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PONTEUXIN
Nostalgie! Grâce à @si je me remémore ce temps où notre vaillante police épaulée par les meilleurs éléments de l'Intelligence Service avec tout le matériel ad hoc (balises,caméras,écoutes,...) ratissaient l'Allier et autres territoires exotiques pour éradiquer des terroristes super dangereux. C'était il y a...Il y a... -
Winston Smith : misanthrope
on comprend pourquoi la droite veut casser les prud'hommes:
Dans une décision spectaculaire qui signe le premier succès judiciaire de Jérôme Kerviel, le conseil des prud'hommes de Paris a condamné mardi la banque Société Générale à payer quelque 455.000 euros à son ancien trader.
http://www.lepoint.fr/societe/kerviel-la-societe-generale-lourdement-condamnee-par-les-prud-hommes-07-06-2016-2044987_23.php -
Steph
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GIGI
"l'affaire Kerviel" est très intéressante et mettra sans doute du temps à se conclure ...
Kerviel a montré toute la "folie" d'un certain système; il était très bien noté ...
et pourtant il a mis une banque en l'air;
son procès a de + suggéré que les hauts cadres de banque étaient absolumment nuls et qu'en fait ils étaient là par
accouintance avec le pouvoir;
le PDG de la SG, Bouton, est parti en retraite avec un paquet de fric peu après;
le monde à l'envers: + on est incompétent, + on se fait du fric: pourquoi ?
il suffit d'être complice avec le pouvoir;
tout le problème de la justice est là:
le pouvoir est gagnant mais dénoncer cette accouintance est malheureusement
bien souvent difficile à prouver; surtout avec une justice sans moyens;
et ceux et celles qui connaissent bien la loi peuvent obtenir 1 résultat qui leur convient;
d'ailleurs marrant lors de l'émission: au sujet d'une affaire qui ne peut pas être jugée par 2 juridictions différentes:
pour l'EADS l'AMF a primé, pour le délit du client de maître Eolas, le mitard a pu être lui évité en invoquant
cette loi;
une erreur de la part d'Aliocha pas relevée par maitre Eolas sur les transactions entre les cadres
de la Société Générale et leur RH lors d'un départ de salarié(e) ;
Aliocha parle du droit du travail :oui et non;
toute transaction entre une direction et un salarié n'impacte pas QUE le droit du travail;
une transaction matérielle de départ =
licenciement encadré par le droit du travail
+
transaction c.a.d. une somme négociée entre les 2 parties ( salarié(e), direction ) qui est du droit commun !
cette dernière somme dépend en général "des bons services rendus": + le salarié a de "pouvoir"
+ cette somme est importante;
la réalité c'est ça;
et il y peut y avoir aussi une clause de confidentialité ( réglement intérieur de la boîte ?), voire d'autres clauses;
en tous les cas, d'une façon générale, il y a mille et une façon de faire taire quelqu'un !
Aliocha n'est pas objective: elle se lance des fleurs en disant qu'il n'y a qu'elle qui travaille bien ( DS l'a remise à sa
place ), et elle a tendance à invoquer constamment le complot lorsqu'elle évoque médiapart; -
matd53
De cette émission, j'en conclue que la justice fait assez bien son travail avec les moyens qu'elle a à sa disposition.
Le problème de la justice française, c'est qu'elle ne met pas assez de moyens pour apporter des preuves irréfutables qui permettraient de coincer les grands escrocs présumés comme Woerth, Sarkozy, Pasqua, Balkany, Dassault, Chirac, Guéant, ... . C'est seulement avec des coups de chance incroyables qu'on peut en éliminer certains (Cahuzac par exemple).
Je pense qu'il faudrait que les nouveaux moyens de surveillance généralisés soient essentiellement utilisés pour surveiller les politiques, les multinationales et les milliardaires. Il est plus facile de coincer le voleur de pomme que celui qui possède un compte non déclaré au Liechtenstein, et donc les moyens de répression doivent être inversement proportionnels.
Alors de nombreuses preuves pourraient être utilisés par la justice pour coincer ces gens.
Et on aurait l'impression que le riche et le pauvre sont à égalité devant la justice.
Mais comme ce sont eux qui font les lois, on peut toujours rêver. -
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PONTEUXIN
Dans certains cas il est de peu d'intérêt d'aller au procès. On connaît ici les procès de truands corses où les témoins perdent la mémoire et on sait que des pièces essentielles peuvent être ôtées des dossiers, sur demande des avocats, parce que obtenues "illégalement" (cassettes magnétiques de domestiques et de collaborateurs de chefs d'états par exemple). Lorsqu'un personnage réapparaît souvent devant la justice sans que les procès on parle en Italie "d'odeur de mafia"... A ce sujet,au vu des affaires récentes,je me demande si les limiers de la presse ont cherché combien d'affaires concernent des anciens de l'ENA. Montants des sommes mises en jeu,classement par promotion...Odeur de mafia. -
Sterling Archer
Meilleure émission depuis longtemps. Je trouve absolument nécessaire ce questionnement des approximations de Mediapart (je suis toujours abonné, parce qu'il y a des bonnes choses, au milieu d'articles merdiques , de titraille putassière et d'auto-glorification lyrique à la sauce Plenel...) J'avoue que quand j'entends Bonnet dire que le boulot de Mediapart c'est de "produire de l'information", mon petit coeur naïf tressaute. Merci à la dame, à Eolas, et à Anne-Sophie. -
Flo
Pas aimé cette émission : il s’agit du procès de Médiatpart et non du sujet initialement annoncé (4 contre 1). On pourrait penser que Médiapart ne publie pas suffisamment d’articles contradictoires mais, à la limite, ils ont le droit d’avoir une ligne éditoriale ; mais là, voir le débat à charge contre ce média, c’était passer à côté des vrais sujets. Déçue ! -
Flo
Pas aimé cette émission : il s’agit du procès de Médiatpart et non du sujet initialement annoncé (4 contre 1). On pourrait penser que Médiapart ne publie pas suffisamment d’articles contradictoires mais, à la limite, ils ont le droit d’avoir une ligne éditoriale ; mais là, voir le débat à charge contre ce média, c’était passer à côté es vrais sujets. Déçue ! -
abouadil93
Il suffit de voir le nombre de personnes en détention préventive en France (des innocents, donc, en droit) pour comprendre que la fameuse "présomption d'innocence" dont on nous rebat les oreilles n'est qu'une vaste plaisanterie!
... ou bien, qu'elle n'est valable que pour les puissants, ce qui nous ramène à la fable de La Fontaine: "selon que vous serez puissant ou misérable..." -
RST
Ce qui m'a moi le plus choqué c'est que, si j'ai bien compris, quand Woerth se pavane sur les plateaux télés et les radios, aucun des pseudo journalistes (à en croire les extraits présentés par @si) n'a fait état des fameux attendus du procès qui sont dévastateurs pour lui puisqu'ils indiquent clairement que les juges sont convaincus qu'il a commis des délits mais qu'ils ne sont pas en mesure de le prouver. -
Cram
j'ai beaucoup aimé les interventions de monsieur Bonnet par contre j'ai beaucoup de mal à supporter les personnes qui pensent qu'elles sont les seules à énormément travailler et que les autres ne font rien. Ils me font penser à des extra-terrestres peut-être parce que je ne crois pas aux êtres supérieurs!!! -
Olivia Dufour
Bonjour,
A ceux qui ici me traitent de petite soeur des riches, de procédurière dépolitisant les affaires, et autres douceurs, je n'ai qu'une réponse à faire, le métier de journaliste ne consiste pas à crier à l'injustice dès qu'une cause séduisante se présente en bricolant une petite histoire mal ficelée qui va flatter le lectorat, mais à rapporter le plus fidèlement possible les faits pour que les citoyens prennent des décisions éclairées.
“Les faits sont la matière des opinions, et les opinions, inspirées par différents intérêts et différentes passions, peuvent différer largement et demeurer légitimes aussi longtemps qu’elles respectent la vérité de fait. La liberté d’opinion est une farce si l’information sur les faits n’est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui font l’objet du débat” (H. Arendt).
Bonne journée. -
JIEM 92
Bonjour
Je ne veux pas plomber l'ambiance mais il manque un jugement dans l'analyse faite par cette émission : c'est celui concernant les faux tracts FN des élections législatives à Henin-Beaumont.
Il est vrai que ce n'est pas le grand amour entre Bonnet et JLM.
Si on reprend les arguments cités par les "juristes" les non lieu et relaxes proviennent de l'absence de preuves concrètes (dit avec humour, photos de la remise d'argent liquide) or pour cette affaire il y'a tout : éléments matériels, aveux de LaPen, témoins. Eh bien au bout du compte il y a relaxe.
Ajoutons que ce jugement peut conduire à des jurisprudences dangerueses pour la démocratie dans le futur. -
Nielda
Il faudrait arrêter d'utiliser le mot "justice" pour parler de l'institution judiciaire.
Le terme "légalité" est plus adapté.
(Ministère de la Légalité. Cela me semble beaucoup plus... juste.) -
Le Zast
Je ne sais pas pourquoi, mais je m'étais mis en tête que l'émission de la semaine serait consacrée au 10 ans du NON au référendum de 2005 portant sur le TCE, son traitement médiatique de l'époque, l'évolution du rapport à l'UE et à l'Euro des français, des politiques et des médias. Cet anniversaire a été "fêté" sur de bien nombreux blogs.
Alors même si le sujet de l'émission, que je n'ai pas encore vue, est intéressant, je déplore qu'ASI n'ait pas préparé une émission sur le sujet du référendum sur le TCE, avec une perspective historique et médiatique, et cherché à comprendre ce que ce NON a pu changé et influé dans la vie politique et médiatique en France.
Enfin, parce que je n'étais plus téléspectateur d'ASI à l'époque, je serais bien curieux de voir l'émission de 2005 consacrée à ce référendum. -
AF30
librairie Eyrolles, présentation de Olivia Dufour : " Après avoir exercé trois ans en tant que juriste dans un cabinet d'avocats d'affaires, Olivia Dufour est devenue journaliste en 1995. Ancienne chef de service à L'Agefi, elle collabore aujourd'hui régulièrement à une dizaine de titres de la presse juridique et économique, dont La Tribune, Option Finance, les Petites Affiches."
Finalement on comprend mieux sa dialectique procédurière et son insistance à dépolitiser les affaires.Bien que n'étant pas un fan de Médiapart, il me semble malgré tout que l'intervention en fin de débat de son représentant est judicieuse quand il souligne la perversion de décisions judiciaires qui s'exonèrent des règles de justice ordinaire. Cela renvoie aux tribunaux d'arbitrage genre affaire Tapie et ceux qui sont prévus dans le fameux accord transatlantique. -
Oblivion
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. -
Pierre38330
Un beau dialogue de sourds.
Médiapart parle de justice.
Sa contradictrice parle du droit. Avec une petite réserve à son sujet, déjà rélevée par Pablito. Elle donne l'mpression d'être une journaliste "embedded" à la bourse et à l'Amf.