-
Christophe TOTEL
si vous voulez commencer à comprendre quelque chose sur les cryptomonnaie et le bitcoin, achetez plutôt le dernier numéro du magazine nexus! https://www.nexus.fr/magazine/
-
chavi
Idem que beaucoup ici.
La femme économiste avait les choses les plus intéressantes à dire et on l'a très peu entendue. Le banquier était une caricature. Il a vraiment l'air de ne pas comprendre pourquoi l'opinion ne fait plus confiance aux banques à l'image de nos gouvernants. Le 3eme a l'air d'un filou particulièrement intéressant à écouter.
Merci pour l’émission
-
ali allaoui
Bien dommage d'inviter M. Ordonneau qui n'a fait que pourrir la discussion. @si devrait éviter ce genre de pseudo débat contradictoire (qui nous rappelle la télé) qui tourne au pugilat et n'éclaire pas le problème. J'ai arrêté au bout d'une demi-heure, le concept de block-chain n'avait toujours pas été expliqué ... Et M. Schneidermann, il faudrait arrêter de sommer vos invités de répondre par oui ou par non "parce que vous voulez savoir" (un pti syndrome Yves Calvi peut-être ?), mieux vaudrait aider vos invités à poser correctement le problème, mais bon ... Des crypto-bisous quand même !
-
cuckooland
"Comment ce projet idéaliste a été rattrapé en qq années par la finance et la spéculation."
Et si c'était le but ? Et si c'était un préambule prenant la forme d'une démonstration par l'absurde ?Car d'un coté, nous avons un superbe logiciel en P2P livré sous licence libre, un exemple d'horizontalité ; de l'autre un code monétaire archaïque, basé sur la rareté, sur le modèle de l'or, un exemple de verticalité. Mais ce code monétaire, aussi mauvais soit-il, peut permettre de montrer très rapidement deux choses : d'une part, la puissance de la techno utilisée ; d'autre part, l'importance de choisir un bon code monétaire pour obtenir autre chose qu'un feu de paille.
Tiens, Michel Bauwens, de la P2P Foundation, vient de publier un article, petite citation :
"Duniter is a French cryptocurrency that squarely aims for more egalitarian outcomes and critiques the ‘propertarian’ premises of Bitcoin. The main injustice is that early entrants of Bitcoin are privileged and those that have no bitcoins have to work for those that have." -
MaxLecolo
Juste un commentaire de plus pour dire que cette émission était intéressante MAIS...
L'invitéE était bien la plus intéressante et a pourtant eu un temps de parole bien inférieur aux invités partisans. Dommage... Gros dommage après tous les articles / chronique d'asi sur le féminisme. Et si on commençais par balayer devant sa porte ?
Le "banquier" (désolé pour le coup je n'ai vraiment retenu aucun nom) avec ses argument du siécle deniers, lui m'a vraiment saoulé. Pourquoi personne ne lui a dit une bonne fois pour toute que tous les arguments qu'il donnait contre le bitcoin pouvait être retourné a une échelle sans commune mesure contre les banques. Jamais vu un hôpital se foutre autant de la charité, aussi ouvertement, aussi crassement, sans personne pour le lui envoyer dans la figure.
Que vous ayez un intervenant avec des argument minable (bien que vrai malheureusement) soit, puisque les arguments sont vrais. Mais si M. Tabaco viens m'expliquer tous les mefait de la drogue, même si ce qu'il dit est vrai, j'ai la baffe qui me démange !
Du coup M."Bitcoin" a eu la partis tellement facile a répondre, plutôt que répondre aux vrai problématiques du bitcoin. Comment ce projet idéaliste a été rattrapé en qq années par la finance et la spéculation.
Bref, belle émission malgré tout. Mais qui aurai pu être tellement mieux...
-
philv76
06/02. 23.55: http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/02/06/20002-20180206ARTFIG00329-le-bitcoin-poursuit-sa-chute.php. No comment!
-
Pakete
C'est très drôle de voir les financiers "traditionnels" traîner plus bas que terre, du moins essayer, un truc comme le Bitcoin.
Celui-ci ne serait que du virtuel, du vide, qui n'a aucune traduction dans le réel ? Vraiment ?
Mais c'est le cas de la bourse en son entier !
La bourse s'appuie sur du vide, ce n'est que de la vacuité, des bouts de papier sans aucune valeur si ce n'est la "confiance". Pour quelle raison il y a les crises ? C'est précisément parce qu'il n'y a, dans ce machin, rien qui puisse soutenir cette économie. De la pure virtualité.
Oui mais voilà, le bitcoin, si il génère autant de mépris du monde de la "finance", des vrais, des durs, des tatoués, c'est tout simplement parce qu'il n'est que la caricature de la spéculation, de la finance. On parie sur du vide, parce que la "confiance" est un formidable moteur pour un système de ce genre. Et c'est son unique raison. La finance "traditionnelle", c'est le bitcoin, planqué sous des bons mots et ripoliné du beau discours sur "ce sont des investissements pour l'économie réelle", le "risque c'est bien", justificatifs bancals mais que trop répété par les thuriféraires de la finance...
C'est d'autant plus dangereux que ce risque, il n'est guère courru que par les travailleurs et les entreprises qui s'appuient sur l'économie réelle, mais pas pour les banquiers et les traders, qui se planqueront derrière l'état banquier providence pour se refaire la cerise (cf 2008).
La seule chose à faire est de lire "Jusqu'à quand ?" de Frédric Lordon. Pour le coup, le délire y est très bien décrit.
-
Peha
Je pense que l'émission aurait du consacrer du temps à de la vulgarisation technique. Sans ça on ne peut pas se faire un avis sur la confiance que l'on décide d'accorder à la technologie (et donc à la valeur du Bitcoin).
De mon coté, j'ai compris les bases en lisant ceci -> http://blog.spyou.org/wordpress-mu/2013/04/22/comment-ca-marche-les-bitcoins/
C'est "un peu" geek, mais si on veut vraiement en savoir plus sur une nouvelle techno, il faut s'y coller
-
Jiemo
Le Bcoin c'est aussi ceci: https://www.pauljorion.com/blog/2018/02/05/bitcoin-la-resistance-sinstalle-par-francois-leclerc/
-
baldijanou
Bon je suis trop nulle,il suffisait d’appuyer sur télécharger pour que ça marche ....honte à moi...
-
baldijanou
Au secours, je ne peux plus voir l’émission sur mon iPad,au bout de deux minutes écran noir et barre d’en bas qui s’active en grisé....que dois-je faire?
-
Etienne3
En réponse
Comme tous les gens qui ont découvert la création monétaire sur le net avec le film "l'argent-dette" ou sur le blog de Jorion, vous répétez et diffusez des idées fausses.
Tout ceux qui n'y connaissaient rien ont découvert que la monnaie était créée ex nihilo à partir de la dette - alors que c'est dans tous les manuels du secondaire - ont cru y voir à la fois quelque chose de magique et de scandaleux, donnant un pouvoir abusif au banquiers.
La vérité est que la monnaie, c'est de la dette, tout simplement: la base du billet de banque dès l'origine, c'est un titre de reconnaissance de dette. Cela paraît aberrant aux novices, mais il n'y aurait pas d'économie sans dette: y compris dans une économie planifiée de type socialiste, il faut organiser les avances à l'économie, et la Banque Centrale joue le même rôle que dans un systême capitaliste, à ceci près que l'allocation des crédits y est décidée par le planificateur centralisé.
L'idée que l'existence d'un taux d'intérêt en lui même est un scandale et implique une croissance infinie de la dette est aussi une idée fausse: d'une part l'essentiel des prêts sont remboursés en dehors des périodes de crises de surendettement, la dette s'éteint donc au fur et à mesure des remboursements, et d'autre part le versement des intérêts est rendu possible par la croissance de la création de valeur.
Le taux d'intérêt joue donc un rôle régulateur de la dette: il empêche en théorie justement une augmentation incontrôlée de la dette en rendant les avances coûteuses, ce qui restreint la demande de crédits, et s'adapte à long terme au taux de croissance de l'économie. L'idée que des montagnes de dettes s'accumulent par construction du fait même de l'existence d'un taux d'intérêt est fausse: les taux d'intérêt peuvent être nuls ou négatifs, comme c'est le cas aujourd'hui.
Une masse monétaire en croissance - et donc un cycle permanent de création/destruction de dettes - est absolument nécessaire à une économie en croissance. On peut certes contester la croissance économique en elle-même, mais c'est un autre sujet.
La plupart des crises proviennent de cycles de désajustement entre les avances de crédit et la réalisation concrète des activités économiques: crises de surendettement d'un côté, ou pénurie de l'offre de crédit de l'autre.
C'est cela et cela seul qui est critiquable dans le financement décentralisé de l'économie capitaliste: l'allocation erratique du crédit qui entraine de façon récurrente des crises de surendettement ou à l'inverse des crises de sous-financement destructrices de valeur, du fait que l'allocation monétaire dépend essentiellement d'anticipations collectives plus ou moins rationelles, qui peuvent engendrer successivement des cycles d'excès et de pénurie de crédit. C'est pour cela qu'il existe un banquier central et des politiques monétaires, notamment via la manipulation du taux d'intérêt, entre autres.
Une monnaie comme le bitcoin, conçue comme une monnaie métallique dont la quantité globale est fixée à l'avance et ne varie pas, si elle était généralisée, ne pourrait financer qu'une économie stationnaire, comme c'était le cas à l'époque des monnaies métalliques. La croissance d'une économie monétaire est tributaire de la croissance de la masse monétaire: à l'époque des monnaies métalliques, la croissance n'était donc possible que par la découverte de nouveaux gisements - en particulier avec la colonisation des amériques.
Le développement du capitalisme tel qu'on le connait aujourdhui n'a été possible au XVII siècle qu'en s'affranchissant de la limite absurde des quantités de monnaie métalliques, par l'invention des lettres de change et l'invention des monnaies fiduciaires, c'est-à-dire la monétisation du crédit - transformation d'une reconnaissance de dette en monnaie.
Le bitcoin en ce sens est une régression complète: c'est un retour au mercantilisme et à l'économie stationnaire. C'est pourquoi son concept manque fondamentalement d'intérêt, et que son originalité ne réside que dans l'algorithme de certification des transactions.
Or le systême bancaire joue déjà ce rôle, pour un coût bien moindre du fait de l'explosion des coûts de transaction liée à la complexité de l'algorithme, conçu ainsi par construction, afin de garantir la sécurité de ces dernières.
On se retrouve donc avec des cryptomonnaies qui n'ont aucune chance de supplanter a terme les monnaies légales: absence de cours légal, coût et lenteur élevés des transactions, masse monétaire statique empêchant toute forme de financement de l'économie, volatilité extrême.
Autrement dit tout ce qui constitue une mauvaise monnaie, ce qui explique pourquoi ces monnaies soient devenues aussi rapidement de simples supports spéculatifs - ce qui peut-être le cas de n'importe quoi, du bulbe de tulipe aux actions "technologiques" en passant par les oeuvres d'art. Rien à voir avec une quelconque monnaie.
L'idée de s'affranchir du systême bancaire n'est pas mauvaise en soi, mais loupe complètement sa cible: ce n'est pas au niveau des transactions et de leur certifications que le monopole des banques est scandaleux. Au contraire, il le fait très bien pour un faible coût, comme peut le constater tous les jours n'importe quel porteur d'une carte de paiement.
En dehors des activités illégales qui recherchent à tout prix l'anonymat, et en constituant une alternative immatérielle au cash qui comporte de nombreux inconvénients de part sa nature physique compte tenu des sommes massives en jeu - transport, sécurité, stockage, secret - les cryptomonnaies n'offrent aucun intérêt pour l'économie régulière.
Ce qui est scandaleux dans le systême bancaire est l'absence de cloisonnement entre les activités de banque classique - contrôle des transactions, financement des activités - et les activités de finance (spéculation financière, titrisation des dettes, multiplication des produits dérivés...), absolument pas le monopole de la certification des transactions.
Le côté soi-disant "libertaire" des concepteurs et des défenseurs des cryptomonnaies dévoile ici son aspect "libertarien": au prétexte de s'affranchir des institutions bancaires, il ne s'agit absolument pas de transformer un capitalisme financier dérégulé, mais au contraire de proposer un support spéculatif de plus dans une économie qui meurt déjà de sa financiarisation poussé à l'extrême, privilégiant les activités absolument stériles de création de valeur fondée sur du vide, au détriment de l'économie dite "réelle".
Autrement dit, le BTC et les autres ne sont que de nouveaux avatars anecdotiques d'un systême financier parasitaire.
-
bleubite
comment rendre fou un trader ? On le met dans une pièce ronde en lui disant qu'il y a un bitcoin dans un coin
-
philv76
Et renouveler son abonnement à @si en bitcoins..........c'est bientôt possible?
-
lothar
Pour ceux qui souhaitent y comprendre d'avantage sur le bitcoin et les monnaies virtuelles (ou pas) en général je recommande cette excellent conférence de Stéphane Laborde.
-
pierrounet
Amusant de voir que le représentant de la "banque classique" semble complètement à la ramasse...
En fait on comprend que le système bancaire va tout faire pour entraver le Bitcoin...C'est pour eux une question de vie ou de mort.
-
EmMe
Bon ben... j'ai rien compris, j'en suis fort marrie. C'est quoi le bitcoin finalement ? Ça sert à quoi ? J'aurais aimé en savoir plus à la fin de l'émission, là j'en ressors avec l'impression d'un machin complètement délirant... Tant pis ! Si c'est comme ça je me désabonne ! (ironie).
-
bleubite
peut-on payer en bitcoin sur le boncoin?
-
folavril-170143 folavril
Pour les anglophones, un message d'un voyageur du temps sur reddit :-D https://np.reddit.com/r/Bitcoin/comments/1lfobc/i_am_a_timetraveler_from_the_future_here_to_beg/
-
Tristan Le Gall
Et une fois de plus sur ASI, c'était la femme invitée (Odile Lakomski-Laguerre.) qui a eu un temps de parole ridiculement faible, bien qu'étant de loin l'invité le plus intéressant.
Cher Daniel Scheidermann, donnez la parole aux femmes ! Vous savez tous les méchanismes qui poussent les femmes à être marginalisées dans un débat, où le gros mâle avec un gros égo et une grosse voix monopolise la parole pour débiter ses conneries. Dès que vous voyez que cela se produit, interrompez immédiatement le goujat pour donner la parole à la femme.
Surtout qu'en l'occurence, le goujat en question (=le banquier HSBC) était un co...rd imbu de lui-même et qui racontait n'importe quoi pour servir les intérêts qu'il défend.