-
Bipbip
Folon: "je ne dessine que des choses belles."
Brassens: "..mourir pour des idées,? d'accord mais de mort lente."
Eschyle: "Ah! triste sort des hommes: leur bonheur est pareil à un croquis léger: vient le malheur, trois coups d'éponge humide c'est en fait du dessin" -
KungFuPanda / GauthierR / don juan act 5 sc 2
A tout les forumeurs, amis ou pas, pourriez vous votez pour la video de luz, pour qu'elle soit disponible gratuitement et libre de droits
Ca serait une cool initiative de pouvoir diffusez cette interview, -
petit - saconnex
Très émouvant entretien. Ce qui est dit autour de la 32 ème minute est particulièrement émouvant. -
abouadil93
J'ai trouvé cette émission assez ennuyeuse, finalement.
Luz s'exprime très mal, il bafouille, ne finit pas ses phrases, on a souvent du mal à savoir où il veut en venir.
Ses explications sur la couv' dégueulasse "ne touchez pas à nos allocs" sont vraiment symptomatiques (autour d'1H07 dans la vidéo)...
Sans parler du fond, la prestation d'Emmanuel Todd était d'un tout autre niveau :-) -
Julot Iglésias
J'ai fait une recherche pour compter les occurrences du mot Poutine dans ce forum, et je n'ai rien trouvé.
J'en déduis que personne ou presque n'a été surpris par l'usage que fait Luz de la personne de Vladimir Poutine, ou plutôt de l'image associée. Dans son esprit, manifestement, Poutine est à classer dans la même vitrine qu'Hitler au Musée des Dictateurs sanguinaires, puisqu'il les cite en enfilade (Poutine en tête si mon souvenir est fidèle, mais je ne garantis pas) au détour d'une phrase où il évoque le mal absolu.
On pardonnera à notre brave dessinateur ses jugements à l'emporte-pièce, même si on attend un peu plus de discernement de la part de quelqu'un qui est sensé commenter l'actualité sans a priori. On ne peut pas briller dans tous les domaines. -
Misolys
Je ne souhaite pas qu'ASI se cantonne à son rôle de décryptage de l'image (bien que je trouve ce rôle assez utile et assez rare) si mon post le laisse sous entendre c'est que je me suis mal exprimée. J'avoue que l'expression "hiérarchie des sujets traités" est malheureuse. Je constate juste qu'ASI est capable (sur la base des quelques dizaines de secondes que j'ai eu le cran de voir de l'émission) d'être une émission médiatique lambda. Sans doute, je confonds l'émotion brutale que projette Luz parce qu'il est un des survivants d'un événement terrible avec une volonté consciente de faire de ce sujet un domaine sacré, ASI est tout de même plus complexe que cela. Mais justement ce cadre, l'interview, cette émotion, c'est la télévision par excellence, c'est le temps court, direct et je me suis sentie mal à l'aise de voir ça ici, j'ai été prise par surprise et je n'ai pas aimé. Libre à ASI de s'y essayer, à ce mode télévisuel qu'elle décrypte, cela n'est peut être pas un mauvais exercice de passer de l'autre coté de rentrer dans le rôle de son objet d'étude. Je me demandais simplement si l'équipe en avait pris conscience, de mémoire, je n'avais encore jamais constaté cela, même lors des émissions concernant le 11 septembre ou d'autres événements à haute teneur émotionnelle. Je le répète cela n'est pas un jugement de valeur mais un constat (d'où en fait la réelle maladresse de mon expression "hiérarchie des sujets traités"). Pourquoi nier qu'ASI a un rapport intime, fort avec un certain journalisme dont l'ancien Charlie était le représentant. Il faut juste accepter que parfois on parle de soi plus que pour les "webospectateurs", c'est ce qu'à fait ASI cette semaine. Ce n'est pas bien grave. -
Coin-coin l'Araignée 2·0
Cette marotte de vouloir ramener @si à son ancien rôle avec l'espoir de l'y enfermer...
C'est pourtant clair dans l'à propos :
« Le site d’@rrêt sur images prolonge l’émission [...] de télévision France 5 [...] supprimée en 2007. »
« Le site élargit le champ d’intervention de l’ancienne émission ». -
Misolys
Depuis longtemps abonnée à ASI, depuis longtemps habituée a dépasser de temps à autres les pointes d'agacement que provoque une hiérarchie des sujets traités qui ne correspond pas à la mienne je me décide a écrire enfin dans le forum. Parce que j'ai un problème. Je n'ai pas réussie à regarder plus de 2 minutes l'émission consacrée à Luz. Et je ne sais pourquoi ? Ma pudeur serait-elle excessive ou y a-t-il un fossé réel entre moi et le traitement médiatique d'ASI sur cet attentat ? Car ce traitement médiatique tout en émotion, si ce n'est (et c'est pour cela que je me suis réabonnée) que Todd a eu, lui aussi, droit à son émission me semble être justement ce que ASI met à distance, analyse, décortique chaque semaine. Ainsi,sans doute est-ce de me rendre compte que finalement cette exigence analytique de tout les instants n'est pas tenable quand l'on est touché au plus prés de soi-même, dans son intimité. ASI se rend coupable de montrer son intimité, celui de changer pour un instant de rôle. Cette semaine, l'émission d'ASI n'est pas une émission de décryptage des images médiatiques, cette semaine ASI est l'image médiatique. Je ne considère pas cela comme un crime, c'est un constat. J'espère vous retrouvez la semaine prochaine à nouveau dans votre rôle habituel. Afin de pouvoir visionner l'émission sans peur de devoir couper très vite comme cela m'arrive à chaque fois sur n'importe quelle chaîne d'information. Je dois être trop sensible au manque de distance. Bien à vous tous. Merci pour vos émissions. -
waree
Il n'a même pas l'honnêteté de reconnaître que le fameux dessin des "welfare queens" (touchez pas à mes allocs) caricature des musulmanes uniquement, les filles kidnappées de boko haram n'ont rien à voir là dedans. Un des pires dessins islamophobes paru de ce canard. Hypocrite va. -
waree
Luz, contrairement à drake, a echapper au roulage de pelle de madonna.
J'imagine ce que choron ou cavanna auraient pensés de leur rejetons en les voyant se compromettre partout où c'est possible.
Emission très ennuyeuse.
"on debarque das ce show mediatique, on a pas compris tout de suite" Luz découvre l'eau chaude, caricaturiste de l'actu il ne savait pas que les médias sont "méchants" et récupèrent tout, quelle naiveté, j'en chialerais tiens.. -
veromugo
La chance qu’on a, dans le fait qu’ils aient massacré des artistes, c’est que les artistes savent trouver la vie n’importe où. Ils savent créer dans tout, même dans la pire des horreurs. Il savent se laisser traverser humblement par ce qui se joue devant eux et en eux.
Merci Luz de savoir exprimer si bien la vie, l’amour, et aussi, même, la beauté douloureuse, mortifère et fascinante de l’ombre la plus noire.
Merci d’être assez fort et solide pour nous faire si bien ressentir la duplicité de l’humain.
Vous montrez admirablement combien de l’horreur peut naître aussi la force, la créativité, l’énergie et l’humanisme.
Merci de savoir donner un visage de frères à ces hommes perdus dans la psychose de notre époque, ce fanatisme qui nie le plaisir, l’art, la chair, l’humour, l’amour, et avec tout cela la vitalité même.
Merci de faire ce travail de lumière et conscience dont nous avons tous cruellement besoin après ces terribles événements.
Merci d’avoir osé ce chemin de catharsis alchimique qui vient du plus profond de vous mais nous concerne tous.
Vous m’avez fait pleurer et ça fait du bien.
Vous dites « merci » à vos dessins et ça me touche profondément.
Vous dites aussi, à la fin, « ça donne envie de travailler sur l’inconscient »
Votre immense énergie de vie et votre créativité sont contagieuses. -
Pierre38330
A écouter, absolument. Johann Sfar ce matin. -
cécile clozel
Et sinon, c'est qui le petit bonhomme qui pointe sa tête entre les jambes de DS sur le dessin de Luz ? -
marie Terrien
Emouvant..émouvant, Luz et son immense chagrin..émouvant, son objet Catharsis..il lui faudra longtemps avant de tenir debout..qu' importe qu' il ait du mal à s' exprimer..son truc, c' est le dessin !
Bravo, DS, c' était une des plus belles émissions d' ASI
marie -
Coin-coin l'Araignée 2·0
Le Parisien : Vous comprenez la décision de Luz de quitter « Charlie » ?
Willem : Oui. Être entouré jour et nuit par des policiers, il y a de quoi devenir fou. Je crois qu’il a besoin de quitter Paris pour un petit bout de temps.
http://www.iconovox.com/blog/2015/06/01/willem-sur-charlie-hebdo/ http://www.leparisien.fr/espace-premium/culture-loisirs/il-y-a-forcement-de-grosses-tensions-21-05-2015-4788417.php -
Loran
Merci Luz. Merci @si. -
emmanuelle k.
Merci pour ce voyage au coeur d'une blessure qui ne cicatrise pas et pour cette rencontre simple avec Luz qu'on ne peut qu'aimer
. J'ai apprécié aussi beaucoup la retenue de Daniel S. signe de respect je pense devant la sincérité sans détours de son interlocuteur et l'analyse lucide qu'il fait du rôle des médias qui vissent leurs victimes (terme o combien juste) et stoppent leur mouvement.
J'ai très envie de ce livre. Merci Luz pour qui vous êtes. emmanuelle k.
www.emmanuelle-k.net -
Pierre
Interview très touchante d'un Luz profondément humain et authentique. J'aime sa démarche de reconstruction qui n'a pu se faire « qu'en secret », loin des média, j'aime le fait qu'il ai immédiatement dénoncé la récupération et de la symbolisation de Charlie Hebdo.
Ce portrait m'a permis de mieux comprendre une chose qui, en tant qu'ancien lecteur désabusé de Charlie, m’échappais complètement jusque la : la stupéfiante innocence de ces dessinateurs.
Pour que l'on comprenne mieux je reproduis un texte que j'avais écris sous l'émotion, juste après les attaques, c'était le 9 janvier :
« Pourquoi je ne peux pas être Charlie :
J'ai longtemps été un lecteur assidu de Charlie, j'ai donc développé un certain attachement à ce journal et à son ton irrévérencieux. En fait, il a même joué un rôle non négligeable dans mon éducation politique.
Val était déjà rédacteur en chef, mais heureusement à l’époque Charb, Cavanna et Siné venaient interrompre la nausée que me donnait le premier. Je me souviens de la discorde sur le port du voile qui les avaient opposé, je me souviens du discours humaniste d'un Charb contre la haine et la bêtise crasse de Philippe Val. Puis peu à peu j'ai senti que quelque chose se perdait sans vraiment parvenir à mettre le doigt dessus, Val gagnait du terrain... Fourest est arrivé et la c'était trop.
J'ai arrêté de lire ce Canard, mais je le suivais de loin, j'ai suivit le licenciement de Siné en espérant une réaction... mais rien.
Puis j'ai appris le départ de Val et la nomination de Charb en redac chef... je me suis remis a espérer, mais le changement attendu ne s'est pas vraiment produit. C'est comme si Val en avait tué l’âme. Je ne lui pardonne pas et encore moins maintenant. Sa douleur est certainement authentique, mais il me révulse plus que jamais. Je ne lui pardonnerait jamais. Il a tué mon Charlie.
A l'annonce des noms des dessinateurs tués j'ai été envahi d'une profonde tristesse qui ne m'a pas quitté depuis. Je ne lisait plus Charlie depuis longtemps, mais le rapport affectif que j'entretenais avec eux était un peu celui que l'on aurait avec un membre de sa famille ou un ami avec lequel on est fâché depuis des années. Leur mort m'attriste peut-être plus encore que d'autre, parce que nous ne pourront plus jamais nous réconcilier... Parce que cette discorde j'aimerais continuer à l'avoir avec eux. Parce que c'était important pour moi que ces mecs comprennent que selon moi ils se trompaient étaient pris dans le piège dans lequel Val les avaient mené. Parce que je ne comprenais pas qu'il puisse ainsi se rapprocher du discours des chiens de garde, des dominants.
Je ne supporte pas les larmes de Val et de Fourest a cette heure, ils me dégouttent. A ceux qui m'accuseront de ne pas jouer le jeu du rassemblement et de l'union, je leur répondrait que précisément ces deux la sont des agents de la discorde. En bon toutous du pouvoir, ils cultivent le diviser pour mieux régner avec leurs appels à la guerre.
Non je ne suis pas en guerre!
Je suis triste, je suis dégoutté, tout ça est tellement absurde... Mais je refuse de jouer le jeu de ces pourris. »
La raison pour laquelle l'équipe de Charlie n'a jamais mis la clique Val/Malka/Fourest a distance serait donc cela : leur innocence. Ce serait cette naiveté qui ne leur pas permis de voir qu'au moment de la publication des caricatures, lorsque eux pensaient pratiquer une effronterie innocente, Val, qui a clairement fait son coming out néoconservateur depuis et qui était tout sauf naïf et innocent s’inscrivait lui (en les entraînants au passage) dans une logique de guerre de civilisation.
J'étais convaincu de leur complicité à l'époque et je leur en voulait pour cela, mais dans cette interview, Luz m'a stupéfait par son innocente... sa naiveté.
Il m'apparait du coup encore plus humain et touchant... evidement il est difficile d'attendre d'un rescapé qu'il produise une analyse (peut-etre que cela viendra avec le temps), mais il semble qu'il y a une chose qu'il n'a toujours pas compris : la symbolisation de Charlie Hebdo ne date pas du soir du 7 janvier, elle a commencé bien avant sous l'implulsion de Philipe Val.
Au moment de la publication des carricatures, luz, Cabu, Wolinsky et les autres ne percevaient peut-etre pas a quel jeu on les faisaient jouer, il ne pervecavaient peut-etre pas que Val avait fait d'eux des symboles de l'occident éclairé en guerre contre l'orient obscurantiste, ils ne perceaient pas que de l'autre coté Al Quaida les avaient erigé en symbole du mépris de l'occident impérialiste. Evidement que dans leur esprit ils n'ont jamais été ni l'un, ni l'autre. Eux pensaient (naivement) poursuivre une tradition et un « geste voltairien » pour reprendre l'expression de Judith Bernard dans l'émmission d'ASI qui a suivit les attentats.
Je leur reprochais leur complicité à l'époque, car il m'était simplement inconcevable qu'ils ne puissent percevoir tout ces enjeux.
Inconcevalbe qu'ils ne puissent ignorer l'atmosphere islamophobe qui regnait en France et qui produirait imanquablement une mésintertréptation de leur geste.
Et pourtant...la suite n'a été qu'incompréhensions, malentendus, recupération pour finir en un drame absurde.
Eux n'étaient pas en guerre et luz le confirme dans cette interview en critiquant la demarche de Plantu, en revanche Val l'était bien lui, j'en suis convaincu et son dernier bouquin en est la preuve a mon avis.
Luz l'admet a demi mot en désignant le petit nombre de ceux qui « montaient sur les chaises »... mais quelle euphémisme ! Plus grave : quel manque de conviction !
Je ne peux m'empecher de lui (leur) en vouloir de ne pas s'etre positionné plus franchement contre eux lorsqu'il aurait fallut le faire, ne serait-ce que pour sauver leur cannard ! Car, en effet, les Kouachi n'ont pas tué Charlie, ils ont tué des enfants. Charlie c'est Val qui l'a tué avant eux.
Je n'imagine pas un Reiser rester amorphe devant le spectacle de cette prise d'otage et seul le film de Denis Robert m'a permis de comprendre l'abscence de réaction d'un Cavanna.
Luz s'en va pour vivre loin de Charlie et il a raison, c'est la chose la plus sensé a faire. Je pari sur la mort de ce cannard qui n'est pour moi de tout facon plus qu'un Zombie, si un autre Charlie devait voir le jour (ce que je souhaite), il faudrait qu'il soit porté par des personnes a la conviction trempée dans de l'acier et les yeux grands ouvert.
Pour le reste, a mon avis, Todd et Luz ne se comprennent pas mais ils ont raison tout les deux. -
KungFuPanda / GauthierR / don juan act 5 sc 2
Je vivais à l'écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
Divulguer avec qui, et dans quell' position
Je plonge dans le stupre et la fornication ?
Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
Passeront illico pour de fieffé's salopes,
Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
Combien je recevrai de coups de revolver !
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de ch?ur porte un saint sacrement ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Une femme du monde, et qui souvent me laisse
Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
Des parasit's du plus bas étage qui soit...
Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
En criant sur les toits, et sur l'air des lampions :
" Madame la marquis' m'a foutu des morpions ! " ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
G.B. -
Jean-Michel M
Personne ne s'est demandé pourquoi Alain Korkos n'était pas présent à l'émission ?
Trop douleureux pour lui ou bien il n'aime pas trop Luz ?