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freT
On s'en fout de Coquerel ! Quel lien avec l'avortement ? L'émission est très bien sinon.
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Traroth
"Une parole claire de Macron" : Ca tombe bien, c'est sa spécialité ! Jamais aucune ambiguïté chez Macron !
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Civa
Merci pour cette émission qui nous rappelle combien l'avortement, même légalisé depuis longtemps, est mis en cause au quotidien dans les dispositions légales comme dans les pratiques. C'est un droit précieux et fragile.
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Jiemo
Quand on voit çà (gamine de 10 ans violée aux E.U. (Ohio , forcée d'aller dans l'état d'à coté (délais rattrapés par la nouvelle loi) pour une IVG compréhensible) , on est en droit de se poser la question de la pérennité , ici même ...
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Davesnes
Je garde le vieux souvenir (un peu plus de 40 ans) d'un voyage en Angleterre où ma compagne s'était fait avorter. C'est le planning familial qui nous avait donné l'adresse parce que le délai en France avait été dépassé (je ne remercierais jamais assez les militantes du planning). Nous avions 20 ans, c'était une aventure et un moment très douloureux. La clinique où l'on pratiquait les avortements était sordide. Là-bas, nous avons rencontré une jeune espagnole de 16 ans larguée par son mec. Elle était venue toute seule d'Espagne, l'avortement était interdit à l'époque. Comme elle n'avait pas tout à fait assez de sous, on a dû se cotiser pour qu'elle puisse se faire avorter. Je ne veux plus qu'on revive des choses comme ça et je sais que si on ne reste pas vigilants, des retours en arrière sont toujours possibles.
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Tatanka
Piskon parle du |droit| des |femmes| petites nouvelles des USA, notre puits de sapience éternel.
Ça commence à ruer dans les brancards du wokisme triomphant.
Des femmes - je parle des femelles de l'espèce humaine - trouvent outrageant qu'on commence à ne plus les appeler femmes "women", mais “birthing people” ou “menstruators”, et même “people with vaginas”. Et de souligner qu'être une femme est une expérience unique et qu'aucune chirurgie ne peut la réaliser.
Nous avons de beaux jours devant nous.... :-)
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Guigui
on parle que des droits des femmes sur l'IVG. Mais imaginons une femme qui ne peut se faire avorter car des abrutis ont abolis cette avancée...
imaginons que cette femme soit mariée.
il parait que la conception d'un est (majoritairement) fait avec 2 personnes, mari ou femme d'ailleurs.
imaginons donc que cette cette femme veuille avorter (mais qu'en fait ce n'est pas juste cette femme mais le couple)
donc avec l'hypothèse de retourner au moyen age, l'homme (ou la femme) de cette femme, subira (quasiment) autant cette impossibilité d'avorté que la femme.. (exception faite bien sur si le conjoint(e) est également un abruti et se casse voyant que l'avortement est impossible...)
mais donc dans beaucoup de cas (normaux) l’abolition du droit à l'IVG peut impacter autant l'homme que la femme, ne l'oublions pas !!!
(et cela permettrait de sensibiliser aussi beaucoup de mec sur la question si les associations et planning familiale se souciait un peu plus de l'homme et le mettrait un peu plus dans la boucle ;) -
Animal Collective
Bonjour !
Quelques erreurs concernant le début de l'émission sur Éric Coquerel.
Les faits allégués sont de 2014, pendant l'université d'été du PG à Grenoble.
Et -si ma mémoire ne me fait pas défaut- c'est aussi là où j'ai croisé/connu Mathilde Larrere. Donc quelques imprécisions dans sa prise de parole au début.
Cordialement, un ancien militant du PG -
Jean-Louis
Dans la région de Toulouse, dans les années 70, des femmes avaient recours à de la "rue medecinale" (petit arbuste dont elles gardaient un plan discret dans leurs jardins) pour ses propriétés abortives. Je n'en ai jamais entendu parlé en dehors du cercle familial. Quelqu'un sait-il si la pratique était courante ?
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Brenda Relax
Je me suis arrêté à la liste des invitées et au titre, ça m'a suffit j'avoue...
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Malagate
"On l'a diiiit"
On peut toujours le redire Daniel.
Il faut, même, le redire.
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scarabée
Émission intéressante mais qui ne répond pas aux objections suivantes :
- si le droit à l'avortement est inscrit dans la Constitution sans préciser le délai alors il suffit à ses opposants de réduire le délai à une semaine pour le rendre ineffectif
- si le délai est inscrit dans la Constitution alors pour l'augmenter ne serait-ce que d'une semaine (en cas de nouvelle crise sanitaire par exemple) il faut passer par une réforme constitutionnelle
-dans l'hypothèse improbable où un.e président.e opposé.e à l'avortement serait élu.e et disposerait d'une majorité au parlement il lui serait facile de faire une nouvelle réforme constitutionnelle pour supprimer le droit à l'avortement (il n'aurait pas besoin de passer par un référendum)
De la même façon les arguments de ceux qui sont opposés à la suppression de la double clause de conscience ne sont pas abordés (on les trouve dans cet article du Progrès : https://www.leprogres.fr/societe/2021/12/01/ivg-tout-comprendre-a-la-double-clause-de-conscience)
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Matthieu le Ligerien
Bonne émission mais avec une vraie critique, le manque cruel de diversité sur le plateau alors que l'on sait particulièrement et c'est encore plus le cas aux usa (mais aussi prévalent en France) que ce sont les femmes non blanches qui vont souffrir le plus directement de la fin ou de la réduction au droit à l'avortement nos sociétés occidentales.
Car n'ayant pas la possibilité de part leur position socioéconomique d'avoir accès à ce droit devenu financièrement inaccessible dans de bonnes conditions ce qui est déjà presque le cas aujourd'hui.
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Limonchell:o)
Maintenant que le FN-(rn)- est dans les murs de l'Assemblée Nationale,Attention, danger pour vous les Femmes.Tout est possible.
La cheffe,La fille à Neuneuil,a dit"IVG,est un confort,pour certaines Femmes.
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poisson
Primo, c'est marrant, on serait plus proche des usa, que des pays de l'Europe des "on sait plus combien", qui sont très disparates sur les droits à l'ivg, tout autant que les états des usa vont l'être.
Et deuxio, c'est marrant comme asi s'est éloigné de la télé. J'aimerais être éclairée sur cette motion de défiance contre Laurent Guimier, très étrange. Ils lui reproche la non reconduction de cdd, est-ce vraiment ses attributions? Est-il responsable ou zélé actif du budget rétréci? Ils lui reprochent de ne pas avoir envoyé des journalistes de la rédaction auprès de Macron en déplacement, alors que tf1 et bfm y étaient! C'est vrai qu'on voit peu sa tronche :-)
Il dérange à quel niveau? Aucune idée. Trop proche, trop loin? du pouvoir qui veut faire sauter la redevance. Les enjeux de la redevance qui saute, qui décide? La volonté du chef, celui dont la parole claire aurait changé le devenir d'une loi, mais c'est pas des godillots (on dit playmobil maintenant, pourquoi?) pas du tout.
Moi je ne comprends rien, je suis une référence en la matière, sûrement, mais quand même, asi expliquez-moi!
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Ke-sais-je
" une parole claire de not'Président " : ad impossibilia nemo tenetur
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kao92
Je profite de l'occasion pour partager cette interview de Chantal Birman, sage-femme qui avait milité au MLAC : ça commence aujourd'hui
Elle raconte notamment comment elle avait été marquée pendant ses études par le service des "infectées", les femmes qui arrivaient avec des infections à cause d'avortements artisanaux.
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Vinchan
Daniel qui semble découvrir qu'il existe des médecins de droite...
Bref, sinon, merci pour cette émission. En particulier l'intervention de Mathilde. J'étais persuadé que la loi Veil n'avait pas bougé depuis la première année. -
FORTUNALAND
S'il vous plait, ne criez pas, mais voici mon humble avis.
Oui, je suis pour le droit à l'avortement : ce fût une victoire majeure et une avancée des droits humains.
Par contre, je ne suis pas sûr que le fait de le mettre dans la Constitution aujourd'hui soit une urgence absolue :
Cela permettra simplement à Macron de faire du sociétal et de s'en trouver grandit... alors même que dans le même temps l'urgence est au pouvoir d'Achat et aux multiples problèmes sociaux auquel les classes populaires sont confrontées.
L'urgence n'est pas au droit à l'avortement dans la CONSTITUTION, ce serait un piège que de foncer dans cette direction. -
poisson
Pauvre de nous, les femmes.
Une émission à la gloire de deux députés, qui ont mouliné des deux bras sans rien faire bouger. Une démonstration que l'adversité est hors du clivage habituel du monde politique. Ils ont bon dos l'extrême droite, pas besoin d'eux pour que ça coince.
Et le traitement médiatique alors? Pas trop d'info dans l'émission, un extrait où on voit une femme zélée supporteur de la cause du paternalisme et on voit que c'est sur cnews. Ah mais c'était juste pour entendre un argument fallacieux. Un mensonge, et hop on intègre qu'un référendum est risqué, on ne pourra rien parce qu'ils vont mentir, les opposants. Contre les mensonges on ne peut rien dorénavant. Les opposants auront raison à la télé, donc paf le référendum va rater.
Avant c'était moins pire, plus mieux, tout était clair, comme une parole de Macron qu'il dit pas.
Mais maintenant, les mensonges ont raison.
Vu, à l'époque de la proposition de loi de Mme la député présente, le professeur Nizan (allié notoire des femmes) qui n'était pas pour l'allongement, d'après ce que j'ai compris lors de son intervention (peut-être journal de la santé ou autre? avec présence d'une opposante agressive, pour l'allongement du délai, qui n'entend pas ce qu'il dit, se trompe d'ennemi) car très peu de femmes sont concernées (de mémoire 50/an?) et c'est principalement à cause des dysfonctionnements que les délais posent problème. J'ai bien l'impression que c'est exactement le constat des deux députés ex-lrem, et donc :-( une loi pour compenser qu'on n'applique pas ou mal la loi? mmm la honte.
Les récits... Mais combien de lois pour tous les récits que j'ai dans mon horizon, donc j'imagine que c'est pareil pour la plupart des femmes? Quelques exemples:
- Un directeur de collège qui appelle aussitôt les parents parce qu'à la sortie, il interpelle deux: "où vous allez ensemble toutes les deux?" et qu'elles lui répondent naïvement "au planning familial" (suite à une intervention scolaire et certainement par curiosité de l'invitation à venir se renseigner).
- La gyneco d'un centre de santé, vers laquelle on dirige les jeunes filles, parce qu'on se dit qu'il vaut mieux quelqu'un qui sait s'y prendre, erreur!, speech sur le port du string etc. Elle était en mission et ça l'arrangeait de faire croire qu'elle était là pour les jeunettes.
- Selon les lycées pro où j'ai enseigné: élève mineure attendant un enfant, un coup on vire l'élève, un coup on la garde mais sans soutien particulier pour la réussite de son examen, on la garde au chaud et elle redoublera, qu'on dit en apparte. Pas de justice, pas d'égalité sur le territoire. Pas de consigne? Au bon vouloir! Et on entend des " j'ai peur que ça fasse boule de neige".