Reconnaissance de la Palestine : "Macron se place du côté des exigences israéliennes"

La rédaction - - Médias traditionnels - 16 commentaires


Cela faisait des mois qu'Emmanuel Macron avait annoncé sa volonté de reconnaître l’Etat de Palestine. Les mots qu'il a prononcés a la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, lundi 22 septembre 2025, étaient donc tout sauf une surprise. Pourtant, dans les médias audiovisuels français, des voix palestiniennes se sont émues des mots du président français parlant de symbole fort et de moment historique. Tandis qu'à l'inverse, nombre d’éditorialistes et de commentateurs sur les plateaux des chaînes d'infos ont fustigé tantôt une prime au Hamas, tantôt une stratégie électorale. 

Derrière l'émotion, les faits : au-delà de la phrase de reconnaissance que tout le monde attendait, qu'a réellement dit Emmanuel Macron dans son discours ? Et que n'a-t-il pas dit ? Quelle est la portée politique de cette déclaration ? Cette reconnaissance par la France de la Palestine, qui arrive après de nombreuses autres bien avant nous, aura-t-elle un impact réel sur le terrain et des conséquences immédiates pour les Palestiniens ?

Pour répondre à ces questions, trois invités : Anne Tuaillon, présidente de l’Association France Palestine Solidarité qui milite pour les droits des Palestiniens à disposer d’eux-mêmes ; Elias Sanbarécrivain palestinien, traducteur du célèbre poète  Mahmoud Darwich, et ancien diplomate, François Dubuisson, professeur de droit international, spécialiste du conflit israélo-palestinien à l’Université Libre de Bruxelles, membre de l’association JURDI.

ALLER PLUS LOIN 

- Elias Sanbar, La Palestine expliquée à tout le monde, nouvelle édition, Seuil, septembre 2025

- "Palestine, la solution à deux états gomme la situation coloniale", Mediapart, 24 septembre 2025

- Leïla Shahid, "Cela faisait plus de 70 ann que les présidents français parlaient d'un Etat palestinien sans aller jusqu'à le reconnaître",Libération, 21 septembre 2025

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