sdiaz 12 janvier 2024 à 15:59

Merci pour cette émission passionnante, excellents invités, avec une mention spéciale pour madame Valérie Chansigaud.

christina 10 janvier 2024 à 01:53

Après avoir vu l'émission l'autre jour, j'ai quand-même regardé dimanche un documentaire animalier, plaisir presque coupable (avec du coup la question comment ça a été filmé tout ça)... Mais très intéressant - et beau ! 

(disponible que jusqu'à samedi 13 jan) :

https://www.youtube.com/watch?v=0veIDH-7kqQ

clic droit (ou ci-dessous pour vous faire envie) : 

christina 10 janvier 2024 à 01:30

Allez j'en profite pour vous présenter mes voeux - chaque année ça va de mal en pis, alors la bonne année, pfff... mais bon, j'ai fini par m'y mettre, l'espoir fait vivre, hein, alors au moins souhaitons qu'elle soit meilleure, ou moins pire, que la précédente... https://ahp.li/5de9dd7da399eed8ee1a.jpg (clic droit ou ci-dessous si ça veut bien)

Dehors et dedans, le 1er janvier 2024 :

cécile clozel 9 janvier 2024 à 19:16

belle émission ! 

ça tord les tripes parfois, mais en ce moment où qu'on pose le regard... 

deux trois remarques :

- les affuts, c'est d'abord le jargon et l'usage de la chasse. la chasse à la photo n'assume pas toujours la filiation...

-Cousteau, ça m'a fait penser à l'expérience de milgram : l'autorité "scientifique" autorise bien des libertés avec l'éthique. Il y en a des exemples terribles dans le bouquin de Vinciane Despret "habiter en oiseau".

-l'industrie touristique, tiens donc, la revoilà...

- autour de 1mn12, "est-ce que c'est pas difficile de dire aux gens n'y allez pas ?"

non, c'est pas plus difficile que de dire aux gens "ne tripotez pas les femmes qui disent non", "ne violez pas les enfants", "arrêtez de prendre l'avion" "laissez tomber le ski de piste", "refusez les jeux olympiques" tout ça quoi. Arrêtez d'être des prédateurs qui se contrefoutent de détruire pourvu qu'ils puissent consommer et jouir. Il y a peut-être quelques pervers carabinés incapable de résister à la pulsion de voir un gorille, ou à toutes celles listées ci-dessus, mais pour le névrosé ordinaire c'est simple : les gens, il y a tellement de plaisirs à trouver sans détruire, sans abuser, sans soumettre ! De quoi remplir une vie. Renoncez aux gorilles, vous serez pas plus malheureux.

Asinaute sans pseudo c8d70 8 janvier 2024 à 16:31

Bonjour et bonne année à tous,

dans le même esprit, j'avais lu un article (peut-être bien sur Reporterre) sur le dilemme de scientifiques travaillant sur des espèces rares ou protégées qui, s'étant aperçu que leurs articles servaient aussi aux braconniers, se demandaient comment allier rigueur de la communication scientifique en mentionnant les paramètres de la recherche dont la localisation du terrain et anonymisation afin de ne pas mettre en danger l'objet de leur recherche.

J'ajouterai le lien si je retrouve l'article.

Turdus_Merula 8 janvier 2024 à 14:32

Belle émission, bravo ! Et belle année à @SI !

Mais alors... La panthère de neiges, (d')où peut-on situer ce film, du point de vue éthique ?

Bien à vous

YG

christina 7 janvier 2024 à 02:38

J'ai eu la chance d'être là au bon moment pour photographier des bébés d'araignées, c'est minuscule et ça se barre très très vite. Sans faire exprès j'avais fait faire un voyage à Paris à la mère qui s'était logée dans un élément de mon stand avec son cocon. Voyant ça une fois là-bas, je n'ai pas monté cet élément et, coup de bol, ils ont attendu mon retour au bout de six jours pour naître ici le lendemain de mon retour. 

J'ai bcp d'araignées à la maison depuis plus de vingt ans, mais je n'ai vu ça que deux fois. 

La photo date d'il y a dix ans, faite avec un petit appareil numérique (maintenant les téléphones font mieux que ça) :

bzzzit-203925 bzzzit 6 janvier 2024 à 19:37

Dans la même veine, cette petite vidéo de Brut pour mettre en garde sur les sauvetages d'animaux scénarisés

https://youtu.be/eCafxBj86k4?si=tQpmBPqPUwFBddAD

tiphaine mangeard 6 janvier 2024 à 19:15

Sujet très interessant et peu souvent abordé! et on sent que Paul Aveline s'est fait plaisir dans son texte de pàrésentation....

Asinaute sans pseudo 0e325 6 janvier 2024 à 18:36

Merci pour cette émission !

Le film documentaire, genre cinématographique, est un "Film de caractère didactique ou informatif qui vise principalement à restituer les apparences de la réalité" (wikipédia). Les déceptions ou incompréhensions du public peuvent venir aussi d'une méconnaissance de ce qu'est l'objet télévisuel ou cinématographique qu'il visionne (une construction d'une vision de la réalité). En ce sens les interventions de professionnels du cinéma auprès des publics pour expliquer les coulisses d'un film sont salutaires !

À voir sur un sujet similaire : une émission d'arrêt sur images sur le film documentaire "Terre sans pain" de Luis Bunuel (je n'ai pas retrouvé le lien dans les archives)

Michel Champenois 6 janvier 2024 à 17:51

Bonjour et bonne année à toute l'équipe ainsi qu'à tout les asinautes. Suite à votre dernière émission sur les reportages animaliers (sujet déjà abordé dans proxy si je ne me trompe), je m'étonne un peu que la pierre soit jetée avant tout à Disney pour un sujet sur les lemmings (sur ce coup là vous avez tout à fait raison) alors qu'on avait tout chez nous avec les films de notre bon commandant au bonnet rouge sur les pieuvres qui retournent à l'océan en sortant de l'aquarium ... ben oui on avait mis la gégéne dans le bocal, ou sur les otaries dont il a fallu plusieurs exemplaires (morts) pour aboutir à finaliser le scénario prévu ...Source, un livre de Bernard Violet chez Fayard intitulé 'Cousteau une biographie'... Ce personnage au bonnet rouge serait-il encore considéré comme une icône malgré tout ce qu'il a fait de travers pour l'environnement mais très bien pour lui et son porte feuille  ...

Duchesse 6 janvier 2024 à 16:10

Merci pour cette émission très intéressante. Et tous mes vœux à l'équipe !

FH 6 janvier 2024 à 10:54

Intéressante émission, bien équilibré.

Cela dit, un point qui n’a pas été évoqué, c’est l’indigence catastrophique des commentaires en voix off dans les reportages animalier.

Soit par anthropomorphisme outrancier, jusqu’à prénommer les animaux et leur prêter des intentions et motivations humaines invérifiables, soit par ces propos rabâchés jusqu’à la nausée usant de tous les pires clichés sur la nature et les hommes.

C’est dommage, parce que ça aussi ça contribue à la désinformation générale.

smurf 5 janvier 2024 à 22:59

Passionnant. J'avais lu l'enquête de Reporterre et, même si je me doutais que tout n'était pas toujours très naturel dans la prise de vue animale, je n'imaginais pas que ce soit à ce point.

Le problème est sûrement que le public s'habitue à voir des photos "extraordinaires" et en demande toujours plus. Une photo banale (en fait simplement naturelle et sans artifice) n'intéressera plus.

Valérie Chansigaud est très intéressante car elle élargit un peu le débat, notamment sur le rapport de l'homme à la nature et sur l'absence de nature "vierge".

Un point qui m'agace dans les reportages animaliers que l'on voit à la télé par exemple est le fait de raconter une histoire concernant les animaux filmés ce qui souvent conduit à "humaniser" ces animaux. Et, en plus, je me demande toujours si l'histoire que l'on nous raconte est la réalité de ce qui a été vu et surtout à quelle point cette histoire n'est pas une reconstitution purement humaine à mille lieux de ce que ressentent les animaux. Sans même parler des artifices tel le nourrissage, le montage du film et le commentaire peuvent nous faire à peu près croire n'importe quoi. L'animal que l'on dit exclu par le groupe a-t-il vraiment été exclu ou filme-t-on un autre animal solitaire ?

Tel animal présenté comme le fils d'un autre l'est-il vraiment ?

Bon, passe encore si on utilise des images qui ne sont pas les bonnes mais pour illustrer quelque chose qui s'est vraiment passé. Par exemple, un animal en a fait fuir un autre, allez disons une lionne a fait fuir une hyène et on voit la hyène s'enfuir en courant. Peut-être la scène a vraiment eu lieu mais le cameraman a loupé l'image de la fuite alors on illustre par une hyène qui court mais pas au même moment (peut-être n'est pas la même hyène d'ailleurs).

Mais, si on raconte quelque chose qui n'a pas été vu (ou même peut-être qui n'arrive pas dans la nature), là, cela devient carrément malhonnête.

Broca-75005 5 janvier 2024 à 22:56

Le sensationnel est le moteur des média's mainstream. Le photographe (souvent pigiste) qui part 6 mois et qui ne ramène rien, il mange des clous ? Quand il y a une manif contre la loi pour les retraites, le top, c'est la poubelle incendiée en direct. C'est le même boulot, et d'ailleurs, les politiques à la suite, ont vite fait de traiter les manifestants de bêtes sauvages. Le pépère dans son fauteuil, il a été abreuvé depuis des lustres aux images sensation avec du sang et de la violence.  Le reportage animalier ... une charte d'éthique pour les bisou-nounours ? Pour la critique des arrêts sur image, on aurait pu s'attendre à décortiquer le modèle économique et la valeur marchande de chacun dans la chaine de production d'un photo telle que l'ours et le loup Juliette et Roméo. Mais au fond des chaumières avec les petits n'enfants, cela serait trop déprimant ?