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Totorugo
Intéressante discussion. J'ai pu davantage apprécier le point de vue d'André Gunthert dans cette position d'invité que dans son rôle habituel de chroniqueur. Dommage qu'il n'applique pas envers ses followers la même bienveillance que celle qu'il prône dans votre émission. Bloqué à la deuxième remarque en désaccord (mais poli) avec l'un de ses tweets, je ne peux plus le suivre et le regrette souvent.
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Antibrouillards
merci pour ce débat très riche, pour la diversité des extraits présentés;
les invités nous ouvrent leurs pistes de réflexion; leurs contradictions, bien relevées par D.S. alimentent la nôtre.
Je n'ai pas la télé, j'ai vu le clash Cohn Bendit/Collard en navigant le soir des élections, et cela avait pour moi beaucoup de sens. J'ai alors jugé que Collard avait bien raison de ne pas se laisser faire, et que le procès qui lui a été fait ensuite était disproportionné, car les insultes étaient du côté de Cohn Bendit. (Commentaires biaisés des media, soupe habituelle quand il s'agit des "populistes" quel que soit leur bord.) Les extraits que ASI a présentés me confortent dans ce sens; il est -comme Mélenchon, ou autres FI- traité par les media de façon discriminante, et a pris le parti de réagir aussitôt, ce qu'on ne lui pardonne pas.
A votre questionnement: "Y a-t-il eu un dévoilement de "vérité" lors du "clash" Cohn Bendit/Collard ?" je répondrais bien que oui, justement parce qu'il a échappé aux animateurs...
Une vérité saute aux yeux, -je ne suis pas d'accord avec l'idée que c'est de la mise en scène, du catch, car il y a vraiment un vainqueur et un vaincu sur ces plateaux télé-;
une vérité saute aux yeux du spectateur, elle concerne la personnalité des protagonistes; quand c'est Maurice Clavel, c'est lui qui gagne, bien qu'il s'en aille...parce que c'est lui qui s'est saisi du récit; il a un récit à présenter au public; quand Cohn Bendit explique qu'il s'est senti rejeté parce que juif, et qu'il a acté ce rejet, il s'expose comme victime; il s'avoue vaincu, car il n'a pas pu ou pas su délivrer son propre récit; là est le sens, il est plus profondément psychologique que politique ou sociologique. Quand l'animatrice Hapsatou Sy est agressée à propos de son prénom, de même, elle n'est pas capable de réagir par un récit, (un storytelling à la manière d'Obama); elle aurait pu demander à Zemmour pourquoi sa propre mère ne l'a pas prénommé Moshe... et argumenter.
Même problème pour des femmes politiques agressées sur le mode machiste: si l'on veut défendre un point de vue féministe sur un plateau télé, il faut avoir la capacité de produire un récit personnel face à ce genre d'attaques, et pas un discours standardisé et défensif invoquant le respect des minorités, condamnant le sexisme etc. Il faut savoir d'où l'on parle personnellement, jouir d'une assise identitaire solide pour faire respecter la personne que l'on est, pas une idée abstraite.
Quant à l'utilité du clash pour les media, je n'ai pas encore tout regardé, mais il me semble qu'il n'a pas été beaucoup question de la PUBLICITE. Capter un peu de ce qui reste de cerveau disponible à l'ère de twitter etc... exige sans doute cette inflation de signaux attirants.
Merci pour ce sujet passionnant.
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bobydbsound-214457 bobydbsound
Au début lorsque l'on parle des " clashs " Collard & comp. il a raison sur le fait qu'il y avait 2 rep. de la France E. M. (c'est vrai quand même) Belle exemple de tjrs vilipender encore un député ou membre du RN (?)
Pour ce qui est du reste ONPC a été soutenu longtemps et les dernières années (pas fort !) Mais je remarque que au même moment(+/-) d'une émission où juste au début on a mentionné Taddeï était l’animateur " Too Much " TLMEP cette excellente émission et voilà . Merci et Salut !
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shadok
La référence au catch et au spectacle qui devient la vérité ("c'est la vérité parce que c'est divertissant, parce que on veut que ce soit ça le vrai") me semble vraiment intéressante et me renvoie à une émission sur youtube qui parle justement de ce point en développant le concept de kayfabe au catch qui finit par englober de plus en plus de sphère pour arriver jusqu'à la politique et évidemment Trump.
https://youtu.be/LfMe0dsxk_Q -
Jeudi
"Leur but c'est d'atteindre les réseaux sociaux par le clash"
Ce remix affiche déjà plus de 100 000 vues sur Youtube. Il est fort probable qu'il soit aussi pas mal partagé.
https://www.youtube.com/watch?v=6gZqxbEnUXA -
Winston Zweig
Merci @si, émission géniale.
Merci aux 2 linguistes, c'est beau à écouter et c'est pertinent !
N'en déplaise à certain.e.s...
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roro 32
Nous ne pouvons , à mon avis comparer le "clash" de Maurice Clavel à ceux "fomentés, pour des raisons diverses,par des Hanouna, Ardison Cohn Bendit , Collard...Celui de Maurice Clavel, quoiqu'on pense de son auteur, avait du fond.Il réagissait à une opération de censure...Celui, par exemple des "humoristes" Cohn Bendit et Collard est vulgaire,sans intérêt, et probablement destiné à "faire du buzz".Par charité , nous n'évoquerons pas les autres qui souvent insultent notre intelligence d'auditeurs ou téléspectateurs...Cependant, on peut quand même remarquer souvent, que l'intensité du clash est inversement proportionnelle aux divergences de fond des protagonistes.Vous me direz probablement que les deux daniels sont très différents...Quoique...tous deux très attachés au "marché" ,se démarquant probablement sur certaines questions dites de moeurs, mais ne touchant pas fondamentalement au système actuel fait d'inégalités abyssales et de dogmatisme économique affligeant...A la différence de Clavel, ce sont eux qui usent du système médiatique actuel pour amuser la galerie,au détriment de vrais républicains qui pourraient insufler un peu d'intelligence critique sur nos ondes...
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LiuokM
voix de Didier Bourdon : ya le bon et le mauvais clash...le bon clash, tu vois, c'est 2 personnes qui se parlent comme du poisson pourri, mais c'est un bon clash...alors que le mauvais clash c'est 2 personnes qui se parlent comme du poisson pourri, mais eux c'est un mauvais clash...rien à voir... xD
dsl, manifestement je suis resté un grand enfant... ^^'
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Artur Porto
J'ai apprécié cette émission et les contributions des invités intéressantes, en tout cas donnant à réfléchir et à discuter surtout quand on a l'occasion de voir@rrêt sur images avec d'autres, ce qui est toujours un bon exercice...
André Gunthert m'a semblé vouloir "ferrailler" avec Christian Salmon et parfois avait des éléments qui me paraissaient pertinents mais qui se perdaient ou s'estompaient dans une forme de "contradictoire d'obligation".
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Gautama
Étonné par les commentaires de l'emission. Peu semblent en effet avoir apprécié nos invités, alors que je les ai trouvé très stimulants (intellectuellement, bien sûr), et notamment la pensée structuraliste de Mr Salmon.
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Raminagrobis
"Les Clashs", à priori le sujet me disait pas beaucoup, on connait le couple mortifère médiocrité/audimat, mais chez DS il y a toujours à prendre et à s étonner alors avec courage j'ai regardé jusqu'au bout.
Suite et fin, un peu énervant les deux invités, autosatisfaction entre gens de savoir s écoutant parler confraternellement avec la réflexion du doigt mouillé pour savoir d'ou vient le vent. Moi ce que je ne comprend toujours pas, qui regarde ses émissions. Qu'elles sont tristes ces éjaculations télévisuelles y a pas de quoi réveiller un mort.
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Simon Delvaux
Il est dommage que n'ait pas été abordée la question du "teasing" du clash. J'ai cru qu'on allait y arriver lors du passage concernant Zemmour et Sy, et non ! Pourtant, c'est un point crucial pour comprendre cette culture du clash. Que ce soit avec Ruquier ou Ardisson (et d'autres) le clash est annoncé en avance (souvent via les réseaux sociaux) et commence à faire parler de lui sur les télés avant même d'être vu (encore que des fois l'extrait en question est diffusé). Puis on voit l'émission, puis re-floppée d'émissions parlant du clash. Ce n'est pas une spirale, c'est une boucle qui se recharge continuellement.
De même il n'a jamais été dit que les clasheurs ont besoin du clash pour vivre, sinon personne ne les inviterait sur les plateaux (qui s'intéresse vraiment à l'avis d'un Zemmour ou d'un Cohn-Bendit aujourd'hui ?), il en va de même pour la télé qui pour survivre au net, tease sur les réseaux sociaux les clashs que les gens viendront voir.
Sur cet mécanique (et sur comment l'arrêter ?) je vous conseille l'épisode 6 de la saison 2 de l'excellente série The Good Fight (et à y être regardez toute la série, puis tant qu'à faire regardez The Good Wife, géniale aussi). -
Papillon
J'ai arrêté de regarder l'émission à la 47'.
Entendre DS dire que le chômage n'a jamais été aussi bas m'est insupportable dans une émission comme celle-ci. Qu'on l'entende aux infos TV, normal, mais pas à "Arrêt sur images".
Bonne émission en perspective Daniel.
Selon mes enquêtes, le taux de chômage, si l'on tient compte des non-inscrits pour différentes raisons, doit être entre 10% et 20%. De plus l'aide alimentaire marche à plein.
Je ne sais si vous ferez l'enquête, mais je conseille à vos abonnés de la faire eux-mêmes.
Marre du baratin sur les USA...
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verte
Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. Quel galimatias ! Pas le courage de me triturer la cervelle pour essayer de « décrypter » le discours pour le moins alambiqué de ces deux invités - experts de la chose bien entendu. Quant à l’ère du clash TV, elle est à son tour pas mal concurrencée par celle du « décryptage » : on décrypte du matin au soir, à tous les étages, à gogo. Résultat entre clash et décryptage, on nous prend des idiots que nous ne sommes pas. Alors bonsoir.
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Catala93
J'ai peine à le dire mais cette émission n'apporte rien. Le rapport entre financiarisation et clash est improbable. On se doute bien sûr les télés invitent Cohn-Bendit Collard et autres pour créer du clash. Les debateurs sont trop proches.
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sylvie
N’avais pas vu la séquence DCB GC. Assez triste pour plein de raisons...
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Oblivion
Je n’ai pas tout compris, l’émission est dense.
Alors, Daniel, petite piqûre de rappel : si il était possible de ne pas interrompre un invité en plein développement d’une idée, ce serait plus clair.
J’ai trouvé l’émission intéressante. Le rapprochement avec le catch de Barthes est toujours d’actualité.
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Germain RITAL
Quand le clash a fait pschitt
L'ère des clashs ?, avez-vous commencé d'intituler l'émission. Le point d'interrogation fut particulièrement bienvenu. Car il suffit à justifier de ne pas visionner l'émission. Ce que confirme son écrite présentation. Comment vous être proposé de l'infliger? Le faisant, ne tombez-vous pas dans un piège: qui plus est, d'ores et déjà éventé? Sachant la fausseté de cette sorte de catch entre histrions de plateaux télé, chacun n'est-il pas, des clashs, décemment lassé désormais? Comment donc expliquer que deux fort estimables médio- ou iconologues aient perdu leur temps à paraître débattre de leur portée? Ne fallait-il pas, plutôt, éviter d'en laisser croire l'abrutissement perdurer? - alors que "le clash" a fait pschitt depuis longtemps déjà. Le genre a-t-il même jamais eu véritablement succès? Hors parmi la gent médiatique évidemment: ces nouveaux vicomtes (déclassés) de l'actualité.
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tosh
pas d'accord avec les premises de l'emission. c’était pareil il y a 30 ans l'offre était juste moins abondante. La seule difference c'est l'apparition du terme "clash" pour remplacer le terme s'engueuler ou engueulade ...... Chez Polak c’était déjà la foire d'empoigne, idem lors des soirees électorales ou chez Dechavanne....etc.
quant a internet on s'engueulait déjà abondamment sur les newsgroups , twitter a juste la aussi encore rendu l'offre plus abondante.
emission pas passionnante , idem pour les invites.
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thierry bartholomeus
Le but d'une chaîne privée est d'être rentable Que les émissions coûtent le moins chers possible. J'en déduis que les usines à clash coûte moins cher qu'un documentaire, et est plus regardée qu'un documentaire..