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sleepless
Euh, keskidi déjà Legrand, rapport au contrôle des media par Sarkozy ? -
mvieja
Vu et écouté trés tardivement ce débat, toujours et pleinement d'actualité :
T.Legrand ne voit pas le danger de cette présidence, car il a intégré comme normaux un certain nombre de processus qui ne le sont pas ...il est passé hors contexte réel ...il ne se rend plus compte de la souffrance générée ...il doit se sentir à l'abri !
Cette présidence est liberticide, et ne laissera pas le Pays - càd les citoyens - intact ...
Le regard d'E.Plenel me parait beaucoup plus juste et argumenté : on voit qu'il est un fin connaisseur de l'histoire, ce qui existe de moins en moins ; or, pour pouvoir analyser une situation, il faut du fond . Et non du déni de réalité! Le déni montre une peur qui est là, mais que l'on préfère nier ...Il vaut mieux la reconnaitre pour y faire face !
La destruction du socle républicain, du bien commun, du être ensemble est bien amorcée ...Voilà pourquoi il faut des personnes vigilantes comme Plenel*, entre autre, pour amorcer une reconstruction, dans le meilleur des cas ...
Cassandre est rarement appréciée ! Tant pis ! elle est nécessaire !
[ T.Legrand m'a un peu fait penser à la chanson "tout va trés bien madame le marquise ..." ]
*Dommage pour moi, Médiapart, c'est cher !
PS : j'aime les débats animés ...et la passion appartient à la nature humaine ! Attention au langage froid, normé, formaté, aux mots détournés et désincarnés, aux personnes pas-un-poil-qui-dépasse =) c'est toujours louche !
du débat peut jaillir la lumière ! -
aux abonnés absents
Les artistes se mobilisent contre le contrôle par étouffement de la culture et l'art :
Appel à la mobilisation des professionnels pour défendre l’art et la culture -
catherine sato
Sur la forme plus que sur le fond.
Le débat est très difficile à suivre. Il n'y a pas de dialogue. M. Plenel ne laisse pas parler ces interlocuteurs et il a beaucoup de mal à les écouter.
Les propos sont confus. Juste un leitmotiv sur le fait que "ce n'est pas rien" qui nous est ressassé à chaque début de phrase. Le comique de répétition à la longue use et finit par lasser.
Dommage, j'aurai aimer que les sujets que vous avez essayé de proposer pour donner plus de corps à la discussion soient approfondis. -
claudie
Pas eu le temps de regarder l'émission ; trop long et ça coupe tout le temps (c'est dû à quoi ça ?)et comme FR Télécom traite les clients aussi bien que ses employés (25 j sans internet avec prise d'otage de free), vous imaginez la situation... mais peu importe la question est posée.
Oui, l'audiovisuel en a trop fait et nous a asséné du Sarkozysme à en vomir. Pas un jour sans un étalage du plus stupide des présidents français, du plus arrogant et du plus nuisible. Bush / Sarko du pur jumelage. Ce n'est pas parce que France Inter continue de descendre celui-qui-se-croit-sur-un-piédestal que nous tenons là une "preuve" de la non ingérence présidentielle dans les médias ou bien la mémoire de certains journalistes leur fait gravement défaut Un retour d'@rrêt sur le temps serait souhaitable.
Certains « aficionados de la presse » se sentent pousser des ailes dans la peau d'un courtisan à moins que le sentiment de l'auto-censure ne soit le plus fort, mais il en ressort que bien peu, très peu même, ont le sens de la rigueur envers leur public. Pas toujours partisane de Marianne - loin s'en faut - je dois reconnaître le courage de J-F Kahn, son directeur, à publier un numéro spécial à la remarquable teneur et "preuves" à l'appui sur la nuisible autocensure de ses confrères.
Certes, l'adage "parlez de moi en bien ou en mal, mais parlez de moi" pèse de tout son poids sur le petit Nicolaillon, mais à toute chose il y a des revers et une fin et à trop en faire on finit par tout perdre. Relire l'histoire est un excellent exerce de lucidité car elle regorge de Romanov, Ceaucescu, Robespierre, Hitler, Karadjic, Pol Phot, etc. bref, tous ces grands qui ont finit bien bas.
La meilleure contestation audiovisuelle et journalistique eut été d'ignorer un maximum les affres, gesticulations et pitreries de notre bouffon d'état et de sa claque. Mais le pouvions nous ? -
jean-christophe grellety
Le contrôle des médias, ca ne marche pas ? ! Voilà le propos de quelqu'un qui n'y connait rien ou qui ment effrontèment. Ca marche très bien, et celles et ceux qui assurent ce contrôle en sont très contents. Quant au "classique président de droite", il faut être aveugle pour ne pas s'apercevoir que Sarkozy est le premier président d'extrême-droite depuis Pétain (titre d'une suite de notes sur mon blog dès le soir de son élection). Les mots, les références, les fameuses "valeurs", les pratiques... -
Ervé
Un nouveau "petit rien" à mettre au passif du gouvernement mafieux sarkoziste.
Je viens d'entendre sur France Inter, la radio où sévit Thomas Legrand, que les mineurs manifestent aujourd'hui à Paris contre une remise en cause leur régime spécial de retraite.
Une décision gouvernementale vient en effet de supprimer certains de leurs avantages.
Y a pas de petites économies budgétaires.
Les pauvres devraient pouvoir comprendre ça, non ? -
psam
Je viens juste de voir l'emission, et je n'ai pas lu tous les commentaires.
Deux remarques :
1. Je suis assez déçu par le manque de contôle de l'émission : E. Plenel et T. Legrand ont chacun une thèse, qui ne sont pas antinomiques (sauf artificiellement, E. Plenel abusant du titre de T. Legrand pour soutenir sa thèse).
Pourtant, ils auraient tous les deux eu quelque chose à dire sur le "contrôle des médias" réél ou supposé, efficace ou non. Mais vous vous êtes laissés embarqués par un E. Plenel qui redit la même chose à longueur de plateau, sans être capable d'analyser, de prendre du recul. Il ne laisse pas son interlocuteur s'exprimer, carricature la pensée de l'autre, coupe la parole avant de laisser à l'autre une chance d'exprimer une idée subtile. Cela ressemblait à un débat de soirée electorale, où le seul enjeu était de laisser à Mr Plenel une nième occasion de développer ses idées.
Dommage, un coup à coté.
2. Il ne me semble pas que T. Legrand dise à aucun moment que ce que fait le gouvernement n'est rien , il pense que ce que dit le gouvernement n'est rien. C'est discutable comme thèse, mais c'est interessant. Et E. Plenel lui rétorque : ce que fait le gouvernement, c'est grave. T. Legrand n'est pas dans cette analyse là, à ce moment, et ce n'est pas l'objet de l'émission (je crois). C'est donc tres frustrant de voir cet homme accaparer le temps pour parler d'autre chose (on voit bien que T. Legrand se refuse, en tant qu'analyste politique "neutre", de rentrer sur le terrain d'E. Plenel )
3. Et alors au final, le contrôle des médias, ça marche ou pas ? Que ce soit par l'auto censure ou le gavage d'info ? est ce grave docteur ? maintenant ? et en cas de "crise" (la fameuse crise que redoute et espère E. Plenel)
Au final, émission tres frustrante, assez interessante, et décevante sur l'animation des deux animateurs.
J'espère que la suivante (que je n'ai pas regardé) sera mieux maitrisée. -
beyondtheeyes
"Le recours de Christophe Girard devant le Conseil d'Etat" [www.dailymotion.com]
Suite ( et fin ? ) de l'enquête de Laurent Mauduit sur Mediapart [www.mediapart.fr] -
beyondtheeyes
... avec un "i" pour l'UMP [www.lemouvementpopulaire.fr]
Pour celles et ceux pour qui cliquer sur le lien ci-dessus serait trop pénible, un extrait :
« L’abstention c’est un boomerang qui reviendra en pleine figure à l’ensemble des français ». Frédéric Lefebvre s’est ainsi dit inquiet d’une opposition post-élection qui serait encore plus décomplexée sur l’anti-sarkozisme primaire, sur une augmentation de la fiscalité, sur un déni total de l’insécurité et de l’emploi. -
beyondtheeyes
paru en novembre 2009 aux éditions Grasset, de Serge Portelli.
Mot de l'éditeur : Voici, une fois n’est pas coutume, le sarkozysme pris au sérieux. Cet essai n’est pas un pamphlet. Il est polémique, certes, mais tente une analyse rigoureuse des discours, des réformes, de l’esprit de la présidence. Serge Portelli recompose le puzzle inquiétant d’un ordre politique fasciné par l’action et dénonçant la pensée. Il esquisse le portrait d’une société nouvelle, la nôtre, instaurée dans un rejet des libertés et le refus de toute complexité. « Nicolas Sarkozy, en soi, est un phénomène passager. Le sarkozysme, hélas, dépasse l’homme qui l’anime aujourd’hui. Le sarkozysme est une simplification du monde qui s’illustre dans le parler vrai et simple revendiqué par l’exécutif comme dans la solutionnite aiguë dont l’Etat est atteint. De l’homme prévu à l’homme prévisible, du déterminisme génétique à la prédiction de la dangerosité, une société sans risque, par conséquent sans liberté, se met en place. Avec la valorisation de la ploutocratie et de l’homme-marchandise (« l’homme n’est pas une marchandise comme les autres » dixit Nicolas Sarkozy), s’instaure un ordre chiffré, profondément anti-humaniste, où tout doit être mesuré et maîtrisé. Le sarkozysme, c’est également l’emprise : l’omniprésence médiatique et l’Empire médiatique où s’organisent légitimations paradoxales, brouillage idéologique permanent, et une communication qui met l’expertise au service du populisme. Le sarkozysme devient alors cet Etat limite et auto-limité, à la frontière instable de la démocratie, sans cesse tenté par l’excès et la transgression, à l’image de Nicolas Sarkozy lui-même, dont la violence est exhibée. Du trouble personnel (l’état-limite, comme on le dit en psychatrie, de notre président) à la dérive de l’Etat : pathologie de la détection, de la surveillance, du fichage, de l’enfermement, xénophobie d’Etat, destruction méthodique d’une justice indépendante. »
J'ai juste commencé la lecture et je conseille vivement à Thomas Legrand d'en faire de même. -
mollows
Chouette émission.
Où l'on peut être à la fois d'accord avec Legrand et Plenel (qui devrait un peu moins monopoliser la parole amha - passons).
Le "Ce n'est rien" à ceci de séduisant qu'il remet les effets de la parole sarkozyenne à leur place : c'est Guignol, pour faire vite. Dans le contexte électoral actuel, il est également réjouissif alors que pointe un peu le retour de bâton, et alors qu'on peine depuis longtempsà accorder aux outrances et autres chiffons rouges d'un Lefèbvre la même attention que l'on pouvait accorder à celles du déjà omniprésent pré-candidat, candidat puis président (on en mange qd même depuis 2002, au moins).
Reste le "ils n'étaient pas poursuivis" de 2005, auquel fait référence Plenel en conclusion de l'émission, et que le discours présidentiel passe tout les jours à heure de grande écoute dans la petite lucarne, sans être accompagnée des exercices de décryptage de comm' d'un Legrand. -
remic
je lis ce forum et je ressens
une symétrie palpable
entre l'attente d'un homme providentiel et l'execration présidentielle.
il semble pourtant que la couleur politique d'un président a moins d'effet sur l'orientation de sa politique que la période pendant laquelle il gouverne.
(droite très sociale de l'après guerre, gauche très libérale ses dernières années)
or la tendance lourde des prochaines années, pourrait être la sécurisation des matières premières,
avec la nécessité de projetter des forces militaires hors de son territoire
et son corrolaire : devoir s'assurer d'un certain calme intérieur.
c'est en cela qu'une certaine dérive autoritaire me semble redoutable.
ce qui m'inquiète le plus c'est que cette revigorante et truculante contestation qui s'exprime aujourd'hui,
n'est possible que grace à ces machines que nous utilisons tous et qui nécessite voire qui amplifie une pression accrue sur ces matières premières.
ce qui se passe au Kivu aujourd'hui est directement lié à notre utilsation du coltan, métal rare, nécessaire aux écrans plats de nos ordis et téléphones.
c'est là un paradoxe sur lequel il faudra bien se pencher avant qu'il nous revienne dans la poire.
c'est là un consensus du silence qui ne nécessite pas l'action d'un quelconque président. -
Totorugo
Il est pas mort, René Fallet ? -
Cio
Vivement que Legrand balance la contradiction de Sarkozy où il dit, en 2006 ou 2007, qu'il ne se présentera qu'une seule fois à la Présidentielle... -
ceci n'est pas un pseudo
en voilà qui donne raison à Plenel .
non sarko, ce n'est pas rien, il a ouvert la boîte de Pandore maurassienne
longuet
toutenbateau -
Le brame du cerf
Bouh !
Pas aimé non plus.
Je sors conforté dans l'idée que le sarkozysme est diabolisé.
Et je n'ai pas été convaincu par la riposte Plenel, qui souffre d'une carence de sens concret.
J'aurais aimé qu'il enlève enfin sa robe idéologique pour dévoiler en quoi la France a perdu en indépendance juridique & médiatique en 2 ans.
Je suis sorti du plateau au bout de 20mn pour éviter une très probable frustration.
Néanmoins, je ne vous en veut pas Daniel, tant je vous sentais également exaspéré.
La présence de Plenel était-elle une obligation morale relative au Spiil ?
(troll inside)
Jérôme -
Jérôme Noureux
tout le monde parle en même temps, on ne comprends rien, ça saoule !
Dommage, le sujet en valait la peine... -
JUSTIN COLBART
Propos inaudibles, thèse de Legrand sans intérêt (malheureusement, il a trouvé un bon titre accrocheur : il lui faut bien le défendre !), Plenel égal à lui-même : un peu polarisé et rigide…
Débat d'un grand ennui. -
GM
J'avoue, je n'ai pas lu tout le fil du forum, mais une pensée qui m'est venue à l'écoute de l'émission (désolé donc, si un autre l'a déjà faite) : J'ai trouvé Edwy Plenel très similaire au discours qu'il dénonce en permanence, finalement, dans la forme... tout comme NS articule tous ses discours autour du "moi je" (un des intervenant dit, je crois, très justement que NS ne fait que parler de lui même), Plenel articule tous son discours autour de "Moi j'ai été le premier à ; nous avons été les premiers à"... avez-vous comptés les phrases de ce genre dans la bouche de Plenel sur la grosse heure d'émission ?
Mais à la fin, on a juste l'impression d'une joute d'ego (et qui a le plus gros), le discours est aussi boursouflé d'ego et finalement aussi pénible à écouter. On s'ennuie, et de savoir qui a raison ne devient même plus intéressant.