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Asinaute sans pseudo 75cda
Personne n'est parfait même quand on veut faire du bon journalisme aux antipodes de ce que l'on voit et entend sur les plateaux-télés tel que le font Messieurs Davet et Lhomme. Et j'ai assisté aussi à une excellente émission avec des intervieweurs sans concessions comme la plupart du temps. Cela console un peu en ces temps d'hystérisation, d'anathèmes jetés, de contre-vérités à la pelle, de manipulations politiques concernant ce thème.
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Nausicaa
Ils se cachent tellement derrière leur petit doigt...
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FlooD
Cocasse de se dire que les élèves auraient peut-être fait un meilleur travail mais moins repris dans les médias s'ils n'avaient pas écouté davet et lhomme... on espère qu'au moins ils ont partagé les sous.
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Myshkine
mlkk
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loïc chuiton
Bonjour,
Cela pourrait être drôle, si ce n'était tragique...
J'en ai l'intuition, et j'ai deux sources qui prétendent que le soleil tourne autour de la terre. J'ai envoyé mes équipes sur le terrain, pour observer les faits et rien que les faits...Pas de spécialistes du sujet surtout (Astrologues ici, mais sociologues dans le texte...)Et l'intuition que j'avais, corroborée par des sources multiples et validées par des observations empiriques de terrain, devient un fait ayant désormais statut de vérité... Et pourtant il tourne !
Mais j'ai une seconde intuition, un nouvel angle : il y a islamisation des quartiers populaires (pas des autres?), et donc j'enquête...
De plus, éviter les généralisations hâtive : "islamisation " du barbeuk police = islamisation de tous les barbeuks = signe de l'islamisation de la société. J'ai vu un chat noir, donc tous les chats sont noirs...
Bigre, en page 9 ? Cela donne vraiment envie de lire l'ensemble. Et nous parlons du top de l'investigation au Monde?
Très faible, vraiment.
Lynda, bravo.
Un simple petit prof de SES en lycée de province.
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Ervé
Tweet de Célia Mebroukine : Le Bondy Blog cherche à tout prix à décrédibiliser notre livre "Inch Allah". Ils vont même jusqu'à publier la tribune d'une femme dont le discours extrême va à l'encontre de leur propre ligne éditoriale. On réagit.
La femme en question est Martine Roman, responsable administrative des masters d'histoire de l'Université Paris-8, auquel un chapitre est consacré, la présentant, selon elle, comme un personnage négatif, caricatural.
Sans entrer dans la polémique qui les oppose, cet extrait d'interview (qui ne figure pas dans le livre) donne une idée de ses prises de position :
Des femmes crèvent dans le monde entier, ces connasses là elles sont avec leur voile et le cul à l'air avec leur jean moulant. Quand je sors et qu'il y en a qui gueulent, elles se comportent de manière très impudique. On est mal à l'aise face ça. Elles le savent très bien. Des filles d'Algérie disent qu'il y a plus de voilées à Paris-8 qu'en Algérie.
Le genre de propos que Nassira al Moaddem, directrice du Bondy Blog que DS avait invitée dans une de ses émissions, condamne habituellement avec vigueur. Mais les faussaires du BB sont prêts à toutes les compromissions pour parvenir à leurs fins.
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Robert·
Le droit de réponse de Martine Roman sur le Bondyblog: Martine Roman, responsable administrative des masters d'histoire de l'université Paris 8, a un chapitre dédié dans le livre "Inchallah", l'islamisation à visage découvert, coordonné par les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Elle dénonce, dans un droit de réponse qu'elle nous a fait parvenir, « une manipulation » et un travail qui fait fi de toute « déontologie».
En octobre 2017, j’ai reçu un appel d’Ivanne Trippenbach (jeune journaliste, co-auteure de Inch’Allah, ndlr). Elle se recommandait de Fabrice Lhomme qui lui avait donné mes coordonnées. Je le connaissais, je ne me suis pas méfiée.
Très vite, j’ai été heurtée par sa manière de procéder et compris le parti pris sous-jacent. La tonalité insistante, ses questions insidieuses m’ont alertée
Dans cette conversation à bâtons rompus, que je supposais préalable à une enquête de terrain à Paris 8, j’étais sensée lui donner quelques indications. Très vite, j’ai été heurtée par sa manière de procéder et compris le parti pris sous-jacent. La tonalité insistante, ses questions insidieuses m’ont alertée.
J’ai par la suite confirmé mon refus de toute discussion ou rencontre ultérieure
Force m’est aujourd’hui de le constater, dans l’entreprise de MM. Davet et Lhomme, il fallait un personnage négatif à dénoncer. Peut-être s’agissait-il pour eux de se dédouaner et pour cela d’épingler des jugements « excessifs ». Ils ont construit un personnage odieux, peu fiable, auquel il me fallait correspondre. A l’évidence, la jeune journaliste avait eu préalablement un portrait de moi caricatural. Le féminisme m’était imputé à charge, tout comme mon expérience de Vincennes de 1976 à ce jour. Tout était surinterprété tendancieusement. Heurtée par la démarche, j’ai fermement dit : « Arrêtez de me poser des questions, venez sur le terrain faire votre enquête, je ne veux plus vous parler ». J’ai par la suite confirmé mon refus de toute discussion ou rencontre ultérieure.
Au début de l’année 2018, j’informai Fabrice Lhomme de ma décision, il m’annonça alors que le projet sur le 93 était abandonné.
Depuis, aucune nouvelle, jusqu’à la parution du livre que j’ai apprise par des amies.
J’ai été saisie par la désinvolture et le cynisme des deux auteurs qui, tranquillement, me livraient en pâture à la réprobation générale. Il était plus aisé de cibler une personne, une « secrétaire » (réflexe de classe ?), désignée comme « très isolée » qu’on tentait de disqualifier, que de faire une enquête auprès de collectifs, d’enseignants, de personnels, de syndicalistes parmi les milliers d’acteurs de Paris 8.
Et de fait, les premières conséquences ne se sont pas fait attendre : plusieurs réactions déjà dans le milieu universitaire et sur des sites d’information. Certains ont cru nécessaire de m’apporter leur soutien, d’autres de me manifester leur réprobation.
Surprise également à la lecture de la description minutieuse de mon aspect physique. Je n’avais jamais rencontré la journaliste !
Surprise également à la lecture de la description minutieuse de mon aspect physique, de mon profil psychologique, idéologique, Jusqu’à la tonalité de ma voix supposée tremblante « entre colère et anxiété ». Quelle précision ! Seul problème : je n’avais jamais rencontré la journaliste !
Depuis quelques jours et la parution du livre, je me trouve dans l’obligation de m’expliquer, de rétablir les faits, de justifier même mes options féministes que je ne renie en aucun cas.
Je suis outrée que des journalistes de renom s’octroient tant de facilités à mes dépens.
J’ai pour habitude d’assumer mes convictions, mes propos, encore faut-il qu’ils ne soient pas dénaturés, utilisés à des fins qui me sont étrangères.
Je suis outrée que des journalistes aient perdu à cette occasion tout sens de la déontologie ou de l’éthique. Cette entreprise de manipulation s’apparente à un abus de confiance
« Lançeuse d’alerte », « féministe laïque », soixante-huitarde attardée… Dans la typologie sommaire, voire les stéréotypes des Davet – Lhomme, je refuse la place qu’ils prétendent m’assigner. Je suis outrée que des journalistes aient perdu à cette occasion tout sens de la déontologie ou simplement de l’éthique. L’un des deux faisant en outre partie de mes connaissances, cette entreprise de manipulation s’apparente à un abus de confiance.
« Une enquête spotlight » ? Une entreprise politique ou idéologique ? Commerciale ? Si j’en juge par le chapitre Paris 8, il n’y a eu ni enquête ni terrain.
Martine ROMAN, responsable administrative des Masters, département d’histoire de l’université Paris 8
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Sarsoura
Entretien (paru sur le site Mizane) avec Julien Talpin, sociologue chargé de recherche en sciences politiques au CNRS, co-directeur avec Marwan Mohammed de l'ouvrage "Communautarisme ?" punlié au PUF / La vie des idées.
Il répond, d'une certaine manière, à Davet et Lhomme ( il est d'ailleurs question de la démarche qu'ils revendiquent, "des faits, toujours des faits", à la fin de l'interview ). Démarche scientifique, interrogations épistémologiques autour du très décrié "communautarisme". A lire absolument !
http://www.mizane.info/julien-talpin-il-y-a-toujours-derriere-la-norme-un-rapport-de-force-qui-la-definit/?fbclid=IwAR3DNM8KHYgUlT0jK3vab7QPsRVd6HJWAeq1vtWZ_fdT03TFTpbwe8PD47w
"Le travail réflexif des sciences humaines devrait nous mener, en tant que chercheurs, à objectiver nos propres présupposés ou a priori ou nos biais pour aller les confronter avec le réel factuel que l’on veut décrire.
Si l’on prend comme exemple le livre des journalistes Davet et Lhomme, « Inchallah », leurs auteurs ont expliqué avoir voulu décrire les faits et rien que les faits.
Il est intéressant de constater comment leur manière de décrire les faits est chargée elle-même d’a prioris qui sont autant de prescriptions implicites, dans le choix des termes ou du cadrage des faits qu’ils présentent.
En ce sens, ces journalistes mélangent bien les niveaux descriptifs, analytiques et prescriptifs."
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Kolobok
Exploitation économique et journalisme paternaliste
Je vis au Bourget (93). Mes filles vont à l’école ici.
Merci infiniment à Lynda Zerouk, je souscris à tout ce que les autres abonnés ont écrit.
Quelle sagacité, quel mordant, quelle persévérance ! Mille fois merci.
Je ne regarde plus Davet-Lhomme comme avant. En quoi valent-ils mieux que l’éditocrate moyen de lémédias, dont ils prétendent se démarquer par leur ronflant titre de responsables de l’investigation au Monde ?
Pas merci à Daniel, qui à la toute fin a fait du Davet-Lhomme-qui-en-remontre-aux-petits-jeunes-qui-débutent en sortant lui-même, et obséquieusement, dans la dernière minute de l'émission le mot "procureure" à l'endroit de Lynda. Comme pour s’excuser auprès de Davet.
Il devait sans doute être inquiet de la tournure de la discussion et de l'éventualité que les deux rock-stars ne remettent plus les pieds chez lui... C’était inutile de la part de Daniel, discréditant et dégradant pour Lynda, pour ne pas écrire le pire de ce que je pense.
Pour Daniel également : dommage de ne traiter le point essentiel, à savoir la relation maître-élève, qu’à 6 minutes de la fin. C’était le bon angle pourtant et le seul qui m’intéressait. Mais le dispositif rendait cela délicat (Célia littéralement encadrée par les deux mâles-cinquantenaires-blancs), présence de 2 briscards pour 1 seule jeune professionnelle. Vous auriez pu commencer à aborder cette question dès le début de l’émission où ont été traités les présupposés de départ à l’égard du sujet. Davet-Lhomme se défendant de tout parti-pris ex ante, ce qui fait réellement pouffer quand on voit les extraits du documentaire où ils imposent leur choix de sujet aux 5 jeunes pros.
Je suis néanmoins rassuré pour ces 5 jeunes gens, qui dans quelques années auront compris comment et pourquoi ils ont été utilisés par deux pseudo-stars du métier et ne voudront sans doute pas gravir les marches de la profession de la même façon qu’eux, en reniant des principes de base.
J’ai regardé l’émission après avoir lu l’article de Faiza Zerouala et Marine Turchi dans Mediapart (qui, elles, l’ont écrit après avoir vu l’émission). Daniel a perdu une occasion de relancer Davet-Lhomme ce que Faiza écrit bien, lorsque Davet a rétorqué à Daniel qu’il n’allait pas non plus traiter du contexte social de la Seine Saint Denis en plus du contexte prétendument islamisé. Alors que la contextualisation était la seule clé d’analyse qui vaille dans notre département, le plus pauvre de France métropolitaine, l’un des plus dynamique démographiquement, celui où on crée beaucoup d’entreprises, etc.
Quid par ailleurs des « bienfaits » de l’islam et de « l’habitus monothéiste » en général dans les départements comme le nôtre, où une grande enquête (HBSC=Health Behaviour in School-aged Children) sur la jeunesse montrait récemment encore que nos ados étaient moins sujets aux conduites à risques que dans les autres départements ?
Enquête ici :
http://mmpcr.fr/wp-content/uploads/2016/12/Premiers-résultats-HBSC-Paris_Seine-St-denis-v2.pdf
Ou ici :
Presse ici :
Autre sujet d’importance passé à la trappe : le « modèle » ou la contrainte économique de l’enquête et son influence sur le résultat final. Davet-Lhomme expliquent au
Davet-Lhomme fanfaronnant qu’il fallait d’abord aller chercher les faits et ensuite voir ce qu’on en ferait ! Alors que c’était tout vu dès le départ. Une contradiction de plus aussi, lorsque Davet-Lhomme prétendent que l’éditeur Fayard devait en avoir pour son argent (Daniel plaisantant même sur les notes de frais des jeunes journalistes ayant visité tous les troquets de Sevran). Tout ceci était téléguidé. Evoquer cette question aurait sans doute mieux éclairé la titraille racoleuse…
Les jeunes pros le comprendront quand leur notoriété soudaine leur permettre, je le souhaite, de travailler avec des journalistes plus rigoureux. Ils auront alors le retour critique nécessaire, j’en suis convaincu.
En outre, Daniel, ça fait en effet deux fois que vous évitez de traiter une question essentielle, celle des ressources et de l’économie du modèle de l’enquête. Hors Série le faisait jadis (émission « Aux Ressources », qui semble avoir changé d’angle).
C’est Snegaroff lors de votre émission @si sur les « journalistes français et D. Trump » qui a glissé une petite perle qui n’a été relevée par personne sur, je cite, « le modèle économique d’un correspondant français à Washington ».
Bref, une émission de plus pour déplorer la zemmourisation ambiante et débilitante et détourner l’attention des réels sujets. Je retourne à ma lecture de mon CQFD marseillais.
Encore merci Lynda. Vous n’aurez pas eu besoin de piger chez Davet-Lhomme pour forger votre esprit critique.
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Saxifrage
Bravo, Lynda Zerouk, d'avoir tenu bon et pointé les contradictions de ces invités baignant dans leur jus !Entièrement d'accord avec l'analyse de Robo.
J'ajouterais que ces deux guignols défendent une vision du journalisme d'investigation viriliste ("je suis pour un journalisme agressif, offensif", "on fait dans le hardcore") parfaitement détestable (mais très répandue).
Pas mal de malaise face au dispositif qui fait de Célia Mebroukine la jeune journaliste encadrée par ces deux zaffreux qui la rappellent à l'ordre et lui indiquent quelle anecdote raconter ("mais on a quand même eu des différends alors vous voyez bien qu'on accepte le débat"). On la sent souvent gênée aux entournures (en tout cas, je me suis sentie gênée pour elle) et ce qu'on voit, en fait de transmission, c'est surtout celle de la langue de bois et de l'exercice contortionniste creux.
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karpapa-152246 karpapa
une des très rares émissions d'ASI que je n'ai pas regardé entirement, le sujet était intéressant mais finalement les jeunes journalistes ne sont peu ou pas crédités dans le livres ( ils ont fait le sale boulot).
Un petit article de mediapart revient d'ailleurs sur ce livre. https://www.mediapart.fr/journal/france/251018/inch-allah-deux-journalistes-forment-des-etudiants-en-deformant-le-93 (accès abonnés )
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J'ai trouvé que cette émission ne servait finalement plus qu'à faire parler du livre et finalement assez peu à révéler le travail effectué. Davet and co a vendu sa soupe objectif atteint.
J'ai un gout d'inachevé dans cette émission que je ne saurai clairement identifié mais c'est pas le gout de mon @si habituel indéniablement, celui où j'en sors des fois moins bêtes ,souvent plus informé en tous les cas en ayant pas eu l'impression de perdre mon temps.
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Ervé
Les islamistes du CCIF balancent les comptes Twitter des étudiants journalistes qui on travaillé sur Inch Allah, ce qui entraîne les menaces des habituels intégristes bas du front, certains d'entre eux parlant même de "crime" ! Aux yeux de ces grands démocrates, évoquer les signes d'islamisation en Seine Saint-Denis devrait être puni par la loi. La leur.
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Xou
Pour ce qui est de l'intérêt du "résultat" de l'enquête (au delà de l'intérêt qu'elle présente pour des étudiants en journalisme qui cherchent à se faire la main sur un sujet "sexy"), tout est dit là :
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galateosk-120753 galateosk
Je les avais entendu sur France Inter (aussi connue comme RdM, radio de merde…) et ils m’avaient retourné l’estomac.
Après, il faut dire que j’ai eu peur que tout ce qu’ils racontaient eu été vrai.
Maintenant, que je comprends la démarche « journalistique » qui a engendré ce livre, je n’ai plus peur que du racisme qu’il va générer.
En allant sur Wikipédia, il suffit de lire brièvement qui sont ces deux personnages pour ne pas avoir peur de crier « au torchon » !!!
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Hors-piste
Pourquoi est-ce qu'on leur attribue l'affaire Clearstream ?
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Cultive ton jardin
Je trouve que le témoignage de Véronique Decker est très éclairant. À la limite, il serait le seul commentaire au livre que ça suffirait. Merci à Juliette qui l'a cité, merci à Fseg qui a corrigé le lien. Pour moi, "la messe est dite"*
Le procédé qui consiste à interroger benoîtement quelqu'un pour instrumentaliser et trahir son témoignage est... sale. Le faire interroger par de jeunes étudiants non identifiés médiatiquement et peut être de bonne foi pour qu'il ne se méfie pas est encore plus... sssssubtil.
* N'oubliez pas que je suis athée, mais "d'apparence" catholique, qu'il y a des croix et des statues de la vierge partout dans mon environnement, que les rendez-vous se prennent plus souvent "sur la place de l'église" que sur celles de la mairie, sauf quand les deux sont voisines, et que nous sommes dans un pays complètement déchristianisé, où les enterrements se font sans curé, où l'église est vide à 99,9% de son temps, mais où les cloches continuent de sonner l'angélus matin et soir).
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Aescius
"C'est bien" ou "c'est mal" : voilà donc le travail des journalistes ? Aller dans un département montré du doigt et venir faire la liste de ce qui entre ou non dans leur définition de la laïcité ? En effet, les sociologues et les journalistes ne font pas le même travail : vous ne verrez jamais un sociologue tenir un discours moral sur ce qui est "bon" ou "mauvais", mais des analyses sur la façon dont la société fonctionne.
Quant aux faits objectifs qui parlent d'eux-mêmes, franchement, voir des "grands journalistes" dire ça, ça fait mal à voir : énorme effet de cadrage dans leur enquête, et présupposés assumés. Comment parler après de "faits" qu'on va rigoureusement chercher quand on a un tel angle d'attaque ?