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nathomb
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2020/05/14052020Article637250435761243497.aspx?fbclid=IwAR3xNO6gZMHJNopdRBGItNA8tJczMDy0SoX8kluFkW9E_9VWzFoW7T0M7r8#.Xr1qGGaBbw4.twitter
Des hauts fonctionnaires du ministère dénoncent le projet réactionnaire de JM Blanquer.
Tribune reprise sur un blog à Médiapart.
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Rosalie77
https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/sante-publique/covid-19-20-presidents-de-societes-savantes-de-pediatrie-reclament-le-retour-des-enfants-lecole
"Ce sont les adultes qui doivent protéger les enfants d’une possible contamination, tout en préservant des interactions de qualité entre adultes et enfants ainsi qu’entre les enfants eux-mêmes."
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Ervé
"Et demain". C'est le titre de la chanson interprétée par 350 personnalités du spectacle, du sport et des médias, pour soutenir l'hôpital. Son auteur est anonyme, et c'est mieux pour lui. La mélodie est aussi affligeante que le texte.
Un exemple de la création artistique française proposée par la télé française, les séries policières françaises offrant un autre volet de cette "création". Séries à propos desquelles une twitto s'interrogeait en ces termes :
Les séries françaises c'est un peu comme l'histoire de la poule et de l'œuf. Tu sais pas si c'est parce que les acteurs jouent mal que les dialogues sonnent faux, ou si c'est parce que les dialogues sonnent faux que les acteurs jouent mal.
En effet, il n'y a pas plus indigent, moins imaginatif que les séries françaises. A part peut-être les séries allemandes.
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M.Pat
L'émission était très concrète donc concrètement que va faire Fanny demain ? Un droit de suite me semble intéressant.
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alaindulac
C'est vrai qu'enseigner avec un masque en respectent les mesures de distanciation, c'est VACHEMENT plus dangereux qu'être médecin ou infirmière en hôpital, sans même parler des caissières de supermarché ou des livreurs. ?
Heureusement que tout de même 15 % des élèves en difficulté pourront être accueillis à partir du 12 mai, il y a quand même des enseignants qui prennent leur part du malheur collectif.
Ne te demandes pas ce que l'État peut faire pour toi, mais demandes toi plutôt ce que tu peux faire pour l'État ...
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alaindulac
C'est vrai qu'enseigner avec un masque en respectent les mesures de distanciation, c'est VACHEMENT plus dangereux qu'être médecin ou infirmière en hôpital, sans même parler des caissières de supermarché ou des livreurs. ?
Heureusement que tout de même 15 % des élèves en difficulté pourront être accueillis à partir du 12 mai, il y a quand même des enseignants qui prennent leur part du malheur collectif.
Ne te demandes pas ce que l'État peut faire pour toi, mais demandes toi plutôt ce que tu peux faire pour l'État ...
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pauldu44300
Avec PEPS (Pour une Ecologie Populaire et Sociale), nous organisons un meeting en ligne vendredi 8 Mai prochain de 18h à 19h30 pour réfléchir ensemble à un déconfinement démocratique et social et à l'après 11 mai.
Ce sera en Facebook live sur la page de l’événement, visible en direct dans la discussion. Voici le lien :
https://www.facebook.com/events/677526246150036/ -
Rosalie77
Dans cette crise, et ce de manière globale, on a avant tout pensé aux adultes et très peu aux enfants. Des enfants ont été malades, certains gravement, et effectivement il y a eu de rares morts. Ce n'est pas à relativiser et nous avons tous à coeur de préserver nos enfants de cette maladie.
Cependant, il y a un équilibre à trouver. Quid des enfants victimes de violences, qui vivent avec leur (s) bourreau (x) H24?
Le nombre de signalements a augmenté, même pour des familles non connues auparavant. Car si des familles étaient déjà dysfonctionnelles auparavant, ce confinement est lui-même porteur de mal être et potentiellement agressivité pour toute la famille. A fortiori quand la famille vit en appartement mais pas que.
L'école, si dans les conditions décrites ne permet pas un véritable enseignement, sera au moins un moment de répit pour ces enfants, et l'occasion pour les enseignants de repérer le mal être des enfants.
Par ailleurs, même dans les familles non dysfonctionnelles, des enfants peuvent exprimer beaucoup de mal être à leur façon. Pour exemple personnel, ma fille de 4 ans et demi montre des signes de régression, d'agressivité, fait des "crises de nerfs" sans réussir à s'apaiser avant un bon moment. Elle adore son école, elle prépare son sac tous les jours. Elle veut revoir sa maîtresse, ses copines, apprendre...
Alors oui j'ai peur du Covid, oui j'ai peur de cette maladie assimilée à celle de Kawasaki. Mais j'essaie de rester rationnelle. Les enfants ont très peu de risques de tomber malades. Par contre ce qui est certain, c'est qu'elle est en mal-être actuellement. Et accessoirement, son père et moi avons un boulot, et pour ceux qui ne connaissent pas, télétravailler avec un enfant en bas âge c'est quasi mission impossible, sauf à le laisser devant les écrans toute la journée.
Donc oui, ma fille retournera à l'école dès que possible.
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Catoup
Bonjour et merci pour cette très bonne émission. Petite remarque de vocabulaire : l’école primaire réunit maternelle et élémentaire, de grâce, journalistes faites l’effort de l’intégrer dans votre lexique ! Je suis navrée que la charmante Fanny ait elle-même commis l’erreur ! Je résume : maternelle de Petite à Grande section, élémentaire de CP à CM2, et primaire de Petite section à CM2,!
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Dagobert
Superbe émission. Des témoignages et des interrogations à la hauteur du sujet. Merci à fanny Le nevez pour son éloquence sur la maternelle.
Autre sujet que je suggère à Daniel; s'interesser au traitement de la crise en Allemagne. L'historien Edourd Husson établit des comparatifs très intéressants avec la France .
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DéLecteurdeVraiThé
J'ajoute ma voix à ceux qui m'ont précédé dont 34-974 pour dire combien cette émission m'a plu
Je ne suis pas de l'éducation nationale
j'ai toujours échappé aux poncifs directement ou subversivement adressés aux professeurs
et j'ai à quelques exceptions près toujours été amené à apprécier le travail de ces professeurs auprès de mes enfants
mais malgré cela et involontairement, j'ai réduit l'action de ces professeurs pendant la pandémie à ce que les médias me rapportaient : bombarder les élèves de devoirs pour les tenir occupés quel que soit l'environnement où ils se trouvent
Et voilà une émission qui me ramène au sentiment qui m'a toujours conduit vis à vis de l'immense majorité d'entre eux
Comme quoi, la force de quelques mots entendus dans une chronique de France Inter ou Info peut avoir un effet dévastateur sur nous
Une nouvelle fois merci à @SI
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Winston Zweig
Bravo à Daniel dans son rôle d'animateur, que de questions et relances pertinentes !
Merci !
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freT
...et vous remarquerez que "bizarrement" ils ne posent pas devant des bibliothèques :-)
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freT
Je débute le visionnage. Premier bon point : ce ne sont pas des agrégés issus de Paris centre ! Enfin de VRAIS profs et non pas dresseurs de futurs premiers de cordée.
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Séverine
Cette émission m'a fait prendre conscience des conditions impossibles de reprise pour les enseignants. Pourtant, je suis plutôt favorable à la réouverture des écoles, mais les règles imposées n'ont pas de sens.
Alors la désobéissance ne passerait-elle pas plutôt par le non-respect de ces règles ? D'un côté, je comprends que les enseignants n'aient pas envie d'assumer la responsabilité d'une contamination éventuelle, d'un autre, les risques de contamination des enfants semblent faibles, alors que les risques liés à la fermeture des écoles sont eux bien connus et avérés. Tout cela m'amène d'ailleurs à m'interroger sur le rapport au risque dans notre société... Peut-être un sujet pour une future émission ?
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danlerouge
Merci pour cette excellente émission. Celle-ci devrait être en accès libre le plus tôt possible pour être partagée et vue par le maximum d'enseignants et parents d'élèves surtout par ceux qui ne doutent pas de la pertinence de la reprise le 12 mai.
Encore merci
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ptitchka
Merci pour cette belle émission. La situation dans le primaire, et plus particulièrement en maternelle, me semble absolument terrible. Je comprends que certains enseignants en fassent des crises de panique. On leur demande purement et simplement l'impossible. J'ai la chance d'enseigner au lycée et je trouve déjà cela très anxiogène. On pourrait se dire, à raison, que ces impératifs de distanciation sociale sont moins délirants en lycée. Néanmoins, j'ai beau y réfléchir, je ne vois pas de solution pédagogique qui respecte réellement les conditions définies.
* En portant un masque, le cours dialogué (le prof apporte du contenu et fait avancer le cours en sollicitant les élèves) parait intenable. J'ai des classes déjà difficiles en temps normal. S'ils ne me voient pas, ne se voient pas et qu'on s'entend tous mal, on peut oublier cette solution.
* Une alternative classique (et que j'utilise beaucoup parce que mes élèves en ont besoin), c'est le travail de groupe. Mais c'est infaisable en gardant un mètre de distance. En gros, il faut qu'ils puissent travailler sur la même feuille.
* On pourrait imaginer un travail sur outil numérique (donc individuel), avec le matériel et l'assitance du prof. Outre qu'on ne peut pas faire travailler beaucoup d 'élèves ainsi (d'autant qu'il y a toujours une partie des ordis en panne), je ne peux, dans mon établissement, travailler ainsi qu'en circulant entre les élèves pour voir ce qu'ils font, à moins d'un mètre de l'écran. Il existe des logiciels qui permettent de surveiller les écrans des élèves depuis l'écran du prof, mais il faudrait les installer partout et nous n'avons pas le personnel pour.
* Même les travaux écrits, comment on fait? On ne peut pas désinfecter les copies! Or j'en ramasse au moins une par classe et par semaine...
Je passe sur le fait que les élèves n'ont jamais leur matériel (on fait quoi si un copain ne peut pas le leur passer : on les exclut?) et sur la largeur des couloirs en imaginant que nos chefs d'établissement soient des génies de la combinatoire et parviennent à mettre un place un organisation sans croisements. j'ai l'impression d'une démonstration par l'absurde : dès qu'on essaye de voir comment on peut faire, on arrive à la conclusion qu'on ne peut pas le faire.
Personnellement, j'aurais aimé rentrer et je l'accepterais volontiers si les risques nécessairement inhérents à une telle rentrée étaient assumés par le pouvoir et si ce pouvoir nous laissait donc la possibilité d'exercer notre métier. Je n'ai pas les compétences pour définir ce qui est raisonnable ou non d'un point de vue sanitaire mais je crois qu'il faut accepter que si on rouvre des établissements scolaires, il y aura des transmissions dans ces établissements. La bonne question me semble être : comment fait-on pour surveiller efficacement l'état de la population scolaire pour fermer les établissements, au cas par cas, quand le virus semble y circuler? J'ai l'impression que ces protocoles sanitaires délirants sont une façon de ne pas avoir à répondre à cette question.
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Pablo le berger
Etant animateur socioculturel, élu à la CSSCT je m'abreuve de cette émission pour fourbir mes armes avant ma prochaine rencontre avec l'employeur qui doit nous annoncer comment quel cadre sécure il va mettre à notre disposition pour travailler. Je remarque juste que, comme d'hab on évoque pas notre existence dans cette vidéo. Pas que je tienne particulièrement à ce qu'on nous mette en lumière mais s'il est difficilement envisageable pour les profs et enseignants d'assurer le cadre en même temps que la sécurité affective des enfants. Quid alors des animateurs dont le travail reposent sur les loisirs et la sociabilité avec des moyens bien moindres encore que ceux de l'éducation et des formations également moins importantes? Mais merci pour cette émission pour laquelle je vote, comme toujours, d'utilité public.
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towanda
Pas d'ordinateur, encore moins de smartphone, pas de réseau : c'est là, que les enseignants ont redoublé de dévouement et d'imagination !
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Manu
Des enfants qui ont peur, qui ne veulent plus sortir de chez eux, qui craignent de mourir du virus... Avec un taux de mortalité estimé pour cette population à 1,7 sur un million (source : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.05.20054361v1...
Il y a pas eu un raté quelque part? Une occasion peut-être pour les médias (et le politique) de réfléchir à leur traitement de l'actualité ?
En Suède et en France le virus tue de façon comparable, et pourtant la peur n'y est pas du tout la même : 70% des Suédois déclarent ne pas craindre pour leur vie (peut-être craignent-ils pour la vie de leurs proches, c'est une autre question).
La situation est déjà difficile et d'une gravité sans précédent.
A chacun de prendre ses responsabilités pour ne pas créer des problèmes là où il n'y en a pas. Les enfants ne sont pas en danger, du moins pas du virus.
Ce serait bien si ASI pouvait faire une emission sur l'impact des médias sur nos émotions dans cette crise. Non seulement sur nos peurs mais aussi sur l'expression de notre compassion. J'ai du mal à comprendre comment notre compassion se destine presqu'exclusivement aux morts, malades, aux aides-soignants tandis que le milliard de personnes qui ne pourra bientôt plus se nourrir et laissé en dehors de notre vision, loin des yeux loin du coeur...
1,6 milliard d'êtres humains qui n'ont plus de moyens de subsistence dans le monde, https://www.aljazeera.com/ajimpact/world-workers-face-losing-jobs-ilo-200427171840169.html)
Pour ma part, je ressens une dissonance cognitive forte.. Peut-être qu'ASI ou abonné m'expliquera.