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AY
Hey,
Bon j'avoue je réagis un peu tard...
Mais je suis surpris par l'absence de référence à Joe Sacco durant cette émission!
Suis je le seul?
Bonne nuit! -
nico
Bonjour,
merci pour votre émission, toutefois, j'ai trouvé infantilisant la manière dont chacun des auteurs (on n'avait pas n'importe qui comme invité tout de même!) s'est vu critiqué / moqué un passage de son livre (le mur pour G. Delisle, le physique de Demorand, 1 voyage = 1 album pour Delisle à nouveau, ...). Les auteurs de bande dessinée ont déjà choisi de faire des arrêts sur des images. Il n'y a pas ou peu de tricherie dans les oeuvres de bande dessinée. Je suis enfin d'accord avec Julien (et Alain dans sa réponse) pour dire que Joe Sacco est le grand absent sur un sujet sur le documentaire bd. Il apporte (avec brio) en effet la dimension de reportage journalistique que n'ont pas les autres (plus portés sur l'autobiographie tous les 4).
C'est bien qu'@si ouvre son regard, son expérience, sa culture à la bande dessinée. C'est agréable de voir autre chose qu'une promo casterman comme vidéo sur la bédé. Merci de reproduire, et de continuer à progresser, donc. -
Romano C.
La mise en page de Marzi a été modifiée d'une édition à l'autre. On passe de 4 à 6 images par pages. Or ce choix n'a pas l'air de nuire à l'œuvre. C'est bien le signe que certains dessinateurs ne conçoivent pas une planche ou une double planche comme un tout; ils dessinent au contraire leurs cases une à une et les inscrivent dans un "gaufrier". En tant qu'amateur de manga ce choix ne me plaît pas. Il suffit d'ouvrir une BD de Tezuka pour découvrir ce que peut apporter une conception globale de la page. J'ajoute qu'au Japon certains mangakas ont vivement protesté quand les éditeurs ont voulu transformer des BD papiers en BD numériques pour téléphone portable, où une seule case peut s'afficher à la fois. Pour les auteurs ce choix n'a aucun sens (autre que commercial..., et encore). -
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yannick G
le récit de la vie d'une vieille prostituée, Jeanine de Matthias Picard et Lomax de Duchazeau, s'ils n'ont pas été cité.... méritent aussi le détour.
yG -
Sybille Hirondelle
Zut, maintenant j'ai plein de BD à acheter !
C'est toujours agréable de découvrir des classiques qu'on a pas lu, et de se faire conseiller dans l'exploration d'un genre méconnu. Merci M. Korkos ! -
sleepless
Concernant un point précis, l'hybridation de la BD d'un point de vue plastique, le mélange photo-BD ou différentes techniques au sein d'un même media, le meilleur représentant aux USA en est Bill Sienkiewicz.
Et ça ne date pas d'hier, voir Stray Toasters (1988), ou Elektra (1986-87)...
Voir aussi sa bio de Jimi Hendrix, Voodoo Child: The Illustrated Legend of Jimi Hendrix (1995).
Et en Europe, il y a Bilal, bien sûr.
Quant à la BD de reportage, que dire des différentes grottes préhistoriques, dont on s'aperçoit à la faveur de quelques ouvrages récents* qu'elles rejoignaient déjà ce que Will Eisner a appelé l'art séquentiel (définition de la BD selon le génie américain, appuyant le fait qu'elle raconte une histoire par suite d'images).
Mais aussi qu'elles incluaient des études de mouvement à la Muybridge, par décomposition ou juxtaposition.
Et des dessins changeant selon l'éclairage, ou dans une approche de type "thaumatrope" sur deux faces de plaquettes en grès.
C'est-à-dire qu'étaient déjà comprises les notions qui ont conduit au cinéma...
*La préhistoire du cinéma - Origines paléolithiques de la narration graphique et du cinématographe, Marc Azéma, 2011 -
HerrThomas
Pour moi qui ne connaissait pas ces auteurs ni leurs oeuvres, c'était intéressant.
Ca fait point de départ avec quelques noms et titres.
Après, je suis effectivement un peu déçu parce qu'il n'y a pas beaucoup d'analyse.
Il fallait bien entendu faire parler les 4 invités...
Mais ça laisse moins de place pour creuser les codes, décortiquer les images et mettre en évidence les structures de récit, chose que fait Alain KORKOS dans ses vites-dits.
Se pourrait-il que des émissions ou un dossier compare les contenus et formats circulant aujourd'hui et ceux circulants à différentes époques ?
Par exemple : il est dit régulièrement que la situation économique et politique d'aujourd'hui présente des similarités avec celle des années 1930, peut-être serait-il intéressant de comparer les deux "situations médiatique" ?
On nous vante aujourd'hui le progrès internet, quelles sont les différences qualitatives et quantitatives par rapport aux contenus et formats des années 1960 ou 1980 ? -
Myrtil
Je vous recommande cette BD sur le génocide du Rwanda en 2 tomes : "RWANDA 1994" "Descente en enfer" suivi de "Le camp de la vie" de Masioni, Grenier et Ralph. Dessin réaliste, scénario inspiré de faits réels.un véritable reportage.
Myrtil CUVELIER -
g2
*** Message modéré ***
Merci de ne pas insulter les membres de l'équipe. -
gruime
Ça fait du bien de parler d'autre chose que de la perte du AAA, des élections, de la crise, etc. Un grand merci pour cette émission ! -
djinneo
"nicolas demorand est quelqu'un d'habitué à la communication [...] je ne saurai jamais ce qu'il pense vraiment"
énaurm! -
L'étranger
Hors sujet.
Je ne vois pas très bien en quoi la BD pouvait mériter un @si. Un d@ns le texte spécial, à la limite (je ne le regarde pas de toutes façons, car je me suis abonné à @si pour en savoir plus sur les médias, leur manière d'informer ou de désinformer et pas sur la littérature, le cinéma ou l'art en général). En revanche la ligne j@une me manque beaucoup.
Bref, pourquoi avoir choisi ce sujet plutôt que de faire une émission sur les nouveaux chiens de garde par exemple, ou essayer de faire venir Taddeï, ou Chancel, etc venir nous donner leur vision des choses, ou faire un bilan de Sarko et les médias à quelques mois des élections?
Copie à revoir en ce qui me concerne. -
frax
Merci de cette émission.
La bande dessinée est toujours absente dans les médias sauf en période d’Angoulême.
Et n'est jamais traitée de manière intelligente.
C'est vraiment dommage.
Dans les top 10 des ventes de livres qui paraissent dans des journaux genre "nouvel obs", on ne voit jamais les BD et ce n'est pas parce qu'elle ne se vendent pas...
Il y a toujours un a priori contre les bandes dessinées qui persiste malgré des d'ouvrages de grande qualité parus ces dernières années.
Je suis très content de voir des auteurs que j'admire s'exprimer sur leur travail, il n'ont vraiment pas assez souvent la parole à mon gout.
Je trouve qu'ASI, avec cette émission remplit tout a fait son rôle : une émission que l'on ne voit pas dans les médias traditionnels...
Il y a encore beaucoup de chose à dire sur le bande dessinée, c'est un medium tout à fait particulier, j'attends avec impatience d'autre émission de ce genre.
Personnellement je suis toujours plus intéressé par les émissions en rapport avec la culture...
Il faut de tout pour faire un monde... -
Dimrost
Ben alors, vous aviez pas d'idées de sujet pour l'émission de cette semaine? -
Ludovic Bostral
dommage qu'harvey pekar ne fut que cité au détour de Robert Crumb. Il est pile dans le sujet. -
Al1
Excellent ! Moi aussi j'anti-boycotte, je vais la regarder une deuxième fois !
Je recommande vivement le bouquin de Davodeau. Jouissif ! -
chout
Emission vue. Fort intéressante et dépasse largement le cadre d'une simple émission sur la BD. Merci à ASI. -
Florence Arié
A la fin il est dit qu'on pourrait aussi faire des essais en BD, il y a au moins celle faite avec Howard Zinn People's History of American Empire, qui incorpore aussi des photos et des coupures de presse, et où Zinn apparaît lui-même. -
chout
Que de débats... un simple message pour vous signaler que la vidéo, pour ceux qui voudraient la voir avant de commenter l'émission, a un problème (fichier .avi ET dailymotion). Didier Porte voit son passage privé d'images. Seul le son demeure. Un "reup" serait peut-être nécessaire.
Autre commentaire personnel : merci à l'équipe technique d'avoir réglé le problème d'accès de la vidéo à partir de l'étranger :) Cela change de France Télévision qui pour des questions de droits, prive sciemment les Français établis à l'étranger de l'accès à leurs émissions diffusées et rediffusées sur Internet.