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thomas.d.
Je suis confuse je cherche dans le site le nom de la journaliste sur le plateau et ne le trouve nulle part... même pas dans l'équipe
https://www.arretsurimages.net/equipe
J'ai été plusieurs fois mal à l'aise : lorsqu'elle est interrompue ou invitée à donner son avis de manière mal amenée. Elle a semble-t-il une analyse intéressante sur les critiques faites au dossier et à la photo.
Du temps de parole a été mal exploité. Le pourquoi des réactions a été balayé grossièrement, dommage.
J'apprécie de lire le commentaire qui la félicite même si je le trouve maladroit. Et oui, invitons M. Schneidermann à laisser plus de place à toutes ces jeunes que nous voyons se succéder ces derniers mois.
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siboo
Merci à Lynda Zerouk et André Gunthert pour leurs propos très intéressants, vivement les prochaines !
En découvrant le tweet annonçant la une de L’Obs j’ai trouvé que le texte avait de quoi énerver, plus que la photo en elle-même. Mais comme il la précède, il s’ajoute au contexte donné par le texte de couv’ et guide la lecture qu’on en fait.
Le fameux tweet : "Cette semaine dans "L’Obs" : "Après #MeToo, comment être un homme ?"
La déferlante féministe a définitivement ébranlé le modèle patriarcal. C’est l’essence même de la virilité qui est questionnée."
Comme le dit Lynda Zerouk, citer "#MeToo" oriente la lecture de l’image sur les violences contre les femmes, omettant les autres aspects des luttes féministes. Par ce rétrécissement du sujet, on est tenté d’imaginer le lien entre l’homme sur la photo et ces violences : faut-il le voir comme un représentant de la violence ? qu’en pense-t-il ? s’attriste-t-il des dénonciations de #MeToo ?
La formule métonymique "Après #MeToo" est intrigante : on se croirait au lendemain d’une catastrophe. Elle pourrait se lire comme le versant masculin de "Être une femme après un viol" : là où la féminité est victime de violences masculines, la virilité serait mise à mal par des revendications féministes. De plus on est encore "pendant #MeToo" : le mouvement n’est pas fini, mais dans son titre L’Obs fait comme s’il l’était !
La couv’ annonce "Être un homme", qui pourrait le titre d’un reportage sur la vie des hommes de nos jours, ou encore celui d’un manuel à l’usage des hommes en ces temps troublés : par cet infinitif sans point d’interrogation, L’Obs semble affirmer qu’il y a de l’espoir : y a qu’à suivre le mode d’emploi ! Le tweet, quant à lui, emploie la forme interrogative, moins optimiste : comment peut-on encore être un homme après un tel bouleversement ?
"La déferlante féministe" est une formule discutable, qui rappelle le traitement actuel des réfugiés, assimilés à un flux, une inondation (alors que ce sont eux qui se noient). La métaphore aquatique pour désigner les femmes, assez rebattue, rapproche ce mouvement politique qu’est le féminisme d’un phénomène physiologique caractérisé par la sécrétion de liquides, comme l’hystérie se caractérise par des cris. Impossible de raisonner une vague ! Ça en met partout ! Ça emporte tout sur son passage !
"Définitivement ébranlé" : "ébranlé" sonne comme l’antithèse d’un verbe à connotation sexuelle, telle une condamnation à l’abstinence (un peu tirée par les cheveux d'accord). Et l’adverbe "définitivement" laisse croire qu’on en prend pour perpet’, comme si le patriarcat était mort et enterré. En vrai L’Obs n’en sait rien mais il s’en fiche, il fait de la réclame ! (ou alors il emploie un anglicisme tout pourri)
"L’essence même de la virilité" : qu’est-ce que l’essence ? Si elle est intrinsèque à la virilité, elle précède les siècles d’Histoire et de préhistoire qui ont abouti à la situation actuelle, et elle se résume à l'expression des chromosomes X et Y. Pour la 2nde fois en 3 lignes, L’Obs assimile le problème de l’inégalité hommes-femmes à un problème biologique, omettant les constructions sociales qui l’ont causée et qui, elles, sont analysables et sur lesquelles il est possible d’agir.
Ainsi, par ce tweet gavé de formules journalo-promo-paresseuses, L’Obs revendique son incompréhension du sujet et sa crainte de disparaître en tant que représentant du modèle patriarcal (puisqu’il en reprend les clichés de langage). Et cette couv’ clame son incapacité à se mettre à la place des femmes pour ne s’intéresser qu’au point de vue masculin sur la question, chose caractéristique du masculinisme en crise : L'Obs, un journal fait par nous les hommes, sur nous les hommes, et pour nous les hommes. L’auteur de ce tweet pourrait alors être l'homme sur la photo, mâle si seul et désemparé qu’il a perdu son ordi, obligé de pianoter dans le vide entre son chien et son bouquet fané. Les formulations qui contextualisent l'image sont si racoleuses et irréfléchies (= parfaites pour de la pub) qu’elles amènent à penser qu’elle a été choisie pour illustrer la posture de victime du backlash, même si on peut y voir plein d’autres choses (on peut faire évoluer son "punctum" à mesure qu’on l’observe, voire en découvrir plusieurs pour les faire dialoguer).
Tout cela n’est qu’une série d’interprétations plus ou moins aventureuses et ne permet pas de juger les auteurs du dossier, mais ça en dit bien un peu sur les personnes en charge du magazine et sur leurs priorités au détriment du sujet traité. A moins que L’Obs ait voulu séduire les phallocrates pour mieux les amener évoluer… mais faut croire que c’était pas le but puisque Xavier Lucas n’en fait pas mention. Comme souvent avec la pub, ceux qui en usent sont prêt à en revendiquer le succès lorsqu’elle épate la galerie, mais peu enclins à en assumer les désagréments lorsqu’elle se retourne contre eux : gare au backlash ! -
emmanuelle emmanuelle k.
Il me semble évident en regardant cette image, et à cause du sous titre qu'elle veut évoquer l'abandon dans lequel seraient laissés les hommes !!! C'est hallucinant alors qu'il s'agit exclusivement
d'agression sexuelle avec metoo ! Ça pédale dans la choucroute côté obs. Devraient au moins reconnaître leur erreur grand format !
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Nolife
Belle pub pour Obs' ! Bravo c'est gagné
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bouviers-160740 bouviers
Bonjour ! Une précision : André Gunthert est bien intéressant, surtout quand il tacle l'Obs sur sa volonté soi-disant de débat mais pas trop quand même... Par contre, il me gêne quand il se décrète en métaposition tout le temps. Pour un sociologue, il serait plus honnête en disant aussi qu'il peut projeter de lui-même dans une photo même si sa pratique l'entraîne à observer.
Et surtout, il poursuit dans les préjugés en disant qu'il y a deux problèmes qui font débat : le racisme et le féminisme. J'aurais préféré pour nommer les problèmes : le racisme et le sexisme. Le féminisme n'est pas un problème mais un positionnement et un combat pour l'égalité. Dit comme ça, ça reviendrait à dire, il y a deux problèmes: la lutte contre le racisme et le féminisme...
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Guy
Guy
Le punctum de Barthes. Un exemple classique: un dentiste qui voit cette image remarque tout de suite la dent noire.
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Germain RITAL
Photosigétique
Existe-t-il un langage photographique ou bien plutôt, définitivement opposé: un silence ( lequel se dit en grec Sigé) irréductible à l'origine de toute photographie, comme de toute image sans doute (artistique ou non), et en deçà de toute vue? Révélant ne faire, ne pouvoir faire photo, et alors devoir: être en nécessité de ne le faire qu'en l'instant muet d'un saisissement, Hervé Lassïnce nous en aura beaucoup plus dit que toutes les sémiologies jusqu'ici. Les plus grandes en effet, Saussure et Peirce, dont Barthes ne fut jamais au mieux qu'un vulgarisateur héritier, ne commencent: ne peuvent commencer qu'au moment du silence oublié sur la perte duquel s'édifie leur volonté de théorie.
D'où l'éloquent muet malentendu structurant l'émission de ce vendredi: et en déconstruisant les propos des intervenants. Propos arbitraires en ceci que, comme avec André Gunthert le titre de l'émission le définit: "chacun voit ce qu'il veut dans une image": voit et dit autrement dit n'importe quoi. N'importe quoi, mais non hors sujet de l'émission toutefois, lequel sujet n'avait avec l'image photo l'ayant occasionnée qu'un rapport de pure utilitaire (in)opportunité.
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tosh
très bon Andre Gunthert meme si niveau originalité de la coupe de cheveux il est clairement un ton en dessous des autres males du plateau.
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panthereBlanche
Question de contexte :
Je suis surprise que l'importance de la typo n'ait pas été mentionnée.
Au moins autant que l'image, la mention de #metoo - entre parenthèses - met l'accent sur "être un homme" (il suffit de comparer hauteur et graisse des lettres…)
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lothar
Excellente émission. André Gunthert au top, comme d'habitude.
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RST
Très bonne émission
Merci -
Vacinenkov
De mon point de vue, le prisme éditorial de ce numéro était voué à créer la polémique. Il y a tout de même une différence entre "être un homme après #meetoo" et "Etre un homme" ou "être un homme aujourd'hui". Les deux dernières propositions auraient eu le mérite d'avoir des réflexions plus larges et intéressantes sur la masculinité et son évolution dans l'histoire ancienne et récente.
Je suis un homme et de manière assez surprenante, ma vie n'a pas changé après le Hachtag meetoo. En même temps, j'ai toujours estimé que le corps de l'autre (homme, femme, enfant) ne m'appartient pas, peut-être que ça m'a permis de ne pas me sentir "agressé par les féministes ou le féminisme.
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abracadabra
Alors Mr André, on oublie son latin ? punctum au singulier, puncta au pluriel... -
Lawiss
Une séance de masturbation intellectuelle bien désagréable. Dérouler des truismes comme le fait monsieur fan de Roland Barthes avec des phrases absconses, trop longues, et mille fois trop compliquées pour les simplissimes choses qu'il essaie d'expliquer, c'est un des exemples les plus éclatants de masturbation intellectuelle. Vivement la prochaine émission, que j'oublie celle là.
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Yanne
J'ai quant à moi trouvé cette émission d'une très haute tenue.
Un artiste, un représentant du Mainstream, un chroniqueur spécialiste des images de bon niveau, une bonne journaliste. J'ai appris des choses. Cela nourrit ma vision du monde.
Je ne demandais rien d'autre à cette émission, elle correspond à mes attentes.
Même le trolling pseudo-féministe sur le forum est très parlant.
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fran330
Un sujet intéressant mais j'ai trouvé le débat trop souvent confus, verbeux et imprécis (ex. les diverses et contradictoires définitions de "punctum", sans que ces contradictions soient clairement relevées. Du coup, à la fin du visionnement, je suis plus fatiguée que satisfaite.
Heureusement, André Gunthert nous a donné quelques moments faits, eux, de clarté et d'arguments bien articulés, malgré les interruptions (pas toujours mais souvent) inutiles de DS.
Merci aussi à Lynda Zerouk pour ses infos et questions claires, mais pareil... malgré les interruptions souvent inutiles de DS... -
ManuTOO
Je tenais à présenter mes félicitations à Lynda Zerouk : il me semble que jusqu'à récemment, elle avait un peu de mal à parler en dehors de ses fiches, mais dans cette émission, sommée d'entrer dans un rôle qui n'était pas forcément le sien, face à un plateau bien (trop) masculin, elle s'en est extrêmement bien sortie, avec beaucoup d'aisance et de naturel, et ce même alors qu'elle a été interrompue par plusieurs fois par Daniel de manière abrupte.
En espérant que le capitaine saura lui donner un peu plus de place dans le futur, on ne peut que lui souhaiter bonne continuation ! :-)