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bbounty
Bonjour,
Si Fabien Engelmann était a gauche, je pose la question : qu'y faisait il? C'est une question qui me parait bien plus importante que pourquoi est il parti.
Avant la candidature de Illham Moussaïd, il se trouvait pas trop mal, à l'extrême gauche, et il n'était pas seul. La gauche ne peut elle pas être vue comme responsable de ne pas avoir été claire sur certains points?
Claire pour dire que tous les travailleurs sont égaux dans leur combat.
Claire sur le fait qu'il n'y a pas une civilisation supérieure des lumières ayant amené notre société avancée à des acquis sociaux sacro-saints qu'il faut protéger des barbares.
Claire pour dire qu'il n'y a pas des européens éclairés qui méritent "leur" société quelque soit leur couleur, et des barbares musulmans qui maltraitent les femmes et la laïcité et qui ne doivent pas pourrir "nos" institutions.
Claire sur : se bat on pour tous les travailleurs ou seulement pour les bons français, quelques soient les critères qui conditionnent le "bon".
Est ce que des prises de positions plus claires de la gauche n'éviterait pas d'endiguer la montée du discours social à préférence nationale (Nationals socialiste en d'autres termes) de Marine Le Pen?
Je finirais par une blague de Desproges : "Dans la résistance, on dénonçait pas les juifs, mais fallait vivre avec". Quand la gauche acceptera de vivre avec les musulmans, et les autres étrangers pas tout à fait comme "nous", les Engelmann ne pourrons plus faire le buzz.
Merci de votre emission.
Bbounty -
theblabab
En forçant ses interlocuteurs à reformuler leurs propos, lorsqu'ils tentent de dissimuler les failles de leur raisonnement derrière des formules vagues et ambigües, DS remet à l'honneur la pensée dans les média. Toutefois, je trouve qu’il lui arrive de baisser la garde lors des émissions où l'un des interlocuteurs exprime des idées manifestement "pas de gauche". Dans ces cas là, en face d'un libéral ou bien d'un candidat FN par exemple, le détecteur de langue de bois de DS s'enraye et semble frappé d'une surdité partielle: le côté de l'appareil qui scrute le "côté gauche" devient sourd et toute l'attention du détecteur semble reportée sur le côté "droit". Ainsi, les propos du libéral et du candidat FN font l'objet d'un filtrage anti-langue de bois remarquable, auquel DS nous a habitués. Mais en parallèle, DS laisse passer des approximations, des raccourcis logiques et autres formules convenues de ses invités "qui-sont-plutôt-de-gauche". Autrement dit, il me semble que M. Schneiderman a du mal à appliquer sa démarche de déconstruction du discours de manière symétrique des deux côtés du spectre idéologique droite/gauche. Concrètement:
1) Emission avec le CGTiste frontiste
Les arguments de M. Engelmann sont pour la plupart simplistes et caricaturaux et DS a bien raison d'en relever les failles. Simplement, je ne comprends pas sa réaction agressive et qui frise l’impolitesse après que le syndicaliste ait lu le passage de la charte de la CGT prescrivant toute discrimination basée sur les opinions politiques quelles qu’elles soient : « Bon vous irez défendre ça devant les instances de direction ». Pourquoi ne pas rebondir sur ce point alors qu’il pointe du doigt une incohérence de taille dans les statuts de la CGT, qui aurait pu donner lieu à un débat intéressant sur la difficulté de combattre les idées frontistes dans un cadre républicain et de liberté d’opinion ? Et surtout pourquoi un ton si expéditif envers son invité, qui a su garder une attitude polie et respectueuse tout au long de l’émission ?
En revanche, les chercheurs s'en tirent de leur côté très facilement puisque M. Schneiderman réagit assez peu face aux points simplistes et caricaturaux de leur discours. Deux exemples :
-"Le modèle républicain repose sur l'intégration et la laïcité" dixit M. Crépon. Sauf erreur de ma part M. Crépon omet le véritable pilier du modèle républicain : l’égalité de tous devant la loi, LE PRINCIPE au centre de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
-Sur l’argument du « développement du racisme anti-blanc » avancé par le candidat frontiste, Mme Mayer choisit de nier le phénomène : « ce n’est pas vraiment ce genre de plaintes que la Halde est habituée à recevoir ». Je pense que DS aurait pu réagir devant cette remarque qui est maladroite car elle minimise d’emblée un phénomène sur lequel nous ne disposons pourtant pas de statistiques ! Et même, à supposer que l’affirmation de Mme Mayer soit vraie, il est peu probable que les plaintes reçues par la Halde soient représentatives du phénomène. En effet, elles peuvent être biaisées par un phénomène de représentation sociale: les membres de l’ethnie majoritaire pourraient avoir du mal à se concevoir comme victimes d’une discrimination qui est présentée comme étant le seul apanage des minorités.
D’un autre côté, le spectre du « racisme anti-blanc » est intéressant en soi car il débouche sur la manière dont les média représentent le racisme. En effet, dans les représentations médiatiques, l’on ne montre qu’exceptionnellement ses victimes lorsqu’elles sont asiatiques ou bien originaires de l’Europe de l’est. Pourtant, les relents racistes et xénophobes entourent en permanence les discours anti- mondialistes. Or, les organisations anti-racistes ne s’émeuvent pas de la banalisation des caricatures sur « le plombier polonais » ou bien « les chinois qui prennent le travail des français » ! Ainsi, les média restreindraient-ils notre capacité à percevoir le racisme, lorsqu’il se manifeste à l’encontre de certaines populations ? On serait ainsi peu sensibles au mépris qui touche des catégories ethniques, religieuses et nationales qui ne sont pas désignées comme victimes habituelles du racisme dans les média.
2) L'émission opposant l'avocat fiscaliste face aux deux époux Pinson-Charlot:
Même casting: 2 chercheurs "plutôt-de-gauche" face à un interlocuteur "vraiment pas-de-gauche".
-Très rapidement, le libéral est poussé dans ses retranchements par DS car il a du mal à étayer son principal argument: si on taxe les riches, ils vont tous partir. En effet, il ne propose aucune statistique objective pour prouver cette affirmation d'une part, et d'autre part il ne démontre pas non plus l'utilité économique de cette catégorie de personnes: à supposer que les taxes poussent vraiment à partir, ceux qui partent sont-ils tous des créateurs d'emplois et de richesse comme l'interlocuteur l'affirme, ou bien ne sont-ils que des rentiers économiquement peu dynamiques?
Le principal argument du fiscaliste présente donc deux failles que DS a bien raison de relever.
-L'on se demande pourquoi DS ne procède pas symétriquement à une déconstruction des arguments des époux Pinson-Charlot, qui n'en présentent pas moins des failles logiques flagrantes:
"Les riches pensent que...", "Les riches font ceci, les riches font cela". Qui sont ces « riches? » En écoutant les deux sociologues on a l'impression qu'ils décrivent une collection homogène d'individus identiques, partageant les mêmes valeurs, les mêmes normes, et qui seraient mus par une solidarité infaillible. Pourtant, si les populations qu'ils désignent présentent certaines similitudes sociologiques, elles n'en sont pas moins différenciées au point d'appartenir à des univers très distincts: nobles/non nobles, noblesse de province/ noblesse de Paris, hauts cadres de l'industrie/ de la finance; salariés/entrepreneurs, catholiques traditionalistes/ modernistes voire athées, etc. Autant de lignes de démarcation qui fissurent le monde des "riches" en une collection de groupes souvent indépendants, parfois opposés par des conflits et qui dans la réalité sont bien loin de la caricature qu'en font les époux Pinson-Charlot. Caricature naturelle chez un homme politique mais suspecte chez un sociologue. N'oublions pas que la sociologie est passée maître dans la déconstruction de catégories sociales naïvement homogènes comme celle de "l'étranger" (Simmel) ou du "pauvre" (Hoggart). Il est par conséquent regrettable que les époux Pinson-Charlot se rendent coupables du délit de généralisation naïve contre lequel leurs illustres collègues luttent depuis des générations!! Donc je pense que DS, pour être fidèle à sa méthode aurait dû les interpeller sur ce point, même si les idées avancées par les époux Pinson-Charlot paraissent séduisantes.
En considérant les deux émissions ci-dessus, il me semble donc que la légendaire impartialité de DS faillit lorsque le débat oppose deux chercheurs « plutôt-de-gauche » face à un interlocuteur « vraiment-pas-de-gauche ». Je ne pense pas que la compétence ou la vertu de DS soient en cause. Je crois plutôt que c’est le casting de l’émission qui induit intrinsèquement de la partialité chez le journaliste :
1. Les interlocuteurs « plutôt-de-gauche » bénéficient d’un avantage numérique : deux contre un.
2. Les interlocuteurs « plutôt-de-gauche » bénéficient d’un avantage de légitimité : chercheurs dont les propos sont mécaniquement entourés d’un aura d’objectivité scientifique. Alors qu’ils peuvent être très contestables lorsque le chercheur confond opinion personnelle et résultat scientifique. En outre, le chercheur se sait regardé par ses pairs et de crainte de passer pour complaisant envers une idéologie honnie dans son milieu (comme l’ultralibéralisme ou la préférence nationale) peut déployer un zèle excessif dans le débat, peu compatible avec la prudence et la rigueur d’une analyse scientifique.
3. L’interlocuteur « vraiment-pas-de-gauche » est de piètre qualité. Malgré tout mon respect pour l’avocat fiscaliste et le candidat FN, je ne pense pas qu’ils soient les représentants les plus adroits de leur camp.
Donc quelques suggestions personnelles pour éviter que @si ne devienne un tribunal où sont jugées les idées de la « droite » mais reste un laboratoire impartial d’études des média :
1. Comme interlocuteur « vraiment-pas-de-gauche » tentez aussi un chercheur de temps en temps. En effet, Chercheur n’est pas synonyme de « de gauche ». Des esprits brillants existent aussi de l’autre côté de la barrière : Raymond Boudon (illustre sociologue mais évitez de lui dire qu’il est de droite, il ne l’apprécierait pas), Jean Tirole ou tout autre économiste de l’école d’économie de Toulouse (dont beaucoup pourtant votent PS, mais dont la plupart des français classeraient les idées bien à droite), ou encore Patrick Messerlin, qui peut défendre la mondialisation et le libre échange d’une manière fascinante et pédagogique.
2. Soyez très attentifs à votre neutralité : scrutez les failles du raisonnement des deux côtés et évitez des manifestations d’hostilité envers les invités « vraiment-pas-de-gauche », surtout s’ils sont en sous-nombre et qu’ils ne font pas le poids. Lors de l’émission sur les matières premières, vous avez par exemple parfaitement repris le journaliste d’Alter Eco, car je pense que la présence de Chalmain, interlocuteur charismatique, a facilité votre attitude impartiale.
Il serait en effet dommage que le seul moment médiatique français où le spectateur peut se délecter d’une réflexion relativement libre de préjugés idéologiques, glisse au niveau de ses concurrents télévisuels.
Je vous remercie de votre attention. -
jean-christophe grellety
A quand un débat ouvert avec des intellectuels de gauche, des vrais syndicalistes, à propos du FN ?
http://www.visa-isa.org/
Avec d'autres, je suis disponible ! -
Aspasie G.
Les nazis n' étaient pas anti-capitalistes à part Ernst Röhm éliminé lors de la Nuit des Longs couteaux (1934). -
Frédérick Stambach
D'habitude j'écris dans le forum pour féliciter l'équipe ou pour réagir au contenu.
Cette fois-ci c'est différent, j'ai ressenti un peu de colère et je crois de la honte de voir des gens pour qui j'ai beaucoup d'estime intellectuelle, l'équipe d'ASI, se vautrer dans le mépris et l'orgueil.
Le principe même de l'émission qui consistait à décortiquer la moindre phrase du militant avec l'appui, que dis-je, la caution des 2 chercheurs est tout simplement odieux. Réaliser l'autopsie intellectuelle en direct de la pensée de cet homme m'a révulsé, surtout que nos 4 "juges", à savoir les 2 journalistes et les 2 chercheurs, étaient manifestement certains de détenir la vérité absolue.
Voir Laure Daussy et Daniel Schneidermann bomber le torse en posant leurs questions à F.Engelmann était très désagréable.
C'était insupportable tout simplement parce que nous avons tous nos contradictions, et si je pense comme les 4 juges que F.Engelmann fait fausse route au FN et que ce qu'il dit est dangereux autant que ridicule en terme d'argumentaire, je pense aussi que la plupart des militants de n'importe quel parti peut être mise devant un faisceau d'expert et être tournée en ridicule comme vous l'avez fait.
Le problème c'est justement que vous ne l'avez jamais fait pour d'autre parti, c'est peut-être moins accrocheur que le FN qui fait consensus, mais je vous mets au défi de faire la même chose avec un militant UMP (et non un cador) dont le parti sous divers noms aura fait beaucoup plus de mal à notre pays que le FN en 30ans. Idem pour le PS. D'autant que les experts sont là pour juger et non pour se dévoiler comme le militant ce qui rend la situation inégalitaire dès le départ. D'ailleurs je ne souhaite pas que le principe de l'émission soit reproduit, le résultat serait des émissions aussi vicieuses que celle-ci.
Certes F.Engelmann a eu tort de venir, et sans doute que la grande majorité des militants aurait refusé de venir se faire ausculter de la sorte surtout sans aucune "caution scientifique" de son côté.
Mais les faits sont là: ce n'était pas une émission honnête.
Quand Daniel Schneidermann remercie les participants d'avoir débattu, je me permets une rectification, ce n'était pas un débat mais un tribunal.
Et ce n'est pas ce que j'attends d'ASI. -
Choucroutas Cassoulaitis
Je profite que cette discussion soit encore ouverte pour livrer un modeste point de vue : le mien. A mon sens, le grand écart n'est pas de passer du NPA au FN. De nombreuses explications ont été livrées par différents contributeurs dans ce forum. En revanche, la vraie étrangeté serait de passer de Lutte ouvrière au MODEM, par exemple. Ou du FN à un mouvement antifasciste. Cela dit, je me rappelle avoir lu le parcours étonnant d'un "red neck" passé, en quelques années tout de même, de militant du Ku Klux Klan à militant d'un mouvement antiraciste, marchant main dans la main, lors des manifs, avec la présidente noire de son association. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer... -
caius lapsus
c est formidable d inviter un militant du fn ,en plus pour dire tout le bien de marine .Comme disait Coluche un mec sympa cheveux cours qui n aime pas trop les bronzés En plus exclu de la C G T, vous vous rendez compte! les vaches..Ceci dit la cgt est pour la solidarité et l amitié de tous les travailleurs quelque soit leurs origines race ou religion, c est dans leurs status et un type qui est pour la preference nationale membre d un parti raciste n a rien a foutre a la cgt , y compris dans les autres syndicats democratiques. Le FN n est pas un parti comme un autre et Je trouve ce forum pernicieux voir douteux .. -
Catherine Le Hérissé
C'était un beau sujet pour un premier avril, vraiment, que d'inviter ce jeune homme à 2, 3 ou 4 têtes ! Quelle catastrophe nucléaire inconnue de tous peut avoir créer une telle confusion de pensée ?
N'empêche, j'trouve ça marrant pour un 1er avril !
Allez ! On se réveillera bientôt pour s'apercevoir que tous les poissons rouges ne se sont pas transformés en piranhas, que c'est rigolo un jour d'épingler les méchants poissons dans le dos des copains, mais que si l'épingle en question (à nourrice, la mal nommée) s'ouvre, ça gratte, ça pique et ça finit par faire mal.
Quand les fêtes de Pâques seront passées, donnez-nous une p'tit' rincette de Mélenchon, histoire de remettre à l'endroit les pensées tordues, les pensées perdues qui s'entrebattent dans les marigots.
Je ne suis pas militante du front de gauche mais ça fait longtemps que je n'ai pas entendu discours plus clair, intelligent et cultivé que le sien et antidote plus efficace à toutes ces pertes de repères... -
GIGI
j'étais syndicaliste aussi et voir Fabien ( FN ) répondre aux questions sur la retraite comme il a répondu je ne peux pas
imaginer sa défense sur la retraite à 60 ans !
Fabien ne répond presque jamais franchement aux questions, il déroute
presque systématiquement sur autre chose, en s'en prenant si possible à autre chose (tout ce qui n'est pas FN ) ou en
faisant de la compassion sur l'humain pour récolter des voix;
le problème actuel n'est pas le FN;
le FN s'empare d'un vide de la politique comme Sarkosy s'en est emparé en 2007 avec des formules alléchantes;
le vide vient du fait que le monde change vite, tout changement dérange, il faut s'adapter, cela demande un effort
que certains ne font pas et les partis politiques n'offrent plus de repères;
sans doute le FN offre-t-il + de repères ( vous êtes français ) mêmes s'ils sont fallacieux;
je n'ai pas pu regarder jusqu'à la fin car oui j'avais l'impression d'avoir un gros con en écoutant Fabien, le gars du FN;
je fais du porte à porte dans des cités et les "blédards" sont ceux qui souvent nous accueillent le + chaleureusement ! -
Light
Souchien ne vient pas de sous-chien, mais de français de souche, si Fabien Engelmann considère que c'est une insulte, c'est que lui même est anti-français.
Le petit passage du fou du roi avec une humoriste franchement condescendante et pas vraiment drôle me rappelle à quel point Didier Porte est plus subtil et politisé! C'est juste minable, continuer à insulter les électeurs du FN dans un contexte de diabolisation c'est vraiment comme frapper sur un bébé.
Ce que dit Fabien Engelmann concernant la peine de mort est révélateur d'une stratégie politique. Effectivement il n y a aucun sens à ce qu'il dit.
Dire qu'on est contre et comprendre ceux qui sont pour, je pense que c'est le cas d'à peu près 90% des gens. Surtout quand il décrit des exemples précis tel que les parents de victimes de viol etc...
Nonna Mayer à failli être pertinente en expliquant que la plupart des électeurs du FN étaient pour la peine de mort.
En prenant cette stratégie de dire qu'on est contre, mais qu'on comprends ceux qui sont pour on enfonce une porte ouverte, en gros c'est une manière de dire, moi je suis contre, mais votez pour...
Je dis cela sans aucun jugement, car je trouve ce débat stupide, tout le monde est contre la peine de mort, les mêmes sont très souvent pour la perpétuité. Ayant travaillé en prison, ayant lu beaucoup sur le sujet, m'étant informé en lisant les rapports concernant l'emprisonnement.... je considère que tout ça est une belle hypocrisie. L'abolition de la peine de mort considère que le coupable peu se reprendre et pourra un jour revenir dans la société. C'est le principe d'une mise en quarantaine. Hors les peines se rallongent de plus en plus, le travail de réinsertion existe mais est inutile dans un contexte judiciaire totalement inadéquat.
En bref il faudrait se positionner concernant la politique du système pénal actuel.
Certains prisonniers ayant de très longues peines écrivent des lettres ouvertes ou ils demandent la peine de mort. Leur but étant assez clair, arrêter l'hypocrisie concernant la politique pénale.
Bref, sentiment désagréable, je vois toujours qu'on ne sait pas bien médiatiser l'extrême droite. Je pense que les électeurs du FN qui ont vu cette émission (s'il y'en a...) ont du sentir que leurs idées étaient diabolisée, sans pour autant qu'il y'ait une réelle réponse.
Si on veut faire reculer le FN en disant arrêter de penser ce que vous penser, pensez comme nous, c'est un combat perdu d'avance.
Je pense que si j'étais électeur du FN, je me dirais juste, tous des pourris les médias, ils comprennent pas les vrais problèmes!
Pourtant on peu pas vraiment dire que Fabien Engelmann ait été transcendant. Durant toutes l'émission je me suis dis qu'il était ridicule, approximatif, menteur... -
bastounet
Alors.?on repond..?on se mouille..?
".....pouha ! ....." -
bastounet
Salut Daniel !
C'est bête le peuple , hein..?....et pis ça sent pas bon...et pis ça vote....Aah! Cher Daniel , combien de fois as-tu dis dans cette émission
"...j'aimerais comprendre..." , le sais-tu..? ou "....expliquez-moi...",avec tes petits sourires ironiques , tu n'as était capable que de faire passer ton mépris pour ce jeune militant et ça , lui , il l'as tres bien compris , vu , sentit....
J'espère que Marine t'enverras ses félicitations , car tu viens de lui donner quelques nouveaux militants.
Mais c'est une revolte...? Non , sire , c'est une révolution. -
Ren18
Faut-il que que les étrangers qui veulent la nationalité française maîtrisent aussi bien le conditionnel que nos représentants françois de souche? -
farf40
Fabien Egelmann utilise souvent au cours de l’émission le terme de « bien pensance ». Que cela signifie-t-il dans sa bouche ? Est-ce une tare de bien penser ? Si le fait de rejeter le racisme et la xénophobie et de croire en l’égalité et le respect de l’autre et de sa différence sont des valeurs « bien pensantes », alors je suis fier d’être bien pensant et donc conformiste…
C’est bizarre, il me semblait être plutôt anticonformiste et je m’aperçois que de ne pas adhérer aux valeurs du FN me rend conformiste. La terre tourne et le monde change.
R.G -
renaud
Cette émission ne pouvait pas fonctionner, son format est mauvais. Pour plusieurs raisons. D'abord le déséquilibre du nombre: 2 invités + Daniel (pas vraiment neutre) "contre" le militant FN. Ensuite le déséquilibre du langage: 2 sociologues et un journaliste contre un "plombier" (même si celui ci manifestait des dispositions certaines pour la maitrise de la langue de bois). Enfin, le déséquilibre des fonctions: des chercheurs et leur sujet d'étude.
Le résultat est un grand classique: il n'apporte pas grand chose à ceux qui avaient des préconceptions sur le FN, mais surtout il fait passer le militant pour une victime que les intellectuels prennent à parti. Justifiant a posteriori le discours du FN contre la bien-pensanse. Dommage. -
Joan38
1- Si on considère que la droite correspond aux idées conservatrice (du présent et du passé) et que la gauche correspond aux idées réformatrices. Si on considère que les syndicats comme la Cgt soutiennent les idées de "conserver" ce qu'ils appellent les "acquis sociaux" alors on pourrait presque dire que des idées de gauche hier sont en passe de devenir des idées de droite. Et que N Sarkozy le réformateur devient de gauche.
2- Au delà de ce raisonnement réducteur, on peut aussi considérer la droite comme représentant les plus riches de la société et la gauche représentant les plus pauvres. A ce moment-là, on peut se demander si la com' et les actions menés par des dirigeants politiques et syndicaux (qui cherchent à dire ce que les électeurs souhaitent entendre) ne brouillent pas les valeurs et les intérêts sociaux que ceux-ci sont sensés représenter. Tous les acteurs politiques ne font-ils pas trop souvent du populisme ou ne sont-ils pas trop démocrates (centristes) dans une société française qui préfère le conflit et les débats houleux et tranchés ?
Autrement dit, je me demande quand même si, parfois, le Ps ou la Cgt n'est pas conservateur(-trice) donc parfois de droite. Et je me demande parfois si le Fn en cherchant à former un électorat "prolétaire" (national-socialisme) ne cherche pas à défendre les Français les plus pauvres, donc s'il n'est pas parfois de gauche.
3- On peut aussi considérer que la droite et la gauche correspondent aux idées respectives des 2 (ou parfois, 3 ou 4 aux élections législatives ou cantonales) candidats parvenus au 2d tour de l'élection.
Autrement dit, aux présidentielles de 2002, J-M Lepen était de droite et J Chirac était de gauche (ou l'inverse?). Pendant les cantonales de 2011, quand Eelv (Europe-Ecologie-Les Verts) ou le Fn ou le Modem ont atteint le 2d tour, alors ils représentent la droite ou la gauche sur le territoire concerné. Et quand le Ps (soit-disant parti majoritaire de gauche) ou l'Ump n'apparaissent pas au 2d tour, ces 2 partis ne représentent plus que des idées minoritaires.
4- Enfin, quand un élu soit-disant de gauche dirige un territoire pendant plusieurs décennies, ce "notable" est-il toujours vraiment de gauche ?
Je m'embrouille... Je vous laisse réfléchir ;-) -
Goulven
Donc ce n'était pas un poisson d'avril. bon. -
jp
Le programme, les idées du Front National sont contraires aux statuts de la CGT.
Il n'est pas possible pour un militant CGT de soutenir le Front National, qui est un farouche opposant à l'action syndicale sous toutes ses formes. C'est un parti politique d’extrême droite qui est combattu par la CGT.
Fin du débat. -
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