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Tzitzimitl
Bon je vous l'annonce comme ça, tout de go : je me présente à l'élection présidentielle. Et du même coup j'ai décidé de soumettre mon discours d'entrée en campagne au nouvel outil infaillible et objectif du journalisme politique : le Fact Checking.
Voici donc mon discours :
Françaises, français.
Comme vous le savez tous, la fin du Monde qui aura lieu bientôt comme nous l'avait annoncé l'ancestral calendrier Berrichon ne pourra être évitée qu'en mangeant exclusivement de la viande de babouin irradiée au sein de centrales nucléaires, en apprenant d'urgence aux enfants néo-zélandais à danser la Polka et en retirant le droit de vote aux français qui sont particulièrement noirs mais pas trop non plus (c'est-à-dire un peu plus que Yannick Noah mais un peu moins que Jacques Séguéla).
Je ne suis bien sur pas le seul à proposer ces mesures de bon sens, puisque Hollande et Joly m’ont piqué l’idée de créer un commando spécial de l’armée chargé de s’introduire au Vatican pour sodomiser sauvagement Benoît XVI, ce qui aura pour effet immédiat de stopper la crise économique, comme l’ont si bien démontré Emmanuel Todd et Jean-Pierre Pernaud dans leur ouvrage commun dont je ne me rappelle plus le nom mais enfin vous voyez ce que je veux dire. Que ce hold-up de mes idées géniales ne vous détourne pas de la seule voie crédible, la mienne. Car sodomiser le Pape ne suffira évidemment pas à redonner durablement du souffle à l’économie si dans le même temps nous n’exterminons pas immédiatement tous les phoques, les pianistes et les stégosaures de la surface de la planète comme je le propose dans mon programme.
Françaises, français, votez pour moi !
PS : 97 % des êtres humains ont 2 pieds.
Et voici le résultat du Fact-Checking effectué par les plus grands journalistes objectifs et rationnels de la planète :
Vérifications des 2 affirmations chiffrées du discours de Tzitzimitl le 18/03/2012 :
1) « 97 % des être humains ont 2 pieds » VRAI !
Après enquète il s'avère que les cul-de-jatte (0 pied), unijambistes (1 pied) et autres malformés avec 3 ou 4 pieds représentent tout cumulé à peine 3 % de la population mondiale. Reste donc bien 97 % de la population qui ont 2 pieds.
Source : Rapport annuel de l'OMS sur le handicap, édition 2011.
2) « Benoît XVI » VRAI !
D'après l'historien Louis Vinion que nous avons interrogé, la liste des Papes reconnus par l'Eglise ayant utilisé le nom de Benoît avant Joseph Ratzinger comprends Benoît 1er (575-579), Benoît II (684-685), Benoît III (855-858), Benoît IV (900-903), Benoît V (964), Benoît VI (973-974), Benoît VII (974-983), Benoît VIII (1012-1024), Benoît IX (1032-1048), Benoît X (1058-1059), Benoît XI (1303-1304), Benoît XII (1334-1342), Benoît XIII (11724-1730), Benoît XIV (1740-1758) et Benoît XV (1914-1922).
L'ancien cardinal Ratzinger est donc bien le 16ème du nom (si l'on ne compte pas les Anti-Papes d'Avignon Benoît XIII et Benoît XIV au XIVème siècle).
Indice de crédibilité du discours : 100 %
... Et voilà, la preuve est faite. Désormais vous savez pour qui voter. -
zozefine
ce soir, j'ai enfin regardé cette émission qui m'avait échappé. ben je regrette pas. je ne vais pas lire les commentaires sur le forum, je suppose celui-ci désormais un peu éteint. mais après cette très agréable heure, j'ai quand même envie de le donner, mon avis..
maja extraordinaire. j'adore comme elle met les pieds dans le plat avec une sorte de tendresse et de timidité roublardes, et ici pour découvrir les sources de ce duhamel qui n'a d'autre source dans le fond que lui-même, filtre arrogant et vaniteux triant les infos qui l'arrangent. et duhamel, duhamel... qui n'invite même pas à s'asseoir notre maja. arrogant, vaniteux et également malotru et sans élégance, malgré son crocodile sur le polo. attitude méprisante. berk.
quant au corps de l'émission, décidément, j'aime ça, les journalistes qui parlent cuisine. je trouve toujours passionnant. et dans le fond, @si comme site de décryptage de l'info, c'est au minimum, mais très exactement ce genre de décryptage que j'attends : DS décrypte pour nous en les interrogeant comment travaillent ces journalistes représentant 3 grands médias. bon, j'enfonce une porte ouverte, mais voilà, j'aime ça. quelque part, l'émission de maja et les émissions de ce type (des journalistes racontent comment ils... malaxent les infos) remplissent tout à fait le cahier des charges que se donne @si. il n'y a pas que ça, mais ce "ça" est nécessaire, et essentiel.
quant à ce que signifie le fait que les politiciens de gauche n'aiment pas se faire prendre en flagrant délit de mensonge ou d'imprécision ou de torsion des faits par les médias de gauche, les accusant de faire le jeu de la droite, c'est à la fois logique et consternant, et ça dénote hélas un niveau bien bas de l'éthique professionnelle de ces bateleurs qui prétendent gouverner. mais la droite n'est pas en reste, bien sûr, à part qu'elle s'attend plus à se faire démolir par la presse de gauche. le petit épisode quasi névrotique de guéant et ses chiffres sur la criminalité (si je me rappelle bien) fait vraiment bien rire (jaune). -
norarnold
cout de la mesure de hollande
Un oubli fondamental: les enseignants vacataires et contractuels qui ont remplacé une partie des fonctionaires ont un cout important chaque année
Creer des nouveaux postes suprimerait certains de ces postes!!!!!!!!!!! -
Damien
Les Econoclastes se lancent également dans la Désintox. Premier article paru hier. -
sandy
certaines désintox sont aussi de l'intox, les journalistes ne sont pas neutres idéologiquement et ils sont loin de ne faire qu'énoncer des faits c'est faux
je me rappelle d'une désintox contre Mélenchon sur les 10 points de PIB passés du travail vers le capital dans le journal libération
les journalistes de libé nous ont sorti avec un parti pris évident que comparer au niveau de partage du début des années 80 n'était pas représentatif et qu'en fait il fallait comparer avec 1960, et que ducoup le partage n'avait pas changé
décider que le niveau de partage des années 1980 n'est pas représentif c'est un fait ou un jugement subjectif ? -
micheld57
Votre titre est juste un peu gonflé quand on apprend, en regardant l'émission, très instructive comme d'habitude, que c'est Guéant qui a persévéré plusieurs semaines avec une grande virulence contre la rubrique de Libé, ce qu'aucun autre politique de gauche n'a fait. De plus on apprend qu'il l'a fait au moyen de "motards" du ministère à l'insu de ses services de com'. Ce qui, en soi, aurait pu faire l'objet du titre...
Du genre :
"Guéant utilise les moyens du ministère pour passer sa colère sur les journalistes de désintox..."
ou :
"Pieds Nickelés, suite : quand Guéant envoie une lettre manuscrite à Libé pour passer sa colère à l'insu de son service de com'"
Voilà qui, pour moi, est la vrai info de l'émission. Pour le reste, continuez ! -
RenéD
Je découvre votre média.
Votre souhait d’informer « juste » en politique est fondamentalement intéressant.
Informer, c’est quoi ? Juste c’est comment ?
Comment le faire au mieux ?
Que chacun des évènements interpelle et induise quelques questions pratiques au public qui en est informé, lui évoque un sujet de fond, c’est normal. Comme dans un jeu permanent, le public sollicité est demandeur d’évènements. L’évènement, l’image (fût-elle en arrêt), doivent-ils être, peuvent-ils être la seule voie d’une information juste? Comment empiler, structurer les réflexions qui en découlent, celles que vous nommez « d’intérêt public », en terme de diagnostics, en terme de cohérence d’analyse, d’offre politique ou de tout autre synthèse ? Comment l’impressionnisme du détail, des touches évènementielles peut-il amener à une vue globale synthétique et cohérente ?
Certes il faut garder les témoignages d’exception, ceux des situation que l’on aimerait ne pas avoir à vivre, à connaître, les illustrations remarquables… mais nous sommes innondés d’opération de communication, de sensationnel, de futile… Pour être juste, comment les médias, les journalistes peuvent-ils compléter correctement ce qui plait, avec ce mélange trop souvent irrévérencieux (sujets et personnes), de « journalistes / animateurs de variétés / comiques », sortir de la seule information évènementielle, des images ou « bandes son » associées qui devient une addiction abêtissante ? Pour rapporter l’évènement en direct, la concurrence des médias sociaux est intéressante, irréversible et irréductible avec aussi tous les risques associés.
Comment les journalistes peuvent-ils informer pour mieux outiller, mieux préparer les citoyens, face à leurs responsabilités, pour leur permettre de faire des choix quotidiens, des choix de vie et de mettre dans les urnes leurs bulletins de vote, en toute connaissance de cause ? Comment obliger les hommes et femmes politiques à sortir des éternels et ridicules « combats de coq » ou le fond n’est qu’effleuré au profit de quelques sujets « appâts » traités en polémique spectacle.
D’autant que des « médias » gratuits comme toute la communication portée par l’économie ont de nombreux moyens de façonner l’opinion la plus passive, n’offrir que cela, aux autres, abaisse le public, les journalistes et la démocratie.
Comment, avec toutes les possibilités et la convivialité des nouvelles technologies, les journalistes peuvent-ils en préalable, préparer objectivement, les confrontations, en présentant au(x) public(s) :
- les diagnostics du fonctionnement de la société fait par chaque partie, par les experts et par les différentes composantes de la société civile ? Comment les objectiver, les comparer ? Comment présenter ce qui est partagé, ce qui ne l’est pas ?
- les priorités des problèmes à traiter, que chacun propose comme base de son programme ? Quelles sont les priorités partagées, quelles sont celles qui ne le sont pas ?
- la vision de la société et le projet qui en découle ? Les hypothèses qui y sont attachées ?
- la méthode, le plan d’action, l’équipe et le calendrier qu’il propose ?
- les conséquences du changement pour chacun, pour tous ?
- le contexte de la synthèse retenue par chacun ?
- les références des estimations, les avis des experts ?
Comment garder un dossier citoyen, témoin permanent, opposable en cours et en fin de mandat ?
Comment les journalistes peuvent-ils correctement, professionnellement se mouiller ?
L’organisation des compétences et des professionnels spécialisés, actuellement dispersés dans une foultitude de « médias » qui cherchent chacun leur public, leur clientèle est-elle adaptée à un tel travail de fond ? A son volume ? Quelle est (sont) l’(les) alternative(s) ? Comment composer une (ou plusieurs) équipe(s) pertinente(s) qui reflète(nt) la société ? Si les modèles économiques actuels ou envisageables ne sont pas adaptés ni adaptables, si la concurrence n’est pas une solution à une telle production journalistique, alors, en quel terme un contrat de service public pourrait-il être négocié pour que le travail puisse être fait dans les meilleures conditions ? A quelle(s) échelle(s) ? Comment choisir la meilleure offre, la (les) meilleure(s) équipe(s) pour ce faire, ou faut-il réserver cela à une chaîne qui emploi des agents à statut particulier, à une chaîne à « statut public » ? Avec un financement public, qui peut alors, loin du clientélisme, objectivement juger que les résultats attendus sont au rendez-vous et décider de poursuivre, si nécessaire en corrigeant ou d’interrompre ce service au public ?
Quels autres sujets de société pourraient bénéficier d’une démarches de même nature ?
L’information a besoin de moins de support, moins d’immédiateté, plus de contenu, plus de sens ?
Pour autant que ce regard sur l’Information, vous semble mériter l’intérêt et qu’avec vos réponses il peut se transformer en projet, je reste disponible.
René D. -
yannouchka
Par pitié, reprenez vos journalistes invités, trentenaires, dans le vent, qui use du franglais avec complaisance!
Pas de "fast-checking" parbleu! Encore moins de "fast-check'er'"! C'est absolument ridicule et inutile! J'ai 27 ans et enrage de ces ignominies langagières!
Un peu de tenu messieurs dans la langue rendra plus audible votre discussion et éclairera d'autant mieux le sujet par ailleurs digne d'intérêt.
Que le ciel vous tienne en joie. -
Leona
Merci Maja d'être revenue nous enchanter l'info, vous nous manquiez, et du coup je devais aller sur LCP pour suivre vos pérégrinations.
Il manquait à ASI votre rire de jeune femme qui a fumé du cannabis (sic) et on a l'impression de retrouver l'ASI de l'époque France 5 !
La Parisienne était douée pour les textes de ses chansons, mais l'accompagnement musical gâchait un peu le plaisir.
Une suggestion pour vos prochaines investigations : comparer les registres lexicaux des jeunes journalistes qui travaillent sur les versions Internet des quotidiens : celui du JDD n'avait qu'un mot à la bouche et de répéter toutes les 10 secondes "fast checking" ! Je trouve scandaleux (et Daniel ne l'a même pas souligné) que les journalistes emploient de plus en plus de mots anglais qu'lls francisent, comme dans les pubs pour ados où on voit des mots tels que "vous aller lover ça"... Est-ce une déformation des SMS pour que ça aille plus vite ? S'ils ne respectent plus leur langue, je désespère de notre espèce.
Merci en tous cas pour votre travail. Carole -
Martin
Est ce que Jean Luc Mélenchon et Eva Joly ne mentent pas ou alors Désintox ne s'intéresse pas à eux du tout ?
(ça a beau être hyper intéressant la "vérification des faits"... si on le fait pas pour tout le monde ça l'est déjà moins) -
François Lemaire
La "règle d'or" française n'est pas non plus une règle d'or : elle est rédigée dans des termes qui ressemblent furieusement à ce que décrit le journaliste sur la "règle d'or" allemande. Le principe de la règle d'or française est d'obliger le gouvernement à mettre en place une loi cadre pluriannuelle sur le budget et chaque budget fait dans le cadre de cette loi cadre doit la suivre ; par exemple, si on dit dans la loi cadre qu'il faut réduire de 5 % le déficit du budget public pendant les 5 années qui viennent, un budget qui le réduit de 4 % peut être censuré par le conseil constitutionnel. Or, rien dans la loi n'oblige à mettre en place une loi cadre de réduction : on peut voter une loi cadre qui oblige à l'augmentation du budget. Et nos gouvernants passent leur temps à faire des budgets avec des prévisions de croissance plus ou moins fantaisistes revues régulièrement, et c'est sur cette base qu'on évalue la validité du budget. Et cette "règle d'or" n'a aucune contrainte de temps pour le retour à l'équilibre. Bref, pas besoin d'aller chercher les allemands pour cette désintox : la "règle d'or" française est déjà bien bidon en elle-même ! Mais pour ça, il fallait lire le projet de loi... -
peheme
Pour BNP, on regarde les dividendes distribués sur Boursorama ou ailleurs, par le nombre d'actions en circulation, moins l'auto contrôle : 30 secondes pour avoir un chiffre à la louche, 10 milliards.
Il y a bcp de choses qui sont vérifiables et très rapidement, mais les français aiment-ils les chiffres au point qu'ils signifient quelque chose pour eux ? Chaque jour, ou presque, il y a des erreurs monumentales dans les journaux, sans que ça dérange plus que ça.
Desintox devrait ajouter que 70% de ces dividendes vont aux institutionnels, donc principalement aux retraites. Ajouter aussi que ça génère de la CSG ..... et seulement 5.5% de ces dividendes va aux actionnaires individuels. Pour le coup, Montebourg dit n'importe quoi façon Sarkozy.
Bref, on voit tout de suite la limite de l'exercice avec les faibles moyens mis en oeuvre, mais c'est un très bon début. Bravo à eux tous : on a tous assez voulu ça pour espérer que ça va se poursuivre. -
CC 6500
mais c'est quoi qu'il a devant son bureau le Duhamel?
en regardant la version montée,on croirait un Samsung 115cm avec le défilé du 14 juillet...
sinon ,y a la moquette du studio qui se barre!
Maja?J'aime. -
addiction
Chapeau bas :) Bravo Maja. Encore des comme ça. -
Francis
Quel grand homme ce Duhamel : il arrive à toiser de sa hauteur Maja tout en restant assis et en la laissant debout! -
Papillon
Le plus bel exercice de désintox, je l’ai vu aujourd’hui dans le 13h de France 2 : dans Mon Œil de Mompontet, en réaction au délire nécrologique des médias après la mort de Steve Jobs (13 pages dans Libé et quelques unes aussi dans Le Monde, sans parler des infos télé).
Voir dans un grand média, qualifier un admirateur du « visionnaire » d’esclave volontaire, voilà prétexte à croire, juste un instant, que tout n’est peut-être pas perdu. -
Malagom
Maja, j'adore ce que vous faites !
Démonter le système "d'enquêtes journalistiques" au doigt mouillé de môssieu Duhamel ! Et debout... quel goujat !
Bravo Maja.
Je mets un petit pense-bête dans mon agenda pour, le moment venu, prendre 2 abonnements au lieu d'un.
Rien que pour ce dégonflage de baudruches hebdomadaire, c'est largement mérité.
PS : Bye bye la chanteuse qui ne pouvait pas supporter la pression du vendredi... à @SI. -
herman kerhost
Juste une petite remarque: ce n'est pas que la gauche a un problème avec les désintoxications d'un journal "ami", mais que les journaux "de droite" ne désintoxiquent pas (ou peu) leurs "amis". -
jediobtu
Maja, si vous êtes en panne d'éditorialiste, pourquoi ne pas aller... chez @si? Je serais tout aussi intéressé par les sources de Daniel Schneidermann, gilles klein ou autre. Par exemple, j'ai appris que Daniel lisait tous les "papiers" du blog du journaliste du Monde "Les décodeurs", blog dont j'ai appris l'existence en regardant l'émission. Du coup je vais aller y jeter un coup d'oeil numérique!
Voil@! -
daniele beauquier
Il est dommage que personne sur le plateau n'ait donné le bon argument pour répondre à cette question.
Le problème vient du fait que la question posée est trop imprécise : combien ça coûte?
Il manque dans cette question un paramètre important, l'unité de temps. Si la question avait été claire "combien cela coûte par an? alors la réponse aurait pu l'être aussi.
Plus précisément, imaginons que les 60000 postes soient créés dès la première année, alors la réponse à la question serait 2.5 milliards CHAQUE ANNEE puisque cela coûte 500 millions d'euros(par an) pour 12000 postes paraît-il.
Mais si on étale la création sur 5 ans, alors cela coûtera 500 millions d' euros la première année, 1 milliard la deuxième, etc...et au bout de 5 ans, 2.5 milliards chaque année
Analysons maintenant les réponses de Hollande et Royal.
La réponse donnée par Royal est 7 milliards c'est approximativement le coût total sur les 5 premières années (7.5 milliards). Cette réponse à mon avis n'est pas satisfaisante car pourquoi donner le coût des 5 premières années et non pas des 10 ou des 20? Elle aurait dû diviser par 5 et cela aurait donné un coût moyen par année pour les 5 premières années.
La réponse de Hollande est 2.5 milliards, mais il laisse à penser que c'est sur 5 ans. Pourtant il compare ce chiffre à celui du bouclier fiscal en disant que c'est du même ordre, or pour le bouclier fiscal le chiffre est annuel!
La bonne réponse aurait dû être : à plein régime c'est-à-dire dans 5 ans on aura un coût annuel de 2.5 milliards (du même ordre que le bouclier fiscal) mais les premières années le coût sera moindre car les créations seront étalées sur 5 ans.
NB: Indépendamment de cette question, je ne voterai ni Hollande, ni Royal, ...