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migouel
Ça n'est apparemment pas un aspect de la vaccination qui intéresse beaucoup ou alors les gens sont déjà informés là dessus, mais pour ma part, je serais preneur qu'un media comme asi traite ces sujets:
dans l'histoire de la vaccination n'y a t-il pas des ratés et des abus qui justifient aussi cette méfiance évoquée à son égard ?
Dans l'émission les vaccins contre la rougeole et l’ébola(? de mémoire) sont aussi évoqués, très superficiellement. Dans le cas de la rougeole, son éradication à coup de vaccin était-elle réellement vitale et prioritaire ? (je ne savais d'ailleurs pas qu'elle avait été éradiquée c'est vous dire mon degré d'information). Je me souviens d'une émission de ce site (que je n'arrive pas à retrouver) où l'invité mentionnait que les virus étaient en fait des espèces de vecteurs d'information, et leur propagation pouvait donner des indications sur l'état des sociétés (surpopulations, promiscuité, etc ...). Dans ce cas l'utilisation des vaccins n'est elle en fait pas une solution de "substitution" comme l'est le confinement.
J'ai cherché rapidement sur le site si des questions comme celles là avaient été posées mais sans succès (décidément j'ai du mal avec cette recherche). Elles auraient pu l'être dans cette émission à mon goût ... -
dudu
Émission modeste (vu le contexte actuel un peu tendu, non?) et donc très intéressante.
Évidemment des connaissances scientifiques seraient utiles pour saisir tous les raisonnements car on ne peut être "binaire primaire" ou alors on n'est plus dans la discussion de bon aloi...
Décidément entre le labo P4 de Wuhan et le labo moderna par exemple le nom de m.....x revient vraiment souvent !
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vincent maillard
Un peu embarrassé par l'enthousiasme de D. Schneidermann, ainsi que par l'amusement de son invitée, à l'idée de "courir pour gagner des bitcoins"... embarrassé comme le journaliste Thibault, qui, même pris au dépourvu, répond "quel intérêt"? Bonne question. Quel intérêt en effet ? Quel intérêt pour microsoft ? Quel intérêt pour la santé publique ? Quel intérêt de nous enjoindre (sans nous menacer de sanctions comme en Chine, mais en nous gratifiant) à entretenir notre "capital santé", à le faire fructifier financièrement? À oublier de courir pour le simple plaisir gratuit de courir. Il faudrait une émission entière pour se pencher sérieusement sur cette idée qu'il n'est pas besoin de nano-particules dans les corps, qu'il suffit d'injecter les bonnes idées dans les cerveaux...
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Oblivion
Covid-19 : une trentaine de citoyens tirés au sort pour réfléchir à la campagne de vaccination, apprend-on.
Toi aussi tu la vois, la manœuvre ?
Gouvernement qui se déresponsabilise si la campagne se déroule mal.
Gouvernement qui veut donner un air de démocratie.
Comme si demander des avis à des personnes qui n’y connaissent rien serait utile dans le cas d’urgence qu’est la lutte contre cette pandémie...
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Jenny
Oh le merveilleux monsieur Bill Gates qui veut vacciner tous les petits nenfants africains ???
À recommander absolument à vos invitées le livre de Lionel Astruc "L'art de la fausse générosité" (Actes sud)
( une itw ici : https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/video-lionel-astruc-bill-gates-est-un-champion-de-l-evitement-fiscal_3232701.html )
- Et cela ne les dérange vraiment pas ces injections sous la peau lisible avec un téléphone portable ???
Par ailleurs les stérilisations sont une réalité et justifient - absolument - que des populations se méfient !!!
Le dernier article dont j'ai eu connaissance à ce sujet est celui-ci : https://www.lepoint.fr/monde/quand-israel-force-ses-ethiopiennes-a-la-contraception-30-01-2013-1622050_24.php# -
Ghis
Je sais que ce n'est pas le sujet, mais l'environnement reste une vraie question de santé publique malgré la covid.
A nouveau un très bon article sur le plastique (presque aucune réflexion sur le sujet avec la crise actuelle) dans Telerama.
https://www.telerama.fr/idees/le-plastique-aura-t-il-notre-peau-pourquoi-le-recyclage-est-un-mythe-6735048.php
Je le copie colle, il n'est pas en accès libre :
Masques chirurgicaux, flacons de gel… Plus que jamais, le plastique est partout. Et même en nous. Un poison quotidien qui menace la planète et notre santé. Or, le recyclage des matériaux de synthèse reste très limité. Que faire ? Sortir de la surconsommation !
Le masque chirurgical sera-t-il le sac plastique des années 2020, nouvel emblème du tout-jetable ? Cet été, une enquête de la Fondation Vinci Autoroutes constatait déjà que des masques à usage unique étaient abandonnés au bord des routes – 5 % des Français interrogés, soit plus de deux millions de personnes, admettant avoir jeté ou perdu un masque sur la voie publique. Cet automne, l’association Surfrider fait le même constat sur les plages : plus les semaines passent, plus ces outils anti-Covid se répandent, aux côtés des 8 millions de tonnes de rebuts plastiques jetés chaque année dans les mers…
Les masques chirurgicaux, qui trompent bien leur monde tant ils ressemblent à du papier, sont en polypropylène, un thermoplastique répandu servant à fabriquer bouchons de bouteille ou pare-chocs de voiture. Mais il y a aussi les flacons de gel hydroalcoolique, les lingettes désinfectantes en fibre synthétique, les bouteilles en plastique, de retour dans les cantines : encore du plastique à usage unique. « Sans oublier la surplastification des produits alimentaires, ajoute Antidia Citores, responsable du lobbying chez Surfrider Europe. Au nom de leurs prétendues vertus hygiéniques, les barquettes en polystyrène et les films plastique sont revenus en force dans les commerces et accompagnent le boom de la vente à emporter de 2020. »
Impossible de quantifier l’ampleur de cette nouvelle vague. « Le plastique est un domaine où il est très difficile d’avoir des chiffres fiables, déplore Nathalie Gontard, directrice de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). Aucun organisme ne compile de façon précise les données sur nos consommations de plastique, et donc nos productions de déchets. » Mais quelques données publiées par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) suffisent à donner le vertige.
Les masques, autour de 400 tonnes de rebuts par jour
Depuis le début de 2020, les ventes de Plexiglas (qui ceinture les caisses de nos magasins) et d’équipements de protection jetables (masques, gants, combinaisons) ont explosé. Plus de 87 % d’augmentation pour les seuls masques, la Chine dominant largement le marché : les fabricants chinois sont passés de six mille à soixante-sept mille ! En France aussi, les masques à usage unique, importés du bout du monde, l’ont largement emporté sur ceux en tissu lavable et à l’efficacité sanitaire équivalente, notamment produits par la filière textile hexagonale (lire l’encadré). Résultat, selon l’association Zero Waste, les seuls masques représenteraient autour de 400 tonnes de rebuts plastiques supplémentaires par jour (1).
Bien sûr, face aux plus de 360 millions de tonnes produites annuellement, selon une étude de PlasticsEurope en 2016, les objets Covid ne sont qu’une goutte d’eau. Mais furieusement emblématique de notre rapport boulimique au plastique depuis les années 1960 : une consommation quotidienne, souvent à durée de vie très courte. La gestion de la pandémie, en contexte d’urgence et d’impréparation, n’y échappe pas ; une fois encore, le plastique s’est imposé sans qu’on anticipe sa fin de vie, ni ses effets complexes et persistants à très long terme.
« Il n’existe pas de filière de recyclage spécifique pour le masque chirurgical, résume Flore Berlingen, ancienne directrice de Zero Waste France et autrice d’un essai sur les mirages du recyclage. D’ailleurs même quand le procédé existe, cela ne suffit pas ; il doit aussi être déployable à échelle industrielle, ce qui n’est pas toujours le cas, quand la rentabilité n’est pas au rendez-vous. Et puis il faut que toute la filière de points de collecte puis d’acheminement soit en place. Cela prend des années. » Conclusion : même si quelques start-up ont engagé une sincère course à l’innovation, et qu’en Île-de-France, par exemple, la Région s’apprête à lancer un appel à projets pour une solution technologique d’ici à l’été 2021, le masque ne sera pas recyclé à courte échéance.
Il n’est pas une exception. Pour les seuls emballages plastiques, plus de 1 million de tonnes sont mises chaque année sur le marché en France, dont la moitié ne disposent d’aucune possibilité de recyclage. Car il existe des centaines de familles de plastiques, chargées d’additifs et autres composés chimiques, qui absorbent des substances, y compris toxiques, au cours de leur utilisation, et que l’on ne sait pas traiter. « Les additifs sont l’un des nombreux obstacles au recyclage, puisqu’il est impossible de les séparer de la matière où ils ont été insérés », rappelle Nathalie Gontard, qui vient de consacrer un essai décapant à la folie plastique.
En Europe, 14 % des plastiques sont collectés pour recyclage mais moins de 2 % le sont « vraiment », c’est-à-dire qu’ils peuvent produire un matériau utilisable comme un plastique neuf. « Le recyclage signifie qu’un déchet redevient sa matière d’origine, intacte, poursuit Nathalie Gontard. C’est le cas du verre ou du fer. Le plastique, lui, a été conçu pour se plier à nos exigences de formes ou de couleurs, mais pas pour redevenir propre, et encore moins pour se désagréger comme les autres cycles du vivant. »
En 2020, nous ne savons transformer que les bouteilles en résine transparente de polyéthylène (PET). Et encore : s’il doit à nouveau contenir de la nourriture, ce matériau ne pourra être recyclé qu’une fois. Plutôt que de recyclage, il faudrait parler de « sous-cyclage » ou de « décyclage », les propriétés des déchets étant altérées à chaque recyclage, jusqu’à ce qu’ils soient inutilisables. Comme le papier, qui ne peut être traité plus de cinq fois. « Sauf qu’au terme de son cycle de vie, écrit Nelly Pons dans Océan plastique. Enquête sur une pollution globale, il pourra rejoindre celui des matières organiques pour se décomposer tranquillement, à la différence du plastique qui, lui, ne se dégradera pas. De nouveau, on ne saura plus qu’en faire… »
Et alors, rebelote : une partie finira incinérée, libérant des cendres polluantes, des fumées souvent chargées en gaz ou vapeurs toxiques et en particules fines ; une autre partira en décharges, loin de nos yeux, au bout du monde ou, pour un tiers de nos rebuts plastiques, en France. Mais ici ou ailleurs, en décharges sauvages ou contrôlées, le plastique vieillit : il se dégrade et se fragmente en micro- puis en nanoparticules. « Ce qui vaut aussi pour les bâches censées les retenir ! » précise Nathalie Gontard, qui rêve d’effectuer des carottages dans les stations d’enfouissement pour répondre à cette question vertigineuse, sans réponse à ce jour : que deviennent les milliards de tonnes de résidus entassés dans nos sols depuis les années 1970 ?
Le recyclage du plastique reste donc, pour l’instant, un mythe. « De 1 à 7 % du polyéthylène trié en Europe (le moins pire des plastiques, puisqu’on sait le traiter) finissent dans les océans, ce qui est énorme !, souligne Flore Berlingen. Depuis des années, les industriels culpabilisent les consommateurs incapables de “bien” se débarrasser de leurs déchets, en faisant croire que le plastique, bien trié, collecté, recyclé, n’est plus un problème. Si le recyclage est effectivement l’un des éléments de la solution, c’est surtout un argument de vente et un contre-feu construit par différents acteurs, des industriels aux politiques, pour faire oublier notre surproduction. Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas ! »
Loin d’être une question technique, le devenir du plastique est profondément politique et culturel, et nous renvoie implacablement à nos modes de vie, de production comme à nos croyances et nos tabous. « À commencer par notre propre finitude, ajoute Nathalie Gontard. Nos sociétés sont fâchées avec le long terme, ce qui n’aide pas à affronter les impacts futurs de notre façon de vivre. Les générations suivantes, veut-on croire, trouveront bien une solution… »
Sauf que flacon de gel douche, coque de téléphone ou film plastique sur un concombre, tous finiront sous forme d’invisibles fragments, dans la nature. Avant même d’atterrir à la poubelle, nos pulls en polaire ou chaussettes en coton et polyamide auront, eux aussi, relâché lors de leur lavage en machine environ 500 000 tonnes de micro-particules de plastiques, soit l’équivalent de plus de 50 milliards de bouteilles, dans l’océan, chaque année, selon l’Agence de la transition écologique. Ce tsunami ne connaît aucune frontière : au-delà des mers et rivières, il touche tous les écosystèmes terrestres, et les airs, dans des quantités qui surprennent même les scientifiques. Avec quels effets sur la santé ?
« Le lien entre plastique et santé humaine est encore largement sous-étudié et donc sous-estimé, même si on sait aujour-d’hui que, une fois décomposés en micro- puis nanoparticules, les plastiques se répandent dans toutes les chaînes alimentaires, et peuvent franchir nos barrières tissulaires pour s’y accumuler et potentiellement contaminer nos organes, rappelle le biologiste Jean-Baptiste Fini, spécialiste des per-turbateurs endocriniens au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN-CNRS). Aujourd’hui, notre exposition aux micro--plastiques est généralisée : on en trouve et on en ingère partout, dans le sucre, le sel, l’eau en bouteille ou du robinet… » Voire par les tubulures, ces poches de perfusion utilisées dans les hôpitaux et constituées de PVC (un plastique contenant des phtalates, perturbateur endocrinien bien identifié), mais qui sauvent, chaque jour, des vies.
« Comme pour le masque, la question principale est bien entendu celle du coût bénéfice-risque, analyse Jérôme Santolini, chercheur en biochimie au CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) et membre de l’association Cantine sans plastique. Mais la tâche est d’autant plus complexe que nous sommes en terra incognita, et les gens ne se posent même pas la question des conséquences de l’emploi du plastique ! Difficile de modifier son câblage neuronal pour se dire : ces matériaux sont truffés de molécules toxiques à long terme. »
Surtout en temps de crise. Nous préférons nous replier dans notre bulle de plastique, censée nous protéger alors qu’elle nous tue petit à petit… tant notre imaginaire l’associe à un matériau inerte, bénin, voire à un allié, hygiénique et indispensable pour nous défendre contre les contaminations, comme le répètent depuis un demi-siècle les lobbyistes du secteur. « Ceux-ci ont été très actifs dès les premières semaines de la pandémie, aux États-Unis et en Europe, souligne Henri Bourgeois-Costa, expert en économie circulaire au sein de la Fondation Tara Océan. Pour l’instant, le gouvernement français a tenu bon face aux pressions qui voudraient défaire la loi anti-gaspillage et pour une économie circulaire (adoptée début 2020), visant notamment à sortir du plastique à usage unique. Mais nous n’avons pas encore tous les décrets d’application. Autant dire qu’on reste très vigilants face aux arbitrages politiques et à de possibles reculs. »
Pandémie ou non, il faudra donc commencer par affûter nos connaissances, car « tant qu’on n’aura pas saisi que le plastique n’est pas une solution mais un problème, insiste Jérôme Santolini, on ne pourra adopter ni les bons comportements individuels ni les bonnes politiques publiques ». Et se poser les bonnes questions : de quoi est fait ce stylo-bille (polystyrène), cette carte à puce (po-ly-chlorure de vinyle), ce pot de yaourt (polystyrène), ce pull (polyéthylène téréphtalate, nylon, polyester, acry-lique…) ? Et surtout est-ce que j’ai vraiment besoin d’un énième pull en plastique ? Bref, multiplier les gestes barrières face au virus synthétique, partout où c’est possible.
(1) Calcul basé sur une consommation de deux masques jetables par Français et par jour.
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kusto
Un gros malaise sur le passage du brevet de Microsoft, personne ne semble avoir compris de quoi il s'agit. À votre décharge, la plupart des articles à ce propos partent dans des délires hallucinés à ce sujet chacun ajoutant sa petite sauce de SF au brouhaha. C'est bien de mettre un lien sur un article sur le sujet, il serait mieux de le lire avant l'émission.
Le principe est de mettre différents détecteurs sur le corps, pour relever des données biométriques, Il y a plein d'options possible, allant du pouls au ondes cérébrales, ces dernières créant plein de fantasmes.
Ces détecteurs sont connectés à un appareil ( smartphone, montre connectée etc.)
Ensuite on reçoit une demande, par un opérateur tiers. Regarder une pub, aller sur un site web, écouter une musique, etc. Si on exécute cette tâche, on génère des données par les capteurs, qui devraient avoir une forme attendue et unique. Ces données sont utilisées pour générer ou vérifier des blockchains. C'est assez complexe. Si la vérification est un succès, l'utilisateur et l'opérateur reçoivent une part du minage.
Il n'est donc pas question de courir, ni d'utiliser le cerveau ou l’électricité dans le corps pour calculer (lu dans certains articles).
Au final il y a bien des problèmes liés à ce brevet, et Thibaud a l'attitude la plus raisonnable (quelles que soit ses raisons). En effet ça n'a rien à voir avec les vaccins, les nanoparticules ou la 5G. Le nœud du problème se situe dans les données biométriques. Ces données sont une poule aux œufs d'or, mais aussi des données personnelles très sensibles que l'on devrait protéger au maximum. Pour accéder à ces données, et contourner les législations de protections, les sociétés de tech explorent plein de pistes. Une de ces pistes est d'obtenir le consentement de la personne contre un intéressement (communément appelé des miettes). C'est dans cette optique que ce genre de recherches sont menées par Microsoft.
Et pour terminer, ce brevet est purement théorique, vu la complexité du système et sa difficulté de mise en œuvre, il est peu probable que Microsoft ait l'intention de développer cette technologie.
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Aldus
Beaucoup de confusion et d'approximations dans les propos des deux intervenantes.
D'autres s'étant déjà exprimés sur le sujet, je n'en garderai que deux :
1. Le contrat de la Communauté européenne avec Gilead pour un approvisionnement en RemdevisirLes propos confus de Lise Barnéoud ne permettent pas de comprendre quel serait l'intérêt de Gilead de garantir l'approvisionnement de 500.000 doses de son produit si il n'y a pas d'engagement des États à passer commande comme elle semble l'entendre !
2. Le vaccin russe
L'émission diffuse un extrait de journal télévisé où une épidémiologiste accuse de fraude grossière le compte-rendu d'un essai de phase II publié dans la revue The Lancet. Elle qualifie l'étude de "criminelle".
Daniel Schneiderman ne demande pas aux deux intervenantes comment elles expliquent que
– The Lancet publie un tel papier alors qu'en septembre ses éditeurs ont annoncé avoir renforcé son processus de relecture après le fiasco de l'étude bidon sur l'hydroxychloroquine,
– et comment les Russes seraient tellement stupides qu’ils auraient publié des graphiques qui dévoileraient au premier coup d'œil la fausseté de leurs chiffres ? -
dominique cattin
J'ai quand même relevé un gros mensonge quand une des intervenantes a affirmer que la France n'avait pas acheté de Remdesivir : elle aurait dû nous expliquer alors pourquoi la grande majorité des hôpitaux l'ont utilisé pendant plus d'un mois. Il aurait fallu aussi nous expliquer comment un vaccin peut protéger contre le virus celui qui l'a reçu, et pas contre la possibilité d'être contagieux, je travaille dans le milieu médical depuis 30 ans, et c'est la première fois que j'entends dire qu'on peut transmettre un virus sans l'avoir contracté ! Ou alors ça voudrait dire qu'en étant vacciné, notre organisme va rendre inoffensifs un certain nombre de virus, et en laisser d'autres dans leur état initial pour les transmettre à notre voisin. Je ne vais pas faire la liste des incohérences énoncées dans cette émission, j'y passerai la nuit. Quand à l'expression "effet d'aubaine" employée pour parler des sommes hallucinantes engrangées par la vente d'actions, c'est un contresens plutôt pervers, en effet comment croire à une aubaine (je rappelle qu'une aubaine est un avantage ou un profit inattendu et inespéré) ? C'est présumer un peu hâtivement du désintéressement des dits actionnaires. Dans l'ensemble, on a l'impression que le sujet est traité à la légère, comme si le sujet était insignifiant.
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MyrETON
LE POINT CENTRAL EST DIT PAR LA DAME, TRÈS TRÈS MESURÉE : "COMMENT FAIRE AUTREMENT?"
Bien entendu le problème de la suspicion est systémique : On ne peut rien croire ni personne dans un système libéral qui ne fonctionne qu'à la corruption, légale ou illégale.
Pourquoi, alors, cette injonction de la bien-pensance à la "CONFIANCE". Celle-ci, dans le système capitaliste, est juste une prière ridicule, un vœu pieu sans aucune consistance tant nous savons bien que le fonctionnement lobbyiste est corrupteur et corrompu.
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ELLA
bonjour, émission très intéressante, pédagogique. Merci
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permanent waves
autour de la 23éme minute Madame Barnéoud nous explique qu'il y aura moins de risques avec ce nouveau vaccins qu'avec ceux qu'on utilise actuellement
ça veut donc dire qu'on injecte 11 vaccins à des enfants de façon obligatoire en France alors qu'on sait que ce n'est pas anodin de se faire vacciner ???!!!
on va me parler du bénéfice/risque, OK j'ai moi même un médecin très pro vaccins qui me l'a bien expliqué, sauf que si on avait vraiment expliqué les risques et surtout accompagné les gens qui réagissent mal à un vaccin plutôt que de nier cet état de fait, peut-être ne serions-nous pas la nation la plus anti vaccin de la société occidentale
au lieu de ça, on a fait comme pour les suicides chez France Télécom : " on sait pas trop, on ne connait pas vraiment les causes etc..."
On a fait naître la suspicion en vouloir nier un fait ! se faire vacciner peut comporter des risques et avoir de graves conséquences sur la santé.
Je dis cela, et pourtant j'ai connu une personne qui avait été atteint de polio dans son enfance, et qui en gardait de graves séquelles
Donc, concernant un vaccins dont on ne sait rien et qui a été fait de façon ultra rapide, comment voulez vous instaurer de la confiance ?
Le vaccin ne sera pas obligatoire, mais seulement dans un premier temps ( cf : journal de france inter de ce matin ) si les français n'adhérent pas, alors il le deviendra
d'ailleurs quand notre président dit hier sur Brut qu'il ne pourra peut-être pas se présenter la prochaine fois parce qu'il devra prendre à la fin de son mandat des décisions impopulaires, peut-être ne parle-t-il pas que d'économie ?
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Jiemo
Une question reste entière: la primauté de l'un des deux registres sur l'autre , ingénieur/scientifique...et peut être un troisième ... l'actionnaire. Sujet abordé par les cas "sensor" et "invention" (que l'on sait abusivement interprété par les charlatans "vidéos" ). Nous sommes peut être encore dans la figure du "science sans conscience n'est que ruine de l'âme" éternellement débattue.
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Bipbip
D'abord ceci,
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/04/comment-fonctionnent-les-futurs-vaccins-contre-le-covid-19_6062151_4355770.html
en accès libre, même aux non-abonnés, un article de synthèse sur l'état des recherches sur ces vaccins. un beau travail , , comparable à celui de Marc Grozlan, toujours au journal le Monde qui publie souvent un blog dans la rubrique "Science". Clarté, pédagogie, il faut au moins ces qualités pour avancer. (ce qui ne vaut pas quitus à ce journal par ailleurs, mais il faut savoir reconnaître ceux ou celles qui savent s'échapper par instants, pour travailler honnêtement)
Ensuite, "guerre entre état ou labo"?
Comme le disait Eluard, dans d'autres circonstances, ce virus "...entre en nous comme un moulin.." Et la mort avec ljui, bras dessus bras dessous. Devant l'effroi, ma priorité de vivant et voulant le rester est de dire: j'y crois au vaccin. On a le droit de vivre. On fera les comptes après.
Dans l'instant je préfère croire tel Don Quichotte aux exploits des labos (plus exactement des chercheurs ou chercheuses) , même s'ils se révèlent ridicules.. ce n'est pas la condition des morts qui doit nous retenir, mais celle des vivants qui doivent le rester.
Alors les discours sur la science, le ou les financements, les escroqueries, oui... mais les ténèbres ne peuvent être un aboutissement.
l'interrogation, ou les interrogations que dégagent cet article, cette émission, ne sont-elles pas prématurées?
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Jean-François
Émission intéressante mais petite impression de malaise quand même par moment, sans doute parce qu'elle hésite à franchir le pas pour aller sur le versant plus.... politique.
Le dernier papier de Frédéric Lordon, dont j'espérais quelque part qu'il ait pu nourrir votre réflexion, est quand même implacable à ce sujet : la parole politique institutionnelle est totalement discréditée, et la parole scientifique institutionnelle, qui est dans le même bateau, ne peut pas se payer le luxe de regarder le naufrage de loin sans s'immiscer sur son terrain, au risque de sombre elle aussi corps et biens.
L'émission évoque par exemple, à juste titre le poids démesuré de la fondation de Bill Gates dans le financement de l'OMS, dans le financement de tout un tas de recherches, jusqu'à la plus contestable visant à pucer des êtres humains sous prétexte - comme à l'accoutumée - d'aider les enfants africains. A ce moment-là, on aurait aimé entendre pour se rassurer sur tout le reste :
- Que le poids démesuré de la fondation de Bill Gates et le retour de la "charité" dans le fonctionnement des institutions scientifiques, des programmes de recherche, à la place des États, pose un grave problème politique : quel pluralisme, quelle indépendance scientifique, quelle autonomie des chercheurs ? Quelle place des institutions démocratiques dans la recherche ?
- Par ailleurs la charité des possédants n'a jamais été désintéressée. Que lorsque ça vient de Bill Gates qui rackette les utilisateurs de PC depuis plusieurs décennies, un projet de puçage n'est pas forcément qu'un projet scientifique, on peut quand même s'interroger sur les arrières-pensées mercantiles (nouveau marché, nouveaux profits, sans compter les assureurs privés qui rêvent depuis toujours de disposer des données de santé personnelles) et politiques (versant transhumaniste, "solutionnisme technologique" comme dirait Julia Cagé), sans sombrer dans le complotisme le primitif ? Peut-on être légitimement effrayé ? On aurait aimé qu'un frisson parcourt les intervenants de l'émission.
- Que pour aider les enfants africains, il y a sans doute plus urgent que d'inventer un puçage sous contrôle technologique occidental; par exemple, éviter de corrompre leurs dirigeants, d'accaparer leurs terres, d'y exporter nos déchets, de siphonner leurs élites, de faire payer nos brevets au prix fort... est infiniment plus facile - et urgent.
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ZOUL
Donc tout va bien le big pharma ne cherche pas a faire de l’argent avec les vaccins, il va en faire quand même à travers une réévaluation des actions ou la vente direct du vaccin. Puisque que c’est l’existence même de toutes sociétés que de faire de l’argent, du profit quoi ! Du concepteur de chaussures, au constructeur de chaudières en passant par les médicaments toutes les sociétés (en concurrence entre elles) sont soumises aux mêmes règles. Innover (Schumpeter), croître, ou disparaître. Ce n’est pas lié au big pharma mais au système économique. Donc le big pharma fait du business mais dans un secteur un peu particulier, la santé, qui nous touche plus directement. Si votre dernière paire de chaussures pour courir plus vite présente un défaut, vous la ramenez a votre vendeur préféré ou vous allez voir la concurrence. Vous faites quoi avec votre vaccin et votre traitement ?
Extrait du Monde Diplomatique de novembre 2020 : Une médecine sous influence
« L’innovation est un maître-mot très puissant, qui permet de susciter l’adhésion de l’opinion, des décideurs, analyse M. Scheffer. On brandit le progrès thérapeutique pour ne pas museler l’industrie pharmaceutique. De plus près, cela apparaît beaucoup moins évident. Les chiffres de la commission de transparence de la HAS ou de Prescrire montrent que très peu de nouveaux médicaments apportent une amélioration par rapport à ceux dont on dispose déjà. On observe plutôt une panne de l’innovation. » Parmi les 1 292 nouvelles spécialités ou nouvelles indications étudiées par Prescrire entre 2007 et 2019, seules 7,7 % apportaient un progrès « notable » ; 17 % apportaient un progrès « minime » ; rien n’était démontré pour 59,1 % ; et 16,3 % s’avéraient plus dangereuses qu’utiles.
Tout est dit de plus « L’industrie dépense bien davantage pour la commercialisation de ses produits que pour la recherche et développement « Nos chères agences de publicité et de communication. C’est valable pour beaucoup de secteur comme celui des assurances santé au US.
Quant aux affaires :
https://www.monde-diplomatique.fr/2020/11/DESCAMPS/62402,
https://www.jeuneafrique.com/79982/archives-thematique/vaccins-pfizer-le-scandale/
Pour Bill Gate sa fondation fait du business et elle se s’embarrasse pas de contractions.
https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/01/les-etranges-placements-de-la-fondation-gates
Ce que révèle la crise de la Covid 19 est la défaillance générale des systèmes de santé occidentaux et l’influence des lobbies. Rien de très nouveau sauf que maintenant on ne peut plus faire semblant. Les dernières décennies (voir le dernier siècle) sont semées de scandales sanitaires et environnementaux, faut il les rappeler ? Les lobbies et les agences de com (et les états dans certains cas) font bien souvent tout pour minimiser les risques et influencer nos gouvernants. Et un de leur levier d’actions est les revues scientifiques. Comment une revue scientifique comme le Lancet a pu sortir un article sur hydroxychloroquine (article qui a influencé les décisions politiques) et le retirer car l’étude de celui-ci était visiblement inexacte ?
Début de réponse dans le livre ci-dessous.
Voir https://www.editionsladecouverte.fr/lobbytomie-9782707194121
Donc Vaccin or not Vaccin, nous sommes quand même obligés de nous poser des questions surtout ( et même sans) les déclarations de P Alain Fischer, allons nous servir de cobaye pour tester une nouvelle technologie ?
Je ne suis pas anti vaccin mais il faut avouer que tout est en place pour faire tourner la machine à fantasmes.
Un peu plus de contradiction aurait été la bienvenue dans l’émission. Trop consensuel à mon goût et il y avait matière pourtant.
https://www.prescrire.org/fr/Summary.aspx
Un peu de transparence
https://www.transparence.sante.gouv.fr/flow/main;jsessionid=143DC1B32DCF71A06D1EC43633781395?execution=e1s1
https://transparence-sante.covidinfos.net/
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Tony A
1) Des labos préparent des vaccins en s'essuyant les pieds sur les protocoles (un médecin marseillais a été traité de charlatan pour moins que cela).
2) Ils font ensuite des annonces commerciales fracassantes, le cours de bourse explose, les dirigeants revendent leurs actions... qu'en toute logique capitaliste ils devraient conserver, puisque les perspectives sont si belles.
3) Ils négocient des contrats pour des montants faramineux dans la plus grande opacité.
4) On apprend quand même :
a) qu'il refusent d'endosser la responsabilité juridique en cas de problèmes (apparemment, les français ne sont pas les seuls à douter de la sécurité de ces vaccins, ceux qui les fabriquent aussi)
b) qu'ils ne savent pas si le vaccin empêchera la contagiosité (ce qui invalide l'argument "se vacciner, c'est aussi pour protéger les autres, papy et mamie, notamment")
c) ni s'il est efficace avec les personnes âgés (vraiment pas de chance les papys et mamies)
d) ni combien de temps durera la couverture vaccinale (ils s'engagent sur 3 mois, mais au-delà... Inch Allah)
e) la France commande de quoi vacciner toute sa population et un surplus de 35 millions de doses pour les martiens.
Je souhaite sincèrement que ces vaccins soient efficaces. Mais si éclate un nouveau scandale sanitaire et/ou judiciaro-politique on ne pourra pas dire cette fois qu'on n'avait pas d'indices.
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eponine
Bref, après nous avoir confinés, masqués, privés (de sorties, loisirs, culture, éducation, travail...) au nom du principe de précaution, voilà qu'on veut nous faire jouer les Aventuriers de Koh Lanta ;)
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Eleftherios
Les 2 invitées sont un peu du même avis, et finalement très superficiel il n'y a pas de contradictoire. Critiquer les méthodes et notamment la commercialisation n'est pas faire du complotisme. Je trouve qu'elles démontent le labo Pasteur alors que d'après elles il est le seul a travailler sur le blocage de la transmission du virus ce que ne font pas les autres. Une nouvelle émission mériterait des invités plus compétents.
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Eleftherios
Concernant la question du resemdivir je vous conseille d'inviter la députée européenne écolo Michèle RIVASI qui connait mieux le sujet et a saisi la commission européenne. Elle ne dit pas la même chose concernant l'achat des doses.