ASI Lite
  • Articles
  • Émissions
  • Chroniques
  • Connexion

Pour accéder à la totalité du contenu vous devez vous connecter avec vos identifiants à Arrêt sur Images.
Pour des raisons de sécurité cet accès est restreint pour le moment. Demandez la procédure à l'auteur, François.

  • Templerizière 5 août 2025 à 05:11

    Sur les enquêtes qui sont à la base de beaucoup de commentaires dans les medias, il y a une chose qui est peu relevée, c'est que ce sont des enquêtes déclaratives (ben oui les personnes qui menent les enquêtes ne se glissent pas dans les chambres à coucher des personnes interrogées, et c'est heureux). Or étant un homme d'une génération passée, il y a une chose qui me paraît évidente, c'est la propension à l'exagération de beaucoup d'hommes de ma génération quant à leur supposée activité sexuelle (jamais corroborée les quelques fois ou j'avais un deuxième son de cloche...). Je fais partie d'une génération où il fallait s'afficher comme très actif pour être considéré par les autres comme "un vrai mec"...  (expression entendue et rapportée ici mais que je ne valide pas, pour que les choses soient claires)


    Du coup est-ce que l'activité sexuelle des jeunes a-t-elle vraiment baissée, ou est-ce que les hommes qui répondent vivent aujourd'hui dans un climat social qui leur permet d'être plus sincères sur leur vraie activité sexuelle quand ils répondent à ce type d'enquêtes ? Ou dit autement est-ce que ce type de sondage nous renseigne vraiment sur l'activité sexuelle de la popualtion, ou sur les représentations acceptables qui ont cours dans la société et que les personnes sont capables d'assumer ?


    Je rajoute cette question à la longue liste des problèmes méthodologiques des sondages évoqués dans l'émission.

  • smurf 2 août 2025 à 23:38

    Intéressante émission.

    Je crois qu'une partie du problème est que la sexualité des jeunes est un objet de panique morale de tout temps et sert de prétexte à tout un tas "d'analyses" par des intervenants qui calent leur propre grille de lecture de la société sur le sujet sans toujours s'embarrasser de la réalité et de la crédibilité des différentes sources.


    Sinon, juste une remarque, vers 51h20, ⁠Rébecca Levy-Guillain dit quelle n'est "pas d'accord ce que disait votre autre invitée ce matin".

    Du coup, on ne comprend pas trop... De quoi et de qui parle-telle ? D'une autre émission de la série d'été qui était enregistrée le même jour et à laquelle elle aurait assisté (en tant que spectatrice)?

    Bon, ce n'est pas très grave. Mais, comme on est sur un site d'analyse des medias, cela m'a interpellé et cela m'a rendu curieux de savoir comment étaient tournées cette série d'émission.

  • Davesnes 2 août 2025 à 22:06

    Ça me choque toujours autant "journaliste au Elle". Je sais bien qu'on va me répondre qu'il y a "journal" ou "magazine" sous entendu, mais que je sache on ne dit pas "journaliste au Libération" ou "journaliste au Marianne".

  • Lorie 1 août 2025 à 21:45

    Si j'ai bien compris les vieux de ma jeunesse nous reprochaient d'être beaucoup trop libérées sexuellement, les vieux, de l'heure actuelle, donc ma génération, reprochent aux jeunes de ne pas l'être assez!

  • Odyssée 1 août 2025 à 13:03

    Merci pour cette top émission, d'utilité publique, je vote.

    Un ajout sur le fond : la sexualité est LE domaine dans lequel les humains jouent leur vulnérabilité.

    Oser dire son désir, c'est se mettre à la merci de l'autre, de son oui, de son non.

    Etre en relation, c'est revivre tous les traumas vécus petit.e.s.

    Et bien vivre sa sexualité, c'est une source de créativité, d'assertivité, de souveraineté.

    Tout ce dont nos dirigeants ne veulent pas. D'où leur inaction sur les VVS, sur les recommandations de la Civise ou celles de la commission d'enquête sur les violences dans l'enseignement. D'où leur tolérance vis à vis du porno, qui génère un chiffre d'affaires colossal. 

    Mais pour bien vivre sa sexualité, une éducation est nécessaire. Au consentement bien sûr mais pas seulement.

    Reconnaître les névroses qui nous poussent à nouer des liens toxiques, cela devrait pouvoir se faire dès le secondaire.

    Sur ce sujet, je recommande la "bible" de Thierry Janssen sur la "posture juste", qui détaille nos 5 névroses et ce qu'on peut faire pour en sortir.

    Et puis j'ai quand meme un bémol. La conférencière conservatrice dit une (seule) chose juste : oui, le consentement passe par deux circuits neuronaux différents. Il y a l'excitation sexuelle réflexe, qui peut se traduire par de la lubrification ou une érection, même quand il n'y a ni désir ni envie ni consentement. Erection ou lubrification ne sont PAS synonymes de consentement, quoi qu'en pensent certain.e.s. Le consentement n'est pas forcément verbal, il peut se faire d'un signe de tête, d'un clignement d'oeil ou d'un regard qui dit "oui". La sécurité vient de la capacité de chacun à dire non - et cela s'apprend. Dire non à quelqu'un qu'on aime, pas facile !!!

    Bref, il y aurait encore plein de choses à dire sur le sujet.

    J'espère que d'autres ressources seront mentionnées en commentaire, il y en a plein.

    Je recommande en particulier le site de Betty Martin sur la roue du consentement (wheelofconsent.org), qui aide à comprendre la différence fondamentale entre le toucher qui donne et le toucher qui prend (les deux sont OK, si clairs et si l'autre est prêt à recevoir ou à permettre). Pour moi, la connaissance de la roue est un pré-requis à toute vie sexuelle et affective épanouie. Et elle peut être enseignée dès le primaire, ce serait même indispensable.



Dossiers - Thèmes - Auteurs

Ce site open-source affiche les contenus d'Arrêt sur images d'une manière optimisé sur mobile. Non affilié à Arrêt sur images. Créé par @francois2metz. Voici la documentation de l'API.