-
Jonathan Fayard
Cette émission traite largement de l'Europe, ce qui m'amène à poser ma question/suggestion ici.
Je suis actuellement très intéressé par le cas François Asselineau, bien qu'il fût membre du Rassemblement pour la France, partie des malheureusement célèbres Pasqua et De Villiers, je trouve Asselineau très intéressant. Dans tous ses exposés qu'il m'est été donné de voir, il expose des faits vérifiables (lorsqu'on n'est pas déjà au courant), c'est le seul à parler concrètement du problème de la création monétaire (loi de 1973, article 123 du traité de Lisbonne etc.)
Aussi, j'ai pleinement conscience qu'Asi n'est pas une agence de renseignements à la solde de ses abonnées, mais si par hasard un rédacteur d'Asi avait l'envie d'investiguer sur le personnage, établir des zones d'ombre ou d'intérêt.
Je pense que comme le disait Todd dans l'émission qui "l'opposait" à Mélenchon, il est maintenant temps, de lancer des débats entre les véritables marginaux du système, ceux qui propose un paradigme véritablement différent, aussi voir Asselineau sur Asi exposer son point de vue d'euro-septique en ces temps de tempête européenne me semble une opportunité enrichissante. Surtout, si en face il y a un journaliste de la trempe de Schneidermann, pour couper court à tout enfumage éventuel.
Je précise que je ne suis pas adhérent du parti de l'Union Populaire Républicaine, parti de François Asselineau, je ne suis pas particulièrement souverainiste ou anti-européen et je ne cherche donc pas à faire la promotion gratuite du personnage.
D'ailleurs je ne serais pas payé, zut. -
Nuno
On a bien deux points de vues distincts celui de K. Berger d'inspiration social libéral une sorte de neolibéralisme (de soumission aux marchés) tempéré par quelques considérations sociales. Cela est évident, pour elle, il faut d'abord revenir au numéros magiques des 3% et 60% ensuite on verra. Cette pensée économique, pensée unique est tellement une évidence qu'elle ne répond aux contradictions que par "c'est n'importe quoi" ou en gloussant.
En face on a une vraie pensée économique différente, une intelligence brillante, il suffit de lire : "les vraies loi de l'économie", le magnifique essai "la dissociété", "la grande régression", "nous on peut" etc, etc..
C'est pourquoi je comprends et ai partagé l'agacement de J.Généreux face à l'attitude condescendante de son interlocutrice. -
NM38
Magistrale séance de rattrapage pour Jacques Généreux, brillantissime chez (et avec) Ardisson sur Canal à l'instant ! A voir et revoir. De la vulgarisation dont les ignares en économie (comme moi) ont grand besoin... Merci Monsieur le Virtuose ! -
Mlemaudit
pas facile de regler les moniteurs avec le pull d'Anne-Sophie... -
coca
J'ai trouvé Jacques Généreux très agressif.
Je pensais que c'était quelqu'un de bien, avec des propositions intéressantes. Il a écrit "les vrais lois de l'économie".
Mais finalement je me dis que c'est encore quelqu'un comme Lordon, Mélanchon...etc. qu'on aurait pu croire apporter une vision novatrice et viable, mais finalement à part une critère en dehors du système il n'y a finalement rien d'équilibré à proposer.
Enfin je le suppose. Quand on prend des décisions économiques il faut voir tous les facteurs de causes à effets multiples et tout ce que cela va engendrer. Cela se pense.
Pour l'instant je pense que ce genre d'intervenant d'extrême gauche à part proposer une vision alternative intéressante, n'est pas très solide et réaliste pour pouvoir présenter des propositions réalistes. -
JIEM 92
Bonjour
Au retour d'un éloignement de mon ordinateur, je lis le titre de cette émission. Que veut-il dire ?
Je viens de visionner le passage où cette phrase est extraite.
Les bras m'en tombent !!!
En redevenant un peu terre à terre, ainsi mon voisin prendrait comme un vol dans ses poches que j'obtienne un prêt avec un taux égal au sien… Je suis donc aux yeux du staff d'Hollande un voleur… sans le savoir.
Moi je verrais plutôt l'inverse.
Mon voisin, très riche et sans problème de fin de mois, achète de l'immobilier sans sourciller et fait ainsi monter les prix, ce qui me rend inaccessible l'achat d'un seul appartement pour me loger. Qui a l'impression de se faire voler dans ce cas ? -
EM
J'adore l'indignation quasi-générale des politiques quand on décide de faire un référendum sur l'adoption d'un plan qui engage pas mal de décennies de la vie des électeurs et de leur descendance. Ca laisse rêveur et est bien révélateur de la perception de la vox populii... -
yann
ENORME !!!
j'ai l'impression d'être au japon en plein tremblement de terre.
Je me marre...jaune et je reprendrai bien de la feta. -
afauno
Je ne sais pas si c'est parce que j'ai trop fumé (eh oui, je suis radical socialiste ;) mais je trouve que l'émission plus le contenu de ce forum ferait une excellente matière pour un bouquin d'économie politique contemporaine. -
EM
23'45 : il faut que la dette soit payée par les contribuables et par les banquiers, c'est inévitable... Personne pour demander "et pourquoi par les contribuables inévitablement ?"...
C'est quand même dramatique de constater l'incapacité de nos sociétés à penser le retour en arrière, la rectification des erreurs, le réajustement, assimilés au recul donc à la régression. C'est vraiment le triomphe de la pensée linéaire de l'histoire, émergée après 1789 et tout au long du XIXè s. A ce premier blocage idéologique s'ajoute un second : l'incapacité des sociétés à sortir du cadre vécu pour construire. Les sociétés sont par nature conservatrices. Et le troisième, c'est cette religion (dans tous les sens du terme) de la pensée libérale, qui structure toutes les croyances politiques et économiques. L'obscurantisme, le vrai, est actuel. Seules l'histoire et l'anthropologie pourraient nous sortir de là, si on leur accordait la place qu'elles méritent.
Je désespère...
L'économiste socialiste était assez énervante, dans sa manière de pinailler sur les temps de parole, etc., qui révèle une certaine rhétorique politicienne plutôt qu'une pensée d'expert...
Bravo et merci à Anne-sophie, qui s'affirme avec punch !
Une émission capitale. -
Joan38
La Grèce annonce un referendum pour le mois de janvier pour l'acceptation de l'accord européen. Et les partenaires européens n'étaient pas au courant ?
http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/10/31/les-grecs-se-prononceront-par-referendum-sur-le-plan-d-aide-europeen_1596631_3214.html -
Didier Marlier
Passons sur le ton méprisant de cette madame Berger pour tenter de dénigrer les arguments de Jacques Généreux et qui n'est pas sans rappeler l'attitude des partisans du OUI en 2005; on comprend leur décontraction et le rire facile de cette dame qui sait que de toutes façons, ils ont la vérité infuse, car ils sont pour le libéralisme, et donc du côté du manche et quand c'est NON, c'est quand même OUI, car le peuple sera mâté, de grès, en votant oui, de force, voyez la Grèce.
Le plus inquiétant survient à: 1 Heure 15 minutes et 50 secondes quand cette conseillère de François Hollande qui, on l'a compris, considère l'austérité comme préalable à toutes formes d'actions futures, déclare, sur ce ton hilare particulièrement énervant qu'elle utilise tout au long de l'émission, que si la France veut contester la privatisation des services publics, alors tous les autres pays quitteront l'Europe et l'Allemagne en premier: on avait cru (sans y croire) que la directive Bolkesteen était enterrée et qu'il y avait consensus à gauche en France pour défendre la poste, l'éducation nationale, les services en réseau, etc ...il semble bien au contraire que madame Berger soit en service commandé pour poursuivre le travaille de destruction engagé.
Cette émmission aura eu cela de bon, nous éclairer sur la philosophie politique du candidat "le mieux placé" dans les sondages: nous ne voterons pas pour lui, ni au premier ni au second tour.
Pour finir une citation, en guise de rafraîchissement, datant de mai 2005, d'un "revenu du OUI", par ailleurs plutôt de droite:
En définitive, tout indique que cette Constitution a été rédigée dans le but très
précis d’impliquer la volonté populaire –et plus particulièrement française- dans la
constitutionnalisation d’une certaine doctrine économique, à l’exclusion de toute autre,
alors même que le propre d’une Constitution démocratique, ou même simplement
authentiquement libérale, est de permettre au peuple souverain de pouvoir choisir entre
différentes théories économiques.
Si, après l’adoption de cette Constitution, il n’a plus le choix qu’entre le libéralisme
et le libéralisme –que l’on y soit ou non favorable, là n’est pas la question–, où est
encore la liberté ?
Dès lors, la responsabilité du peuple français dans le scrutin du 29 mai est la
suivante : cautionner ou non, par son suffrage, des évolutions libérales qui excluent
toute possibilité de retour en arrière(14), et donc toute possibilité de faire à l’avenir
d’autres choix en matière économique. Souhaitons-nous, oui ou non, nous attacher
définitivement le cou à une doctrine économique, quelles que puissent être ses dérives
ultérieures ou ses contre-performances ?
Thibaud de Larosseraye -
Frédérick Stambach
J'ai été surpris lorsque Madame Berger (à 1h10min 20s environ) affirme que le projet du PS contient :
1- la séparation des banques d'affaires et des banques de dépôts
2- l'interdiction des CDS-nus
3- l'interdiction des produits dérivés
En clair elle dit que le PS prétendrait interdire la spéculation.
J'ai vérifié dans le projet 2012 qui est actuellement la seule base de travail "officielle" du candidat du PS (disponible ici), et si la séparation entre banques d'affaires et de dépôts est bien mentionnée, il n'y a absolument rien sur les points 2 et 3, donc rien pour interdire la spéculation.
K.Berger ne confond-elle pas avec les idées de Hamon ou Montebourg qui sont quelque peu différentes de celle du candidat qu'elle soutient? -
pihe
Je ne connaissais aucun des deux économistes donc j'avais un à priori plutôt pour Généreux, vu son engagement.
Quelle surprise de découvrir un macho arrogant qui ne supporte pas de voir une femme s'exprimer et leur fait des leçons de morale sur la bienséance du débat.
Désolé de ne pas parler du fond mais ça m'a pollué le débat et fait bouillir à tel point que c'est quasiment la première fois que je m'exprime sur ce forum alors que je regarde ASI depuis ses débuts sur la 5.
En tous cas, si c'est ça les conseillers de Mélenchon, ça me refroidit un peu de voter pour lui. J'aimerai pas voir un mec comme ça ministre. -
Guillaume Bertholon
Je retiens de ce débat un éclairage très pertinent des enjeux liés à l'endettement public. La solution d'un financement, même partiel, de la dette par émission monétaire de la banque centrale me paraît sympathique. Mais dans l'euphorie d'un débat enfin libre et ouvert entre économistes de gauche, on en oublierait presque que leur cadre de raisonnement commun pose problème. Plus de TGV (Paris - Berlin) d'un côté, rien sur la dépendance au pétrole de l'autre, non merci, cela ne me fait pas rêver debout... Etre réaliste et de gauche, c'est, ce devrait être, ne pas dissocier la question technique, macro-économique et politique du bon moyen de financer le salaire des fonctionnaires sur le long terme, de l'autre débat sur les travers de notre société. Qu'elle soit d'origine capitaliste, social démocrate ou carrément étatiste, madame la croissance sera-t-elle toujours la bonne fée sur laquelle baser tous nos calculs? A quoi cela sert-il d'assurer financièrement le salaire des fonctionnaires, si ces derniers dépendent pour leur vie quotidienne des hydrocarbures africains et russes, et de centrales nucléaires pour leurs vacances en Allemagne ?
J'aimerai voir réagir Jacques Généreux et Karine Berger sur la décroissance. -
Sterling Archer
Emission déjà obsolète. Papandreou propose un referendum! C'est juste parfait. (J'entends encore Mélenchon le traiter de collabo, il va devoir manger son chapeau). Je suis avide de catastrophe et d'inconnu, alors pour moi, c'est NON! Vive le peuple! Vive la révolution!
Enfin une bonne nouvelle, quoi... -
Christophe COHEN
Très bonne émission, très enrichissante et qui m'a véritablement ouvert les yeux sur les véritables alternatives à ce libéralisme criminel... Je ne connaissais pas ce généreux, mais ce qu'il me propose me convient plutôt bien, par rapport à cette Berger pro Holande qui est plutôt dans le système qui fait courir le monde à sa perte! -
dousky
Je remarque que, sur ce forum, deux groupes d'internautes se distinguent:
Le premier groupe d'internautes a trouvé que l'attitude, parfois peu courtoise de Monsieur généreux, était justifiée et s'expliquait par le fait qu'il "bouillonnait" de ne pouvoir exposer son raisonnement correctement , malgré un temps de parole important .Il se répète parce qu'on ne l'écoute pas ( ou comprend pas) Il est perçu comme trop sensible, agacé par les sourires déplacés de Mme Berger.
Mme Berger est perçue comme agressive, ses sourires sont qualifiés de narquois, moqueurs ...etc
Le deuxième groupe d'internautes: c'est le contraire.
Le comportement de M Généreux est interprété comme agressif, condescendant. Il monopolise la parole pour se répéter sans cesse bien inutilement..
Les sourires de Mme Berger sont attribués à l"effort qu'elle doit produire pour se contenir face son "agité de voisin", se contenir pour rester courtoise ..pour finalement laisser échapper quelques pics bien sentis et bien mérités
Même remarque pour Anne Sophie: certains l'ont trouvée exaspérante de partialité, d'autres lui font compliments sur son travail.
Tout le monde a pourtant vu la même chose.
Il serait amusant de faire une émission ASI sur ce débat. Qu'est-ce qui fait qu'on trouve quelqu'un de sympathique ou pas? Je ne suis pas certaine que, seuls, le discourt des invités et les opinions politiques des internautes expliquent cette différence de perception.
Ça m'intrigue . Y a-t il un spécialiste de la "communication non verbale" ?( je ne sais pas si ce métier existe en fait !). -
Sterling Archer
Je n'ai pas bien saisi la différence fondamentale entre Généreux et Berger. Ni l'un ni l'autre ne remet vraiment en cause le cadre européen existant. Tout juste Généreux entend-il désobéir momentanément à certains traités, ce qui est bien joli mais pas franchement révolutionnaire, ni bien nouveau, la "désobéissance" aux traités étant pratiquée depuis des années en France comme ailleurs, au gré des intérêts politiques ou électoralistes nationaux. Bref pas vraiment de différence de nature entre leurs positions, juste quelques degrés de plus ou de moins sur l'échelle fédéraliste.
Je comprends le malaise de Généreux (malaise qui le rend bien méprisant), à rapprocher de la prestation décalée de Mélenchon sur France 2 l'autre soir: ils sont encore en train de chercher leur positionnement, entre radicalité d'expression (qu'ils semblent vouloir gommer depuis un moment) et une forme de "crédibilité", de "réalisme" programmatique, qu'ils jugent sans doute nécessaire pour élargir leur niche électorale. La mue de "Mélenchon" en candidat "acceptable" et "respectable", est en cours, ce qui n'est peut-être pas plus mal, mais passera obligatoirement par quelques ajustements. -
Dénes Almasy
Le principal bénéficiare de la zone euro est l'Allemagne via ses exportations, après la mise ne place de mesures permettant l'amélioration de sa compétitivité.
En effet, la monnaie unique donne la possibilité à l'Allemagne d'écouler ses biens et services dans la zone euro sans risques de change.
A l'inverse, si il y avait un éclatement de la zone euro, de nombreux pays auraient recours à la dévaluation et les biens et services allemands deviendraient beaucoup plus cher en monnaie locale.
Le renchérissement des exportations allemandes, en monnaie locale, diminuerait les débouchés de l'Allemagne.
Voilà l'intérêt de l'Allemagne!
La question n'est donc pas si l'Allemagne veut aider l'Europe mais bien comment l'Allemagne peut elle maintenir ses exportations ?
La réponse est simple: par le maintien de la zone euro.