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Montagnas
A la recherche d'un documentaire me permettant d'aborder la question DES résistances avec mes élèves, et DES collaborations, s'appuyant sur des documents d'archives si possible, j'ai eu la chance d'admirer une oeuvre de propagande. Il n'est à mes yeux impossible d'utiliser des extraits dans le cadre de ma classe car je n'ai matériellement pas le temps de l'assortir d'une éducation aux médias et aux images assez poussée. Les règles basiques pour les historiens (connaître, contextualiser et critiquer les sources n'est malheureusement pas possible, du moins à mon niveau). Tout comme la lecture concernant la lettre de Guy Moquet, sans préparation suffisante préalable, ce docu-fiction reste dans une logique d'émotion ... il s'agit de former une conscience civique superficielle tout en ne permettant pas une réelle réflexion. Est-ce cela l'histoire "grand public" ? Le travail d'asi permet de débroussailler cette éducation aux images, quel domage qu'il ne soit pas accessible au téléspectateur. -
huangti
Les avis se suivent et ne se ressemblent pas. Si la semaine dernière je me réjouissais de voir les vidéos d'@si sans problème aucun sur le Mac avec Safari, aujourd'hui impossible d'en voir le bout. Toutes les 22 secondes environ ,blocage. En haut à gauche de l'image l'indication du préchargement fait l'aller et retour: de 0 à 100% et de 100% à 0%,suivi d'un blocage d'une vingtaine de secondes.
J'ai abandonné! -
christianfact
Un matin je me suis retrouvé à Dachau, il n'y avait pas grand chose à voir, tellement pas assez pour que des photos terribles d'Auschwitz soient affichées afin de me rafraichir la mémoire (ma mémoire). -
Madeleine SCHOTT
Interressant. Je maintiens que c'est plus agréable et constructif de ne pas avoir des opposants sur le même plateau.
Décriptage d'images ! Bravo.
Madeleine -
Louis PASQUIER
Pauvre Nick
Lorsque j'ai visionné son docu-fiction, j'ai apprécié, en tant que téléspectateur lambda, le parti pris de l'auteur. En effet, il est manisfeste que l'auteur en vulgarisant son sujet, a voulu mettre l'accent sur l'esprit de résistance qui se manisfeste toujours et partout dans une situation d'oppression et d'humiliation. Bien entendu, en mettant en exergue ceux qui ont fait honneur à leur pays, avec un peu d'emphase quelques fois, il a voulu accentuer l'impact de ces valeurs sur le public, en particulier sur les plus jeunes et je ne lui reproche pas. Mais au fur et à mesure du déroulement du film, (surtout la deuxième partie) je ne pouvais m'empêcher de penser que Nick allait au-devant d'attaques sérieuses, sans imaginer la violence des réactions et ont peut le dire, des insultes. En effet, si dans les années d'après guerre la résistance fût magnifiée et le problème du traitement des juifs évité, depuis il est de bon ton de dénigré la résistance et en passant les Français (tous plus ou moins collabos, antisémites et indifférents aux souffrances de leurs voisins juifs, etc...) sans tenir compte du contexte. J'ai été étonné d'assister à ce décorticage plan par plan du film, par des intellectuels pointilleux ou malveillants, en oubliant le sens du film et son but. Enfin, une vrais entreprise de démolition systématique. J'avais espéré un peu de modération dans l'analyse, mais Daniel à cru bon d'ouvrir la boite de pandore, je le crains dans le sens de son opinion.
Et, bien sûr, on est arrivé au pire. L'intervention technique de l'universitaire Mme LINDEBERG est déja discréditée par la phrase "Parlez d'Auschwitz sur les images de Dachau, c'est nier la politique Nazis ; faire disparaître les traces " à contresens de ce qui est développé dans le film. Analyse formelle au détriment du fond. Phrase qui alimente encore la violence en faisant dire à un internaute "c'est l'auteur du documentaire qui efface les traces, non pas les nazis" On est au ras des paquerettes. Quant à l'argument, fort juste, de l'utilisation du film "la bataille du rail" à des fins de propagande par la SNCF, ne peut contester l'usage des images soulignant l'engagement efficace des résistants cheminots.
Pourquoi voir le mal partout. Ce film, malgré ses défauts, ses erreurs, les téléspectateurs, qu'il ne faut pas considérer comme des idiots, l'ont sûrement vu plus simplement et ont décodés l'articulation des images, (au contraire d'intellectuels pointilleux ou de sensibilités exacerbées par l'histoire,) en retenant l'essentiel, la valeur de l'exemple, avec leur esprit critique.
Certains remercient Daniel, cette fois, moi je ne le remercie pas. -
Ernest RENARD
Finalement, le décyptage de ce documentaire se révèle bien plus passionnant que le documentaire lui-même. L'historienne qui intervient sur le plateau est passionnante. Qu'il est agréable de voir uen universitaire s'exprimer tranquillement sur un sujet, loin des polémiques et des contraintes temps débiles. J'espère vraiment qu'@si nous donnera d'autres moments de ce type, qui établissent un équilibre avec les sujets plus accrocheurs type la vérité vraie sur sarko. Décidément, @si, si ça n'existait pas, il faudrait l'inventer. -
asinaute convaincue
Au -delà de ses imperfections, je trouve que ce plateau offre une possibilité exceptionnelle d'apprentissage à la lecture d'un film d'histoire où les images sont d'origines diverses et surtout imbriquées, voire intriquées, de façon peu visible pour le profane en la matière. C'est exactement pour cela qu'@si-ex.ASI doit son existence, et sa pérennité j'espère. -
Johan Soudeer
Les deux émissions sont intéressantes, mais Mr Schneidermann semble ne pas aimer ce procédé de montage et tente d'accréditer son avis par des experts, allant jusqu'à déformer leurs propos.
Pourquoi avoir tronqué la citation de Sylvie Lindeperg : "c'est nier « la politique des nazis qui consistait à faire disparaître la trace du meurtre »,"? Pourquoi enlever le "qui consistait" dans le titre ? ainsi j'ai la sensation que c'est l'auteur du documentaire qui efface les traces, non pas les nazis.
JOHAN -
béji
"Parler d'Auschwitz sur des images de Dachau, c'est nier la politique nazie : faire disparaitre les traces"
Curieusement, personne ne s'est permis de commenter le titre ne serait-ce que sur un plan purement cinématographique.
Une crainte sans doute d'être immédiatement traité de révisionniste!
Je crois que pour aborder un thème de critique des médias et permettre une libre expression sur le rôle, l'impact, l'usage des images d'archives, tous les thèmes étaient bons ... sauf celui là. -
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béji
Un sujet passionnant, mais bien vaste pour si peu de temps.
Tout un tas de questions iconoclastes à se poser.
A poser aux réalisateurs.
J'espère qu'ASI , qui a déjà traité ce sujet sur la 5è continuera dans cette voie -
Gaïa
Bonsoir à toutes et à tous
Comme beaucoup d'entre vous, j'ai trouvé cette interview passionnante. Historienne de formation, je vais faire des recherches sur les ouvrages écrits par cette éminente historienne.
A ce propos, j'ai une proposition à soumettre aux journalistes d'@si. Serait-il possible de mettre un lien sur une rapide biographie et une rapide bibliographie des scientifiques qui interviendront dans l'émission. Ce serait intéressant même si je suis consciente que ce serait une surcharge de travail pour les journalistes.
Merci -
Kynseker
Je n'aurais qu'un mot: passionant ! -
SylvG
Trés interressant ; j'apprécie cette analyse critique qui me rapplelle les émissions télé ; les 2 intervenatns sont trés clairs et complémentaires -
renzo
Par renzo
Si la SNCF qui a transporte des deportes dans ses trains a ete complice des nazis, moi qui aies travaille à fabriquer des rails sur lesquels ont roulé ces trains, suis-je aussi complice? -
Vladimir
Merci pour ce plateau....
Encore une bonne émission...
Petite remarque au passage : Daniel, qu'est ce qui te permet de juger de notre discernement ? -
Madelia
Kewego ou pas, c'est la premiere fois que je peux regarder une emission de bout a bout sans interruption! Quel bonheur... Maintenant, il est vrai que pour garder votre independance et pour eviter qu'une video ne soit tout simplement effacer du fait de l'humeur d'un tel ou tel, il est sans doute preferable d'avoir recours a un autre hebergeur. Mais PLEASE, pas kewego, ou alors il faut vraiment que cela s'ameliore.. Pour vous faire une idee, afin de visionner sans "trop" d'interruption une video, je dois la telecharger au prealable presque entierement. (j'appuie tout simplement sur play comme si je voulais la visionner puis sur stop et j'attends...). Mais encore cela pourrait passer si je pouvais le faire avec toutes les videos en meme temps! Mais non! Si je "telecharge" deja 2 videos, alors il m'est impossible de telecharger ue troisieme, je dois attendre pour cela, d'avoir entierement visionner la premiere, pour rapidement mettre en route la troisieme, (un click sur play, puis sur stop...) et ainsi de suite... C'est le seul stratageme que j'ai trouve pour ne pas perdre le fil conducteur occasionne par des interruptions toutes les trente seconde si je ne telecharge pas au prealable.. Et encore,malgre tout cette petite cuisine, ca n'empeche pas d'avoir des petits bugs ici ou la. Alors, je ne sais pas si c'est la faute a Kewego ou pas, mais au moins avec dailymotion, je n'ai pas ce probleme. Je voudrais d'ailleurs dire que je n'ai pas non plus ce probleme avec d'autres sites qui ne travaillent pas sur dailymotion mais qui ont leur propre hebergeur video ou je ne sais quoi. Bref, je ne rencontre ce probleme (a cet extreme) qu'avec ASI et je suis de bonne foi. Je n'en peux plus!!!
Merci, Madelia. -
Fab
Plateau tout à fait remarquable, à diffuser dans toute les classes.
F. -
Nadine GEVRET
Il y a une chose qui me dérange beaucoup sur la dernière partie du plateau et qui concerne le titre. D'après ce que je sais de l'année 1944/45 et des traces que les nazis ont voulu effacer, il faudrait mentionner les "marches de la mort" durant lesquels les victimes survivantes des camps d'extermination situés en Pologne furent "évacuées" par le personnel nazi et forcées de marcher en direction de camps situés en Allemagne, et qui n'étaient pas des camps d'extermination (Bergen-Belsen, Buchenwald etc.), et ceci au prix de leur vie. Car le front russe avancait à l'est. Alors quant à parler du système nazi, autant en expliquer tous les retors auxquels appartient aussi la différenciation des victimes suivant des critères raciaux, politiques, sexuels, religieux et sociaux, avec des hiérarchisations et des traitements différents. Les reproduire aujourd'hui me paraît très vain et aussi très dangereux.
Nadine GEVRET -
kairos
Selon André Gide, ce ne sont pas les bons sentiments qui font la bonne littérature... En l'occurrence, ils ne feraient pas non plus la vérité historique... Il y a un côté sapeur Camembert dans ce "devoir de mémoire": il creuse un trou pour en reboucher un autre... Plus les souvenirs se manisfestent et plus l'oubli est à combattre...