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charlie.lapared
J'ai trouvé, par hasard, ce site congolais dirait-on qui informe sur tout ce qu'il se passe dans les environs...
Il y est aussi question du Kivu ;o((. -
charlie.lapared
C'est vous qui êtes décevant, à la fin... vous ne cessez de dire que vous respectez les femmes mais restez hermétique à ce que Mona ou d'autres peuvent vous dire...
En ce qui me concerne, en tant que femme, je peux dire que je déteste faire le ménage, je déteste repasser, je déteste faire la bouffe tous les jours... mais que j'aime distribuer des tracts pour le FdG, que j'ai aimé "jouer les assistantes de journaleux mâles" sur des terrains assez dangereusement en guerre (pendant qu'ils étaient "embedded" avec l'armée française, que j'aime voyager seule dans des pays inconnus, mais que je n'aime pas sortir seule la nuit dans ces mêmes pays (en l'occurrence le Mexique), que j'ai aimé aller faire la bringue tous les soirs avec des copines, et que, depuis que j'ai été agressée par deux abrutis mâles visiblement bourrés comme des barriques, en pleine journée, sur le chemin côtier (qui m'ont traitée de grosse salope, qui ont enc... ma mère entre autres) eh bien je n'y vais plus !
Pourriez-vous expliquer pourquoi les mecs bourrés s'acharnent sur les femmes qui marchent seules sur une plage à marée basse, en leur envoyant de lourdes branches coupées trouvées sur le chemin, 6m au-dessus, et comment ils trouvent le courage de se planquer derrière des arbres afin qu'on ne soit incapable de les décrire si on va porter plainte ? Ou pourquoi, toujours sous l'emprise de l'alcool, ils veulent absolument "sauter" leurs compagnes ou même une femme enceinte de 6T mois (comme samedi dernier à St Nazaire), inconnue d'eux, qui a dû aller accoucher tout de suite après le viol. -
Sedinam Fianyo
Emission remarquable
- vous avez pris le temps
- les 3 invités et Christophe Ayad tout particulièrement ont enrichi le discussion
Je n’ai pas regardé vos émissions d’été, parce que je m’attendais aux poncifs de type « bébé noir dans les mains d’une femme blanche », au lieu de ça un débat qui sort de l’émotionnel.
Assez bizarrement, je croyais que le misérabilisme, l’absence d’analyse des reportages décrivant les drames de Sierra Leone, Liberia, ex Zaïre etc … était le fait d’un tropisme plus ou moins conscient – Un reflet de la condescendance des occidentaux pour suivant les cas : les bons ou les méchants sauvages que nous sommes – je l’avais accepté comme un mal nécessaire, mieux valait qu’on parle des damnés de la terre, même en leur enlevant toute dignité, si ca pouvait alléger leurs souffrances. Je comprends à quel point je me suis trompée sur ce point.
Pour le reste il y a de nombreuses sources pour les personnes qui veulent aller plus loin. La violence d’un des témoignages de victime en fin d’émission, me rappelle l’horreur que j’avais éprouvée début des années 90, lorsque j’avais lu dans des hebdomadaires américains les premiers reportages sur les conflits en Sierra Leone, Liberia, ... avec description des crimes de guerre et quand j’avais constaté il faut bien le dire l’indifférence de la sacrosainte «communauté internationale»
Arrêt sur images continue de me surprendre, à casser mes repères, brouiller mes balises – Je vais regarder l’ensemble des émissions que vous avez consacrées à la guerre l’été dernier. Je regrette de ne pas l’avoir fait plus tôt.
Emission exceptionnelle, encore une fois chapeau bas. -
Léo
C'est moi ou bien il manque un morceau de phrase très important ? Dans l'acte 4, vers 9 minutes 50, Jean-Hervé Bradol dit "elles étaient violé pendant le transport par ???"
J'ai l'impression qu'il n'a pas osé finir sa phrase ou bien que le son est haché juste sur ce mot ! -
Adeline Paris
Merci à l'équipe d'asi.
Excellente, excellente émission -
Anne Reynaud
Il faudra rappeler dans l'année l'existence de ces passionnantes émissions d'été sur la guerre, aux plateaux équilibrés, invités idoines, se complétant parfaitement, enquête préalable et faits rapportés irréprochables.
La qualité d'une émission étant inversement proportionnelle au nombre de commentaires qu'elle déclenche (+ un effet "cœur d'été"), cette émission est exceptionnelle!
Merci aux participants et à Justine, qu'on a plaisir à retrouver -
franck
J'apporte juste ma pierre à l'édifice de compliments.
L'émission était extraordinaire et j'ajoute également ma voix à celle ayant souligné l'excellence de la prestation de Justine Brabant.
Merci à l'équipe. -
zoéline
mais quel bonheur !!!!!!
je viens de découvrir arrêt sur images cet après-midi même, cette émission a été la première que j'ai regardé et c'est parfait !! exactement le média que je cherchais, tant par le fond que la forme, et je peux enfin du haut de mon jeune âge me réconcilier avec les médias télévisés (un au moins!) que j'évite depuis que je suis née ^^
évoluant moi aussi dans ce vaste champ de la solidarité internationale (dont la branche humanitaire fait partie), je suis agréablement surprise par l'excellente qualité de cette émission! On aimerait bien sur, soulever d'autres questions à la fin et creuser d'autres points, mais il me semble que lorsqu'on commence à s'interroger et à débattre (au sens noble du terme), on termine bien souvent avec une multitude d'autres points à aborder ! c'est la magie de l'échange!!
j'ai hate de découvrir la suite !! -
Amel
Ahhh, en fait je viens de voir que c'est toujours comme ça.
Donc, mon regret est général! -
Amel
Très bonne émission, comme toujours. Seulement je regrette un peu le verbatim "accrocheur" qui sert de titre, pour le coup le sous-titre
"Médias, guerres et humanitaire, en débat" me semble le vrai titre. J'ai l'impression que vous avez un peu essayé de vendre votre émission, que l'on aurait regardé de toutes façons. Moi j'aime bien @rret sur images, surtout quand elle laisse au médias traditionnels (oui, je vous flaaaatte) le monopôle du slogan. -
Claudie
Enfin une émission sur l'Afrique qui aborde les vrais sujets; merci pour votre lucidité -
sleepless
Excellente émission, bravo. -
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Julie Le Mest
Merci pour cette émission absolument passionnante !
Et en particulier merci à Justine dont on reconnaît la patte dans le choix d'illustrer la thématique par des conflits africains (Excellent ! Continuez !) et dont la préparation est impeccable.
Les trois invités étaient très intéressants, Christophe Ayad en particulier.
Des discours fins et de salubrité publique qu'on aimerait entendre plus souvent...
Comme l'ont dit d'autres asinautes, effectivement la fin est un peu abrupte, on en aurait bien écouté encore davantage (je tirais la tronche en voyant qu'il ne restait que cinq minutes d'émission, quand j'entendais les choses nouvelles et extrêmement pertinentes qui étaient dites à ce moment)
Juste pour info, pour ceux que ça intéresse, Ryszard Kapuscinski, journaliste polonais, parle très bien des conflits africains, de la pertinence discutable de la grille ethnique qui leur est souvent appliquée, et de l'occultation de leur dimension politique dans son livre Ebène (qui avait fait du bruit à sa sortie). -
stefz
Je voudrais m'arrêter sur un point de définition qui m'a particulièrement gêné au début de l'émission.
On part d'un extrait d'@si TV, avec un reportage sur un journaliste au Rwanda, qui reprend des infos de l'UNICEF. Vous qualifiez alors l'UNICEF d'ONG. Or, l'UNICEF est une agence de l'ONU. Voir ici : UNICEF - qui sommes nous. On est donc loin de la définition du terme d'ONG, celle de Wikipedia par exemple : Définition ONG, soit "une organisation qui ne relève ni d'un Etat ni d'une organisation internationale". D'ailleurs, vous noterez que les invités parlent ensuite "d'organisations humanitaires", terme plus général, qui englobe un peu tout le monde.
L'UNICEF est directement financée par l'ONU, a qui elle rend des comptes. C'est l'ONU qui définit sa politique d'intervention. En général, les agences de l'ONU sont chargées sur le terrain d'assurer une coordination des ONG, en plus de leur propre travail. Ces agences ont un rôle "officiel".
Ce n'est absolument pas neutre, dans le débat qui nous occupe ici : si un journaliste reprend une info d'une telle agence, il s'appuie sur les données "officielles", celles qui seront reprises par les autorités, les Etats. S'il obtient une info d'une ONG (une "vraie"), ce n'est pas du tout la même chose, c'est une "source" du terrain, d'origine "privée". -
Mathieu
Décidément, ces émissions d'été sont excellentes ! -
Kern
Remarquable, passionnant, captivant, c'est bien ce que j'attends d'@si: m'aider à me faire une idée (sans m'imposer la sienne)
Félicitations à Justine Brabant pour le travail de préparation.
Une ou deux émissions comme ça par an, plus les belles analyses d'Alain Korkos de temps à autre, et ça suffit pour que je renouvelle mon abonnement ! -
Aacitoyen
La problématique du sourçage des informations par les ONG est très intéressante, j'avais d'ailleurs proposé un sujet de discussion sur ce thème en se basant sur l'actualité plutôt que sur des exemples anciens :
Décryptage sur la source d'info syrienne
Nous avons tous les jours un bilan des morts lors des manifestations en Syrie, mais d'où viennent ces informations ?
Si l'on remonte vers la source de l'information on arrive à Rami Abdel Rahmane, directeur de l' "Observatoire syrien des droits de l'homme", qui est t'il ?
Une chose est sûre son organisation n'a rien à voir avec la Ligue des droits de l'homme. Des internautes aimeraient en savoir plus et ont commencé à chercher, voir cet article et les commentaires :
Rami Abdel Rahmane, fournisseur (quasi) exclusif de fausses nouvelles
Ce débat a fait d'ailleurs l'objet d'un article dans le monde hier :
Faut-il douter des chiffres de la révolte syrienne ? -
Corinne Bondu
Excellente émission, intervenants passionnants et merci à Justine de son travail de préparation et de ses présentations claires. Au delà de la thématique traitée du rapport entre journalistes et ONG, une telle émission où les invités nous font 'voyager' à travers le temps et plusieurs conflits africains en appelle une autre : j'adorerais un @si sur les rares reportages/émissions/documentaires qui présentent 'le dessous des cartes' de ces guerres trop souvent dites ethniques seulement. C'est l'histoire de cette personne de l'ONU qui a travaillé pendant un an et demi sur le cas du fou-furieux psychopathe et barbare dont parle C. Ayad tout comme le rappel des viols ou des amputations pratiquées en masse dans cette région d'Afrique qui me suggère ce commentaire. car c'est bien l'image de cette barbarie humaine qui nous reste à nous spectateurs éloignés du terrain (et encore merci de faire parler vos invités sur la fabrique de ces images, et de ces regards dominants dans les médias). Mais nous avons besoin de géographes, et d'historiens qui nous parlent de l'évolution de l'image de l'Afrique dans les médias occidentaux et surtout de ceux qui présentent l'évolution des cartes des ressources minières mises en parallèle avec celles des conflits qui déchirent cette région d'Afrique. Même s'il a été dit que le coltan n'est pas plus le déclencheur de la guerre au congo que le pétrole ne l'a été en Irak, l'absence générale d'images sur nos médias grand public sur le rapport entre matières premières nécessaires à la technologie occidentale et folie 'ethnique' meurtrière en Afrique est criant et demande que l'on s'y arrête. J'attend d'ailleurs avec impatience le doc Blood on the mobile, peut-être l'occasion pour @si de traiter cette question de la difficulté de produire des images sur ce rapport matières premières = zone de conflit.
En attendant, merci encore pour vos émissions dont je ne peux plus me passer! -
Olivier
http://humanitaire.blogs.liberation.fr/msf/2011/08/quand-les-nations-unies-crient-famine.html
Pour prolonger ce débat, notamment sur l'utilisation des chiffres, un entretien sur le blog issues de secours avec Rony Brauman sur la "famine" dans la "corne de l'Afrique".