Quartiers et confinement : "On dirait qu'on parle d'une enclave hostile"

La rédaction - - 55 commentaires


Dans l'angle mort de la pandémie et du confinement, les quartiers populaires souffrent davantage que d'autres quartiers, et davantage qu'en temps ordinaire. Ils souffrent de la maladie, du mal-logement, et aussi de la faim si on en croit certains reportages. Comment les grands médias rendent-ils compte de leur sort pendant cette période ? Arrêt sur Images reçoit deux invités : Khaïra Mili, militante de l'association Pierre de Lune, basée à Pantin (Seine-Saint-Denis) et Ilyes Ramdani, rédacteur en chef du Bondy Blog. Le débat est suivi par une chronique linguistique de Laélia Véron.

"Il y a un biais qui consiste à dire : ils ne se confinent pas comme nous"

Quoi de plus classique qu'un reportage auprès des forces de police dans les quartiers populaires sur une chaîne d'information en continu ? Notre émission s'arrête d'abord sur un sujet de CNews à Marseille, le 27 mars, dans le cadre du contrôle des mesures de confinement. Depuis le début de la crise sanitaire, les reportages de ce genre ont été plus rares, comme Arrêt sur Images l'a observé, mais la Seine-Saint-Denis a fait l'objet de contrôles policiers récurrents (ce que le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a lui-même revendiqué).

"Au début du confinement le grand sujet était : est-ce que les quartiers populaires ont compris qu'il fallait se confiner ?, expl...

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