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FORTUNA
Bien dit :) -
Matthieu le Ligerien
Et pourquoi pas que du texte pour l'information en ce que la photo courcircuite forcément notre réflexion? c'est la question que je me suis posé en regardant ce débat ou des gens ayant soit la posture du marketeux de bas étage(cf: l'histoire du poster), soit le coté universitaire mal dégrossi parle avec importance de choses qui ne le sont pas, du moins pas comme cela.
l'idée d'un prix de la photo d'actualité me gène comme me gène l'idée d'un prix pour le meilleur article de presse car elle fait passer en premier ce qui n'aurait jamais du quitter l'arrière plan c'est à dire le journaliste-reporter-photographe, c'est ce sentiment d'importance surestimé qui m'exaspère dans les médias de nos jours, le supposé simple rapporteur se veut faiseur de fait,
Tout ce débat, il me semble aurait été plus pertinent si tout le monde avait accepté comme préalable sans le nier que ce n'est pas de journalisme dont on parle mais bien d'une forme d'art et qu'en cela il n'y qu'un très lointain rapport avec ce qu'est censé être le journalisme qui n'est sensé n'avoir aucun lien avec le beau et la pure émotion.. -
FORTUNA
error: "plusieurs diaphs" -
Pat de Saint-Rémy
Bienvenue chez les clowns !
On peut très bien ré-éclairer une image depuis n'importe quel angle.
Si vous disposiez du moindre logiciel de traitement d'image vous le sauriez...
Ce qui est triste c'est d'émettre des avis péremptoires sur des sujets dont on ignore tout,
Mes chevilles vont très bien, je maîtrise parfaitement le sujet dont je parle, disposant de cinq boîtiers professionnels (3 Canon et 2 Leica) ainsi que de huit objectifs (5 Canon et 3 Leica) Sans parler de Photoshop CS5, De DPP (Canon) et de Lightroom.
Vos seules photos sont faites au téléphone portable, je suppose, votre ignorance encyclopédique en témoigne !
Retournez donc dans le bac à sable, et épargnez vos balourdises prétentieuses et profondément ridicules aux malheureux lecteurs de ce forum...
Ce serait le minimum !
PG -
Pat de Saint-Rémy
Votre querelle est hilarante. Il se trouve que je suis photographe moi même, tout le staff d'@si peut en témoigner.
Voici mon unique certitude (sauf déclaration de l'auteur de la photo) : Cette photo est très évidemment en RAW ("Brut", pour les non photographes et non anglophones, voire en DNG (Digital NeGative) http://fr.wikipedia.org/wiki/Digital_Negative si d'aventure il travaillait à l'Hasselblad ou au Leica. Par ailleurs ce n'est évidemment pas du HDR, technique exclusivement utilisée par les photographes d'éditeurs de cartes postales déstinées aux touristes dépourvus de goût (il y en a pas mal)
Les photographes professionnels travaillent exclusivement sur les formats "bruts", ensuite ils "développent" avec un ordinateur en utilisant automatiquement Photoshop CS et/ou Lightroom.
Ceux qui ne font pas ça sont des photographes de vacances sur la plage, et c'est tout !
J'insiste sur le fait que les possibilités de réglage sur ces deux logiciels traitant le RAW et Le DNG (Lightroom) sont immenses, tant pour ce qui est des correction d'exposition (plusieurs diaphragmes vers le haut ou vers le bas) que de la saturation des couleurs, de la netteté, du contraste et même de l'orientation de la lumière.
La question n'est pas tout à fait là, en réalité. Depuis que la photographie existe elle a toujours été développée, avec des choix.
La photo est un objet esthétique depuis l'instant ou on appuie sur le déclencheur après avoir choisi un boîtier (plutôt qu'un autre) un objectif avec une focale précise (plutôt qu'un autre) des réglages d'exposition (diaphragme, vitesse d'obturation et même sensibilité ISO en numérique, comme on choisissait la vitesse du film en argentique) plutôt que d'autres, chaque choix ayant des conséquences sur l'image finale qui ne seront certainement pas tous récupérables au post-traitement, par exemple la profondeur de champ ou les effets du choix de la focale et même la vitesse ISO qui génére davantage de bruit numérique quand on la monte…
Il n'y a “plus qu'a” choisir un sujet, un angle de prise de vue (la photo primée est faite à hauteur d'homme, mais on peut préférer la contre plongée ou se mettre à hauteur d'enfant si nécessaire) et un instant précis de déclenchement à moins de faire de la rafale à tout va (certains boîtiers pro montent à 12 images/seconde, ce qui n'a d'intérêt que dans des scènes d'action sportive rapides.
Il est vrai que le numérique permet de bricoler les photo au maximum... Mais où est la limite du permis et de l'interdit ? On ne peut pas ouvrir un fichier RAW ou DNG tel quel, de toute manière : il n'est pas lisible.
La "Ronde de nuit de Rembrandt est elle trop sombre dans les seconds plans ? Georges de La Tour abusait-il des bougies ? http://bit.ly/15kL9So
Faites-vous une idées ici. Mon opinion est que ces questions sont sans objet, donc sans réponse.
Et pour terminer je n'aime pas la photo primée, ni par ce qu'elle montre, ni par sa forme car je la trouve effectivement trop "bricolée".
Je termine en précisant que je développe mes négatifs depuis des années, en revenant en arrière sur chaque curseur lors que l'amélioration ne me semble pas indispensable et surtout quand elle éloigne l'image de la réalité qui l'a fait naître.
D'un autre côté si le World Press primait des photos intéressantes ça se saurait. Et quand ça arrive, rarement, c'est un accident, une exception qui confirme la règle.
PG -
guillaume barthelemio
Je ne sais pas si l'info a circulé ici, mais le procédé utilisé pour la photo est le HDR, il suffit pour ça de prendre une photo simultanément a la fois suresposée et sous exposée, et enssuite mélanger les deux, ce qui donne un premier plan trés éclairé sans perdre le ciel et l'arriére plan lui mieux éclairé, pas surexposé. On est loint du "Bidouillage", la technique s'apparente plus a un travail d'étalonnage, plutot que du truckage. Tout à fait normal pour un photographe. -
MathieuC
Merci pour l'émission, j'avais déjà vu cette image de loin sans m'y intéresser, avec tout le travail de retouche sur la photo je pensais qu'elle n'était pas réelle, elle me semblait tellement nette et déformée par le grand angle que j'avais l'impression de voir l'image d'un jeu vidéo. -
Ronn
Dès la quatrième minute, on a une clé de compréhension de ce choix du World Press par Mme de Viguerie " cette photo au contraire pour moi, elle représente exactement le sentiment que j'ai eu de toute l'année 2012, c'est à dire regarder les news à la télé et être assis dans mon fauteuil et me dire : mais qu'est ce qu'on fait - notamment sur la Syrie - comment est-ce qu'on peut rester là les bras croisés sans rien faire ?..."
En somme, une photo primée par le World Press montrant des Gazaouis en deuil, après un bombardement israélien, plutôt que de nous faire réfléchir sur le sort tragique de la bande de Gaza, devrait susciter en nous l'indignation envers le gouvernement syrien martyrisant son peuple...
Petite proposition pour la World Company, faire un joli poster avec cette photo d'enfants morts et de famille en deuil, et titrer "Combien de temps laisserons nous Bachar le tyran sanguinaire bombarder son peuple ?"
Le détournement des images a des fins politiques dans toute son évidence... -
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joelle lanteri
tres interessant de ce pencher sur une photo bel exercice plein d'enseignement -
remic
Quel ennui.
Ras le bol des platitudes sous célophane scientifique de Sébastien Bolher.
Laure Daussy, qu'on a vu plus inspirée, dévoile une naïveté surpenante sur ce que c'est qu'une image et ce que c'est que sa création.
Daniel Schneidermann ne comprend rien et rate les éclairages les plus prometteurs.
Certains regrettent l'absence de Korkos. Perso, il m'agace avec son complotisme pliagiaire. C'est interressant de mettre une image en relation avec l'histoire de l'art et l'histoire des images, mais c'est débile de diminuer sa valeur sous prétexte de lui trouver des ancêtres.
Bref, asi se plante en traitant le coeur du coeur de son sujet.
Reveillez-vous -
Patch47
Alain Korkos était malade? Il aurait pourtant eu bien sa place dans ce débat. -
rmara
Merci de m'avoir fait comprendre quels étaient les véritable enjeux de ce prix. Finalement ce n'était pas Photoshop , comme je 'lavais bêtement cru ...
Non, le véritable enjeux c'est que les victime sont palestiniennes et que politiquement ce n'est pas bien de montrer des victimes palestiniennes.
Voilà une belle leçon de journalisme que nous serions bien avisés de retenir.
Pouvez vous s'il vous plaît publier la liste des bonnes victimes ? Celles qui méritent des prix ? Et des mauvaises victimes, celles qui n'en méritent pas ?
Hormis les critères ethniques et religieux tout à fait neutres et pertinents (commes e doit de l'être tout journalisme de qualité), que vous avez soulevés, y-a-til d'autres critères qui permettent de reconnaitre à coup sûr une victime qui mérite un prix, et celle qui n'en mérite pas ?
Merci de publier la liste officielle rapidement afin que notre ignorance des bienséances mémorielles ne nous fasses pas commettre d'autres grossières erreurs de jugement à l'avenir.
Quand même ces deux gosses sur la photo là, ils exagèrent de s'être jetés sous les bombes de l'armée israélienne qui ne l'avait pas fait exprès, juste pour la discréditer. franchement c'est pas fair-play ça ! -
granpamini
emission plate, je n'ai rien appris. de longs monologues penibles de Christian Caujolle qui critique les criteres des autres mais qui est incapable d'expliquer clairement les siens. dommage -
Cultive ton jardin
Quelqu'un pourrait m'aider à retrouver le passage où on parle de photos d'homosexuel(le)s par une artiste vietnamienne?
Merci! -
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Aloée
De ce débat, malheureusement peu intéressant malgré tout ce que j'en attendais (étant moi-même photographe), ressort 3 choses :
Premièrement, l'incapacité, de Christian Caujolle, de simplement dire : "Je ne kiffe pas esthétiquement cette photo !", et ainsi de devoir trouver mille et un subterfuges longs et ennuyeux pour tenter de justifier objectivement sa subjectivité ! Il n'est pourtant pas honteux de préférer (dans ce contexte) l'esthétisme asiatique à celui-ci, il est vrai, très occidentalisé ! Je partage d'ailleurs cette subjectivité ! Entre ces clichés de couples homo contrastés/saturés/décentrés, tout droit sortis d'un film de Wong Kar Wai (Happy together, notamment !) et celui-ci : grand-angle, bien léchés, pictural façon Terrence Malick, mon choix est aussi fait ! Mais assumons juste, pro comme amateurs, de n'être qu'êtres subjectifs !
Il n'empêche que cette tof, quoiqu'esthétiquement classique (à mon goût), est sublime, riche en émotions et en significations (notamment et surtout grâce à ses personnages !) ; en tant que photographe, il fallait évidemment la shooter ! Et c'est bien fait...
Ensuite, ce faux débat sur la Photographie, retouchée/cinématographique/picturale/blabla, m'agace à peu ! Puisqu'il faut absolument ranger chaque chose dans sa case, dés que l'une d'entres elles en sort, polémique s'en suis et inutiles enculages de mouche derrière... Ne parle-t-on pas d'art ? Et l'art, par définition, n'est-il pas l'expression d'une subjectivité ? La photographie, comme le cinéma comme la peinture, n'est-elle pas la projection subjective de l'oeil d'un artiste quelqu'en soient ses outils (péloch'/APS-C/pinceaux/couteaux/cinémascope/4/3/etc.) ? Aussi, qu'elle soit le fruit d'un fugace instantané, d'une pose longue (instantané pré-réfléchi) ou ultra-photoshopée/montée/modifiée (instantané post-réfléchi), une photographie reste une oeuvre ! Laissons la donc être ce qu'elle est, et apprécions la comme telle ou non !
Et le jury de tel concours (absurde, comme tout concours) n'a pas à se justifier de son choix ! Il a vibré sur celle-ci, point à la ligne ! Nous pas ? Bah tant pis ! Y en a plein d'autres...
Enfin, et pour clore l'analyse de ce débat des non-clairement-dits : l'incapacité, de Yan Morvan, de simplement dire : "On ne touche pas à Israel !", l'obligeant lui-aussi à passer par des subterfuges d'une malhonnêteté intellectuelle (et malsaine) affligeante !
Son premier argument fallacieux : Il fallait rendre hommage à nos confrères photographes morts en Syrie ! Parce que ceux assassinés par des raids ou des bombes israéliens à Gaza ou en Cisjordanie, on s'en tape le coquillart ? Aller, juste un petit lien afin d'éveiller sa mémoire à deux poids deux mesures, du dernier massacre dont je me souvienne : Opération à Gaza: Israël tue trois journalistes palestiniens, une attaque touche le bureau de l'AFP (Pourtant même le 20 minutes en a causé !?!) !
Sa deuxième tentative absurde, quoiqu'un peu plus franche : "Il ne faut pas encore stigmatiser "une communauté" !" ... mais que fait-il lui avec ces mots-ci ? Voyons nous sur cette photo des juifs assassinant 2 enfants palestiniens et leur père ? Si lui oui ... moi non ! Je ne vois que deux enfants morts sous les coups d'un bombardement d'un état pas moins terroriste que tout autre état ayant bombardé ou bombardant des civils ! Il s'est d'ailleurs trouvé bien embêté face à la photo de la petite vietnamienne, merci Daniel et @SI pour ce fabuleux piège tendu !
Son dernier triste mot : "Ils n'ont pas fait exprès !"... j'ai été en Cisjordanie pendant 15 jours et pendant 10 jours, j'ai du prendre des douches à l'eau minérale... Israel n'a sans doute pas dû faire exprès de couper le robinet... -
sinedie
En ce qui concerne les révolutions arabes, les pouvoir en place essayaient en vain d'empêcher la diffusion des images. En revanche, les révolutionnaires et les Occidentaux en ont favorisé la diffusion. -
JUSTIN COLBART
1. Il n'y a pas de "vérité" photographique. Le cadrage, l'angle, la focale de l'objectif, la balance des couleurs et le choix du moment de l'instantané (qui n'est qu'un instant de réel) sont toujours le résultat d'un choix… ou du hasard.
Les photographies noir et blanc sont déjà une interprétation, par exemple.
2. Il y a toujours eu "bidouillage". Il y a quelques années, lors d'une expo, j'ai vu la manière dont les photos de presse, dans les années 50-60, étaient retouchées sans vergogne : à la gouache et à l'encre de chine !!
3. Le choix du "légendage" donne un sens, qui est également une intervention subjective.
4. On n'est pas rendus. -
AirOne
20 minutes de visionnage et je trouve ce débat assommant. Des tronches de 1ers de la classe, débattant avec la mine importante de qui mérite ou pas la médaille en chocolat du ou de la meilleur(e), la plupart du temps sur des critères aussi flous qu'imbéciles; quelle perte de temps...
Qu'on expose les photos, qui parleront ou pas à ceusses qui les verront, et que cesse cette infantilisation où un quarteron d'experts autoproclamés décident de qui mérite ou pas.
Il y a dans cette démarche une forme de tyrannie qui m'a toujours été insupportable. Mettre dans la tête des gens, dès qu'ils sont gosses, qu'il est gratifiant de participer à des concours et de gagner, minimisant de fait le travail de tous ceux qui ne décrochent pas la timbale, voila une démarche intellectuelle qui ne mérite pour moi que le mépris ou l'indifférence.
Je vais tout de même finir l'émission mais je confesse que le postulat de départ m'irrite.