"La dictature a mis dans la tête des Chiliens le virus du néolibéralisme"
La rédaction - - Financement des medias - 19 commentaires
Sous la dictature d'Augusto Pinochet, le Chili a été le grand laboratoire du néolibéralisme. Et aujourd'hui, le pays, présidé par Gabriel Boric, a une nouvelle fois des allures de boîte de pétri politique. En 2019, ce pays d'Amérique latine, à la fois l'un des plus riches et les plus inégalitaires de la région, a été secoué par une puissante révolte populaire. Entre autres demandes : celle d'une nouvelle constitution, projet largement approuvé lors d'un référendum en octobre 2020. Une assemblée constituante a été formée et a travaillé pendant un an sur l'élaboration d'une nouvelle loi fondamentale. Ce nouveau projet de constitution voulait faire du Chili un état social, démocratique et écologique. Sauf que le texte a été largement rejeté le...