"La rentabilité des fake news est extrême"

La rédaction - - Intox & infaux - Complotismes - Investigations - 91 commentaires


Nous sommes submergés de fausses nouvelles et d’espaces de vérification de ces fausses nouvelles, les rubriques de fact-checking. Comment lutter contre les "fake news" et lesquelles sont les plus toxiques pour les citoyens : celles émanant des États, ou celles des réseaux sociaux ? La journaliste Aude Favre, co-autrice avec Sylvain Louvet du documentaire "Fake news : la machine à fric" dans l'émission Complément d’enquête sur France 2, Tristan Waleckx, qui dirige l'émission, et Cédric Mathiot, responsable de la rubrique CheckNews de Libération, sont nos invités.

Aude Favre mûrit depuis longtemps, avec les membres de son association Fake off, ce documentaire sur l'aspect économique et financier des fake news, qui est "peu su". "La rentabilité, elle est extrême. Les fake news sont souvent des fric news", explique-t-elle. "Quand vous produisez des choses qui viennent de votre imagination", sans déontologie, "que votre but est de faire cliquer au maximum, alors tous les voyants sont au vert". "On sait peu que c'est une manière de se faire de l'argent"explique Tristan Waleckx. 

Un site de fake news démonétisé par Google suite à la diffusion du documentaire

On découvre avec le documentaire l'Américain Jim Hoft, fondateur du site de fake news Getaway Pundit, "un des grands papes d...

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