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L'ic
Incroyable cet intervenant qui ignore de toute évidence ce qu'est la laïcité mais dont l'angle d'attaque s'appuie systématiquement sur ce concept.
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Hubert Marrel
Vraiment resté sur ma faim. Dommage. Malaise pendant tout l'interview. D'où venait cette retenue excessive pour Pierre Amaury et Elsa Bouteville comme n'osant pas affronter Daniel S en n'affirmant pas plus nettement ce qu'ils vivent ? Timidité ? Manque d'assurance ? Décalage total avec les thèmes proposés ? Quant à Camille Taillefer, plus à l'aise sur le plateau, son environnement m'est tout de même apparu assez ou plutôt franchement très différent de ce que j'ai pu connaître. Mais heureusement qu'il y a des coins super comme le sien.
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Patrick Parrenin
Comme d'autres commentaires : Daniel, carton rouge pour votre "recadrage" d'Amaury Pierre vers 9 minutes !
Pourquoi votre interlocuteur ne serait-il pas "qualifié" pour porter un regard pertinent sur le traitement médiatique décontextualisé des "incidents" dans les établissements scolaires, pour rappeler la nécessité d'élargir la focale à l'amont et à l'aval (et donc au fonctionnement quotidien de l'institution scolaire qu'il est bien placé pour connaître) ?! En quoi le laisser développer son propos aurait-il nuit à l'intérêt de l'émission ?!
ça m'a coupé net l'envie d'écouter la suite.
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Alexis DEBON-TOULOUSE
Eh bien c'est une première : cela fait TRES longtemps que je suis abonné à ASI et je ne m'étais jamais ennuyé jusqu'ici. Est-ce parce que, en tant qu'enseignant, j'attendais plus ? Je ne pense pas. Casting soporifique pour un sujet passionnant. A quand un remake ?
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Yann Benena
29eme minute : Daniel S : "la laïcité se défini en opposition aux religions."
C'est sur que si on part comme ça, en niant une bonne partie de l'individu, ça va pas le faire.
Je crois pas que ce soit ça la laïcité. -
MyrETON
Le long fleuve tranquille et vaste de la Bonne Conscience en Marche. Ceci dit, qu'on cherche à nuancer l'imagerie stupide de BFMTF1 sur les banlieues, ouhais mais ça demanderait un peu plus de niaque et d'agressivité que des endives béchamel.
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neige
Cette émission est exemplaire de ce qui me gêne dans @si, émission qui a pourtant tellement de potentiel : je pense qu'il est nécessaire de remettre en question la façon de présenter l'émission, de cadrer les interventions. On pourrait croire que les intervenants sont en terrain idéal, "ami", pour dérouler leur pensée de façon complète et profonde, mais non, on n'y parvient pas, vraiment pas souvent. Les questions faussement naïves et les recadrages excessifs (et justement mal cadrés, à mon sens ! on a souvent l'impression que M. Schneidermann insiste pour taper 'à côté' de ce que les invités auraient d'intéressant à exprimer, d'où leur embarras très fréquent) empêchent d'entrer profondément dans le sujet, on s'en tient toujours à la surface des choses. Mais peut-être est-ce l'essence même de l'émission, de s'en tenir strictement à l'"observation de ce que disent médias", qui porte en elle-même une limite énorme ? Mon compagnon qui écoute parfois par dessus mon épaule s'agace souvent des "questions idiotes" du présentateur et de son insistance pour les marteler et obtenir une réponse qui sera, forcément, sans grand intérêt non plus. J'arrive très fréquemment au bout de l'heure d'émission en me disant "ça aurait pu être passionnant, mais on en a tiré si peu de substance, je n'en retiens pas grand chose, tout ce temps pour quasi rien alors qu'il y a tant de potentiel", au point de me demander si je n'ai pas perdu mon temps. Et pourtant j'y reviens car les sujets sont très intéressants, mais cet agacement si fréquent de voir qu'on en tire si peu d'information concrète alors que l'émission est longue, de ne faire qu'effleurer la complexité de la pensée des invités et du sujet, de passer surtout tant de temps autour de détails, et cette impression que cela est largement dû à la conduite des entretiens qui bride le discours des intervenants ; tout cela me fait de plus en plus réfléchir à mon abonnement alors que j'ai envie d'aimer cette émission. On a l'impression que M. Schneidermann bride sa propre réflexion, que l'on sent en réalité bien plus profonde (ne serait-ce que par le choix des sujets, mais aussi lorsque l'on lit ses éditos du matin !), et qu'il se force à poser des questions superficielles et simplistes (peut-être pour feindre l'objectivité de "l'observateur des médias" qui ne fait que reprendre "naïvement" les questions que les autres médias posent, sans jamais prendre parti ni aller plus loin - mais on sent bien que ce n'est qu'une posture fabriquée, qui ne me semble en plus pas être la plus intéressante). Peut-être l'émission se veut-elle trop grand public et évite ainsi d'aller trop dans le fond des choses ; sous-estime-t-elle ses abonnés, comme on sous-estime les gamins de banlieue pourtant avides d'exigence et de complexité ? :)
Ce commentaire est un avis personnel et ne se veut pas malveillant mais constructif, j'ai beaucoup de respect pour le travail de l'équipe d'@SI et je l'en remercie (surtout à un tarif aussi abordable). Certaines des émissions sont par ailleurs des pépites comme on aimerait en voir plus souvent, et la variété des sujets abordés permet de découvrir plein de choses. -
EH
Je m'arrête en cours de visionnage pour poser ce commentaire. La conduite de l'émission est problématique : d'abord, pourquoi, dans une émission de critique de médias, forcer les trois enseignants à rester des objets sur lesquels se porte le regard critique (eux ne donneront que des témoignages, on ne veut pas leurs analyses... mais les analyses sont-elles réservées aux journalistes ? Ou quoi ?)
D'autre part, la manière de les forcer à respecter cette consigne est irrespectueuse. Couper et remettre Amaury Pierre à sa place de cette manière, ça passe les bornes. Il est vrai que Daniel Schneidermann est coutumier du fait : comme il a dit une fois à l'antenne, couper la parole, c'est son métier... en général, je trouve qu'il le pratique un peu trop, et là en particulier, c'est ultra-excessif. -
Sima Rassoul
J'ai aimé l'esprit de cette émission qui casse quelques clichés sur ces territoires si riches en réalité. Bravo!
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Weird Fish
Super sujet, j'aurai également aimé que les interlocuteurs puissent développé un discours général, plutôt qu'une simple revue de clichés à déconstruire, sur la foi de leur expérience. Le procédé a ses limites, les promoteurs du concept des territoires perdus pourront tout simplement objecter qu'il s'agit d'expériences individuelles, et qu'"on" sait bien comment ça se passe en général.
J'invite tout le monde à lire l'article de Libé sur les atteintes à la laïcité, cité dans l'émission : https://www.liberation.fr/france/2018/09/19/atteintes-a-la-laicite-a-l-ecole-le-grand-flou-du-ministere-de-l-education_1679524
Il permet justement de dégonfler quantitativement les mythes sur ces quartiers.
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ptitchka
Je viens de parcourir les commentaires avec un certain étonnement. Je regrette en effet qu'on n'ait pas laissé s'exprimer le professeur d'éducation musicale au delà du pur témoignage. Mais je ne les ai pas trouvés tellement plus mal à l'aise que bien d'autres invités... Et, enseignante moi-même, avec dans certaines classes un public que certains seraient tentés de classer dans "les territoires perdus", je me suis sentie en totale phase avec les enseignants sur le plateau, en particulier la collègue d'histoire géographie (mais c'est normal, j'enseigne aux mêmes niveaux et avec une expérience comparable). Les élèves arrivent tels qu'il sont avec des interrogations et des sensibilités qui ne sont pas toujours celles de leurs enseignants mais, oui, ils sont vivants et on peut faire du chemin avec eux à condition de les respecter. Je n'oublierai pas ce lundi de novembre de 2015 où j'ai récupéré une classe de première technologique deux jours après les attentats. Ce qu'ils ont eu besoin de dire en premier, massivement, haut et fort c'est : ils ne sont pas musulmans (les terroristes, bien sûr), s'ils étaient musulmans, ils ne feraient pas des choses pareilles. Après, nous avons parlé de la Syrie, de la situation internationale et ils ont aussi exprimé leur compassion pour ceux qui mouraient sous des bombes qui venaient parfois d'Occident dans une situation géopolitique à laquelle ils ne comprenaient pas grand chose mais qu'ils avaient envie de comprendre.
Au fond, dans mon expérience, le problème de laïcité est davantage dans le regard de certains membres de l'éducation nationale qui voudraient effacer l'islam de leur paysage que dans l'attitude d'adolescents qui ont une appartenance religieuse, qui ne la cachent pas mais qui respectent les règles liées à la laïcité beaucoup plus facilement que celles qui concernent le téléphone portable ou les devoirs maison... J'ai entendu des collègues se plaindre d'un foulard sur les épaules ou d'un bandeau un peu trop large. Franchement! Foutons la paix à ces gamines. Oui, quand on les connait, on finit par reconnaitre chez certaines des signes qui permettent de deviner qu'elles sont voilées à l'extérieur. Mais les signes religieux les plus ostentatoires que j'ai pu voir ce sont plutôt des croix... généralement d'ailleurs portées pour des raisons plus esthétiques que religieuses. Pour moi, l'esprit de la loi de 1905 c'est premièrement la neutralité de l'état et deuxièmement la possibilité offerte à chacun de vivre ses convictions religieuses librement. La crispation sur des signes plus ou moins périphériques de l'appartenance musulmane d'une partie des élèves et la cécité totale vis à vis de ce type de signes chez les élèves chrétiens ne respecte pas la loi de 1905. À noter d'ailleurs que la laïcité de notre système scolaire bute sur le calendrier des jours fériés qui respecte toutes les fêtes chrétiennes mais ne laisse aucune place aux fêtes des autres confessions représentées dans nos classes. Alors oui, je peux vous dire que j'ai intérêt à ne pas faire un devoir un jour d'Aïd. Chez moi, c'est une bonne moitié de l'effectif qui disparait. Entorce à la laïcité? Facile à dire quand on vient soi-même d'une culture dont les grandes fêtes traditionnelles (Noël, Pâques...) modèlent le calendrier scolaire.
Je crois que si on est vraiment laïque dans sa pratique, on désamorce sans difficulté l'essentiel des provocations et on ouvre la voie à un véritable dialogue qui nous permet, quand il est mené, de faire société avec tous et toutes et, heureusement, s'il l'est peu dans les médias, il l'est assez souvent sur le terrain.
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Asinaute sans pseudo bdc9f
Daniel S.
C'est chose rare, mais vous avez humilié un intervenant. L'instituteur qui souhaitait s'exprimer. Certes, au début de l'émission, il est hors sujet...vous façon de le recadrer a été , je trouve, limite.. pour ne pas dire plus.
Et ça n'a eu de cesse pendant toute votre émission. Au bout du bout, je n'ai pas compris ce que cette personne avait à exprimer.Le bous émissaire parfait était sur votre plateau ... rare de votre part ce genre de comportement.
Bien à vous.
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Jean-Michel Bidot
L’émission n’est pas de la qualité habituelle.
C'est l'opinion de 3 prof. basée sur des témoignage.
Qfois ça se passe bien, bon, merci.
Et ça donne le moral.
Bon très bien.
Ce n'est pas comme ça que l'on combat l'accusation d’angélisme
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phudipapa
Pourquoi tant de mépris?
Des enseignants ramenés à des pratiques "Parlez-nous de votre expérience" comme si leur cours était construit sur leurs bonnes intentions "Montrez-nous un sourire bienveillant" et leurs connaissances disciplinaires.
Mais M. Sneiderman les enseigants sont des professionels, ils sont capalbes de construire leur pratique sur une réflexion didactique et d'avoir une vision pédagogique.
Quand vous invitez des journalistes, des universitaires des écrivains, ils ne reçoivent pas le même traitement.En tant qu'enseignant j'étais triste de voir ces collègues empéchés de déployer leurs compétences. La vrai question est ( à mon sens) qu'est-ce qui vous fait continuer à travailler dans ces quartiers alors que tant d'autres enseigants n'attendent qu'une chose , avoir suffisamment de points pour s'en échapper.
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Margaret Boët
J'ai été passionnée par cette émission, et j'ai très envie d'acheter ce livre. Encore merci.
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marco negre
le malaise dénoncé dans tous ces commentaires n'est pas dû à cette très belle émission, mais plutôt au non-dit des commentaires, la difficulté d'exprimer un accord, en fait, avec la théorie des quartiers de non-droit
et des enseignants qui la remettent en cause ne peuvent qu'être suspects
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Charles
Des profs d'histoire qui enseignent la "Shoah". Tout est dit. Comment peut-on avoir une approche objective d'un sujet, si d'emblée on en fait un tabou religieux ?Est-ce ainsi qu'on apprend à penser aux élèves ?
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Cultive ton jardin
Je me suis un peu ennuyée au début. Une sensation bizarre qu'ils restaient dans le vague et les lieux communs, qu'ils répugnaient à la clarté. À un moment, il m'a paru que leur désir de parler, de témoigner, s'accompagnait d'une réserve, presque d'une auto-censure.
Peut être la crainte d'apparaître triomphalistes aux yeux de leurs collègues, ou pire, de se faire railler par les plus "militants" de la religion laïque. Ou simple "solidarité" un peu contrainte dans un contexte sensible? À plus forte raison, ne s'autorisent-ils pas à pointer la maladresse des uns, le racisme des autres, souvent à l'origine des incidents dénoncés et parfois dramatisés.
Très émue par le petit gamin qui, se sentant habité par une rage qu'il ne comprend pas lui-même, se demande, anxieux, s'il ne serait pas "un kouachi".
Intéressée par le remarque sur la provocation chez l'adolescent: si on part en contre-attaque au lieu de résister amicalement, on leur renvoie qu'on a peur d'eux, c'est terrible pour un ado car, outre l'image négative, on leur donne une illusion de toute puissance.
Et puis, disons le puisque manifestement ils n'osent pas, il y a des profs carrément racistes. Dans la classe de mon fils, il y a une vingtaine d'années, l'un d'eux insultait les élèves, allant jusqu'à en traiter une de "sale sicilienne". Aucune réaction ni du proviseur, ni des collègues quand les délégués, prenant leur courage à deux mains, en ont parlé en conseil de classe. Étrange solidarité, qui a obligé les élèves à faire eux-même le boulot, aller voir le prof concerné pour lui demander "de ne plus les insulter".
C'est normal, ça?
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freT
Le coup du t-shirt exposant "Che Guevara" peut être compris comme une atteinte à la laïcité... Non, mais franchement.... Mais qu'est-ce que c'est que cet enseignant ??? Je trouvais l'émission poussive et un peu creuse, là c'en était trop, j'ai coupé la diffusion
Du coup, je n'ai pas vu la fin mais mon petit doigt me dit que tout un pan d'atteintes réelles à la laïcité n'a pas été évoqué, celui des écoles privées confessionnelles sous contrat avec l'Etat. Quid des lycée privés dans lesquels existent des moments de prière qui ne disent par leur nom et non condamnés par les rectorats. Je suppose que la situation est la même dans certaines écoles juives sous contrat, s'il en existe. Mais attention, dans le premier cas il n'est pas question de se fâcher avec une population souvent très aisée, dans le deuxième, sujet tabou.