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YG
Il me semble qu'une définition du porno n'a pas été posée dans les débuts de l'émission et c'est ce qui me semble être à l'origine des malentendus. Le porno à la Jackie et Michel (amateur ou semi-amateur) est-il même que celui de Dorcel ? Les tournages problématiques ne sont-ils pas à chercher chez les innombrables semi-pros sans éthique et sans expérience que les tubes pornos ont permis de faire émerger ?
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kinkalou
Hallucinante déclassification des travailleurs du sexe hors des catégories légales par Laurence COHEN. Il s'ensuit naturellement que toute tentative de sécuriser leur situation par des contrats de travail (avec possibilité de rétractation, maîtrise des conditions d'exercice de leur métier, protection et surveillance sanitaire...) est impossible. Ca nous rappelle étrangement les débats sur les bordels.
A ce compte qu'est ce que c'est que ce consensus final "on est toutes d'accord pour dire qu'il faut appliquer la loi". Entendez, la loi en dehors du droit du travail puisque les travailleurs du sexe en sont exclus. Autrement dit, il faut appliquer la loi sur le viol lorsqu'il se produit (inévitablement, puisque visiblement porno = viol)... Et donc attendre qu'il se produise ! C'est littéralement stupéfiant !!!
Bravo à Ludi Demol Defe d'être restée stoïque devant cette ubuesque tentative de pour "dégauchir" le marché du sexe. Dégauchir c'est rendre moins tordu, ramener dans la droite ligne... Ca parait bandant comme ça, mais pour une sénatrice communiste, dégauchir c'est se parjurer.
Je ne connais pas assez bien le porno ni pour en connaître les formes (plus ou moins érotisées, plus ou moins tendres, plus ou moins scénarisées, plus ou moins esthétisées), mais il n'est pas douteux que la criminelle et sordide forme qu'on nous a vendue sur le plateau (ramifiée de surcroit) n'est pas sa forme exclusive (ne serait-ce que parce qu'elle ne répond pas à tous les besoins en la matière). La ramification infinie supposée par Marjolaine Vignola et Laurence Cohen donne envie de questionner à nouveau les aspects judiciaires de la question. Si des viols ont lieu fréquemment, on peut et on doit les sanctionner comme la loi l'exige. Quels moyens la sénatrice et l'avocate ont-elles mis en place pour juger les violeurs d'une part, et pour éviter que les violences chroniques ne perdurent dans ce milieu ?
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Duncan Idaho
Je commente rarement, mais là, l'émission m'énerve.
Les deux abolitionnistes soutiennent que 90% des vidéos contiennent des violences. Je doute très fortement de leur chiffre. Ca dépends surtout de ce qu'on considère comme violence.
Les deux abolitionnistes soutiennent qu'un viol du personnage est un viol de l'actrice. OK, qu'on régule les tournages. Qu'un conseiller soit présent à chaque tournage pour vérifier que tout se passe bien selon les règles, selon les contrats... Il faut mettre ça en place pour protéger les actrices !
Aussi, est-ce que le meurtre d'un personnage au cinéma est un meurtre de l'acteur ? La profession va vite se renouveler 😁
Amusant, la façon dont l'abolitionniste en rouge (désolé la flemme de trouver son nom) tourne la tête et lève les yeux au ciel dès qu'on parle d'études scientifiques qui vont contre son sens... Et de nier sans preuve.
Tiens, l'inceste est un crime, maintenant... première nouvelle 😂
Oui, il faut du porno éthique.
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Eärendil
Bon j'en suis à 20 minutes d’émission, je crois que je vais arréter là, bon courage à madame Ludi Demol Defe.
La sénatrice mélange tout, avec sa seule boussole morale. Il faudrait déjà appliquer la loi, et surtout bannir les plateformes "les tubes" aussi bien que les sites pirates de torrent et de streaming.
Si l'accessibilité au porno - et en effet surtout celui avec des cas clairs de violence non consenties - pour tous était un vrai sujet, il serait plus traqué que l'accès à la culture pour tous. Là est la vraie hypocrisie. -
Ghis
Je rejoins les commentaires du forum sur l'angle médiatique qui n'est pas assez présent dans l'émission, mais il y a malgré tout des points intéressants, par exemple voir différentes positions du féminisme.
Je ne reviens pas sur le rapport du HCE a priori assez partial, et je suis globalement plutôt d'accord avec la chercheuse (notamment les violences, le sexisme qui sont loin de ne concerner que le porno), mais j'ai du mal à ne pas être gênée par une industrie qui ne s'adresse en majorité qu'à une moitié de la population (est-ce que par exemple le plaisir féminin est un minimum pris en compte/visible dans toute la production ?)? D'après les propos d'Ovidie dans cette émission, le porno éthique n'a pas l'air de franchement fonctionner.
Bien que je rejoigne la chercheuse sur un encadrement de ces professions pour protéger les actrices, il est difficile pour moi de ne pas me représenter les femmes travaillant dans le porno (et dans la prostitution) comme des victimes, au sens où j'ai du mal à m'imaginer que l'on puisse faire de tels métiers de manière vraiment consentie.
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Thin Max
C'est vraiment dommage que Liza Del Sierra n'ait pu participer, car elle aurait pu équilibrer un peu la balance de ce débat. Au vu du quota de mauvaise foi abyssal présenté par les deux abolos, j'adresse tout mes remerciements et mon admiration à Ludi Demol Defe qui a admirablement tenu la barre face à des réactionnaires de bas étage. C'est normal de monter dans les tours quand on se retrouve avec des Karens qui sont persuadées qu'elles savent mieux que tout le monde.
Soutine et merci pour l'émission, bien tenue malgré les envolées nombreuses.
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Ubik
Merci Madame Ludi Demol Defe pour votre travail et vos interventions dans ce débat.
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freT
D'une, il manque les principaux concernés : acteurs / actrices et consommateurs / consommatrices.
De deux, où est la critique des médias ?
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JULIAK
Parfois je ne comprends pas comment on peut lever les yeux au ciel lorsqu’un ou une scientifique donne les résultats de ses entretiens... et encore moins quand on assène : « je suis heureuse de ne pas être d’accord avec vous » , comme si la personne n’etait Plus respectable... j’ai trouvé cela violent. Et comme du coup je n’ai pas pu comprendre ce qui se dégageait des travaux de recherches de la scientifique, j’ai lu un petit article qui résume ses interventions . Faut dire que la these n’est Pas encore terminee et porte notamment sur l’impact du porno sur la construction genree des jeunes femmes , ce qui apparemment n’interessait pas les deux autres intervenantes . Dommage pour l’emission. https://letagparfait.com/fr/2017/03/13/la-pornographie-peut-elle-influencer-les-jeunes/
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Citadellejeteconstruirai
Serait-il envisageable de créer un tome 2 de cette émission avec les représentants de l’industrie, des travailleurs pour donner des angles supplémentaires à ce débat? La pornographie prend temporairement une place médiatique cohérente avec la part du trafic Internet qu’elle représente mais va probablement retourner rapidement aux oubliettes. Il pourrait être intéressant de creuser ce sujet de fond, ne serait-ce que pour les décennies à venir car ce sujet demeurera important pour la société. L’influence sur les imaginaires des enfants et des adultes et les pratiques bien réelles.
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chaipa
les seuls propos rationnels détachés d'une ideologie quelqonque viennent de la scientifique Ludi Demol Defe,. Le reste n'est que blabla teinté de puritanisme
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Mag
Houlala, 10 mn de vidéos et déjà un beau concours de mauvaise foi à la droite de l'écran. Bien peur que tout ceci soit peu constructif, j'arrête là. Pas sympa, les représentants de la profession, d'avoir abandonné la docteure dans cette galère.... -
Sarah
Bon. Sur @si on ressort le match de box de la télé de Papa? Bourdieu vous a appris des choses pourtant… quelle perte de temps. Inviter des abolitionnistes pour parler du porno, pourquoi pas inviter des terf pour parler des trans ou des flics pour parler des violences. Sincèrement, est ce que c’est vraiment différent d’inviter Sarko ou Besson. Vous avez une intervenante qui pertinente, sans surprise c’est ni l’avocate, ni la politique. Je vous en prie arrêtez de donner des tribunes aux trolls.
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AlanV
Sur cette émission malgré tout interessante, en dépit de la position des moralistes, il me manque un angle ASI: plus que quelques extraits d’émissions qui ont évoqué le rapport, il serait important de montrer l’angle pris par les émissions qui ont rapporté ce rapport. De ce que je comprends, le rapport a eu l’air d’être présenté sans critique: le montrer en debut d’émission aurait donné la structure de la discussion et aurait encore plus justifié les invitées (et en particulier la chercheuse)
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Crash Bandicoot
Cette émission va sans doute donner naissance à d'autres débats sur ce sujet difficile. Mesdames les Trois Intervenantes ont eu des propos intéressants et sérieux.
Elles sont toutes les Trois, profondément et sensiblement respectables.
Merci profondément à Maître VIGNOLA d'avoir cité Madame la Professeure Muriel FABRE-MAGNAN.
Madame Ludi DEMOL DEFE est un Être très courageux.
J'espère que sa thèse aura du sens dotée d'une grande Valeur et d'une Portée profonde et sensible pour la Citoyenne et le Citoyen.
La situation est donc urgente pour Toutes et Tous surtout dans le contexte actuel.
C'est dommaque qu'EM ne tienne pas compte de cette remarque de BALZAC, dans Les Employés :
« Quand les rois eurent des ministres […] ils se firent faire des rapports sur les questions importantes, au lieu de tenir, comme autrefois, conseil avec les grands de l’Etat. […] Le rapport devint ainsi, pour l’affaire et pour le ministre […] une consultation où sont traitées les raisons contre et pour avec plus ou moins de partialité. […] Les plus belles choses de la France se sont accomplies quand il n’existait pas de rapport et que les décisions étaient spontanées. […] La France allait se ruiner malgré de si beaux rapports, et disserter au lieu d’agir. » (p. 45).
C'est juste dommage que
- la récente enquête de Madame VINCENT n'ait pas été abordée durant l'émission
- King Kong Theory n'ait pas non plus été abordé et/ou que son excellente autrice n'ait pas été invitée.
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Un @sinaute
Pour aller (encore) plus loin au sujet du rapport HCE :
- Lettre de démission de Florian Vörös ex-coprésident d'une des commissions du HCE
- Tribune de Béatrice Damian-Gaillard (membre HCE) et Florian Vörös au sujet du rapport "Pornocriminalité"
Cela reflète plutôt bien l'opposition vu en plateau pendant cette émission.Le HEC a manifestement choisi d'écarter les travaux universitaires un tant soit peu sérieux et toute la méthodologie qui allait avec. Un rapport qui n'en a que le nom, puisque visiblement les conclusions étaient plus ou moins écrites à l'avance. Un débat qui méritait mieux que ça.
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Jean Aboudarham
On se trouve dans la même situation que la semaine dernière : ce n'est pas d'auditionner, de rencontrer, ... beaucoup de personnes sur un sujet donné qui rend capable de faire une analyse scientifique et critique de ce qu'on entend. Ce n'est pas pour rien que les chercheurs ont une formation si longue. Il faut être capable de limiter au maximum les biais dans l'échantillon que l'on auditionne, dans les questions que l'on pose (les sondeurs savent parfaitement que le choix des questions, leur ordre, n'est pas anodin), les biais dans ce que disent les personnes, dans ce qu'on comprend... C'est un énorme travail d'analyse que ne sont pas capables de faire les sénateurs, sauf s'ils sont chercheurs (il y en a...). Ni les avocats. Même avec la meilleur volonté du monde.
Et autrement, on évitera toute allusion à Jeannette Vermeersch... ;-)
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Vacinenkov
Et quid du pornews... faut-il ou non interdire Cnews du coup?
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GeneParmesan
J'ai abandonné l'émission au bout de 20mn. Je suis plutôt pour un contrôle renforcé dans la pornographie, mais là, entendre cette sénatrice aligner les mensonges volontaires, les opinions de comptoir et les informations non vérifiées, c'était trop. Aucune contradiction, elle a pu dérouler tranquillement et affirmer par exemple que le consommateur de pornographie recherche des contenus de plus en plus extrêmes.... heu, source ? N'est ce pas le rôle de l'animateur de modérer ce genre de sorties, plutôt que de laisser toute seule pour répondre une femme visiblement très affectée par les déclarations péremptoires de la sénatrice ?
Cette émission n'est pas au niveau de son sujet et c'est bien dommage.
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MaxLecolo
A titre personnel je suis contre le travail du sexe. C'est mon point de vue et je ne cherche a convaincre personne. Et je ne peut m'empêcher d'être désolé de constaté la médiocrité des gens gens qui sont d'accord avec moi sur ce point...
Et de constater encore une fois l'état Français proxénète qui pointe du doigt ces travailleur et travailleuses mais n'oublie jamais ces taxe et impôts. Mais quand a créer un véritable cadre législatif... Mais non voyons, puisque les gens qui ne respecte pas la loi ne respecterons pas ce cadre (vous avez dit réflexion circulaire ?)
Ne donnons surtout pas de cadre au travail du sexe puisque c'est sale enfin ! Et de toutes façon ces gens-là ne saurons pas le respecter. Laissons donc ça aux réseaux mafieux ; eux ils savent comment gérer... Que ce soit sur le porno ou la prostitution, c'est toujours aussi lamentable !