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Eric BLAIS
Je suis surpris d'entendre parler de harcèlement en maternelle. Il me semblait que le harcèlement corespondait à des violences répétéez et à des dynamiquyes de groupe.
Je ne suis pas un spécialiste de la petite enfance, mais il me semblait que les élèves de maternelle n'avaient pas assez conscience du groupe pour harceler et que les violences correspondaient plus à des problèmes d'égo-centrage, de maîtrise du corp encore imparfaite... bref des problèmes spécifique à la jeune enfance. -
Blastula
Emission intéressante, mais j'ai du mal a comprendre l'angle mort des harceleurs et de leurs parents. Etrangement, ls sont complètement absentés du débat.
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SimonF
On parle des victimes du harcèlement, ou on parle d'un phénomène de société. Quel est ce phénomène?
Pour le harcèlement il y a deux points de vue:
- celui de la victime- celui du (de la) harceleur(euse), ce dernier point de vue n'est pas traité et pourtant c'est là que se situe l'origine de ce fléau.
Pourquoi il y a-t-il du harcelement ? Quelle motivation à harceler? Quel schéma ou image un harceleur(euse) cherche-t-il(elle) à reproduire? Est-ce à rapprocher du phénomème du bizutage?
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LCB
Certains pays scandinaves incluent dans la scolarité l'apprentissage de l'empathie, avec des mises en situation variables selon les âges. Ne serait-ce pas ça la véritable prévention du harcèlement ? Personne de compétent pour en discuter ?
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hanlig
A 1h21min, une émission de 1987 montre cette gamine qui se fait brimer à l'école, harceler comme on dirait désormais, et à qui on fait des reproches en plateau. Assez hallucinant, c'est bien relevé par les invités d'Arrêts sur images. On peut souscrire à la surprise, mais il faut avoir un peu plus de recul: "avant", le harcèlement scolaire, ça n'existait pas comme maintenant. Et on a la justement un extrait d'émission qui le montre. Je trouve ça intéressant, à creuser.
Sur l'évolution historique de nos perceptions, de nos valeurs, du vrai, etc, je conseille cette lecture:
Entre science et réalité : La construction sociale de quoi ?, Paris, La Découverte, 2001
de Ian Hacking, philosophe, un temps enseignant au collège de France.
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Pietro
merci a ann-liz deba de ses interventions. Les deux autres paraissent bien éloignées du sujet .
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sspicco
Une question : que font les parents pour éviter que leur enfant soit un harceleur ?
On en parle ou pas ?
Et si le respect de l'autre et l'utilisation des outils en ligne relevait de l'éducation DES PARENTS.
Où sont les parents dans cette émission ?
Les acteurs fondamentaux pourtant ce sont bien les parents.
Nous savons tous que cela existe. Alors, quand est-ce que l'on eduque nos enfants ?
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Jacotte
Merci Madame El Moaddem .Vous êtes impeccable . La relève est assurée .
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opba
Merci aux intervenantes et à la présentatrice pour l'émission ! Juste un petit point technique concernant la proposition de bloquer l'adresse IP (mentionnée vers 1h01) : ça pourrait être une solution technique acceptable dans la théorie mais ce n'est pas le cas dans la réalité : les adresse IP sont rarement dédiée à une personne (elles sont plus ou moins mutualisées) et parfois variable dans le temps, donc bloquer une IP pour bloqué un harceleur va dans un cas idéale fonctionnera temporairement au pire bloquera l'accès au service pour plusieurs personnes plus ou moins aléatoires.
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3738
Pour prévenir, il serait peut-être bon de se pencher sur les causes et pas seulement les effets. D'où vient ce besoin de harceler pour exister dans notre société ? Est-ce que le culte de la performance et de l'image n'y serait pas pour quelque chose ? Et le conformisme diffusé par les réseaux sociaux : il faut avoir tel corps, telle attitude pour faire partie du groupe ?
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jammrek
Une émission sur l'école .... sans aucun enseignant ni personnel de vie scolaire.
On se croirait à la télé.
Dommage, ASI nous avait habitué à mieux.
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Paddy
L’Éducation nationale, et le monde politique en général, en sont encore à la préhistoire de la lutte contre le harcèlement à l'école. C'est triste à dire, mais on ne fait pratiquement rien de concret dans ce sens, sinon proposer des temps de parole collectifs mal menés et dont la plupart des élèves se fichent, attendant en baillant la fin de l'heure.
Dans la plupart des établissements, ce qui prime, c'est la temporisation. On ne prend pas les cas à bras le corps, on fait un peu de morale et on met la poussière sous le tapis. Et bien souvent, ce sont les harcelés à qui on fait la leçon. Rien, absolument rien, n'est jamais fait en direction des harceleurs, qui auraient pourtant eux aussi besoin d'aide, et de prendre conscience de leurs actes. Mais rien. Ne parlons pas de la hiérarchie académique, toujours prompte à sanctionner les profs ayant une trop forte propension à vouloir s'engager, et il y en a plus qu'on croit.
Sans parler de la police, totalement inopérante, et de la justice, qui répugne à lier suicides et harcèlement, comme on l'a vu récemment, parce que, sans doute, ce serait bien trop explosif.
Non, pour le moment, de mon point de vue, rien de sérieux n'est réellement fait. A commencer sur le lieu principal des harcèlements : l'école. On n'a pas fini de voir des vidéos tourner.