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Ervé
Un rapprochement qui tue, fait par le journaliste Guillaume Blardone sur Twitter, sous le commentaire : Santé au travail, 2 salles, 2 ambiances.
D'un côté, ce titre du Monde : Des substances cancérigènes exclues du nouveau compte pénibilité.
De l'autre, une photo extraite du compte de BFMTV, montrant Richard Ferrand et un député macronien à l'air accablé, accompagnée de ce texte :
Création d'une cellule de soutien face au coup de mou de certains députés LREM. -
Hammerklavier
Emission très sympa et intéressant, merci. -
Carnéade le Fataliste
On reconnait les meilleures émissions d'@si au fait qu'elles génèrent peu de commentaires.
Merci pour celle ci. -
kusto
il y a de plus en plus de "assholes", sales cons en français
Ah non je proteste, «assholes» c'est le trou d'à-côté. -
Ervé
Robert Sutton, professeur de management à l'université de Stanford, publie un livre où il assure que dans le monde du travail, il y a de plus en plus de "assholes", sales cons en français. Son titre : The assholes survival guide (Le guide de survie anti-connards).
Ce n'est sans doute pas très original, tout le monde avait remarqué, et pour certain(e)s subi cette prolifération de trous du cul, mais si Sutton offre réellement des solutions pour s'en protéger, ça peut valoir le coup de le lire. -
Annie Huet Annie
Faut arrêter ce carnage. On est revenus au 19ème siècle ! L'esclavage moderne en "mieux" et les temps modernes de Chaplin, voilà où l'on en est, retour à la case départ. Beurk beurk.
Ce monde est IMMONDE !
Arrêtez donc de profiter de ces boîtes de merde, au moins ça, si vous n'utilisez pas d'autres formes de contestations. Suffit pas de râler, faut refuser d'engraisser ça !
Merci Daniel, merci Elise Lucet de nous mettre le nez dans notre caca. Très biens vos trois invités Daniel.
Y'en a qui "sont mal à l'aise" moi, je suis révoltée et j'ai envie de vomir et d'hurler de rage ! Plutôt crever que de leur servir de robot ou d'acheter leur marchandises ! -
Oblivion
Remarque non-constructive :
je ne peux pas blairer les merdes qui inventent et appliquent ces conditions de travail.
Même si pour Daniel, "les problèmes auditifs, ça, on a bien compris », je serais curieuse de savoir à combien de décibels
les opérateurs sont exposés 7h par jour ?
Selon la CHSCT, les risques auditifs liés au voice-picking sont :
- Sifflements et bourdonnements d’oreilles, les deux tiers des préparateurs règlent le volume du casque au maximum,
- Fatigue auditive et maux de tête rapides,
- Réflexe stapédien ne se déclenche pas : mécanisme de protection du tympan par la contraction du muscle stapédien lors de la perception d’un son de forte intensité.
(Ce qui explique la surdité ayant provoqué l’inaptitude de l’opérateur invité.)
Problème de vigilance, donc risque d’accidents. -
DéLecteurdeVraiThé
Une des meilleures émissions d'@SI
Toutes les questions, toutes les interrogations, tous les pré-sentiments que j'avais ont été traités par Daniel Schneidermann et ses invités remarquables, tous les trois sans distinction, et certainement celles qui ont préparé l'émission
Je n'ai d'autres commentaires que celui de dire que je me sentais mal à l'aise vis à vis de mes exigences de rapidité en matière de livraison ou de caisse rapide en supermarché car je pressentais tous cela
Grâce à cette émission et donc à "Cash-investigation" à la base (même si le format de cette dernière est certainement exagéré), j'ai mis des faits et des risques, des responsabilités (dont la mienne comme consommateur) derrière cette appréhension que j'avais
Merci -
étourneau
"C'est un travail assez dur, vous savez... - oui, dit Colin, mais c'est bien payé! - Mon Dieu! dit l'homme. Cela vous use, voyez-vous et cela ne vaut peut-être pas le prix,(...). D'ailleurs, vous voyez que je suis encore en vie... - Vous travaillez depuis longtemps? dit Colin. - Un an, dit l'homme. J'ai vingt-neuf ans.
Il passa une main ridée et tremblante à travers les plis de son visage.(...)"
Boris Vian, L'écume des jours. (J.-J. Pauvert, 1963.) -
KR
Bravo bravo bravo pour cette émission très réussie !!! -
HerrThomas
Ayant moi-meme eu à programmer un magasin automatisé (un tout petit), j'aurais deux remarques :
1) par rapport au terme robot, il est important de dire "on TRAITE les ouvriers COMME des robots"
En effet, le système de "commande vocal" impose une relation machine-homme de type contrôleur-actionneur.
Et cette relation est de même nature que celle qui lie les partie commande et operatives d'un magasin automatisé.
J'en viens donc à la conclusion que ces systèmes de commandes vocales devraient être illégaux sur la même base éthique que l'interdiction de l'esclavage : les être humains ne sont pas des objets dont on peut faire ce qu'on veut.
2) je pense qu'il faut utiliser l'automatisation pour faire disparaître les métiers pénibles parce qu'il me paraît extrêmement important que le travail ne soit plus une cause de souffrance.
Je suis partial dans cette opinion parce que ça me donne du travail alors que ça en enlève à d'autres.
Mais je pense qu'il faut mettre en place un revenu universel suffisant (1500€/mois) pour dissocier travail et revenu.
Les citoyens sont assujetis aux aristocrates/capitalistes-heritiers par le salaire.
Je pense que ceci empêche la distribution de la force de travail là où elle est nécessaire : par exemple dans les hôpitaux ou les écoles.
Sinon, j'ai bien aimé l'émission, merci et bravo à l'équipe et aux intervenants. -
Didoff
[quote=DS]La suite logique, pour éviter les inconvénients de l'interface vocale, ce serait un implant neural permettant à l'ordinateur de piloter directement son périphérique humain.
Humain équipé, bien sûr, d'un exosquelette... -
Strumfenberg ( Aloys von )
Le refus du progrès peut être fatal. La grave crise de l'Eglise catholique est en partie liée à son refus de numériser les confessionnaux. Comme les caisses automatiques, ils pourraient, outre d'appréciables gains de temps, standardiser les principaux péchés pour mieux se consacrer aux plus graves, aux mortels, et ainsi sauver des vies ( spirituelles, bien sûr). -
Guilhaume
Installez un driver, vous voulez dire ?
Avec mise à jour automatique à chaque génération. -
el_zozo
L'utilisation du terme "commande vocale" n'est-elle pas un peu inadaptée pour nommer la technologie évoquée dans l'émission ?
L'article francophone de la wikipédia définit la commande vocale de la façon suivante : il s'agirait d'une interface d'entrée d'un système informatique permettant de passer des ordres à l'aide de messages vocaux.
Cette interface utiliserait ainsi une technologie "de fond" nommée, elle, la reconnaissance vocale, pour permettre à l'humain (voire à la machine à l'avenir), de commander la machine par la voix (au lieu de la commander par le toucher).
Le terme commande vocale, de par sa composition, maintient un implicite pré-existant, à savoir, que l'humain est toujours le maître, et la machine toujours le "serviteur", l'outil. D'ailleurs, la définition donnée par la wikipédia l'évoque bien, en considérant que la finalité d'une telle interface est de permettre à l'humain de passer un ordre à un outil.
Appliqué à la technologie employée actuellement en matière de logistique, le terme prend une tout autre connotation. Bien sûr, l'outil qui nous intéresse embarque en lui-même un système de reconnaissance vocale. En cela, il est similaire à tout type de système de commande vocale.
Cependant, il s'en démarque assez nettement dans sa finalité. Certes, l'humain peut l'utiliser pour passer quelques ordres, ou plutôt un type d'ordre : celui qui consiste à demander une information (quelle est ma prochaine tâche ? Et où dois-je l'accomplir ?). Cependant, la configuration du logiciel attribue, d'une façon plus globale, le rôle du donneur d'ordre, à la machine, et non plus vraiment à l'humain.
Alors l'on peut me rétorquer que, au final, cette machine a été conçue par un humain, le commanditaire initial, et que la machine n'est ici que l'intermédiaire. Sauf que la définition de la commande vocale a quelque chose de suffisamment rigide pour que l'on ne puisse pas s'égarer avec ce genre de considération, en tout cas à mon sens. Il s'agit bel et bien d'une interface qui permet à l'homme de parler à la machine, dans le but d'en obtenir un résultat. Et l'outil utilisé en logistique n'entre pas clairement dans ce cadre.
Alors, bien entendu, la langue française, comme beaucoup d'autres, comporte quantité de mots et expressions à sens multiple, et parfois à sens contradictoires (l'exemple du mot hôte est assez fascinant), mais je ne suis pas certain que l'on puisse s'en satisfaire, en l'espèce. Un terme différent devrait être trouvé pour désigner une interface permettant à la machine de manager et donner des ordres à l'humain. D'autant qu'il devrait nous être utile dans bien des métiers, à l'avenir... -
Jiemo
Une question se pose avec l'API .
Et si cette technologie (au demeurant individuelle et isolée sur la démonstration faite) était connectée à une banque d'enregistrement des alertes produites afin de calculer les "fautes" posturales et ainsi dédouaner l'employeur de ses responsabilités en matière de protection de la santé , ou "mieux" encore , être utilisée pour je ne sais quelle utilisation par Sécu et Assurances Santé contre le salarié ?
Quand on considère l'usage qui peut être fait des montres ou bracelets connectés style "fit bit" on devrait s'en inquiéter fortement , non ? -
Robert·
"d’échanger les métiers ponctuellement"
Quand l'IA sera arrivée à maturité, le PDG de Lidl lui-même sera en commande vocale -
vince12
Préparateurs de commande, plateaux téléphoniques, chaînes de montage, cadres surconnectés etc...
Ben c'est le progrès et le progrès n'est pas toujours une bonne chose, la preuve.
L'innovation technique dans le monde de l'entreprise a un but premier : améliorer la productivité pour augmenter la rentabilité.
Il faut donc contrebalancer en permanence la tentation productiviste de ceux qui nous dirigent dans le monde de l'entreprise (public ou privé c'est maintenant la même chose).
Une bonne idée est d’échanger les métiers ponctuellement afin de se rendre compte de la pénibilité de chaque fonction... -
thierry bartholomeus
Les entreprises calculent leur gain de productivité. Et laissent le coût social, santé , arrêt de travail, où ce qui était appelé , la fabrique de chômeurs longue durée, à la collectivité, nous, quoi. Coût qui rendrait ce gain de productivité nul sinon négatif.