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Coin-coin l'Araignée 2·0
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A. Decheuze
excellente émission, les intervenants sont remarquables. merci. -
dziga
Cher Daniel,
J'ai vraiment été très surpris par votre attitude lors de ce débat passionnant mais compliqué. J'ai trouvé que vous n'avez pas laissé à Mr Ganascia assez la parole et l'avez coupé à des nombreuses reprises en coupant les logiques argumentaires.
Bien entendu, aucune animosité dans ce commentaire. Je vous remercie d'avoir organisée ce débat sur un sujet important. Je remercie également Capucine d'avoir préparé cette émission et qui aurait pu éventuellement avoir davantage la parole.
Bref, un très bonne émission comme d'habitude mais quelques commentaires d'internautes exigeants pour le journaliste exigeant que vous êtes. ;-)
Bonne soirée. -
Boulit
Qu'est-ce qui fait le plus peur, l'intelligence artificielle ou la bêtise naturelle ?
Blague à part, tout ces futurs hypothétiques s'inscrivent dans un monde fantasmé basé sur celui d'aujourd'hui. Or, pour ne prendre que l'exemple des structures multicouches capable d'apprendre en permanence, leur réalité matérielle est basé sur des métaux rares.... Quelle durabilité d'un tel dispositif si ce n'est basé sur de nouvelles guerre des ressources ? (c'est vrai qu'en la matière, on en manque...).
Bon futur à tout le monde. -
Piyou
Bonjour à tous.tes
Je viens de lire trois nouvelles de science-fiction d'une autrice qui se pose des questions sur l'avenir avec des robots partout, nouvelles que je trouve très pertinentes.
Elles sont publiées sur le site «Et si Platon avait tort ?»
La deuxième aborde le rôle critique que doivent garder les humains, et notamment leur rôle politique. Elle aborde aussi la question de savoir comment résister, c'est vraiment très bien.
Et pour ne rien gâcher, il est prévu une nouvelle par semaine, bonne lecture. -
Strumfenberg ( Aloys von )
c'est beau la foi, surtout la foi en la Science. -
Bruanne
Alexandre, c'est le fils de Finkielkraut ?
Je demande parce qu'il a une voix très proche, des intonations tout à fait similaires, et un peu le même regard !
Et puis il a aussi cette manie de dire " l'école" ou "l'éducation nationale" pour parler de la formation professionnelle ou des études supérieures, ... pour un type qui réclame ( à juste titre) davantage de finesse et d'analyse c'est une imprécision disons... agaçante. -
Catala93
Laurent Alexandre est un très bon bateleur d'estrade. Je l'ai vu demander à une assistance interloquée de regarder son voisin en expliquant que soit nous, soit lui aurait un cancer dans 10 ans et que l'IA pourra nous soigner plus efficacement. Sur le développement biologique de l'Intelligence, Il y est favorable. Promoteur des NBIC (« l'infiniment petit (N), fabrication du vivant (B), machines pensantes (I) et l'étude du cerveau humain (C) Neurosciences) le jour, il les critique la nuit. Un message ambigu. Pour l'heure l'IA est très imparfaite et n'est pas transversale mais elle sera un jour très puissante, à un degré que personne ne peut imaginer aujourd'hui. Au regard de l'histoire depuis la révolution industrielle, on peut être sceptique sur une réflexion profonde et concertée sur l'utilisation des NBIC dans l'intérêt général. Alexandre souligne à juste raison qu'aucun politique ne connait réellement les nouvelles technologies et leur impact. -
Fluc
Pas inintéressant comme émission mais je l'ai regardé par intérêt pour le livre de Tiffany Blandin et le thème de l'emploi face à l'IA, et l'autrice n'a jamais pu placer un mot... seule femme sur le plateau elle s'est fait couper la parole à chaque fois et au final les conséquences de cette révolution technologique sur le travail ont été à peine abordées.
Je crois que le nombre maximum d'invités pour une émission réussie c'est 3. Au delà c'est souvent confus. -
Athanase Broutechoux
Je n'ai rien lu des commentaires, mais je n'ai rien compris des 3/5 premières minutes de votre journaliste ; le plus triste, c'est d'avaler les mots de fin de phrases...
Bonne soirée -
Jiemo
Dans le même contexte , mais le dénonçant , ceci : https://www.youtube.com/watch?v=fV7YQgoUnko -
Vogelsang
Bonjour à tous.
Pardonnez moi mais le post va être un peu long
J'ai arrêté lorsque Ganascia a commence à mélanger projection/émotion/ conscience etc... Le gars ne sait pas ce qu'est le phénomène de la conscience... Non, La conscience ne se réduit aps à projeter dans un aspirateur de l'âme (c koi ce genre d'ineptie??) ou se rendre compte de ses émotions... Il y a dans son discours une ignorance pour les travaux philosophiques qui est carrément affligeante voire cocasse si on ne se sent pas concerné...
La conscience est une capacité singulière qui consiste en fait à savoir savoir. C-à-d : je suis conscient de ce que je suis lorsque je sais qui je suis et je sais que je le sais. Je suis conscient en ce moment même car je puis me regarder faire et le verbaliser piisque je suis capable d'écrire qu'en ce moment même je poste un message sur le forum d'ASI...
Ça veut dire que je suis capable d'énoncer des propos autoréférentiels c-à-d qui se réfèrent à moi-même sans me contredire et en sachant que je ne parle pas d'un autre que moi-même.
Un ordinateur est capable de progresser en intégrant d'autres informations sur le sujet programmé, mais... il ne sait pas qu'il progresse... Il s'agit d'une opération mécanique, automatique, mais l'ordinateur ne produira jamais un énoncé victorieux à son utilisateur du type : yes!! J'ai compris... L'ordinateur ne SAIT pas ce qu'il fait.
Un autre ex : vous avez la formule mathématique pour résoudre des équations avec exposant 2... Et puis on vous donne à résoudre une équation cubique avec la même formule. Vous allez vite vous apercevoir que ça ne marche pas. Soit vous êtes un super matheux et vous retrouvez tout seul la formule ou vous demandez à un prof de maths. Vous sortez du système pour chercher un autre chemin. L'ordinateur lui, muni d'un algorithme erroné ne sort pas du système pour chercher autre chose : il bugue.
Tout cela pour dire que jamais, au grand jamais un ordi ne pourra atteindre la conscience de soi. Si une machine atteint ce stade, ce ne sera pas un ordinateur mais autre chose qui ne fonctionnera pas avec des algorithmes mathématiques ou logiques.
Pourquoi? Pour répondre à cela il faut un peu d'histoire et ne pas se laisser submerger par les superstitions générées apr une superstition infantile face aux machines.
les grecs avaient découvert un paradoxe logique qui a emmerdé les matheux et les logiciens depuis 25 siècles jusqu'à Godel qui a résolu la chose. Ce paradoxe est celui d'Épiménide le Crétois qui dit tous les crétois sont menteurs. Epiménide ment-il ou dit-il la vérité? Le paradoxe consiste dans le fait que s'il ment il dit vrai et s'il dit vrai il ment. C le type d'énoncé que l'on appelle des indécidables car ce sont des énoncés autoréférentiels, un vrai fléau logique pour toute IA. C Godel qui résoudra ce mystère logique en 1931 avec son fameux théorème de l'indécidabilité dans un système axiomatique. Je passe les détails. je passe directement aux conséquences :
Une IA ne peut pas accéder à la conscience de soi du fait que tout système axiomatique authentiquement valide comportera toujours des axiomes indécidables et c'est même cette qualité particulière qui en assure la validité mathématique. Un système axiomatique ou tout serait démontré serait un système faible... Le coup de génie de Godel c'est de l'avoir démontré mathématiquement. C'est irréfutable, ça a cassé Hilbert, Russel et tous les mathématiciens qui entretenaient la croyance d'un système mathématique ou enfin tout serait démontré. C juste impossible. La conséquence informatique c'est qu'aucun algorithme informatique ne pourra modéliser la capacité autoréférentielle de la conscience. Une machine consciente genre Matrix ou Terminator/Skynet n'est rien d'autre que de la superstition technologique.
J'arrête là. Celui qui a montré cela est un physicien Douglas Hoftstader qui est une autorité ondiale en la matière et qui refuse toute accointance, association ou échange avec les GAFA qu'ils méprise de par l'usage qu'ils font de l'IA. Il a écrit un livre génial prix Pulitzer 1978 et un best seller mondial. Voici le lien : ici
Cordialement à tous. -
AGNES graf
pour ceux qui veulent poursuivre les débats
La gouvernance de l’intelligence artificielle ; Une consultation publique mondiale
du 7 septembre 2017 au 31 mars 2018 -
matd53
Emission plutôt intéressante.
Par contre ce qui me paraitrait logique, c'est qu'une société bien organisée qui utilise de plus en plus de robots et d'intelligence artificielle devrait diminuer progressivement le temps de travail.
Si le progrès technique ne permet pas de vivre mieux en travaillant moins, alors il est inutile. (ou bien il est utile, mais pour une minorité de gens qui profitent seuls de ces gains, pendant que les conditions de vie des autres se dégradent)
Il ne me semble pas que cet aspect ait été évoqué par les intervenants de l'émission. -
grrrz
ok. heureusement qu'il y avait Irenée Regnauld pour relever un peu le débat et l'emmener sur des enjeux un peu plus politiques et philosophiques, on se serait bien épargné toute l'éducation de Daniel Schneidermann sur l'IA (qui n'as par ailleurs pas cessé de couper la parole aux invités, je croyais que sur internet on avait le temps) et les élucubrations expeditives d'Alexandre, qui a monopolisé la parole (en gros, "c'est pas idéal, mais y a pas d'alternative, d'ailleurs les chinois le font déja"). Regnauld a d'ailleurs commencé à aborder un point très intéressant qu'il a jamais pu terminer, qui pour moi tiens de l'évidence, "pourquoi vouloir à tout prix remplacer les emplois perdus grâce à l'automatisation / aux algorithmes" qui revient simplement à "c'est quoi le travail? et dans quels conditions?" Il a très peu parlé et c'est bien dommage parce qu'il avait des choses très interessantes à dire.
sur son blog que je découvre on parle de l'excellent Gilbert Simondon (mort dans les années 80), philosophe des techniques, qui nous propose de sortir de la dialectique admiration béate / rejet et crainte des objets techniques, qui relèvent dans les deux cas de la mystification totale, pour s’intéresser à l'essence, au sens ontologique, des objets techniques.
http://maisouvaleweb.fr/innover-avec-gilbert-simondon-ou-comment-reapprendre-a-faire-aimer-les-machines/ -
cg
Demain l’intelligence artificielle remplacera Bach, Mozart, Beethoven, Vivaldi (mon quatuor à moi..., ma playliste pour parler actuel), elle composera de nouvelles Venus sortant de l'eau, elle expédiera aux oubliettes les De Vinci, Michelangelo, la liste serait trop longue, elle philosophera mieux que les Socrate, Platon et autre Nietzsche, et alors que sera l'Homme ? Quelle place lui sera dévolue ? Ne se pourrait-il pas qu'il devienne encombrant avec sa sale manie de se reproduire ? -
Pierre38330
Merci pour tout.
Vous m'avez rajeuni de trente ans voire plus. Déjà" l'intelligence artificielle, "le contraire de la bétise naturelle, posait à ses parents le difficile problème du nom de baptème.
Une fois n'est pas coutume, je rends grâce à Germain Rital d'avoir clairement posé ce problème de nom de baptème.
Car il ne s'agit pas d'intelligence, si tant est que nous soyons capables de donner une définition opératoire du mot intelligence. A ce sujet , D. Trump semble avoir quelques idées.
Peut-être, j'insiste sur le peut-être, n'est-ce qu'un avatar du balai qui travaille tout seul.l -
coconut
Cette émission m'a plus intéressée que toutes les dernières qui commençaient à m'ennuyer un peu ..... -
Athanase Broutechoux
Bonjour,
Je n'ai rien compris aux dix/vingt premières minutes de l'émission et j'ai arrêté.
Sur "l'intelligence artificielle", c'est un "concept" élaboré par les constructeurs informatiques, dont celui à trois lettres, dans les années 70... (et qui n'a en aucun cas le sens de "concept philosophique").
Il n'y a pas d'intelligence dans un programme informatique. Dans la pensée du programmeur, peut-être... C'est juste de l'artifice. -
Titin
Je n'ai pas écouté l'émission mais vu la taille du forum, ça a l'air d'être intéressant.
En tout cas le sujet m'a fait une fois de plus m'interroger : Madame Truong, êtes-vous de la famille de Jean-Michel du même nom ?
Le sujet que vous venez de piloter rentre en résonnance avec ses romans (au demeurant bien désespérants).