revenir au maquillage, un changement cosmétique.


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