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Houria MOULAI
Très beau débat. Enfin des points de vues différents, interressants enrichissants. Marre de émissions sans débat contradictoires. Filoche est or réalité. Qu'a t il fait quand il était chez les socialistes ? Pourquoi aurait-il après coup des idées. Il aurait dû agir quand il était avec la gauche libérale.......
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JeanLouis05
Mais non Filoche votre thèse c'est la même que celle de Mélenchon: plan A sinon plan B et on désobéit et après on voit !!! Là on prend un extrait d'un discours parmi des dizaines où tout cela est clairement expliquéIl dit comme vous. Quand à Mélenchon qui n'a pas lu Hugo alors là faut oser dire de telles bétises.
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MarzacDev
La vraie question c'est: mais qui a pété a 2:13:15?
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BERTY
Oui Gérard, Europe ou pas, l'économie capitaliste étranglera les travailleurs pour encore plus de profits.
De là, à croire qu'une union de la gauche sortie des urnes va augmenter le SMIC, remettre la retraite à soixante ans, réduire le temps de travail et le chômage, là , tu rêves un peu !Il n'y a que les grèves et les luttes qui marcheront, effectivement au niveau international.
Actuellement il y a un bon début un peu de partout...
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Olivier Deleauvive B.
Un mot rapide pour indiquer à celles ou ceux de l'équipe d'@si qui liraient ce message que j'ai apprécié cette émission. Lorsque L. Mollier émettait son rire nerveux mais communicatif les premières minutes, et sans vouloir manquer de respect à qui que ce soit, je me suis remémoré ces mots de S. Gainsbourg "faut savoir s'étendre sans se répandre, pau-vre Lo-la...". G. Filoche, le tonton bis et chantre de "la vraie gauche" égal à lui-même et F. Farah qui déroule sans se laisser décontenancer, sans oublier Daniel qui a su selon moi convenablement mettre en abime les enjeux de l'interventionnisme "à bas bruit" des instances européennes. Non, vraiment bien ficelée, gardez le cap!
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JCEnglebert
Ma fidélité à Arrêt sur Images a été mise à l'épreuve avec cette émission, la pire en presque 9 ans d'abonnement et d'écoute hebdomadaire systématique.
Dès qu'il sort de son expérience d'inspecteur du travail, Filoche raconte n'importe quoi et il n'y a eu personne pour lui dire qu'être "anti-capitaliste" et ne pas contester la fonction même de l'Union Européenne, c'est une contradiction dans les termes. Il faudrait aussi peut-être lui expliquer que si sa "gauche" revenait au pouvoir, et bien ce ne serait pas avec Pierre Mauroy comme premier ministre: les temps ont changé en 35 ans et ce serait pas mal que quelqu'un lui explique...
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Tatanka
Le truc c'est que l'UPR et Filoche disent la même chose au fond!
L'UE par ses directives formate le projet Capitaliste - Mollier a raison - dans lequel se coule avec plaisir les Dirigeants. Pas de coercition effective - Filoche a raison - un sentiment de nécessité d'adhésion au projet de la plupart des citoyens.
Subtil et efficace...
Cependant, vouloir sortir de l'UE (???) ne peut se faire que par un changement de Régime. Le nouveau ne se sentant pas tenu de respecter les arrangements de son prédécesseur.
Le sortir de l'EU sans remettre en cause le modèle économique et social qu'il défend - "Droite libérale" - n'est qu'une posture.
Et Filoche à raison: il faut agir là où on peut et nous avons de levier; sauf que nous avons élu Macron. Faut il penser que nous ne voulons rien changer...?
Quoi qu'il en soit le changement se fera avec ou sans nous.... Le Changement est l'ordre du Cosmos :-)
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Asinaute sans pseudo 75cda
Un bon débat. Qui a tort, qui a raison. Chacun a raison, chacun a sa solution, sa stratégie. Moi qui suit LFI, je suis plutôt d'accord (en gros) avec M. Filoche : rapport de force avec l'Union Européenne, espérer la contagion en Europe, parce que tous les peuples souffrent des mêmes maux, ont les mêmes revendications de justice sociale, de partage de la valeur produite et que la "révolution dans un seul pays", ne peut exister, on le voit partout dans le monde actuellement. C'est comme cela qu'on peut faire sauter le verrou de Bruxelles. La Révolution Française a fait sauter des siècles de régime monarchique. Eh bien c'est une choix politique pensé réfléchit pour LFI. Que l'UPR préconise autre chose si ça lui chante (mais j'aimerais que sur les réseaux sociaux ses militants arrêtent d'injurier à longueur de temps M. Mélenchon comme s'ils avaient la science infuse ), que Monsieur Farah continue à penser comme il le croit ! Là où Monsieur Filoche a tort c'est que M. Mélenchon ne compte pas d'abord s'occuper de l'Europe si LFI gagnait les élections, elle appliquerait tout de suite son programme que ça plaise ou non à lUE. Et vive débat et le combat politiques !
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hanlig
Il manque le prisme sociologique sur les classes dirigeantes pour mettre tout le monde d'accord. Qu'elles soient françaises ou européennes, la grande bourgeoisie s'est coupée progressivement du peuple dans les 40 dernières années. Non pas qu'elle voulait de plein gré partagé le gâteau pendant les trente glorieuses mais son rapport à la politique était plus contradictoire que maintenant. Essentiellement, c'était dû à son implication, voire son sentiment de culpabilité vis à vis de la première et surtout de la seconde guerre mondiale (crise financière, collaboration) ainsi qu'à l'existence du contre-modèle communiste, in fine combattant victorieux du nazisme. Tout ça l'a détourné de son nombrilisme consubstantiel. La mondialisation actuelle a requis un repositionnement idéologique de tous nos dirigeants (et ils ont contribué à la mettre en place); c'est terminé le rejeton bourgeois et révolutionnaire (à la Sartre), ou alors à la marge, ou alors pour une écologie capitaliste...
Donc pression de l'Europe? Oui! Pression de nos dirigeants nationaux? Idem! Filoche est aveugle en prétendant que les menaces ne sont à prendre qu'à la légère... Par contre, il a raison sur le fait que peu de dirigeants tentent quoi que ce soit...
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isaton
Je rêve ou c’est la réalité, toutes les interventions de Filoche m’apparaissent comme malhonnêtes. Il me semble être dans un combat de chapelle politique et non pas dans une explication du fonctionnement des décisions prises au gouvernement. Bref, il m’est insupportable.
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DéLecteurdeVraiThé
Au dernier post de Waree et de Chrémès, j'ajoute mon désarroi de voir avec quelle facilité cette "tuerie" du chômage se fait
Quelques têtes analysent à 100000 pieds de hauteur l'incongruité des dispositions Européennes mais ont renâclé à analyser les projets de lois de cette tuerie nationale
même du temps de Thatcher, les syndicats se dressaient
et pourtant les conditions étaient bien difficiles
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waree
Finalement il aura été peu question de la reforme de l'assurance chomage, je m'attendais à plus de détails sur ce à quoi nous allons devoir nous attendre, je vais sans doute être victime de cette reforme.
Actuellement je percois les assedic suite à un licenciement abusif pour lequel je traine ma boite aux Prud'Hommes avec de bonnes chances de gagner (même si indemnités misérables). Je touche donc les assedic suite à ce licenciement mais évidement j'ai retravaillé depuis, il me reste environs 450 jours d'indemnités, entre temps j'ai donc travaillé 7 mois et là je suis sans activité depuis le 1er septembre. En temps normal je ne me serait pas inquiété une fois mes droits actuels épuisés on aurait rechargé mes droits pour le contrat de 7 mois et aurait eu droit à environs 6 mois d'indemnités. Ca permettait de se sentir rassuré et se libérer l'esprit, percevoir 1000€ n'est pas un objectif de vie (et encore moins les 450€ de RSA pour les tenants de "c'est tous des assistés").
Ben là je ne sais absolument pas à quelle sauce je vais être mangé, qu'arrivera-t-il si je retravaille en contrats courts ? Qu'arrivera-t-il si je ne retravaille pas du tout ? J'habite une région sinistrée où en plus du chomage on doit faire face à la préférence nationale, bon nombre d'entreprises ici dans le nord ne recrutent pas d'étrangers, certains préfèrent perdre des contrats plutôt que d'employer un noir ou un arabe pour le dire clairement.
Région nord, frontière Belge ca ajoute au climat d'insécurité.
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Chrémès
Je viens de lire quelques réactions. Comme les protagonistes de l'émission, je n'en ai vu aucun prendre en compte la finitude de la planète. Gérard Filoche, je l'aime bien, malgré sa fidélité à la vieille gauche ; probablement parce qu'il est, comme moi, un rêveur (d'où mon pseudo), suprême injure qu'on lui a adressée dans l'émission et dans le forum par des gens qui ont oublié que les utopistes sont les réalistes de demain. Je suis en train de lire le bouquin d'un ancien ministre de Jospin, l'écolo Yves Cochet, Devant l'effondrement. Essai de collapsologie. Effrayant mais durement réaliste. J'espère que ce qu'il entrevoit au travers des fissures du monde globalisé ne se réaliseront pas, mais je crains fort qu'il ait raison pour l'essentiel. Le mur que l'on désigne dans l'expression « On va dans le mur » est simplement l'autre mot de l'effondrement. Alors, le débat « Faut-il sortir ou pas de l'UE » me paraît pour le moins tristement incomplet, voire à côté de la plaque, quand le tiers au moins de l'Humanité risque fort d'y passer dans la décennie qui vient...
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DéLecteurdeVraiThé
Je pense comme Filoche car j'appartiens à ces derniers Mohicans de l'internationale qui pense que une fois retirées les frontières, les moins bien nantis de tous les pays sont confrontés aux mêmes maux
Et que le capitalisme brutal lui se joue de ces frontières comme il l'entend :
qu'importe à un mec comme Boris Johnson de devoir obéir à des lois draconniennes que lui imposerait l'Europe. S'il dit vouloir s'en défaire, c'est bien pour en utiliser d'autres encore plus désastreuses
Le NHS mis en lambeaux, ce n'est pas l'Europe qui leur a imposé
Le plombier Polonais mis à l'index n'est qu'une manipulation car il faut trouver toujours un mouton noir pour entraîner les âmes désespérées qui croient qu'en déversant leur haine ailleurs, ils pourront la calmer
Et de toute façon, voyez Macron qui joue en ce moment le farouche défenseur de l'environnement sentant l'élection prochaine, et qui joue au remonteur de bretelles ici et là en ce qui concerne l'Europe mais qui fait passer des lois qui vont conduire d'autres au suicide, voir à l'immolation
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lycaste
C'est quand même paradoxal (je simplifie) qu'on trouve que l'UE est néolibérale et empêche toute politique de gauche et de voir que le Brexit a été déclenché parce que les British voulaient une politique néolibérale que l'Europe empêcherait. Bizarre.
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waree
"Vos GOPE" et des ricanements incessants, c'est ce que je retiens.
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Annie Sétoualé
La finance, la finance, la finance ! Mais et nous alors dans cette histoire ? Donc si j'en crois Monsieur Farah et Mme Mollier, pas de virage à gauche possible car la finance, le capitalisme qui a tout verrouillé au sein de l'UE se rebiffera. Qu'on est dans un système mondialisé, et patatiti et patata. Résultat, on oppose encore dans ce forum le réalisme des uns aux rêves naifs des autres. Mais ça va durer encore longtemps ?
Alors que partout sur la terre, ce qui se mondialise se sont les protestations face à un système qui exploite et ne protège pas, on veut encore nous sortir que c'est antidémocratique de vouloir un monde plus à gauche. Elle l'a dit la jeune femme : vous voulez imposer des idées de gauche, mais c'est antidémocratique. Alors qu'imposer des idées de droite au monde entier pour le bienfait de quelques très riches, ça c'est pas très grave ?
Confondre en plus imposer à propager, adopter, c'est un signe. Laurianne Mollier pense vraiment que vouloir vivre mieux est une opinion minoritaire ? Elle pense vraiment que chacun rêve de perdre sa vie à la gagner ? Elle pense vraiment qu'on rêve de la retraite à 70 ans, d'être pauvre, en mauvaise santé, d'avoir des hopitaux et une éducation sinistré. C'est démocratique ça ? Le peuple affaibli, c'est tout l 'inverse de l'esprit du mot démocratie.
Il y en a marre du TINA. L'UE ne protège pas du capitalisme débridé, elle l'a inscrit dans ses traités.
Alors moi aussi je ne suis pas contre l'Europe, mais je veux une Europe sociale, une Europe humaine, pas celle où l'humain est une marchandise comme une autre. C'est bien les traités le problème, et si j'ai bien compris aussi la monnaie, outil de ces traités.Aujourd'hui, comme hier d'ailleurs, le marché est bien trop extrême-droite compatible pour qu'on lui fiche la paix. Il y en a peut-être qui rêvent d'un capitalisme à la Française, via un Frexit. Mais le capitalisme a juste mis en place un cauchemar planétaire. Vouloir le faire perdurer sous d'autres formes serait criminel. Il faut trouver autre chose. Maintenant ! Parce que non contents de pourrir la vie des gens, le capitalisme tue aussi la planète.
Au passage le prochain personnage de gauche qui se fera élire à la tête de la France, il aura intérêt à faire une politique de gauche. Et si l'Europe n'accepte pas les budgets qui vont avec, alors bye bye ! Qu'est-ce qui va nous arriver de plus ? La Macronie aura déjà tout détruit... -
Vacinenkov
Je ne suis pas pro UPR, du tout. En revanche, je pense qu'il existe des structures qui ont été créées pour devenir structurantes, c'est l'idée, d'un point de vue économique, de l'UE et de l'euro en tant que monnaie. Après, le fait que le président soit encore plus capitaliste que les GOPE, que sa gouvernance soit encore plus néolibérale, ne veut pas dire pour autant que ces GOPE soient des orientations socialistes. Et mon maire à une vision néolibérale également. Il faut voir ça comme des strates qui s'accumulent, pas comme des strates concurrentielles.
Après, moi je ne sais pas trop s'il faut sortir ou non des traités, de l'euro, de l'UE, ou autre... En revanche, si ça continue, ce seront les révolutions qui décideront.
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Asinaute sans pseudo 3535c
"La France quasi-révolutionnaire, l'Allemagne autoritaire" ?
On ne tire pas à la flash-ball sur les manifestants en Allemagne (et il y a des manifestations), même ceux d'extrême gauche. Et la presse n'est peut-être pas aussi auto-muselée qu'en France.
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