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Norman
Après visionnage de l'émission et nombreux débats de bistro et autres hypothèse d'actualité sur le sujet du "Tueur de Toulouse",
j'ai juste le sentiment d'avoir suivi une série télé à la thématique criminel et d'une touche de realtv. à la manière de COPS. Célèbre émission amériquaine depuis une vingtaine d'année qui consiste à filmer les interventions policières en directe.
L'élan médiatique, rebond politique sur le sujet m'a fait penser au 11 septembre... mais avec vraiment beaucoup beaucoup moins de budget... -
Florence Arié
Voici un étonnant paragraphe de C.Lasch qui décrit exactement la situation actuelle, Sarko, et la fascination du direct en boucle avant l'heure, c'est étonnant puisque le texte date de 1979:
When policy making, the search for power, and the pursuit of wealth have no other objects than to excite admiration or envy, men lose the sense of objectivity. Impressions overshadow achievements. Public men fret about their ability to rise to crisis, to project an image of decisiveness, to give a convincing performance of executive power. Their critics resort to the same standards: when doubts began to be raised about the leadership of the Johnson administration, they focused on the "credibility gap". Public relations and propaganda have exalted the image and the pseudo-event. People "talk contantly", Daniel Boorstin has written, "not of things themselves but of their images".
Traduction rapide:
Quand la politique, la quête du pouvoir et de l'argent ont pour seul but d'exciter l'admiration et l'envie, les hommes perdent le sens de l'objectivité. Le rôle prend le pas sur l'action. Les hommes publics s'agitent pour démontrer leur capacité à réagir aux situations de crise, pour projeter une image de décideur, pour se montrer convaincants dans le rôle de chef. Leurs critiques restent sur le même terrain: quand on commença à attaquer la présidence de Johnson, ce fut en parlant de sa "perte de crédibilité". La communication, la propagande exaltent l'image et le pseudo-évènement. Comme l'a écrit Boorstin, "les gens parlent en continu non des choses elles-mêmes mais de leur image".
Dans Culture of Narcisism, dont il a déjà été question ici ou là dans les forums. -
polo
Dans les journaux, à la radio, ou télévisés, on ne parle plus que de "suspects", avérés, plus souvant présumés... on aime le mot "suspect" pour désigner à peu près tout ce qui ne demande pas de grande investigation, on aime les "suspects", il font peur, on peut les mélanger dans tous les thèmes sur l'insécurité, agrémenter les vocabulaires de campagne, bref, dans le journaux il y a bientôt plus de "sucepects" que de "lèchecucts" qui en parlent....ça tient les gens en haleine (pas toujours fraiche) ........grrrrrrr...... -
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AirOne
Pas de grand intérêt cette semaine, je me suis ennuyé. Heureusement la petite Charline sauve l'affaire du naufrage total mais elle n'intervient que trop peu, hélas, alors qu'elle est drôle et pertinente.
Ca mériterait un @ux sources de Charline, tiens ! -
Manazo
Au contraire de pas mal de réactions, je trouve que cette émission est vraiment réussie.
Pas dans le sens où on y apprendrait des choses passionnantes grâce l'érudition des protagonistes, bien sûr... Mais dans le sens où l'itv faite par DS d'un "acteur majeur" (celui qui représente la chaîne info i-télé) de ces 30h de direct est extrêmement révélatrice (bien plus révélatrice, selon moi, que ne l'aurait été une analyse "classique" aussi brillante soit-elle).
Se rendre compte de la vacuité des propos de cette personne - et comprendre que nombreux doivent être celles et ceux qui lui ressemblent... Je reste sidéré par le vide intersidéral des réponses de cette personne qui, vu la façon dont elle s'exprime, pourrait tout aussi bien vendre des yaourts que de l'info - pour elle c'est pareil.
Par ailleurs, si je peux en quelques sorte comprendre la lassitude de certains par rapport au sujet concerné, tout de même, ça me fait un peu sourire. Et il serait égoïste de ma part de ne pas tenter de venir en aide à ces gens qui souffrent à cause des médias. Donc je me permets bien humblement de leur donner un conseil :
On parle partout de "l'exposition médiatique" qui peut nuire (au lofteur devenu star mais pas assez préparé, par exemple). Mais ne savez-vous donc pas qu'être exposé à l'exposition médiatique (de qui ou de quoi que ce soit) peut aussi nuire gravement à la santé d'un individu lambda insuffisamment préparé ?
Lémédia, c'est comme le soleil : indispensable mais potentiellement nuisible. Il faut savoir s'en protéger. Moi par exemple, avec une telle actu, j'ai mis un indice 452 000, un T-Shirt manche longues, une casquette, et des lunettes de soleil (gaffe à la réverbération médiatique !). Les rares moments où j'ai enlevé l'une ou l'autre de mes couches protectrices pour jeter un oeil à la couverture médiatique de "l'évènement", j'ai vite senti que le coup de chaud me guettait (à ce propos, bien penser à s'hydrater à d'autres sources qu'à celles des chaînes info). Certain(e)s me diront qu'on ne peut pas y échapper quoi qu'on fasse mais ce n'est pas totalement vrai, car si on peut difficilement échapper à la chaleur, on peut quand même avantageusement limiter les dégâts et éviter les coups de soleil douloureux en ne s'infligeant pas le spectacle de "l'absolu n'importe quoi" consubstantiel à tout emballement médiatique. -
akfak
Bonjour,
En attendant le déluge :
une info presque inaperçue
Bien à vous. -
jean-stephane
Le terroriste est reclus dans son appartement, cerné par les forces de l'ordre et les médias. De son point de vue c'est une réussite. Je veux voir l'homme qui a commis l'irréparable, lire, entendre un récit qui dépasserait l'entendement, qui heurterait la décence. Le criminel le sait. "Il a tout filmé. Ces images sont maintenant à notre disposition. Elles sont insoutenables". Je veux voir les images de mort capté par le terroriste. Je rejoins la folie meurtrière du jeune homme, je suis comme pris en otage, je suis victime du syndrome de Stockholm. J'élabore, j'extrapole à mon tour les scenarii du terroriste. Le quartier tout entier va exploser. Les correspondants, journalistes, pompiers et force d'intervention disparaître dans la fumée et le vacarme, la liaison à Toulouse se rompre.
On entend : "Le terroriste a piégé son appartement". "Après 30 heures de siège, nous sommes tous fatigués".
Parfois sur l'écran on devine qu'il y a beaucoup de vent. Le correspondant du Monde.fr rapporte l'absence de tout commerce à dix minutes du "siège", l'absence de café, d'une prise de courant pour recharger son portable et assurer le direct par "Twitter". Il partage une source électrique avec trois de ses confrères, il fraternise dans un car régie, "nous sommes comme autour d'un feu".
Nous attendons les images de neutralisation du terroriste, sa reddition, sa capture, sa mort inévitable. Le dénouement.
Sur le site d'Europe1.fr, les mêmes images que sur les chaînes d'informations en continu, sans aucun commentaire, sans correspondant ni envoyé spécial, comme une caméra de vidéo-surveillance. Je scrute les allées et venues d'hommes en tenue de combat, des pompiers, l'immobilité de leur camion et des sentinelles. C'est le matin, on perçoit aussi très nettement les chants et le gazouillis des oiseaux, c'est aussi le printemps. L'an passé, à la même période le même dispositif de vidéo-surveillance rivé sur la centrale nucléaire de Fukushima. On regardait s'élever les fumées. On attendait alors une autre apocalypse. Il y a dix ans d'autres scénaristes écrivaient le 11 septembre, il y a quelques mois les dirigeants américains, comme une réponse du berger à la bergère, assistaient confortablement assis dans les fauteuils de la Maison Blanche à l'exécution de Ben Laden.
Une, deux, trois détonations, puis rien pendant une heure. On parle "d'assaut". On rectifie on parle "de mouvements". "Les forces de sécurité sont maintenant dans l'appartement". Sur la chaîne d'information en continu on assure que l'individu s'est certainement donné la mort. C'est logique, nous n'avons plus de contact depuis la veille, 23h45. C'est décevant. Il nous échappe.
Tout est comme déjà fini. Et puis d'un seul coup, comme un feu d'artifice que l'on ne verrait pas parce que les bâtiments sont trop hauts ou parce que notre fenêtre n'est pas du bon côté, ou tout bêtement parce que la caméra de vidéo-surveillance n'est pas placée au bon endroit, en entend très nettement, longuement, comme un bouquet final. Cette fois "c'est l'assaut". Pour les commentateurs "l'individu n'est pas seul, il a peut-être un ou des complices."
C'est la fin du "direct", "du minute par minute", le ministre de l'intérieur, flanqué de garde du corps et des procureurs de la république fend l'air printanier, s'approche des caméras et micro. L'individu est mort. Il s'est défenestré. On l'a retrouvé mort. Fermer le poste.
Le téléspectateur que je suis est en vrac. Il descend le boulevard Barbès, comme groggy, gavé de "direct", lessivé, épuisé, écœuré, pris de vertige.
Tu n'as rien vu à Toulouse-Montauban. -
Cultive ton jardin
Question idiote et surtout bien tardive, c'est quoi le RAID par rapport au GIGN? -
Le cas échéant
Je suis rassuré de la bonne gestion des deniers publics par France Télévision : moins de 10000 euros pour le scoop des images de Merah me semble tout à fait raisonnable...
Plus sérieusement, je suis outré d'apprendre que France 2 se livre à cette course à l’échalote digne de son voisin, le couleur de béton, mais non sans conséquence pour les popoches du redevable !
Bref, en ce qui me concerne, le JT de France 2, c'est fini-ni-ni (ou je sais, j'ai quelques rames de retard...) -
joelle lanteri
C'est assez honteux les propos de ITL ce type nous réservera encore beaucoup de blabla bla sans réellement servie l'info et l'investigation c'est un dealer qui cherche l'addiction à l'image lui même semble déjà piégé par ce fonctionnement ;quand à ses méa culpa ils sont insipides de mauvaises foie.On découvre en direct immoralité de la télé agit par des intérêts mercantiles .En el cette émission à le mérite de nous forger un opinion définitif sur l'affaire .merah révele les sous terrain du journalisme mercantile . -
J.F. Sebastian
Juste une remarque concernant l'utilisation tu terme "tueur présumé" durant l'émission, notamment par Laure Daussy :
Eolas a (comme d'habitude) fait un article très clair sur le sujet.
http://www.maitre-eolas.fr/post/2012/03/22/Quelques-mots-sur-l-affaire-Merah
En résumé :
- Tant que l'homme est en vie et soupçonné, la présomption d'innocence s'applique, et l'idéal est de l'appeler "le suspect".
"tueur présumé", ça présume qu'il es le tueur, donc qu'il est coupable : ce n'est pas vraiment l'esprit de la fameuse présomtion d'innocence.
- Une fois qu'il est mort, la présomption ne tient plus car elle ne concerne que les vivants : du moment que l'on a des éléments suffisants qui vont dans le sens de la culpabilité, on peut l'appeler "le tueur" sans risque de procès. -
nonolimit
La palme d'or, c'est quand même la journaliste de France-info qui en direct, continue ses commentaires avec en fond sonore les détonnations de l'assaut final. Imaginez que ce soit filmé et que le journaliste viennent se mettre dans le cadre à ce moment là. C'est balot.
http://www.franceinfo.fr/player/export-reecouter?content=563923
L'article suivant relève aussi que le micro de BFM TV est tombé en panne quand Claude Guéant a fait sa première déclaration. (à vérifier)
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/509139-a-toulouse-la-mort-du-direct-en-direct.html -
Joan38
Ah les chaînes d'infos en continu et autres émissions d'infos-com' des chaînes généralistes. Je me rappelle du "retour" de Michael Jackson et son "This is it" et ensuite tous les événements de sa mort à son enterrement.
Asi aurait pu traiter le fait du rythme, de la cadence des intermèdes entre les flashs et les publicités. Et ce rythme se produit irrémédiablement toutes les 10-15 minutes afin que le téléspectateur ne zappe pas sur l'autre chaîne d'infos en continu tout en regardant le spot des sponsors et autres annonceurs. -
No one
Pfffff... émission inintéressante au possible, qui fait exactement ce qu'elle prétend dénoncer : brasser du vide.
Interroger des journalistes sur la pertinence de ce qui constitue l'essence de leur système,
c'est le summum de la peine perdue d'avance, vous vous attendiez à quoi comme réponses ?!
Même en étant parfaitement honnêtes, ils ne peuvent pas se permettre d'être très critiques
sur leur travail pour des raisons évidentes et même, dans ce cas précis, compréhensibles.
Invitez des personnalités réellement libres de leurs paroles, des observateurs indépendants, là vous en tirerez quelque chose de constructif, et nous avec.
Ok vous avez invité cette journaliste belge certes.
En même temps, c'était quoi son temps de parole dans l'émission, 15, 20% ?
Et qui plus est, sans quasiment aucune question corrosive, profonde, ou dérangeante.
À tel point qu'on en vient à se demander d'où peut bien lui venir la réputation que vous lui taillez dans la présentation.
Mais savoir que tel journaliste, confit dans son aveuglement branchouile au point de ne plus appeler un téléphone par son nom générique,
a passé son temps à se faire ch*** parce qu'il n'avait rien à dire, qu'est-ce que vous voulez bien que ça nous apporte comme lecture critique ??
Avec cette émission, vous êtes exactement dans le rôle de l'idiot utile du gouvernement.
Vous vous contentez de commenter mollement sa communication, en observateur passif.
Pourtant dans cette affaire, tout, absolument TOUT est louche du début jusqu'à la fin. Y avait de la matière... -
Jean-François LAUNAY
Et si le sortant avait été une sortante, si Royal l'avait emporté sur Sarko ?
A qui auraient été imputés les failles (dixit Jupé) et le ratage final ?
Petit récit du jour où la campagne a basculé
Y aura-t-il quelques chroniqueurs pour dire que tout le "decorum républicain" ne doit pas empêcher de dire que le roi est nu, que la DCRI* n'a pas fait son boulot, que l'enquête malgré - et peut-être à cause de - une mobilisation exceptionnelle, d'enquêteurs a traîné et que l'épisode final est un échec : l'impudence de sarko à tirer gloire de ce ratage dont il est responsable mériterait d'être dénoncée.
* Si Squarcini et ses sbires n'avient pas perdu leur temps pour pister l'origine de rumeurs sur la vie privée du n° 1 et de sa dame, ils auraient peut-être pu être un peu plus attentifs à ce "touriste" revenu du Pakistan et d'Afghanistan, par exemple. -
GIGI
que des journalistes soient sur le terrain 24/24 pour cet événement là: oui;
que toutes les chaines envoient leurs journalistes sur le terrain: ça fait bcp !
par contre, des images en direct 24/24: c'est de la désinformation !
trop d'infos tue l'info;
en fait, il y a une concurrence entre itèlé et BFM TV et ce qui compte c'est le scoop etc
les téléspectateurs deviennent des voyeurs !
en fait dans cette histoire, la violence est banalisée et vue comme un jeu;
j'ai des questions sur ces attentats et je n'ai jamais eu les réponses:
je ne sais pas qui est Azar Hatorah ? je ne comprends pas pourquoi il y a eu
des obséques en Israël et pas en France;
à Saint Ouen quand j'allais à mon boulot, il y avait une école juive et elle était gardée par 2 flics;
je croyais que les écoles juives étaient gardées comme les synagogues sont gardées lors des services religieux ...
je ne suis pas convaincue par les explications sur la logisitique de la DCRI et du RAID;
c'est au 3ème attentat, alors que le tueur était fiché, qu'il y a
eu un réveil et une bonne piste; notre sécurité a un sacré pb !
dans le 3ème attentat, il y a 3 enfants et 1 adulte qui n'auraient pas dû être tués, bon sang !
ensuite je ne comprends pas pourquoi le tueur a été tué alors qu'il aurait dû être pris vivant et qu'il y a
tout ce qu'il faut pour qu'il soit pris vivant; voulait-on l'empêcher de parler ? pourquoi ?
j'en déduis ...
c'est une sale histoire qui arrive bien;
le grand malheur ce sont les victimes et leurs familles ! -
Yanne
J'ai quand même regardé l'émission, la nuit portant conseil.
J'ai été extrêmement surprise d'entendre le rédacteur de LCI reconnaître qu'il n'avait pas été top, même s'il avait fait son boulot, celui qu'on le demandait, et très bien.
Avec le peu de recul que nous pouvons avoir de cette folle semaine, il est étonnant de constater à quel point nous avons été tenus en haleine sans jamais avoir eu la moindre chose à voir vraiment, si ce n'est des cercueils.
Mais si nous avons été aussi hystérisés, c'est parce que cet épisode dit quelque chose de notre société d'aujourd'hui, en France.
De cette lutte souterraine autour du métissage et de notre conception de notre identité et en définitive de notre avenir. Elle dit tout de nos a-prioris et de nos préjugés, et d'un monde qui vieillit dans la douleur et ne veut pas voir que sa jeunesse ne lui ressemble pas.
Avec pour finir, le rite sacrificiel, loin des yeux, du bouc émissaire final, l'Arabe qui a refusé de s'intégrer, et qui a eu tout faux.
Un retour biblique vers Caïn et Abel, les frères qui s'entretuent. Et vers le sacrifice d'Abraham, le père des Juifs comme des Arabes, à qui Dieu a permis de ne pas sacrifier son fils Isaac.
Et le feu de ces prêtres du RAID, qui a déclenché le feu de Dies Irae, le Dieu de la vengeance.
Un vieux retour à des mythes qui continuent de nous travailler, au-delà de notre modernité.
Et la petite anecdote qui m'a étonnée, c'est quand il a été raconté que pendant la cérémonie des obsèques, des porte-fligues de l'UMP avaient envoyé des communiqués.
Même moi, quand il y a eu le moment le plus pathétique, je me suis retenue de commenter, en pensant qu'un peu de respect pour les familles ne nuirait pas, tout en pensant que c'était ridicule parce que je savais que j'assistais à un grand moment de propagande sarkozyste.
Un peu de respect pour ceux qui acceptent de mourir pour nous et leurs familles, même si leurs champs de bataille ne sont pas clairs. -
Isabelle Le Mest
On doit tenir les gens en haleine... Pour qui, pourquoi ?
Tous les journalistes présents sont tellement happés par cette mise en scène nauséabonde où il s'agissait bien de ramener les thèmes de la terreur et de l'insécurité dans la campagne, le gros "coup" qui écrase tout et fait tout oublier (que pèse une cervelle normale et moyenne contre le poids et le halètement des images ?), ils ont tellement leur caméras et leurs lunettes dans la m... organisée, qu'ils ne voient plus rien ou ne veulent depuis le début rien voir d'autre que ce qui plaît à leur patron (c'est qui le propriétaire d'itélé ?).
Un peu déçue que Daniel ne pose pas cette question plus générale, de la théâtralisation de l'horreur programmée, autrement dit du grand-guignol...
Blisa -
verte
Un gentil salon de bon ton où l'on discute de conserve, où l'on apprend rien sinon, oh surprise, qu'il faut bien parler pour ne rien dire pour faire de l'audience. Et en prime, on se retape les images qui ont soulé toute la France pendant 5 jours. Emission très très ennuyeuse !!