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sdiaz
Félicitations aux enseignantes en plateau qui ont fait preuve d'un sang froid dont j'aurais moi-même été totalement incapable, n'étant pourtant pas enseignante moi-même.
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P@trice
Bonjour,
Désolé de poster un commentaire si longtemps après la diffusion d'une émission, mais en raison des dernières décisions concernant les scolaires, rebondir maintenant me semblait intéressant ...
Pourquoi alors que l'on entendait au premier confinement "où sont les profs ?", personne ne met en avant le fait que depuis le début de l'année, et alors que le télétravail est conseillé, les enseignants assurent leurs cours presque normalement. Et que tous les corps de métier continuent de faire fonctionner les établissements.
- Des profs de lycée font cours à des jeunes presque adultes (16 à 18 ans) et d'un gabarit qui n'est pas celui d'un enfant.
- Des profs d'EPS font des cours à des élèves (avec toujours ces jeunes adultes en lycée) qui pratique sans masque.
- Des Assistants d'EDucation (A.E.D.), des agents Techniques gèrent les cantines scolaires alors que les élèves ne portent pas de masques
- Des Agents d'entretiens (qui sont les mêmes qui s'occuppent de la cantine) font le ménage alors qu'un nombre important d'élèves est passé dans l'établissement toute la journée.
Cerise sur le gâteau ... le 17 et 18 décembre les élèves sont autorisé à être absent ... quel mépris pour le travail préparé avant que l'on ne soit mis au courant de cette annonce.
Et que dire de la formule "ceci afin de s'auto-confiner pendant 7 jours et pouvoir passer Noël avec les personnes vulnérables de la famille" ... est ce à dire que les toutes les personnes qui travaillent dans les établissements scolaires n'ont pas de personnes vulnérables autour d'elles à protéger ??? Elles n'ont pas besoin des 7 jours ???
Si comme le dit le ministre Blanquer l'épidémie est sous contrôle dans les établissements scolaires, pourquoi ne pas accueillir nos anciens dans ces mêmes établissements ??? Il semble que la sécurité y soit mieux assuré que dans les HEPAD ...
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zorgui
Je travaille dans le privé, et en comparaison le niveau d'exigence qu'on a mis sur les profs et dont cette journaliste se fait l'écho est invraisemblablement élevé. Pour ne prendre qu'un point (mais il y en aurait bcp plus à développer), des absences totales avec rémunération intacte rien que dans ma boîte j'en ai vu un paquet, ça paraît fou mais en cas de pandémie mondiale un patron peut savoir se montrer compréhensif, bien plus qu'un parent d'élève ou qu'une journaliste du figaro en tout cas. Vraiment, respectons mieux nos fonctionnaires, à croire que cette crise ne nous a donné aucune leçon...
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kinkalou
Daniel S. est de plus en plus insupportable. Il ne laisse parler personne, pas moyen de finir une phrase avec lui ! Alors développer une idée, est proprement inenvisageable. Ca ne le dérange pas, car il ne s'intéresse pas aux idées, ni aux faits.
Parfois, grâce à la femme de la PEEP, à la journaliste du Figaro et à l'institutrice présente, on s'apprête à intégrer du contenu dans le débat : que sont ces 5%, quels éléments permettent d'expliquer les difficultés rencontrées par ces professeurs, en quoi l'enseignement obligatoire à distance est-il dans certains cas un non sens (on n'a pas abordé les cas particuliers des enseignements techniques ou sportifs, spécialisés, des différences de milieux sociaux des élèves, de l'âge des élèves...), comment l'institution a-t-elle réagi pour résoudre les problèmes...
Illico Daniel S. est là pour ramener de la confusion sur ces 5% (arrêt maladie ou pas ?) parce qu'il n'a pas écouté. Parfois c'est l'affectif qui l'aveugle : "vous aimez les profs ?"... Mais qu'est-ce qu'on en a à battre ? Ou encore "le verre est-il à moitié vide ou à moitié plein ?" La réalité, c'est que ce que Daniel S. aime entendre par dessus tout, c'est sa propre voix, au détriment du débat intellectuel qu'il prétend générer.
Consternant.
Il s'ensuit que les questions intéressantes sont absentes. Sur le plan journalistique : qui documente quoi ? comment faire du journalisme en temps réel avec quelles sources, et donc d'où viennent les infos citées à la volées dans les pot-pourris d'émissions... Sur le plan politique : comment l'enseignant est-il encadré ? qu'est-ce qui existe comme outils structurels d'établissement (responsabilité du chef d'établissement) de rectorat ou d'état (réseau, matériel, pédagogie, évaluation). Sur le plan sociologique : quelle parole est donnée à ceux qui décortiquent par catégorie sociale, par âge, par sexe, par branche d'enseignement la structure de ce "décrochage"...
Enfin, pourquoi l'évocation de 5% de profs désengagés génère-t-elle une réaction aussi vive au sein de la corporation ?Ici, la prof de SES évoque la sape progressive de l'estime de soi des enseignants par les médias ou les institutions (avec l'assentiment absolu de Daniel S). Des éléments de réponse historiques n'auraient pas été de trop (discours chroniques des médias, maladresses des institutions, luttes passées, législation...).
C'est a posteriori un pur festival d'a-priori, d'approximation, d'absence d'écoute... Extrêmement frustrant !
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peturi
Si cette journaliste écoute les personnes qu'elle interview aussi bien qu'elle écoute les personnes avec lesquelles elle était sensée échanger pas étonnant que tout soit flou.J'aimerais savoir le temps qu'elle a parlé par rapport au temps que chacune des autres intervenantes, qui ne pouvaient pas finir une phrase, sans que "Moij'airaisonvousn'yconnaisezrien" coupe leur parole?Elle avait peur de quoi?
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Guigui
Les profs diront que c'est faux et les autres diront que si... bref, aucun pragmatisme, même avec des chiffres officiels, il faut encore que ce soit pas vrai....
C'est fou que les profs bons, investis, défendent autant des profs décrocheurs. Il faut arrêter !!!
Mais pourquoi quand on dit qu'il y a 5% de profs "branleurs" les 95% autres défendent ces 5% ???
Comme dans tous métiers, il y a des bons et des mauvais...
Un prof (pardon, représentant syndical) ne peut apparemment pas admettre qu'il y a des branleurs... pourquoi ? ils sont payés pour dire l'inverse ? c'est pas parce qu'on dit qu'il y a des branleurs que tous le monde y est ??!!
La vérité blesse ? C'est ça ?5%, c'est peu, on est d'accord, mais 5% d'absence totale avec rémunération intact, désolé mais dans toutes les autres profession, public ou pas, ça ne serait absolument pas toléré, et ou crise ou pas crise.......
Il y aurait eu 5% d'infirmières qui aurait disparu des radars pendant 3 mois sans motif valable... et je répète : sans motif valable, il y aurait le même discours ?
Bref, il y a aura toujours des profs qui défendront l'indéfendable et diront que la merde ça sent bon, même si eu-même trouvent que ça pue... juste par principe d'être contre... -
Malagate
Le "nécessaire retour du bâton " est épique. Le profs DOIVENT être critiqués, DOIVENT être malmenés.
Comment se discréditer en une seule proposition.
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Liliane est au lycée
Bravo à Marie-Estelle Pech, journaliste "au doigt mouillé" et accusateur, pour avoir courageusement répondu à l'invitation de ce vieux marxiste de Daniel Schneidermann, et pour s'être coltinée à d'abominables profs au couteau entre les dents ! Vraiment quel traquenard !
Merci surtout à l'impeccable Daniel Schneidermann pour avoir "déconstruit" le chiffre des 5%.
Mais j'attendais une question sur le privé : car tout ce qui a été reproché à certains comportements observés dans le public, je l'ai entendu aussi pour le privé : pourquoi ne pas demander à la journaliste du Figaro pourquoi elle n'en a pas parlé ?Le journalisme au doigt mouillé et accusateur n'est pas l'apanage de la presse de droite : au Monde, le pendant de Marie-Estelle Pech, la journaliste éducation Mattéa Battaglia, a démagogiquement et paresseusement suivi le main stream du moment en se fendant d'un article sur ces planqués de profs, et pratique régulièrement ce journalisme approximatif et démagogique qui s'insurge à tout va, sans pondération.
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Jean-Pierre GRAS
Triste débat sur ces "fainéants" de profs. Le Figaro en pleine forme pour bouffer du prof. Les parents d'élèves représentés par la Peep , Fédération de parents de droite. Courage aux deux enseignants dont la parole était coupée sans arrêt. Au final on ne saura rien sur les 5% de "décrocheurs" (environ 40000 sur plus de 860000 enseignants).
J'aurais aimé savoir, en tant qu'ancien prof de techno comment on enseigne la soudure, le pliage de PVC ou un perçage de circuit imprimé en distanciel. Et je ne parle même pas de l'EPS, la musique ou l'art plastique...
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golgoth78
A force d'écouter toutes ces propos orduriers envers une profession déjà abîmée, meurtrie, dévalorisée, jetée en pâture, exactement de la même façon que de nombreuses professions de la fonction publique, les enseignants finiront un jour à ne plus croire en ce métier, à décrocher pour de bon (95% peut-être) de l'EDUCATION NATIONALE pour transmettre autrement....Un gouvernement qui ne prend pas la peine de soutenir une profession à la dérive, qui vire dans le populisme , attisant la haine des enseignants et qui ne sait faire qu'une seule chose depuis le début de mandat d'Emmanuel Macron : diviser les français pour mieux régner! On a eu le même coup avec les cheminots, avec la poste, avec les flics, avec les infirmières aussi (avant le covid)...oui oui ...bref...quand comprendra-t-on enfin que tout est orchestré d'en haut pour tout privatiser, et "défoncer" le service public "ad aeternam"!
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Asinaute sans pseudo 9d2a5
Un des angles morts que personne n'aborde, c'est le fait que parmi ce 4 ou 5%, il y a peut-être aussi des morts ? On a des statistiques ? Beaucoup de collègues se suicident et n'envoient pas forcément de courrier à leur hiérarchie, comme Christine Renon, quand ils le font. La première morte du corona, c'est un prof.
Quand le ministère sort le chiffre de 4 à 5 % , a-t-il des remontées fiables de l'état de santé de ses troupes qui ne dispose pas d'une médecine de travail. J'ai lu quelques articles autour de directeurs d'école qui se sont suicidés ou qui ont fait des crises cardiaques dans la période proche. Le plus récent, c'est le cas de celui qui a fait une crise cardiaque le week-end précédent la reprise du 22 juin, et apparemment, il y en aurait eu d'autres.
Est-ce que pendant toute cette période où les services ont tourné un peu au ralenti, comme l'indiquait la secrétaire de l'EN qui a témoigné, toutes les données ont été remontées, traitées correctement ?
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Olivier Deleauvive B.
C'est le "entre 4 et 5%" qui met tout par terre, vu le nombre de profs potentiellement concernés, dommage. Etait-ce 4 ou bien alors 5% ? La question est moins anodine qu'il n'y parait. il aurait fallu que Daniel remplisse son verre d'eau presque à ras bord pour donner plus de pertinence à son clin d'oeil de fin d'émission, bref. Au sujet des termes utilisés au niveau des articles concernés, effectivement, ils semblent employés pour générer du clic. Je ne vais pas faire l'affront aux journalistes du figaro de leur rappeler que d'autres termes moins connotés auraient pu être employés, que pensez-vous de "une assiduité du corps enseignant à géométrie variable" ? Bonne émission dans l'ensemble. Soit dit en passant, les enseignants concernés par ces comportements ne seront pas sanctionnés ni les autres récompensés, Coup de com' de la part de J-M Blanquer à n'en pas douter. Par contre, il y a fort à parier que les équipes de ce dernier se montreront plus vigilantes en cas de reconfinement, histoire de ne pas être prises de court cette fois-ci.
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Paquito
Est-ce que le journalisme spécialisé au figaro consiste à faire état de son expérience personnel pour en faire des généralités ? Relation avec son medecin, retour d'expérience d'ami(e) ( ou connaissance) enseignant qui aurait passé un agréable confinement ... Je ne suis ni enseignant, ni journaliste, mais à écouter cette émission, j'ai l'impression que la seconde profession est plus à ma portée.
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Névil
J'adore la journaliste, parisienne, seule au monde, sure qu'elle a raison, incapable d'écouter les contradictions. Elle avoue qu'elle n'a pas "vraiment" fait une enquête, elle s'est contentée de passer 2 coups de fil au ministère. Elle n'est pas sûre des chiffres. Elle a la fibre et un ordi dernier cri, un médecin qui fait de la téléconsultation, donc tout le monde est comme elle. Le pays entier est sur le modèle parisien c'est bien connu. Prendre son cas personnel pour une généralité et ne pas tenir compte des circonstances (confinement, situation quand même inédite, il ne faudrait pas l'oublier) est le niveau zéro du journalisme. Elle ne fait clairement pas parti des 4% des journalistes qui font bien leur boulot.
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Koufre
Au sortir de la vision de cette émission, une autre sur les journalistes (au Figaro par exemple) décrocheurs serait le bienvenu....
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Névil
Rien que le fait que les 4% soit le même chiffre que le pourcentage d'absentéisme moyen des profs durant l'année scolaire classique prouve que France2 et le Figaro ne font pas leur travail de journalisme. Il n'y a pas de quoi s'étonner que ces medias favorisent la privatisation, la libre entreprise et fustige les services publiques.
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Asinaute sans pseudo 5592c
" Pendant le confinement, de nombreuses émissions TV, ou radio n'ont pas été diffusées. 1/10 d'après une étude qui a été publiée 0 fois sur 10. J'affirme qu'il y a eu des décrocheurs chez les journalistes qu'il faudra sanctionner. (Et je ne parle même pas des 2 mois d'été où ils ne travaillent pas, j'ai un ami journaliste -le fameux ami qu'il faut toujours avoir, même si habituellement il est noir- qui me l'a dit, et on voit bien qu'il n'y a que des rediffs). "
Voilà, c'est de ce niveau d'analyse, le travail de M.E.P.
C'est triste...
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Martin S.
On confond éducation et enseignement et on voudrait que l'école corrige les défauts du libéralisme.
On confond protection des individus et protections de l'état et on voudrait que la police corrige les défauts du libéralisme.
Il faut s'attaquer aux causes des problèmes et non pas à leur conséquences. Il faut utiliser les institutions pour ce qu'elles sont et non pas pour masquer les défauts du libéralisme.
Pour moi 5% c'est pas beaucoup, compte tenu de ce que l'école est devenu dans ce monde qui ne tient que par des rapports de force.
5% ce n'est pas beaucoup quand on sait qu'au final ce que l'on attend de l'éducation c'est de faire des élèves des hypers consommateurs béats.
5% c'est même pas assez dans ce monde qui ne veut pas reconnaître que les dettes préoccupantes sont les dettes écologiques et sociales.
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Charlotte36
Elle est quand même fantastique, cette Marie-Estelle Pech. Elle n'est pas prof et n'a jamais enseigné, mais elle sait mieux qu'eux combien de temps ils travaillent, quelles difficultés ils rencontrent, comment ils ont vécu le confinement... Et tout ça en se plantant systématiquement sur les chiffres, en plus ("ils déclarent 35h par semaine"... euh non, n'importe quel prof sait que c'est faux).
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LuckyLuke
Je ne comprends pas pourquoi Estelle Pech insiste sur ce "retour de bâton" selon elle naturel, d'autant plus que je n'ai rien vu passer qui ressemble à la période de louanges unanimes qu'elle semble déplorer. Il y a eu quelques sujets sur "les profs face à l'impréparation de l'administration et les plantages des plateformes", mais à 20 heures ce n'est pas les enseignants qu'on applaudissait ni sur les balcons ni dans les JT.
Est-ce qu'un seul media s'est fatigué à comptabiliser le nombre de professionnels de santé qui ont jeté l'éponge pendant le COVID en leur reprochant leur manque de sens du service public ? Non... ce serait vu comme du journalisme aigri et stérile en ces temps de crise (de guerre dirait un certain président). Pourquoi le ferait-on pour les profs si ce n'est mu par un stéréotype de l'enseignant fainéant bien ancré dans certaines consciences ?