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campusliber
Peut-on sérieusement gloser sur ce sujet en oubliant Charles Fourier ? -
YoannG
Lordon et Friot en discussion!!
http://www.dailymotion.com/video/x27bph2_bernard-friot-et-frederic-lordon-chez-tropiques_news?start=7 -
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jean pierre Pitrou
Le débat est lancé un peu partout; on peut lire et entendre venant de tous horizons des phrases percutantes, pertinentes, pétries de bon sens, revitalisantes, qui laissent entrevoir la révolution indispensable pour remplacer le système mafieux moribond du capitalisme psychotique titanique. Il est même mis à l'ordre du jour. Gardons l'espoir en l'humain. L'Humain d'abord, que diable! Intro fourmillante ici: http://www.lespetitspoissontrouges.org/index.php?post/2014/01/10/Une-tribune-commune-pour-relancer-le-debat-sur-le-revenude-base-en-France
Puisqu'on nous serine que l'économie est "Globalisée", l'universel de la sentence voudrait aussi que l'on globalise les rémunérations et avant tout que l'on globalise les Revenus (soit la part de la richesse produite qui "revient" à chaque citoyen sans condition autre que sa citoyenneté affirmée et selon l'âge. Les "salaires" gradués de 1 à 20 fois la part de base pour 35 h donnent accés à retraite complémentaire suivant les points accumulés. Le lobby Médef caresse, lui, le beau rêve de précariser l'emploi prolétarien en totalité, tout en ne participant plus aux cotisations sociales... En résumé les rentiers du CAC souhaitent que nous soyons tous des intermittents soumis à leur bon plaisir (tous sauf bien-sûr les postes de manipulateurs rentiers). Mais le peuple est comme la mer: il peut porter le Titanic comme il peut l'engloutir! -
jean pierre Pitrou
Il faudrait pousser cette logique encore plus loin pour en faire la cheville ouvrière d'une société fraternelle rénovée. Le R.U.B.I.S. (revenu universel de base inconditionnel et social), considéré comme l'unité de base de la rémunération minimale de toute activité rétribuée (travail - emploi), servirait à étalonner les salaires de 1 fois et jusqu'à 20 fois (par exemple).
Pourrait en découler un système banquaire indépendant des marchés en instituant une caisse/banque d'état répartie en régions qui, comme la CAF, nourrirait ce revenu adossé à un emprunt à la BCE. (ex: 650Mds distribués avec 100 Mds d'emprunt, ce qui fait 10.000 € l'an en moyenne ventilés en 0.5 rubis jusqu'à 16 ans et 1.5 rubis au delà de 65 ans). Si en plus on utilise une monnaie localisée en France qu'on peut nommer Euro-franc (€F) on favorise l'achat des produits locaux utiles et sains. Convertible en faible part (10%) en euro, cette machine banquaire prendrait immédiatement le relai en cas de crash banquaire mondial (prévisible) ; d'autant plus si on l'incorpore à une monnaie mondialisée indépendante du dollard (dans un premier temps car l'empire étasunien serait contraint de s'y adjoindre par intérêt)
Quant au financement de tout ça rien de plus simple puisque la somme d'aides et allocs diverses atteint déjà 600 Mds, parait-il. Sans compter les fuites massives de contribution à l'activité nationnale...Et puis on oublie les 2/3 de la "dette" totalement illégitime à y regarder de près! Qu'on se le dise crûment: le capitalisme financier est en phase terminale et métastase tous azimuts! Vive le fraternalisme global! L'humain d'abord. -
yann
Convaincu par Bernard Friot, le salaire à vie + le tirage au sort en lieu et place des électiond... -
JeanChris
Anne-Sophie et l'argument de l'histoire qu'elle a bien en tête de son bon ami qui habite dans la montagne.
Haa bon sang, ça c'est du journalisme ! -
luc lefort
@am:vous c'est pas kérouac qui parle d'économie,c'est gérard de villiers parlant d'humanisme transcendental...
prenez le temps de lire les ouvrages des invités ou au moins de les écouter dévellopper leurs idées,avant des jugements définitifs.
et les utopies sont par définitions des entrecroisements de réalisme et de poésie.
votre capacité d'articuler votre calibre intellectuel inepte,et votre rigueur bouffonne rendent crédible une chose:votre fatuité niaise. -
AM
Dès le début, ça ne tient pas debout... Franchement, je suis prêt à tout entendre mais là, étiez-vous au courant des "analyses" de vos intervenants avant de les inviter ?
"Gagner plus de 5000 euros est écologiquement insoutenable". Pourquoi ? "Parce que c'est beaucoup trop." Paye ta démonstration.
"Les entreprises dégagent 2000 milliards par an, dont 700 milliards vont aux propriétaires, les "parasites". On prend donc les 700 milliards et, les entreprises s'autofinançant, on va [pourquoi pas!] prendre 15% [et pourquoi pas 30? Ou 17?] pour les mettre dans des caisses d'investissement - qui par ailleurs vont créer de la monnaie (...) pour subventionner (...)".
On croirait entendre Kerouac parlant d'économie. Que des mots-clés, aucune structure, quant au raisonnement...
Alors je prends les milliards (qui, bien sûr, existent de manière autonome et éternelle), je les mets où je veux, et hop ! Comme Staline (disons), dans le secteur A ! Avant d'en ariver là, il y a 1000 conditions improbables à remplir, et partant de là, 1000 conséquences incalculables à anticiper. C'est pas grave ! Je parle ! Bla-bla-bla !
Pour pouvoir présenter un changement majeur, encore faut-il pouvoir le penser, et garder une certaine humilité - p.ex Chouard qui reconnaît constamment ses limites.
Quand on a la prétention de présenter et expliquer une idée dont la réalisation engagerait une série de changements radicaux qui se ramifient, il faut un certain calibre intellectuel et la capacité d'articuler a minima quelques points simples de départ et d'arrivée.
L'idée reste intéressante, quoique les limites des intervenants ont tôt fait de la transformer en bouffonnerie. -
sandy
Donc c'est bien un choix de leur part de ne pas se renseigner!
Non désolé je n'accepte pas cette rhétorique de toutes les responsabilités qui se valent.
Si vous ne comprenez pas essayons avec une analogie.
Ce que vous nous dites, c'est un peu comme si qqun mettait une mine sur un chemin, que quelqu'un mette sur un site internet : " attention il y a une mine sur ce chemin", et qu'ensuite un passant marche sur la mine, explose, et que vous l'accusiez d'être responsable de son propre sort car il n'avait qu'à aller s'informer de lui-même sur ce fameux site avant de prendre ce chemin.
Je pense que la responsabilité de celui qui a mis la mine sur le chemin est sans aucune commune mesure avec celle du pauvre bougre qui vient de mourir... Vous ne croyez pas ?
Maintenant imaginez qu'il y ait des tas de gens pour essayer d'informer les autres qu'il y a une mine sur ce chemin. Mais que ceux-ci n'aient pas beaucoup de moyens d'information si ce n'est d'essayer d'interpeler les gens sur internet ou dans la rue.
Tandis qu'une autres personnes au journal de 20h nous explique tous les jours à 10 millions de français qu'il n'y a pas de mine sur ce chemin et qu'elle a été enlevée depuis longtemps.
Il explique d'ailleurs aussi que ceux qui disent qu'il y a une mine sont des fous, des populistes, des menteurs, d'ailleurs toutes les personnes qui passent régulièrement à la télévision ou dans les journaux disent la même chose que lui.
Alors le pauvre bougre il va croire qui entre les gens qui passent au 20h et l'autre qui a juste fait un site internet ?
Vous ne croyez pas que la personne qui désinforme les autres porte elle aussi une bien plus grosse responsabilité ???
Alors elle vaut quoi la responsabilité du mec qui s'est mal informé par rapport à la leur ??? -
mister cocktail
Une petite annonce made in bruxelles
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1377484349178352&set=a.1377484855844968.1073741826.100007503993950&type=1&theater -
cécile clozel
De la guerre au chômage à la guerre aux chômeurs...
ou comment créer des boulots de merde -
mister cocktail
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10152235408932612&set=pb.367713397611.-2207520000.1391131179.&type=3&theater
L'ouverture sur le monde à l'UPR . -
Strumfenberg ( Aloys von )
UPR...UPR...Trop nouveau pour moi. Je me raccroche à ce que je connais, et surtout je cultive la personnalité de mon Chef Mélenchon. -
gondalah
Des adhérents de l’extrême gauche?
Pinaise... Mais c'est que moi, je suis de l’extrême extrême extrême gauche... C'est vraiment trop loin pour moi l'UPR... Je vote Mélenchon, c'est mon max. Si vous voulez nous sauver, faites un pas vous aussi et votez FdG. -
mister cocktail
http://www.upr.fr/actualite/upr/29-janvier-2014-lupr-franchit-le-seuil-des-4000-adherents
29 janvier 2014 : L'UPR franchit le seuil des 4000 adhérents -
sandy
Encore un beau plateau dans l'emission d'Yves Calvi, quel pluralisme, un plateau remplit uniquement de tenants de l'idéologie libérale, et un syndicaliste de la CFDT, syndicat qui a prouvé qu'il était le premier à signer tous les reculs sociaux demandés par le medef et le gouvernement.
Si @si pouvait relever cette lamentable comédie journalistique, je pense qu'on serait nombreux à vous en être reconnaissants. -
sandy
Cela ne sert à rien de jouer aux voyants, on n'a pas de boule de cristal.
Cela serait effectivement une telle révolution, qu'on ne peut pas prédire quels chamboulements en découleraient.
Alors on peut débattre indéfiniment entre personnes qui essaient de rassurer, et personnes qui ont peur et qui imaginent les pires catastrophes, on a un moyen de trancher, il suffit de tester à une petite échelle d'abord. J'imagine qu'une telle expérience sera pleine d'enseignements et on aura qqchose de concret sur quoi s'appuyer.
On pourrait commencer par quelques départements sinistrés afin d'y relancer l'économie. -
Pascal Lemaire
Le néolibéralisme a négligé un facteur essentiel en ne saisissant pas, ou en refusant de comprendre, que les ressources de notre biosphère sont finies. Tout son système repose sur la consommation. Dans un premier temps tout semblait fonctionner génialement : c'était une pluie d'objets de consommation. Sauf qu'il tapait dans le stock : le dépassement écologique a été franchi en 1987: On entend par là cette capacité qu'a notre biosphère à régénérer ses « ressources » renouvelables. Ces capacités sont formidables mais..... pas infini.
Bien que constaté, comme nous n'avons pas fait grand-chose pour rentrer dans les clous, en 2014 nous en sommes à consommer 1 terre et demi de ressource renouvelables.
En 2060, si on ne trouve pas de solution, les scientifiques estiment qu'il faudrait 6 terres pour répondre aux besoins des 9 milliards d'humains. Intenable : notre espèce va dans le précipice en plus d'entraîner pas mal d'autres dans sa chute. Le réchauffement de la terre qui annonce d'autres catastrophes est lui aussi dû à la surchauffe de notre économie.
Ce n'est pas un problème de surpopulation comme beaucoup le pense mais bien de mode de vie.
En 2014, le dépassement écologique est essentiellement dû à la population la plus riche, c'est à dire seulement un 1/cinquième de la population mondiale. Même si nous parvenions à expliquer aux plus pauvres de ne surtout pas faire comme nous, les pays les plus riches conduisent notre espèce dans le mur malgré tout.
Il est véritablement essentiel de prendre conscience que la Cause est due à ce mode de vie et donc de revisiter notre consommation.
Mais ce n'est pas le néolibéralisme qui nous aidera à cette prise de conscience puisque son principe est de laisser faire le marché (la fameuse main invisible du marché d'Adam Smith). Cette idéologie, et non une science comme certains voudraient le faire croire, a pendant ces 30 dernières années, incité nos représentants de gauche et de droite à supprimer les lois qui empêchaient la libre-circulation des biens et en premier lieu celle de la finance. Nous avons créé une machine économique sans aucun pilote pour la conduire. Avec ce système, les corrections ne se font qu'après coup, une fois la bêtise faite. La surchauffe économique se poursuivra jusqu'à l'explosion puisqu'on s'interdit d'intervenir même si le résultat est prévisible.
D’où l'apparition des décroissants.
Baptiste Mylondo est un décroissant. Cela ne veut pas dire qu'il est pour revenir au temps d'avant la bougie mais il comprend qu'il est impératif que notre économie rentre dans les clous. Il est dommage d'ailleurs qu'il n'est pas mieux expliquer le lien entre son idée de décroissance et le revenu de base.
Voilà me semble t-il un des intérêts du revenu de base : cela permettrait de refroidir notre machine économique. En effet, pour forcer les gens à travailler dans les meilleures dispositions, le néolibéralisme pense que la précarité est le meilleur des moteurs. Que chacun se sente en danger d'y sombrer nous pousserait à être toujours sur le qui-vive, prêt à tout accepter, par conséquent aussi ces travaux qui vont à l'encontre de l'intérêt la société mais pas des intérêts privés. (Exemple du bateau usine cité dans une de mes interventions précédentes.)
Le revenu de base permet de pouvoir exiger le respect des règles de sécurité que sinon on néglige si elles font trop perdre de temps au risque d'être viré. Cela permet d'augmenter le courage parmi le personnel et d'avoir un peu plus de Snowden ou d'Irène Frachon. Cela permet aux pecheurs de ne pas sortir le bateau si les quotas de pêche sont dépassés. Il peut alors s'occuper plutôt de sa famille, de lui même, ou de la vie de la cité, ce qui n'est pas la priorité de quelqu'un dans la précarité. Tant pis alors pour les quotas de pêches puisque il est sûr qu'il y aura des acheteurs: il sait que la demande est plus grande que l'offre limitée par les quotas.
Sinon la réponse de Cecile Clozel me paraît juste : le contrat ne disparaît pas avec le revenu de base. Quelqu'un qui souhaitera travailler pour son épanouissement personnel ou en vu de finance supplémentaire aura tout intérêt à respecter son contrat. Sinon cela se saura qu'il n'est pas quelqu'un de sûr. Personne ne le réembauchera. -
FriscoDomont
Conduire un bus n’est pas «obligatoirement» une activité ingrate. Tout dépend du salaire, de la durée de travail, des conditions de travail etc. En regard des désagréments, certaines personnes peuvent même lui trouver des avantages et des gratifications diverses.
Il n’est pas vrai qu’on ne trouvera pas de candidats pour conduire un bus si on y met les moyens. Si on n’y met pas plus de moyens, hé bien!, le service sera réduit et les citoyens se déplaceront moins ou autrement. La marche à pied reprendra des couleurs et les gens qui la pratiqueront aussi (en 1968, je traversais Paris à pied de part en part sans problème). Pour un décroissant, tout cela serait positif.
Actuellement, les transports en communs ne sont pas véritablement un service public. Ils sont en grande partie un service au bénéfice des entreprises privées pour faire venir de loin leurs salariés au travail. Le revenu de base suffisant, qui permettra aux personnes de refuser un emploi trop éloigné, fera pression sur les entreprises pour qu’elles contribuent davantage aux frais de transport qu’en en remboursant une partie. Et si ça renchérit les coûts de production c’est le consommateur que devra y mettre le prix. S’il le veut.