Juger les politiques ? "Les plaintes sont le seul contre-pouvoir"

La rédaction - - Scandales à retardement - 39 commentaires


"On n'oubliera pas", disent-ils sur les réseaux sociaux. Ils sont médecins, pharmaciens, infirmières, malades, proches de malades : tous, déjà, crient leur désir de porter plainte contre les ministres. En cause : la pénurie de masques, les mensonges sur la pénurie de masques... Sont visés Edouard Philippe, Agnès Buzyn, Olivier Véran, Nicole Belloubet, mais aussi éventuellement les élus locaux, les directeurs d'école, les patrons, les chefs d'entreprise, etc. Porter plainte, dans quel but ? Pour quels motifs ? Avec quelles chances de succès ? Arrêt sur images reçoit deux avocats pénalistes : Arié Alimi et Loeiz Lemoine.

des chefs d'accusation multiples et variés

Des plaintes liées à la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement ont été déposées avant même le début du confinement, comme le rappelle un montage vidéo diffusé en début d'émission où apparaît notamment Fabrice Di Vizio, avocat de plusieurs médecins libéraux.

Auteur d'un article dans la revue Dalloz intitulé : "La responsabilité des décideurs publics en période de crise sanitaire", Arié Alimi est associé à une plateforme baptisée Plainte Covid-19 qui propose à ceux qui le souhaitent (personnel soignant, malades et non-malades) des modèles de plaintes contre X portant sur quatre délits : abstention à prévenir un sinistre, mise en danger de la vie d'autrui, homicide involontaire, non-assistanc...

Lire sur arretsurimages.net.

Cet article est réservé aux abonné.e.s