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  • mb 15 février 2016 à 09:24
    tres belle emission
    et un excellent invité

  • dudu 12 février 2016 à 17:57
    Une interrogation sur les séances actuellement organisées à la demande de certaines préfectures de "secours urgents en cas d'attentat avec victimes en masse".

    Ces séances, gratuites et brèves, ne sont pas une vraie formation de secouriste si l'on en croit certains témoignages de participants y compris des témoignages publiés dans la PQR :
    on met un garrot avec n'importe quoi car "ça presse!",
    on ne note pas l'heure de la pose du garrot car " on n'a pas le temps!"
    on n'apprend pas à mettre une victime en position latérale de sécurité car " y en a tant qu'on peut pas se le permettre!"
    etc...

    Bref j'ai l'impression que l’interview publiée dans le Monde de l'intervention au bataclan, très détaillée, du médecin intégré à la bri a fait tache d'huile et ne contribue pas à mon humble avis à la sérénité évoquée dans l'émission mais participe activement en revanche à garder l'opinion en état de mobilisation permanente en pleine période de débat sur la prolongation de l'état d'urgence et aussi au cas où...

  • Annie Huet Annie 11 février 2016 à 22:44
    J'ai bien aimé cette émission avec ce chrétien militaire, il n'est pas mal en final.
    Bonne émission. Et Daniel, oui, a fait des progrès immenses pour laisser les autres parler et Justine exister.
    Merci

  • Julot Iglésias 9 février 2016 à 20:58
    On peut remarquer un point commun entre le discours de Guillebaud et celui de Lagasnerie : la part non négligeable qu'ils accordent à la psychologie. Ils rappellent de façon récurrente, sans redouter l'accusation de simplisme, que la politique est faite par des êtres humains. Guillebaud, par exemple évoque la jubilation que ressentent ceux qui font la guerre, les peurs irraisonnées que nous éprouvons devant des violences qui dans le fond sont banales, etc... Lagasnerie, de son côté, affirme de façon claire que bien souvent nous ne saurions pas expliquer les raisons de nos actions (ce qui implique que nous devrions chercher à les comprendre). D'autres intellectuels, tel Frédéric Lordon, sont dans ce courant, qui me parait positif. Bien des drames - je pense à l'expérience communiste - auraient pu être évités dans le passé si certaines utopies s'étaient davantage préoccupés des mécanismes de fonctionnement de la bête humaine. Aussi longtemps que les mots tels que "mécanisme" et "fonctionnement" choqueront lorsqu'on décrit les comportements humains, nous serons dans l'obscurité et nous produirons les mêmes erreurs en cultivant les mêmes fausses valeurs qui encombrent notre esprit et nous empêchent de voir la réalité.

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 9 février 2016 à 14:23

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • Serge Garbay 9 février 2016 à 14:16
    Bonjour,
    J'ai été très étonné d'entendre Justine Brabant affirmer : "Onfray, d'une certaine manière, il est antimilitariste" et de rappeler l'instrumentalisation de certains de ses propos par les islamistes.
    Or, dans un entretien diffusé par la Radio Télévision Suisse (émission "Haute définition" du 08/09/2013 intitulée :"Syrie, tuer ou laisser mourir" ) Onfray déclare :
    "Je pense qu'on peut aller au combat sans aimer l'armée, même en étant anti-militariste, ce qui n'est pas mon cas".

    Il est vrai que le : "d'une certaine manière" limite la portée de la déclaration mais je pense néanmoins qu'il s'agit d'un contresens fâcheux quant à la pensée d'Onfray.
    Sgmp

  • alma 9 février 2016 à 12:27
    Très belle émission. Me revient le passionnant "dans le texte" avec Chamayou sur les drônes qu'avait fait ASI (avec à l'époque Judith) qui posait la question de la nouvelle guerre à distance et sans risque.
    Il y a quelque chose qui n'est pas tout à fait formulé bien que très clairement convoqué, c'est la différence entre la guerre et le massacre. Si un GI peut revenir au vietnam et rencontrer des soldats adverses, c'est dans l'idée de la symétrie de deux combattants armés (même si les uns étaient disons plus armés que les autres...). Plus compliqué s'il devait rencontrer des civils (par exemple des femmes violées?). Qui font le "matériau" principal de la guerre (de plus en plus de victimes civiles et de moins en moins de victimes militaires dans les guerres modernes). On pense bien sûr à René Girard dont il est fait mention: qui constate qu'avec l'effondrement du sacré il faut des massacres de plus en plus massifs pour mettre fin provisoirement à la rivalité mimétique. Sorj Chalandon est absolument bouleversant, et c'est de cela qu'il parle: les massacres. Les familles, l'enfant mort, pas le combattant. Peut-être que la jubilation militaire (avec déploiement de puissance) est une défense comme une autre (la sidération ou l'indifférence) devant l'horreur de l'anéantissement, la terreur devant la mort. Judith essaie d'en parler, lorsqu'elle parle d'un autre hélicoptère, duquel on ne verrait plus le déploiement des tirs, mais le déploiement des morts... Me revient alors ce très beau texte (peut-être qu'il faut des textes, et non pas des images, pour aller jusque là) de Duras dans "La Douleur" où elle parle de la jouissance qui s'empare d'eux tous, dont elle fait partie (les Bons, les Résistants) lorsqu'ils torturent un milicien et voient son visage peu à peu s'effacer sous les coups, et qu'il devient alors encore plus facile de le frapper. Et que le prétexte (le faire avouer) disparaît dans l'ivresse de cette violence. (oui, les femmes, bien que moins souvent en position de l'éprouver, ne sont pas à l'abri de cette saleté là).

  • épicycle 8 février 2016 à 22:28
    L'une des meilleurs émissions du site. Et pourtant je ne me considère pas du tout anti-militariste.

  • Strumfenberg ( Aloys von ) 7 février 2016 à 17:50
    beaucoup d'honorables asinautes semblent opposer chagrin et jubilation . N'y-a-t-il aucune jubilation dans les larmes ? Pleure un bon coup, ça va te soulager. Comment expliquer le formidable attrait des films-catastrophe ? Ne voyez-vous pas que s'il y a des guerres, c'est qu'on n'a pas regardé la guerre en face ?

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 7 février 2016 à 13:10

    Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

  • Yannix 7 février 2016 à 04:01
    Bonjour,

    En fait, il n'y aucun secret à la jubilation. Tout est bien organisé à l'Armée : Vous passez votre temps à vous entrainer à flinguer d'autres types et à attendre qu'on vous donne l'ordre de le faire. Quand après des mois de routine à vous faire chier à répéter ceci à l’infini, on vous donne enfin l'occasion de le faire pour de vrai, ce n'est pas de la jubilation, c'est de la libération en fait. C'est même de l'automatisme.

    Mais je suis d'accord avec votre invité. Lorsqu'on constate après coup qu'on nous a fait perdre toute humanité, le dégout fait place aux "honneurs" dont sont si friands les gradés. Parce qu'il faut bien le dire, tuer des gens, en étant payé pour le faire, c'est un job de mafieux.

    Bien à vous.

    Yannix.

  • BIBI 6 février 2016 à 22:20
    Au début de la dernière partie: Garde à vous, inimaginable il y a quelques années. Sidérante régression.

    Il est dit au début du film qui ouvre cette quatrième partie que les appelés étaient sur un pied d'égalité. Pensez-vous que les classes dirigeantes laissaient leurs rejetons se retrouver avec la plèbe? Pensez-vous qu'ils aient eu à subir brimades, mitards et autres joyeusetés? Qu'il n'y aurait pas eu des petits arrangements pour certains, dont les parents avaient les bonnes relations? J'ai un doute.

  • gamel 6 février 2016 à 18:12
    C'est pas tant un secret que ça - la jubilation de la guerre me fait vraiment penser à Lawrence d'Arabie qui souffre lui aussi de ce mal dans le film...Il y a une scène forte où il avoue à allenby qu'il a adoré tuer. Par la suite il devient en quelque sorte accro à la guerre, au sang et à la brutalité https://www.youtube.com/watch?v=cD_AejDc1fA

  • Strumfenberg ( Aloys von ) 6 février 2016 à 17:14
    Le mérite principal de cette émission est à mon avis de reléguer au second plan les visions rationalistes ( y compris complotistes) de la guerre. Il est de bon ton, dans les manuels scolaires, de présenter les guerres " de religion" comme des déguisements de guerres utilitaires ( territoriales, minières, fiscales...) Les guerres byzantines ( s'étriper pour des courses de chevaux) sont trop hard pour nos rationalistes modernes qui ont vitalement besoin du pipe-line caché ou du jeu de go pour échapper à l'atroce vérité de la guerre pour la guerre, de la guerre qui seule fonde les nations, de la guerre qui futilise les querelles pour mieux souder, comme les vacanciers communient au spectacle du carnage autoroutier.

  • Cerise 6 février 2016 à 14:35
    JUBILATOIRE !

    Excellente analyse !

    Merci

  • bastounet 6 février 2016 à 14:34
    debat d'une inutilité patente . Le vide des propos de ce ( comment dire... ) Mr est sidéral

  • Compte supprimé à la demande de l'utilisateur 6 février 2016 à 13:51

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  • RST 6 février 2016 à 13:19
    C’est la conclusion à laquelle je suis arrivé en regardant cette émission très intéressante et celles qui ont précédé récemment. Il me semble que D.Schneidermann ne coupe plus la parole à J.Brabant et n’a plus ces réactions d’énervement dont il faisait preuve auparavant.
    Il faut dire que Justine est brillante et que j’apprécie ses interventions, sa manière d’introduire les sujets qu’elle a visiblement potassé et les questions toujours pertinentes qu’elle pose et qui visiblement lui tiennent à cœur sans jamais prendre ouvertement position .
    Bref, il me semble qu’une certaine complicité s’est établie qui fait plaisir à voir.
    Souhaitons que ça dure.

  • Oblivion 6 février 2016 à 12:10
    Je ne savais pas que la guerre d’Algérie s’était déroulée sur un territoire étranger.
    Je croyais bêtement que l’Algérie regroupait des départements français.
    J’aurais même dit qu’il s’y trouvait des citoyens français.
    On apprend de ces trucs.

  • Pat de Saint-Rémy 6 février 2016 à 11:37
    Vu ! Émission passionnante, Jean-Claude Guillebaud est un type magnifique !

    Et il parle vrai, c'est devenu rare ! Bien sûr les hommes aiment la guerre, ils n'en feraient pas tant si ce n'était le cas !

    La violence a un attrait très glauque mais indiscutable, et puis ça permet tant de choses la guerre :

    - Vendre des armes et des munitions.

    - Piquer les affaires des ennemis qu'on aura pris soin de tuer au préalable pour s'épargner des remarques acrimonieuses.

    - Piquer leurs femmes quand elle sont tentantes après avoir mis les ennemis pré-cités hors d'état de les défendre.

    Sur la trouille Jean-Claude Guillebaud n'a pas dit que le courage n'existe que si on y va malgré la trouille, si on n'a pas peur c'est qu'on est inconscient et dans ce cas si on y va ce n'est plus du courage mais de la connerie !

    Enfin il finit en évoquant le célèbre Hôtel CONTINENTAL de Saïgon qui est l'un de mes points de ralliement (André Malraux et Lucien Bodard furent des clients réguliers) Ce qui me comble, même si, quand je n'avais pas de maison ici, je séjournais plutôt au MAJESTIC dont les clients célèbres furent Graham Greene, Catherine Deneuve (pendant le tournage d'Indochine) et François Mitterrand...

    Enfin deux remarques impertinentes : le savant décoiffage de Daniel fait un peu trop étudié à mon avis (tout comme la barbe de trois jours soigneusement entretenue) et plus sérieusement, sur les six dernières émissions, cinq consacrées à ces bons Islamistes (j'excepte Mein Kampf de la liste, naturellement) c'est beaucoup !

    Peut-être y a-t-il d'autres sujets dignes d'être décryptés et - surtout - peut-être n'est-il pas utile de faire autant de publicité à ces petites ordures dont l'objectif est justement de faire parler d'eux. Et de terroriser assez pour déclencher des ratonnades accessoirement comme le rappelle opportunément Jean-Claude Guillebaud !

    Amitiés depuis Saïgon et merci à Jean-Claude Guillebaud pour sa qualité humaine.

    PG


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