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  • Simon 10 février 2025 à 10:54

    Février 2025. Sansal est toujours en prison. Sidi Moussa est toujours libre et s'est fait un coup de pub avec cette histoire. sale temps.

  • Toriaezu 8 janvier 2025 à 08:15

    Bonjour, je viens juste de finir d'écouter cet émission donc je ne sais pas si vous verrez mon message, mais je tenais à saluer le travail que vous avez réalisé. On sent que vous maîtrisez très bien le sujet, les péripéties médiatiques aussi bien que les écrits des invité.es et ça permet vraiment d'approfondir les sujets. J'ai appris beaucoup de choses dans cet épisode donc merci à toute l'équipe :) et bonne année 

  • gerard krim 12 décembre 2024 à 16:40

    Je souhaiterai vous feliciter pour cette remarquable émission qui salutairement remet les pendules à l'heure. Avoir choisi de jeunes intellectuels Franco- algériens a permis un virage paradigmatique, ce n'est plus les intellectuels occidentaux de gauche ou de droite qui doivent dicter les conduites à tenir, mais une génération qui s'interroge et tient compte des spécifités du pays. La même réflexion est apparue dans le débat sur la Syrie ou les Syriens présents avaient le même argumentaire demandant qu'on les laisse décider eux-mêmes de leur avenir.

    En ce qui concerne Boualem Sansal et Kamel Daoud ils ont permis à la gauche sur d’elle même et à la droite extrême  de se positionner en donneurs de leçons . Mais Boualem Sansal a raison sur un point le Maroc est un état car les nombreuses dynasties les idrissides (« venant d’Arabie »), les almoravides (tribu berbère venant du sahara aoccidental, les Almohades  ( de la région de Nedroma en Algérie eux aussi des berbères) et d’autres, mais toujours à la tête d’un état bien identiifié, centralisé et avec une richesse reposant sur le commerce transsaharien  l’or et des esclaves.

     L’Algérie par contre jusqu’à l’arrivée des français n’était pas un état avec des frontières bien identifiées. Historiquement Elle était divisée en petites principautés royaume de Tahert (Les Ibadites), les Hammadites, ou bien des territoires dominés par des tribus berbères, les Zénetes dans la région de Tlemcen, les habitants des Aures, les trarass (mes ancêtres) .

      Une partie importante de l’Algérie au temps des grands empires en faisait partie les Romains, les Aghlabides à l’est, les Almoravides et les Almohades à l’ouest

    La France a été déterminantes dans la constitution de l’Algérie avec la création des départements d’Oran, d’Alger, et de Constantine le Sahara étant un territoire français du sud  au début de la colonisation. Mais cette construction de l’Algérie par la France a été accompagnée de crimes contre la population. Les  colonnes infernales de Bugeaud enfumant  les populations réfugiées dans des grottes, expulsions, répression contre les insurgés (Mokrani en Kabylie), confiscation des patûrages, le code de l’indigénat qui faisait des algériens des sous citoyens, Le certificat d’étude ultime diplôme autorisé pour les indigènes dénnomé par eux certificat des bourricots ). La liste est longue des injustices et des cruautés qui ont forgées l’âme de ce pays.

    Un autre point qui me gêne c’est dans le titre le mot arabe. C’est une aberration historique de considérer l’Algérie comme un pays Arabe. On peut parler d’un pays Berbére et musulman pour lequel quelques tribus arabes se sont mélangées. Selon Gabriel Camps et les auteurs de l’histoire du maghreb médiéval seul 200000 arabes des tribus hilaliennes  envoyés par les califes du Caire seraient arrivés en Afrique du Nord dont la population est de 6 millions d’habitants à cette époque. Mais dans la hiérarchie des origines il vaut mieux être un descendant de parents occidentaux, ou bien arabes c’est moins bien mais il y a la civilisation, les berbères n’ont pas une vrai écriture, pas de langue universelle,  ce sont des paysans qui habitent dans les montagnes ou des nomades pouilleux qui vivent sous des tentes avec les animaux. Le Maghreb berbéro andalou.est donc avant tout berbère, il peut-être fièr de son histoire riche de métissage et de créativité, il fait partie d’un ensemble qui a rayonné au moyen âge  et a participé à la renaissance comme un acteur et pas comme un comparse simple transmetteur des grecs.

    Des hommes illustres sont issus de cet ensemble Averroes  philosophe libéral qui s’oppose aux intégrisme ( film le Destin de Youssef Chahine), des médecins, des alchimistes …

    Mais on continue à confondre penseur de langue arabe et habitant d’Arabie, le célèbre médecin Avicenne est un Ouzbek qui a séjourné à Bagdad.

    Pour terminer un clin d’œil à la gastronomie au Maghreb on mange du couscous, en Arabie on mange du riz encore une différence, l’alimentation est aussi un marqueur culturel.

  • poisson 11 décembre 2024 à 11:58

    On remercie nombreux Monsieur Nedjib Sidi Moussa d'avoir éclairé notre lanterne pendant l'émission C ce soir, car sur cet écrivain algérien j'avoue ne connaître que ce qu'on m'en dit. Et c'est pourquoi j'ai beaucoup apprécié aussi cette émission qui a continué à élargir mon horizon et à m'informer. On a de la chance que Nassira El Moaddem soit à asi! 


    (seule réserve, la lecture de l'extrait du livre, le choix de l'extrait. Oui ça fait apprécier le style, le roman. Mais sans que j'ai d'arguments, car ceux qui me viennent me déplaisent et ont l'air de pinaillages idiots, mais un gros ressenti que c'est un poison qui ne soufre que d'être lu seul dans son coin, pas à partager comme ça.)

  • bbouger 10 décembre 2024 à 16:46

    Une émission très intéressante dans l'ensemble. Mais la rhétorique de M. Nedjib Sidi Moussa m'a un peu gêné: à plusieurs reprises il commence par "je suis contre l'arrestation d'un écrivain" ou "je suis pour la liberté d'expression..." puis "MAIS"... Ca me rappelle le célèbre "je ne suis pas raciste mais...": le "mais" de la fin anéantit en fait la première partie de la phrase qui ne devrait pourtant supporter aucune nuance.


    Et j'ai particulièrement aimé la dernière remarque de la romancière Amina Dammerdji qui lui rappelle qu'un roman ou que toute oeuvre d'art ne doit pas se penser comme un message politique, mais comme une création individuelle. Bref, ce n'est pas à un politologue de "classer" une oeuvre d'art dans telle ou telle idéologie. Les outils d'analyse ne sont pas les mêmes qu'en sciences politiques. Sinon, en effet, on pourrait demander des comptes aux artistes comme on en demande aux journalistes / essayistes / éditorialistes...  et ce serait une terrible nouvelle.

  • l'ôtre 8 décembre 2024 à 10:32

    Excellente émission et merci de l'avoir mise en accès libre à tous. Espérons que ça aidera aussi à faire connaitre ASI et les contenus. (abonnement cadeau sous le sapin).

    Excellente Nassira El Moaddem, sensible et intelligente. Emission très bien préparée, contenus assez complets (plateaux français et idéologie montante sous prétexte de littérature, situation politique franco-algérienne abordée, monde de l'édition, romans et Histoire). 

    Bravo ! 

    Et vive les médias indépendants, souvent d'un bien meilleur niveau que les TNT-isés.

    Je m'en vais de ce pas partager.  

  • Jérôme Godard 7 décembre 2024 à 10:07

    Merci pour cette superbe émission, condensé de tout ce qu'on aime dand @si. Retour sur une tempête médiztique, contextualisation, temps de parole accordé à ded intervenant.e.s qui s'écoutent et peuvent marquer des nuances sans être dans le clash, et excellente animation. Merci merci merci

  • Piotr 6 décembre 2024 à 18:13

    aucune mise en perspective de l'ultra réaction religieuse islamiste  comme réaction a l'extrème droite française et francophone. les deux nationalismes étayés par leurs religions respectives  creusent le fossé entre leurs dominés pour mieux les asservir. Phénomène similaire a ce qui se passe en Israel et a Gaza ou les directeurs de conscience nationalistes s'emploient a écraser toute tentative de fraternisation des exploités dont pas u n mot n'est évoqué  dans l'émission. les exploités ont besoin d'un parti en Algérie comme en France pour ne plus subir ces camarillas intéressées.

  • Ghis 5 décembre 2024 à 00:13

    Merci !

    Invité.es de très grande qualité, chacun.e dans leur genre

  • Mag 4 décembre 2024 à 12:04

    Excellente émission que je m'empresse de partager.

    Je vais demander à mes fédigeeks préférés s'il y a une raison fédiversienne à l'absence de bouton Masto pour le partage sur les pages des media... Je me fais cette réflexion, notant la disparition du t et l'apparition du papillon... à quand l'éléphant?

  • Esteban 3 décembre 2024 à 13:09

    Quand je pense que j'ai failli ne pas regarder cette émission !

    Merci Nassira pour cette EXCELLENTE émission. 

    Cela fait du bien d'entendre parler de l'Algérie, de l'Islam, par des gens qui connaissent leur sujet. J'en profite d'ailleurs pour envoyer un message à Pascal Praud et aux gens de CNews qui ne savent rien et parlent tout le temps :

    FERMEZ-LA !

  • Limonchell:o) 2 décembre 2024 à 18:55

    Boualem Sansal est publier par l'édition le cerf..


    Anastasia Colosimo, née en 1990, est une essayiste française, russe et américaine1 spécialiste de science politique et de philosophie politique. Elle est conseillère presse internationale du président Emmanuel Macron depuis janvier 2023.

    Biographie

    Anastasia Gabrielle Angéline Colosimo2 est la fille de Jean-François Colosimo3, éditeur, essayiste et professeur de théologie orthodoxe, avignonnais d'origine calabraise, catholique converti à l'orthodoxie, et d'une mère russe, apparentée à Soljenitsyne qui a quitté son pays en 1972 pour les États-Unis4,5. Ses parents se rencontrent au séminaire Saint-Vladimir à New York. Titulaire d'un passeport russe, elle dit avoir été élevée dans un esprit anti-soviétique et anti-Poutine1. La maison d'édition de son père, les Éditions du Cerf, était originellement spécialisée dans la publication d'ouvrages religieux, mais sous son influence elle s'est également mise à publier un nombre croissant de pamphlétaires d'extrême-droite, entretenant des relations privilégiées avec le journal Valeurs Actuelles6,7. B


  • Cyril Lacaud 2 décembre 2024 à 17:32

    Merci pour ce débat d'une qualité exceptionnel. Encore une fois Nassira El Moaddem  l'a animé de manière admirable et maitrisait son sujet. Une vraie leçon de journalisme.

  • Jhn 2 décembre 2024 à 17:26

    Très émue par cette émission de grande qualité. Comme toujours  c'est grandement orchestrée par Nassira El Moaddem. Merci aux invités pour la qualité et la sincérité de leur intervention.

  • Jhn 2 décembre 2024 à 17:26

    Très émue par cette émission de grande qualité. Comme toujours  c'est grandement orchestrée par Nassira El Moaddem. Merci aux invités pour la qualité et la sincérité de leur intervention.

  • Cultive ton jardin 2 décembre 2024 à 16:16

    N'oubliez pas de voter pour le libre accès!

  • Odyssée 2 décembre 2024 à 10:33

    Bonheur d'écouter l'émission et de lire les commentaires élogieux un lundi matin...

    Merci ASI d'ouvrir l'horizon sur des dialogues encore possibles...

    Est-ce que la liberté d'expression ne serait pas première ??? 

  • el Charlot 2 décembre 2024 à 08:28

    EXCELLENTE émission, merci beaucoup ! 

  • Eliwood 1 décembre 2024 à 21:12

    Vraiment une super émission. Là on apprend des choses merci.

  • Asinaute sans pseudo 3aeb9 1 décembre 2024 à 19:51

    Merci. Vraiment.


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