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kouma
Quand ceux qui sont censés défendre les plus démunis renoncent ( n'est ce pas PS)
Le pire arrive
Article intéressant
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Paddy
L'Argentine, c'est loin. En Europe en général et en France en particulier, on s'y intéresse peu, et on a donc tendance à s'arrêter aux symboles et à quelques chiffres un peu parlants. "Le folklore", comme le dit très bien David Copello à 1h12' en parlant de l'Amérique latine en général, ou à 1h17. Donc pour ce qui est de l'Argentine actuelle, la fameuse tronçonneuse, dont on dit très rarement sur nos chaines d'infos ce qu'elle coupe au juste, et surtout, quelle qualité de bois. Et le taux d'inflation, que les invités remettent avec à propos dans son contexte de calcul, qui exclut en Argentine des produits qui ont beaucoup plus augmenté que d'autres, comme l'énergie ou le logement.
Je crains cependant que cette émission un peu confuse et qui part dans tous les sens n'ait un peu de mal à capter l'attention des spectateurs. Et comme le souligne permanent waves, il aurait été intéressant d'essayer de comprendre le pourquoi du succès, relatif mais incontestable, de Milei en Argentine. Et donc, d'analyser un peu le contexte historique de la crise, politique et économique, argentine, qui dure depuis la fin du premier mandat de Juan Perón, soit le début des années 50. Une paille ! Par exemple, la fameuse (fameuse, en Argentine bien sûr !) "grieta", fracture politique et sociale, qui ne cesse de se creuser depuis la fin de la dictature, entre partisans et nostalgiques du péronisme originel et conservateurs libéraux et catholiques. Des gens qui ne se parlent plus du tout, et passent leur temps à s'invectiver. Je suis par exemple effrayé un peu plus chaque jour par le discours d'un de mes correspondants argentins, retraité conservateur et mileiste, qui parle des élus péronistes comme des ennemis à éradiquer physiquement.
Il y a donc tout un aspect psychologique qu'il faudrait prendre en compte pour tenter de comprendre ce pays complexe, tellement habitué à la corruption, par exemple, que les dernières affaires impliquant le gouvernement de Milei n'ont eu pratiquement aucune influence sur le vote des gens. Et habitué aussi, un peu comme en France (il y a beaucoup de points communs entre nos deux pays, plus qu'on ne pense) à s'en remettre aux hommes providentiels.
David Copello, toujours lui, incite avec raison à une meilleure connaissance de l'Argentine. Côté médias français, il y a du boulot.
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kouma
Plus d’infos sur l'Amérique latine
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permanent waves
Je n'ai toujours pas compris ( et l'émission manque d'explication sur ce sujet ) comment se fait-il que Milei ait progressé lors des dernières élections ?
L'ingérence américaine et la menace de Trump a-t-elle était suffisante pour faire pencher la balance ? Pour un peuple aussi fier que le peuple Argentin ça me paraît mince comme explication...
Ou est-ce la classe populaire et la classe moyenne qui refusent désormais de se déplacer pour aller voter (donnant ainsi carte blanche aux neoliberaux libertariens ) ?
Une autre explication peut être ?
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LeCouzin
" DÉCONSTRUCTION D'UNE FASCINATION FRANÇAISE "
Remplace un n par un s dans l'titre et on y va tout droit.