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Nolife
l'argent n'a pas de sexe donc le capitalisme n'a pas les moyens d'ignorer les LGBT.
L'homo est un bon consommateur alors ils devient le modèle.
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Benjamin
Très intéressante émission mais un peu monotone.
Monotone car ce sont des hommes, représentants associatifs uniquement. Où sont les entreprises ? Où sont les Olivier Ciappa ou autres ? Où sont les Lyonnais, les Bordelais ou les blogueurs papa gay ? Où sont les hétérosexuels inclusifs ? Et surtout, on est bien d'accord, où sont les femmes, les mères lesbiennes ? Le choix des invités n'est pas bon mais ce peut être corrigé assez vite lors d'un débat sur la PMA.
Ceci dit, ça fait du bien de voir des visages. Quels qu'ils soient. Ca fait du bien de les entendre. Quelles que soit leurs points communs ou leurs différences aussi petites soient-elles.
Bravo pour la séquence de 1969 avec eux en premier plan. Les jeunes devant, les vieux derrière. Les novices devant, les pionniers derrière. Cinquante années après Woodstock et le Stonewall, qui je le rappelle ne sont séparés que par 200 km et deux mois à peine. Deux jours qui ont influencés l'histoire sociale du XXIe siècle mieux que beaucoup d'autres jours mieux connus. Deux jours qui ont permis des victoires plus belles encore qu'une coupe du monde. Aujourd'hui, il y a un bébé qui a dit, pour la première fois "papa" à son papa gay blogueur @maviedepapa. N'est-ce pas une victoire de niveau mondial ? :-)
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smurf
Excellente émission qui permet d'entrer dans des débats parfois superficiels mais dont la superficialité n'est parfois que superficielle (houla...).
Vu de l'extérieur (l'extérieur c'est moi en l’occurrence, hétéro, plutôt tolérant et prêt à défendre les droits des homosexuels mais, je le reconnais sans m'intéresser plus que ça aux différentes "catégories" de LGBT et au détail des discriminations qu'ils subissent et des avancées qu'ils souhaitent), certains débats peuvent paraître secondaires, voire risibles.
Sauf qu'ils représentent de vraies lignes de fractures entre les intervenants (qui, il faut le souligner, même s'ils ne sont souvent pas d'accord, laissent les autres parler et respectent la parole de l'autre).
Leurs différentes approches me paraissent plus complémentaires que réellement antagonistes.Quand à la séquence qui a fait parler, elle est un moyen un peu spectaculaire (provocante) de faire comprendre à Daniel S. mais derrière lui aux spectateurs, la réalité d'une discrimination qui commence par la non reconnaissance d'une différence.
Cela dit, cela tombe un peu à plat car cela ne répond pas à la remarque de Daniel qui reste juste (l'absence de femme sur le plateau; même si un invité ne se définit pas comme homme, il ne se définit pas non plus comme femme).
D'autre part, ce type d'attitude peut parfois desservir le combat mené car, vu les réactions d'incompréhensions voire d'hostilité face au phénomène LGBT en général, la radicalité de ce discours peut contribuer à d'avantage de rejet comme l'a montré le bruit médiatique sur cette intervention (bruit médiatique largement excessif car il n'est pas du tout représentatif de l'émission et des positions de ce monsieur)
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Jiemo
Bon , on va mettre tout le monde d'accord: https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Homme_qui_prenait_sa_femme_pour_un_chapeau
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Vincent
Pour une fois, j'attaque la vision de l'émission après l'avoir entendue buzzer.
Et bien franchement, je trouve la séquence (désarmante) qui a buzzé très périphérique, et l'émission très intéressante. Avec effectivement de fortes réminiscences de "120 battements par minute", dans ces débats passionnés et bien fondés entre militants d'une même cause, mais avec des visions très différentes.
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Cobalt 60
L'être humain qui porte des boucles d'oreilles répondant au nom de Camille (ça va, c'est assez neutre comme description ?) emploie le terme "racisé" et "non-mixité" pour décrire son cortège. Ses propos à ce moment ne sont pas explicités.
Je ne comprends pas ces deux notions appliquées à ce cortège. Qu'est-ce que cela veut dire.Au cours de cette émission, j'ai eu par moment l'impression de ne pas parler la même langue que les êtres humains réunis sur le plateau. Le sens des mots semblent avoir changé, l'anglais colonise la pensée homosexuelle.
Cela me permet d'ailleurs de faire une remarque concernant cette abomination que représente à mes yeux l'écriture inclusive. Il s'agit à mon sens d'une attaque, que j'espère passagère, contre la langue elle-même. Ce qui me choque, outre le caractère rapidement visuellement illisible des phrases, c'est la disparition des accents qui modifient la prononciation.
Sur une banderole est ainsi écrit : "étranger. eres".
Je regrette, mais le féminin d'étranger s'écrit avec un accent grave sur le e. Sinon la prononciation est fautive. Comme devra-t-on prononcer "Boulanger.ere" par exemple ? Devra-t-on mettre un point surmonter de l'accent grave au-dessus du "e". On nage en pleine absurdité.
Vivement que cette mode passe. -
Pandora
Après quatre minutes d'émission, j'ai eu pour la première fois envie d'arrêter immédiatement de m'informer. Tout ça parce qu'une personne portant un nom masculin et ayant la peau claire s'offusquait d'être catégorisé "homme" par Daniel Schneidermann et ce alors que nous (DS inclus) le découvrions à peine.
Quatre minutes pour se rendre antipathique au possible, par grossièreté.
J'aimerais vraiment en savoir plus sur cette ébullition intellectuelle autour des questions de genre, mais je vis la confrontation avec mon ignorance comme une agression par tou·te·s les Arnaud Gauthier-Fawas de la Terre.
Vivement que vous invitiez un·e interlocu·teur·trice plus empathique.
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Rumifig
Au sujet du plateau composé par des invités 100% masculins, je vous invite à lire la très interessante réaction d'Alice Coffin.
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orel
Bonsoir,
J'ai le droit de dire que l'homme blanc archétypal (agressif, dominateur,...) Arnaud machin m'insupporte au plus haut point sans être taxé d'homophobe!?
Blague à part, j'aurai apprécié que la personne du Claq ait un temps de parole plus important. Malgré les malheureuses trente secondes qu'il a péniblement réussi à obtenir, il avait l'air autrement plus conséquent que LE/LA prof non-binaire/héxadécimal.
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Anne Delevallée
Camille" du collectif de luttes et d'actions queer (Claq) -
Pouvez vous nous confirmer que ce célèbre anonyme est un membre du parti des indigènes comme nous l'avons vu sur twitter. Dans ce cas, l'immunité offerte par son anonymat est selon nous une faute de votre part qui meriterait une explication -
jean-françois copé-décalé
Merci pour cette excellente émission.La question de la non-binarité est intéressante et importante, mais elle trouve à mon avis un bien mauvais avocat (-e?) en la personne d'Arnaud Gauthier-Fawas. Celui-ci invite à distinguer identité de genre et expression de genre, s'identifiant manifestement comme non-binaire. En ce qui concerne ses expressions de genre, ou les performances qu'il donne à voir pour reprendre le terme de la théoricienne queer Judith Butler, qu'il a sans doute lue, celles-ci sont correspondent indéniablement à une forme somme toute assez classique de masculinité : discours d'autorité, ton péremptoire, prétention à représenter l'ensemble de l'interLGBT/de la marche des fiertés... certain-e-s diraient même que ces performances relèvent d'une forme assez toxique de masculinité.
Appeler à dissocier identité et expressions de genre, c'est tout bénèf' pour lui : il peut ainsi bénéficier des avantages sociaux et symboliques de ses performances viriles, tout en endossant le gilet pare-balles de la non-binarité pour le cas où on le lui ferait remarquer.
C'est une attitude assez détestable qu'on retrouve lorsque la question de la race est abordée : Quelles que soient ses origines, ce monsieur est clairement white passing (il passe pour un Blanc). En se prévalant d'une identité racisée, il cumule avantages liés aux assignations raciales dont il fait l'objet du fait de son phénotype (blanc) avec les gains symboliques liés à son identité minoritaire (revendiquée).
Or ce faisant, il contribue à invisibiliser les identités minoritaires. Pourquoi inviter une femme puisque vous m'avez, moi, qui ne suis pas un homme ? Pratique pour éviter d'avoir à se questionner sur sa légitimité à intervenir et sur l'opportunité de laisser sa place à une femme en tant que représentante de l'InterLGBT.
Pourquoi inviter un-e racisé-e puisque vous m'avez, moi, qui suis à moitié libanais ? Même effet de relégation vis-à-vis de celles et ceux subissant le processus de racialisation qui contribue à leur subjectivation comme racisé-e-s.
L'un des intérêts de l'analyse de Judith Butler est justement de faire disparaître toute référence à une supposée "identité" plus ou moins déconnectée des performances de genre. Pour elle, il n'y a pas de femmes ni d'hommes, précisément parce qu'il n'y a que des performances de genre, qui se répètent, se copient et s'inventent mais n'ont aucune "origine" substantielle qu'on pourrait déceler dans une hypothétique essence masculine ou féminine. -
Ervé
Christine Le Doaré, juriste, féministe universaliste et laïque sur les consternants invités d'Arrêt sur Images.
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Ervé
Merci Arnaud, de m'avoir montré l'exemple et aidé à révéler ma vraie nature !
Trop longtemps qu'on se fie bêtement à mon apparence et qu'on m'appelle "Monsieur".
Aujourd'hui, je fais mon coming out de femme noire, et me prénomme désormais Nafissatou.
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beren57
il reste des manques a cette parade de l'égalité.... Ou est le char des myhopathes transexuels ? Celui des juives lesbiennes ? Celui des noir roux a lunettes et bisexuels ?
Parodie mise a part cette marche représente pour moi la bêtise des combats pour l'égalité d'aujourd'hui. Parce que justement c'est "des" combats pour l’égalité des lgbt, ou bien des femmes, ou bien des noirs, ou bien des juifs, ou bien....
A quand un retour d'une vision générale de l'égalité, qui ne se battra pas pour la faveur de la prochaine mini avancée sociale qui ne changera rien au fond du problème ?
L'égalité se joue d'abord et avant tout dans les droits du travailleur face au patronat. Quand on a reussi a mettre de l'équité dans ces rapports de force là, qu'on en aura fini pour de bon avec l'aristocratie (et si quelqu'un a la recette miracle qu'il la donne) alors on en aura fini de la meme maniere avec le facisme sous toutes ses formes, que sa tête de turc soit une couleur de peau, une nationalité, une religion, une sexualité, une idée politique.........
Seulement voila pour repenser a ce combat la en priorité il faudrait d'abord commencer par arrêter de se prendre le chou au jeu du kikalplus de droits
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Inezra
J'espère que les élèves d'Arnaud Gauthier-Fawas ne font pas la même erreur que Daniel, en confondant identité de genre et expression de genre, et ne commettent pas non plus l'affront de l'appeler "monsieur".
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Michel Faure
Pas de femmes ? Pas de lesbiennes ? Faut mettre le Bondy Blog sur l'affaire...Comme au sujet du café PMU de Sevran.Si l'interdiction n'est pas formelle ,ne serait-elle pas sociale ,et au-delà ne participerait-elle pas du sexisme génèral ? On ne voit jamais aussi peu que ce qui est juste devant nos yeux ! Une lesbian pride le 8 mars :pourquoi pas ?
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Robert·
"Nos invités déplorent ...." C'étaient donc tous des hommes ? L'orthographe "inclusive "n'a pas fini de vous piéger.
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Ervé
Fiers marcheurs, pensez à vous hydrater ! 34°c prévus à Paris cet après-midi.
Buzyn vante son action sur Twitter : A l'hôpital de Versailles André Mignot pour rencontrer les équipes des urgences et du SAMU, et évoquer avec eux les dispositifs mis en place pour faire face aux fortes chaleurs.
Réplique de Sabrina AliBenali, interne en médecine : Comme n'avoir à présent qu'un seul urgentiste de garde partagé entre le SMUR et le service des urgences comme le prévoit votre nouveau décret du 1er juin ?