Nigeria : "On sait que les médias ne comprendront pas"

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Une agencière de l'AFP revient sur son expérience dans un pays divisé par des tensions sociales multiples


Sophie Bouillon est directrice adjointe du bureau de l'AFP de Lagos. Elle vient d'écrire "Manuwa Street", un livre qui décrit l'expérience et le travail d'une agencière au Nigéria, et revient avec Daniel Schneidermann sur un pays complexe et divisé, trop souvent réduit, dans les médias, à deux mots : "Boko Haram".

Le Nigéria est trop souvent réduit dans les médias occidentaux au seul nom de Boko Haram, le groupe islamiste armé auteur de nombreux enlèvements d'adolescentes dans cet immense pays d'Afrique de l'Ouest aux 200 millions d'habitants. Pour rétablir (quelque peu) l'équilibre médiatique, la journaliste Sophie Bouillon, directrice adjointe du bureau de l'AFP à Lagos, la plus grande ville du pays, est l'invitée de l'émission à l'occasion de la parution d'un ouvrage dans lequel elle raconte sa vie d'agencière : Manuwa Street (éditions Premier parallèle), du nom de la rue qu'elle habite à Lagos. Dans son récit, qui coïncide avec la survenue de l'épidémie, Sophie Bouillon décrit la vie d'une journaliste, mais aussi celle des Nigérians.

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