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cerise
Le vaste débat sur le travail il tourne en eau de boudin, car la pénibilité et les dégâts de certains travaux sur l'organisme est très net, or les décrets d'application de la réforme Woerth rajoute qu'il faudra que le salarié compte 17 ans de travaux pénibles pour que soit examiné son taux d'incapacité de 10% qui l'autoriserait à partir en retraite à 60 ans.
Le vaste débat sur le travail pour beaucoup de salarié c'est qu'il faut être bien amoché, en avoir bavé un maximum pour gagner deux petites années pour une retraite-réparation impossible.
Je voudrais voir Monsieur Woerth se payer 17ans à garnir les rayons d'un grand magasin, être à la caisse dans de bons courants d'air, mieux encore dans les travaux cools du bâtiment, ça le changerait du champ de courses de Chantilly ou de Compiègne.
Vous allez dire c'est populiste, peut-être mais pour ma part je trouve ça révoltant et je pense que les syndicats, tous, comme dans les manifs devraient se dresser contre une telle imposture. -
Winston Smith : misanthrope
si vous ne devez expliquer que 2 choses pour mobiliser sur les retraites:
http://www.dailymotion.com/video/xeeo9h_vive-les-retraites_fun
et aussi
http://www.dailymotion.com/video/xeerd4_vive-les-retraites-la-brouette_fun
et une fois que les gens sont mobilisés : voilà de quoi s'équiper pour les manifs: http://pythacli.chez-alice.fr/recent34/autocollants.htm -
Romain Desbois contre les méthodes stalinofascistes!
En tous cas, ce que je vois , c'est que si le reste des salariés avaient suivi les cheminots en 95 , on n'en serait pas là.
Cette grève avait commencé en toute illégalité par des coordinations de cheminots, appuyées ensuite par les syndicats qui ont trahi les cheminots en arrêtant la grève sans appeler à la grève générale (Blondel l'a reconnu).
En novembre 2008 , 11jours de grèves des cheminots puis le CGT décide d'arrêter, soi disant pour négocier.
On a appris ensuite par le nouvel obs , que Thibaut était allé voir Sarkozy et lui a dit "donnez moi quatre jours et j'arrête tout".
cf front syndical de gauche
Des couleuvres, les militants à la base en avalent tous les jours.
Le dilemme c'est que l'on te dit "si tu veux changer les choses, syndicalise toi" . Et quand tu es syndiqué , tu n'es qu'un pion et on dit "si ils se syndicalisent, c'est qu'il est d'accord avec la politique du syndicat". -
jp
toujours une grande confusion de la part des médias sur le syndicalisme dans son ensemble. C'est vrai qu'il y'a de quoi se perdre. Plusieurs confédérations, des fonctionnements différents, mais il faut rappeler le principe de base qui régit la plupart des organisations syndicales représentatives. (CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC) il y'en a 5 en tout.
Un débat avec cette question étrange de la (peut être) acceptation du recul de l'age légal de départ à la retraite par "les syndicats". Parle t'on d'organisation syndicale ? de syndicat d'entreprise ?
Confusions, explications :
Un syndicat d'entreprise peut se créer sous certaines conditions (statuts du code du travail) et adhérer à l'une des organisations syndicales. Pour les petites entreprises, le salarié peut se syndiquer directement auprès d'une confédération, d'une union locale ou regionale.
C'est le syndiqué l'élément central de toute organisation syndicale. On ne décide pas pour lui. C'est la plus grande confusion apportée par les médias, on a l'impression que c'est Chérèque ou Thibaut qui donne les ordres, et les syndiqués ont ordre de suivre les mouvements.
Un syndicat possède des instances de décisions (Commission Exécutive, Bureau syndical) il donne la parole à ses militants, ses adhérents pour débattre et prendre des décisions sur tout ce qui touche les salariés. (En ce moment c'est bien évidemment les mesures gouvernementales qui sont en débat).
Ensuite l'ensemble des syndicats font part de leurs décisions, de leurs actions à leur fédération et ensuite toutes les fédérations "remontent" ces décisions et ces actions à la confédération.
Donc les décisions, les actions à entreprendre sont toujours décidées par "la base", par les salariés. Bernard Thibault ou Francois Chéreque ne sont que les représentants, les porte voix des salariés.
Quand on a compris ça, on comprend que le débat n'a aucun sens. Quel salarié a envie de travailler plus longtemps avec un niveau de retraite inchangé ? Aucun.
Les salariés ont compris que le problème était un problème de classe. Le patronat ne veut tout simplement plus payer les retraites, la redistribution juste des richesses à fait son temps. On vise la fin de la retraite par répartition et on veut mettre en place la retraite par capitalisation dont on voit les ravages qu'elle peut causer (Fonds de pensions, etc...)
On veut détruire un modèle social qui fonctionne, qui est juste pour l'ensemble des salariés. -
gaël & sophie eyraud
Bonjour,
il me semblerait opportun de pouvoir visionner gratuitement cette émission en ces jours où l'esprit est à la contestation, afin d'éclairer le débat entre citoyens, ce en quoi ladite émission a un intérêt. Puisque "l'aristocratie" des médias oriente la vision collective et publique de cette réforme, il nous appartient à nous citoyens français d' en décrypter les tenants et aboutissants. La question des retraites ne se résoudra pas dans le timing actuel décrété par notre gouvernement, il est l'heure de la réflexion. A mon sens votre émission y contribue et pourrait servir, à mon humble niveau, mais je le souhaite, pas seulement, de support à un débat objectif sur le sens de cette réforme. Quand des esprits bien intentionnés nagent dans le brouillard de la désinformation, il est l'heure d'entendre le son d'une corne de brume ! Ainsi un accès à ladite vidéo me semble devoir être soumis à un plus large panel de regards citoyens, et si ce devait être le cas, j'en diffuserais très largement l'annonce.
Cordialement :
Gaël EYRAUD
un @sinaute souscripteur -
Boboche
Cela fait des dizaines d'années que l'on parle de la pénibilité notamment dans les CHSCT sous le vocable "travaux pénibles" ou "travaux insalubres", "travaux sous béton", etc..
Je suis représentant au CHSCT (donc quelqu'un du terrain) depuis maintenant bien longtemps dans une établissement industriel de 2000 salariés et je suis donc surpris de la vision de Mr MALYS qui semble dire que cette notion n'est apparue qu'il y a une dizaine d'années!! Ce n'est pas vrai.
Dans notre établissement, les personnels ayant été exposés 15 ans à des travaux pénibles bénéficient encore à ce jour, d'un départ anticipé de 5 ans à taux plein (1/3 du temps d'exposition).
Cette avancée sociale décrite succinctement ci-dessus a été acquise par des luttes.
Concernant les carrières longues, c'est un scandale d'être obligé de cotiser 43 ans pour avoir droit de liquider sa retraite quand on a commencé à travailler à 15 ans. C'est mon cas. Ce qui aurait pu être un progrès, ne l'a pas été.
J'en profite pour passer un message: Concernant les 2 points soi-disant non négociables (60 ans / 62 ans et 65ans / 67 ans), les dirigeants syndicaux encore frileux doivent écouter la (leur) base et le mécontentement populaire: on ne faiblit pas la-dessus!!
Ce recul social proposé par le gouvernement, c'est n'importe quoi. -
Winston Smith : misanthrope
RETRAITES : POUR GAGNER, REPRENONS IMMEDIATEMENT LE CONTROLE DE L’INFORMATION !
Bonjour,
A Lyon, Paris, Marseille, Montpellier, Pau, Albi, Chambéry, dans les Hauts de Seine, la Creuse, le Cantal...
Dans plusieurs raffineries, des dizaines de classes (du primaire et du secondaire), presque toutes les cantines de Marseille...
La grève du 23 septembre a été reconduite !
Il y a eu des centaines de grévistes le 24 septembre... Le 25... D’autres les rejoindront lundi...
Des AG se sont prononcées pour la poursuite du mouvement avec d’autres rendez-vous à partir du 27 septembre...
POUR RECONDUIRE LE MOUVEMENT JUSQU’AU RETRAIT DU PROJET GOUVERNEMENTAL
Mais peu d’informations filtrent ou sont diffusées dans les médias.
Pourtant il est essentiel pour la poursuite et l’extension du conflit que le maximum d’informations soient RAPIDEMENT communiquées et échangées.
Ceci afin que celles et ceux passent, localement, à la vitesse supérieure dans l’affrontement avec ce gouvernement borné sachent TOUT DE SUITE qu’ils ne sont pas seuls.
Et que le mouvement s’étend partout dans le pays.
Dans ce domaine de la lutte pour sauver nos retraites, toute et tous peuvent aider en diffusant SYSTEMATIQUEMENT les informations qu’ils possèdent.
Le site http://www.7septembre2010.fr/ en centralise un certain nombre, mais tout n’est pas connu.
Vous pouvez aller chercher ces informations pour les répercuter autour de vous.
Et surtout, faîre remonter celles qui ne sont pas connues en contactant le site (contact@7septembre2010.fr), ou mieux encore en laissant des commentaires sur les billets publiés (ils pourront être repris sous forme d’articles).
Nous savons toutes et tous que le moral est très important pour les grévistes qui ont reconduit le mouvement.
Vous pouvez amener UNE AIDE CRUCIALE en diffusant ces informations rapidement...
LES PROCHAINS JOURS SERONT DETERMINANTS
Informez le site et diffusez ses billets dans tous vos réseaux.
http://www.7septembre2010.fr/ -
JIEM 92
Bonjour
Je vous invite à regarder le débat X. Bertrand-B. Thibaud sur le site Libération (ce n'est plus ma tasse de thé mais enfin).
Le Bertrand, il est toujours droit dans ses bottes.
Le dernier truc de l'UMP: "Ce n'est pas grave de travailler 2 ans de plus même si on est au chômage car celles-ci ne comptent pas dans les 25 meilleures années pour le calcul de sa retraite !!!"
Il n'a jamais observé qu'auparavant, c'était souvent les dernières années qui étaient prises en compte car les meilleures. On aboutit donc à un montant versé inférieur à ce qui se passait normalement.
Il applique bien la devise du machin : travailler plus pour gagner moins !!! Ah il n'a pas dit ça ? Il faudra que je révise. -
Florence Arié
Un peu à retardement:
Le titre de l'émission me fait penser que c'est sans-doute par ce biais-là (le débat sur le travail lui-même) qu'on arrivera à mobiliser les jeunes sur la retraite, qui, elle, leur paraît si lointaine et abstraite.
Qu'on arrivera? Qu'on arriverait? Qu'on aurait pu?... -
hugo reis
ça y est j'ai vu l'émission. Et la CFDT a révélé son vrai visage celui d'un non syndicat. Faudrait qu'il relise un peu la charte d'Amiens le gars. Daniel S. a bien souligné la contradiction des soixante ans dont Malys a eu du mal à se dépêtrer si ce n'est en signalant que ce n'est pas le vrai problème... La CFDT attend l'ouverture pour saborder le mouvement. D'ailleurs, on voit bien que la question centrale d'aller à l'affrontement avec le gouvernement n'est pas son problème son soucis c'est comment on négocie. Or, quand le gouvernement sort un projet qui offre un recul de plus comme en 2003, on ne négocie pas, on combat. Quant à savoir si la situation actuelle est bonne ou non. Bien sûr qu'elle ne l'est pas, mais surtout par rapport aux différents reculs des années auparavant. Et qu'il faut revenir aux situation antérieures avec des financements autres.
Après je suis d'accord avec le sociologue c'est aussi la question du travail qui au centre du débat, la place des femmes dans le travail et la société, les conditions de travail, le nouveau prolétariat (grande distribution, centre d'appel) bref un vaste chantier. Cette espèce d'auto satisfaction de la CFDT (nous on a fait cela et on a été les premiers...) est puante. Mon problème ce n'est pas cela c'est qu'est ce qu'on fait lorsque un gouvernement propose une nouvelle réforme régressive de plus.
C'est assez bizarre quant il s'agit des roms ou des sans papiers on peut avoir un consensus, mais quand il s'agit de questions économiques, nous devons être réaliste, parce ma pauvre dame, comme chacun sait (dédicace à Lefevbre) la mondialisation c'est quand même là et qu'on y peut rien,
Pour répondre à Michel Bert le problème n'est pas la retraite des fonctionnaires qui ont d'ailleurs un statut à part (on passe un concours, on prête serment...) c'est de dire que l'on doit s'aligner l'ensemble des retraites sur celle des fonctionnaires pour le calcul de ses retraites. Ce genre d'argument poujadiste est assez pénible.
Je suis donc rester sur ma faim avec ce débat... -
Michel BERT
Moi je pense que le problème des retraites, et beaucoup d'autres, ne seront pas solubles dans le système économique de type capitaliste.
Dans l'émission, le calcul des retaites, celles des fontionnaires et des politiques, n'a pas été abordé, c'est pourtant cocagne. -
Denis Chapon
Reçu aujourd'hui dans ma boite mail :
"RETRAITES: POUR GAGNER, REPRENONS IMMEDIATEMENT LE CONTROLE DE L'INFORMATION! (...)
La grève du 23 septembre a été reconduite!
Il y a eu des centaines de grévistes le 24 septembre... Le 25... D'autres les rejoindront lundi...
Des AG se sont prononcées pour la poursuite du mouvement avec d'autres rendez-vous à partir du 27 septembre...
POUR RECONDUIRE LE MOUVEMENT JUSQU'AU RETRAIT DU PROJET GOUVERNEMENTAL
Mais peu d'informations filtrent ou sont diffusées dans les médias."
Je suis jeune, et deux trois question me taraudent, peut-être qu'il y a des gens ici qui peuvent m'apporter des éclairages...
J'ai le sentiment que le discours syndical s'axe de plus en plus autour de la lutte pour le droit à l'information.
J'aimerais savoir si la critique politique des médias journalistique (et notamment de la télévision) prend ses racines plus profondément que chez Chomsky et Bourdieu. Et à quel point cet critique est-elle partagée, et par qui. Parce que je comprend bien Chomsky quand il dit que les plus endoctrinés sont les endoctrinant (journalistes, intellectuels, "experts") ils ont tous l'air tellement sincère. Mais est-ce que ça veut dire que le salarié qui s'inquiète pour sa retraite, il regarde TF1 en sachant que c'est des âneries, quelle proportion de la population est-elle imperméable à la désinformation et au mensonge par omission ? Est-ce que cette tranche de population grandi, stagne, rapetisse ?
Aidez-moi ! -
MB
Si l'on suivait la logique du gouvernement, les femmes ayant une durée de vie supérieure à celle des hommes, elles devraient travailler plus longtemps!! Tout cela est effectivement un faux débat. Le seul sujet, c'est l'emploi. Si les gens travaillent, les cotisations sociales font qu'il n'y a plus de problème de retraites ni de sécurité sociale. Et indirectement aussi, moins de problèmes socoaux, de violence, etc, qui ont un coût. Et qui licencie à tour de bras? Les patrons du Medef, bien sûr, mais aussi...les administrations! Cherchez l'erreur! -
emilie bouyer
Emission passionnante. Merci. Pour ce qui est du ton de Pujadas-Apathie- Ferrari etc en face des syndicats ou de tout ce qui n'est pas UMP,il y a longtemps qu'on a pu remarquer à quel point il pose le problème de l'indépendance de certains journalistes!C'est pour ça qu'on aime se retrouver ici d'ailleurs........ -
La Salamandre
Un petit lien pour découvrir un nouvel éclairage sur cette question des retraites et plus généralement sur le monde du travail. L'entretien de Daniel Mermet avec Bernard Friot :
http://laurentbavella.com/podcast/player/songs/radio/Bernard_Friot_daniel_mermet_france_inter_23062010.mp3
C'est une voix discordante dans le joli petit concert médiatique sur ces questions.
Le lien suivant l'illustre plus rapidement de manière comique pour animer les diners de famille :
http://www.dailymotion.com/video/xeefhg_incultures-5-travailler-moins-pour_news -
Renard
La femme est l'avenir de l'Homme ! chantait Jean Ferrat ! Un visionnaire sans doute ? .............................. -
Innuendo
Encore merci à @si pour cette émission éclairante .... Pourquoi ne pas mettre l'entièreté des émissions en podcast ? Ce serait quand même plus sympa à écouter dans le train ou le métro que des émissions radoteuses d'Inter ou autres ... -
philippe 93
Merci pour cette pour émission, calme et sereine où l'on apprend des choses. Remarquez, ça se comprend, il y avait consnsus autour de la table. vous n'avez pas trouvé de contradicteurs à inviter ? je sais pas moi, quelqu'un du MEDEF, ça aurait était plus musclé. -
le journal de personne
Pourquoi la retraite à 60 ans et pas un jour, pas une heure et pas une seconde de plus?
Parce que nous en avons assez d’être absorbés par l’appât du gain et nos abominables faims…
Parce que nous sommes des affairés, pauvres ou appauvris qui ne seront jamais tirés d’affaire…
Nos corps vivent peut-être un peu plus longtemps mais nos âmes meurent souvent prématurément …
Que de temps perdu pour gagner du temps ! Le nôtre pour le vôtre…
Que de bonheur en moins pour quelques euros de plus !
La retraite, pour nous, ça ne veut pas dire se retirer sur la pointe des pieds pour ne pas effrayer les nouveaux patients qui vont passer sur la table d’opération… non et non !
Nous ne sommes pas des mendiants qui réclamons un peu plus de signes d’affection… non et non !
Nous ne demandons pas plus de temps, pour se reposer après un effort insensé ou pour déposer les armes après une bataille remportée… non et non !
Mais… pour lire… lire… et lire.
Il y a tellement de beaux livres à lire, d’auteurs à découvrir et de leçons à retenir… pour apprendre à mourir.
La retraite à 60 ans pour lire tout Molière, tout Flaubert, tout Baudelaire.
Et mourir en se disant : non, et non… je n’ai pas fini …
Je vous entends ricaner : Et qui va financer ce manque à gagner ?
C’est ça la question ?
http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%2060%20ans -
Nicolas Vignon
Effectivement la pénibilité n est pas une préoccupation si récente: lu ce matin dans le monde.fr:
"le programme commun de gouvernement, signé le 27 juin 1972 par le Parti socialiste et le Parti communiste, qui proclamait : "L'âge d'ouverture des droits à la retraite sera ramené à 60 ans pour les hommes et à 55 ans pour les femmes, le droit au travail restant garanti au-delà. Cette mesure est particulièrement urgente pour les travailleurs effectuant des tâches pénibles ou insalubres.""