Nucléaire : pourquoi ce long silence français

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Tous les protagonistes du non-débat tricolore racontent


Et voilà, avec Fukushima, réactivé le débat sur le nucléaire. La chancelière Angela Merkel vient d'annoncer que l'Allemagne souhaite se donner un délai de réflexion avant de prolonger ses centrales nucléaires en activité, contrairement au credo qu'elle martelait depuis plusieurs mois.

Et en France ? Les Verts et le PS tentent de remettre la question sur la table. Mais le débat et l'information sur l'énergie nucléaire sont étroitement contrôlés par l'industrie depuis… presque cinquante ans.

En 1999, pour un hors-série d' Arrêt sur images (France 5), Colombe Schneck est allée interroger tous les protagonistes du non-débat français. Il est aujourd'hui savoureux de ré-écouter l'ancien directeur général d'EDF raconter comment, en 1974, le gouvernement lui a donné quelques heures, un samedi matin, pour déterminer le nombre de centrales que EDF pouvait construire. Il faut entendre le Premier ministre de 1974, Pierre Messmer, expliquer benoîtement pourquoi le débat devant le Parlement est passé à l'as. L'arrêt de la construction...

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