-
Strumfenberg ( Aloys von )
L'atroce Finky continue de nous gratifier tous les samedis à neuf heures sur France Cul d'émissions géniales. Celle d'hier sur la "production" de bidoche vaut son pesant de cadavres. -
CYRIL JOUSSE
Bonsoir, émission très intéressante mais malheureusement avec trop d'imprécision et d'agitation gênant parfois à la bonne compréhension. Un interlocuteur supplémentaire avec de réelles connaissances scientifiques aurait peut-être permis d'apaiser le débat ... -
dimdilidim
De l'avis général, Caron est imbuvable. C'est grandement dommage, parce que ça ne laisse jamais le temps à Eros Sana d'exprimer un point de vue que j'aurais voulu avoir le temps de comprendre.
C'est dommage pour des idées de tolérance comme défendu d'avoir autant de mépris pour les interventions et la pensées d'autrui.
Je suis pourtant d'accord avec les idées défendues par Caron... Mais en rien avec la façon, qui contredit le discours.
Bon sujet, mais violemment agacée par ce personnage. Dommage !
Bonne continuation, @si :) -
Sandrine TOUTON
Rho là c'est pénible , Aymeric Caron ne laisse jamais la parole, il interrompt tout le temps! Ce n'est pas correct, il ne respecte pas les règles de prise de parole. Je lui donne un mauvais point.
Déformation professionnelle! -
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
Dilon
le sujet était pourtant intéressant ... mais Caron insupportable ! Un vrai repoussoir à la cause qu'il semble persuadé défendre !
Lui a-t-on expliqué ce qu'était l'émission ? -
BIBI
A Fukushima, des animaux restés enfermés ou attachés sont morts de faim, leurs propriétaires n'ayant pas eu l'idée de les libérer. Inversement, au moins un homme est resté dans les zones contaminées pour venir en aide aux animaux. -
Shim
Je résume Caron sur l'esclavage : on peut dire que l'élevage c'est de l'esclavage parce que dire que c'est pire parce qu'intra-espèce n'a pas de sens si on ne considère pas l'espèce comme frontière pertinente. Bien. Mais alors pourquoi l'espèce serait une frontière pertinente pour la définition de droits différents ?
Pour le fond sur l'antispécisme, il faut aussi penser que de nombreuses espèces auraient disparu si elles n'étaient pas élevées. Si on continue à privilégier la vie d'un être humain sans plus manger d'animaux, ils auront bien vite disparu. Et quid des découvertes scientifiques sur les plantes ? Quand on sait qu'elles communiquent, qu'elle coopèrent, peut être ont-elle une sensibilité selon des modalités qui nous échappent car trop différentes des nôtres ? Il suffit de voir le temps qu'on a mis pour comprendre que des animaux qui nous ressemble énormément ont des sentiments, combien en faudra-t-il pour les découvrir chez les plantes ? Et si on n'en découvre pas, est-ce suffisant pour prendre le risque de tuer des êtres potentiellement sensibles pour les manger ?
Le problème de l'élevage n'est pas tant le fait d'élever et de manger des animaux, puisqu'on ne fait que dépendre des ressources dont les animaux font partie, mais plutôt les conditions dans lesquelles ça se fait : l'absence de respect pour la vie. Je ne suis pas sûr qu'un chasseur traditionnel qui mange de la viande une fois par semaine et ne prélève que ce dont il a besoin respecte moins la vie qu'un agriculteur qui fait du maïs à la tonne à grand renfort de pesticides.
L'antispécisme est un mouvement blanc bourgeois qui regarde de son point de vue et désir, magnanime, accorder des droits au nom de la morale. Alors qu'ils pourraient simplement demander une règle simple et commune à tous, animaux, plantes, et autre, qui consiste non pas à accorder des droits à tous, toutes et tout, mais à limiter les droits qu'on s'accorde allégrement sur tout. -
Jean-Jacques MOREL
Lorsqu'on a le pouvoir de couper Justine ou les autres questionneurs car au début de la formulation d'une question (3 premiers mots) on a deviné quelle question serait posée ... tout ça car on a une agilité intellectuelle supérieure à la moyenne et équivalente à un Zemmour, on peut prôner la liberté d'expression et même se plaindre de ne pas avoir assez de temps pour s'exprimer.
Mais au demeurant certains concepts sont flous dans l'esprit d'un personnage qui illustre une noble cause au moins végétarienne ! Le concept du "Droit" est flou, on y ignore sa genèse par les rapports de force qu'il vient réguler dans une société organisée, on y attache des espèces animales qui n'ont aucunement conscience d'avoir obtenu des droits. Des humains rabaissés ont pu eux combattre pour la reconnaissance de droits qui leur étaient déniés. Les animaux ne l'obtiennent que par procuration et grâce à de bonnes âmes qui progressent dans la pyramide de Maslow et manifestent de louables intentions de combattre l'aberration qui veut qu'on massacre plus d'animaux en un mois qu'il n'y eut d'humains génocidés en 50 ans. Les rapports d'échelle ne sont pas non plus vus !
Et enfin il y a cette question qui me taraude : En quoi les militants du véganisme puis de l'antispécisme ont-ils quelquechose à gagner de valider les parallèles avec l'esclavage et les génocides ? Il me semble que lorsq'une mécanique industrielle s'enclenche pour un massacre de masse, les parallèles ne peuvent être que d'ordre mécanique et au mieux dans la relation psychologique complexe bourreau/victime, mais pour le reste d'immenses différences sont à relever à condition d'avoir quelques repères historiques solides au moins depuis le XVIe siécle. Relisez l'histoire du capitalisme de Michel Beaud, cela peut aider à éclairer les plus sceptiques.
Il me semble alors que si le succès d'un nouvel ouvrage est conditionné par la promotion qui l'entoure et la polémique qu'elle suscite, alors la relation esclavage/abattage de masse animal sous couvert d'aborder les fondements de l'antispécisme, permettra de susciter les empoignades médiatiques attendues ! Mais si d'aventure le journaliste qui pilote le débat a plus d'exigences, encore faut-il qu'il ait la possibilité d'achever la formulation de ses questions ! Courage Daniel et Justine !
Merci à ASI d'exister même si certaines émissions ont un côté inabouti -
M_
Daniel vous devriez faire un débat où les personnes et les voix ne sont pas identifiables.
Beaucoup d'internautes ici présents ne supportent pas Caron parceque c'est une "star/homme/blanc/hetero" et au contraire acclament Sana parcequ'il est noir et issu des quartiers populaires.
Finalement le débat a été assez moyen car Caron a complètement dominé et pourtant je ne suis pas anti-speciste.
Sana a globalement été assez mauvais dans sa volonté à vouloir chercher systématiquement une voix contradictoire. Il a cherché à de nombreuses reprises à detourner l'argumentaire réalisé par Caron en ayant l'appui de Daniel en le dirigeant vers de nombreuses voies fallacieuses.
C'est vraiment dommage car ils sont tous les deux des militants écolos avec des origines sociales différentes et au lieu de se compléter l'un l'autre, Sana à chercher à l'affronter sur des broutilles. On peut également en vouloir à Caron de ne pas avoir tendu la main mais la faute viens clairement de Sana. -
Ju19
Vous voulez nuire à une cause, une idée, un concept ?
Faites les défendre par Caron ! -
fanny baholet
Daniel, vous vous êtes laissé happer par Caron, non seulement en le laissant interrompre sans arrêt Sana, mais en lui servant la parole , lui qui ne cessait d'empêcher Sana de placer un mot. Certes, Caron a le charme d'un BHL, mais vous êtes au dessus de cela. Au dessus des affirmations à l'emporte pièce de Caron, au dessus de ses allégations sans exemple concret, au dessus de ses mimiques meprisantes à l'égard de Sana.
Justine Brabant s'est aperçue de la différence du temps de parole et de l'intérêt porté aux propos de CSana et Caron faites-lui davantage confiance à l'avenir en de pareils cas. -
leon
Débat passionnant mais qui hélas ne parle pas de l'essentiel : la souffrance animale, toutefois M. Caron qui connait très bien son sujet aura pu éclaircir certains des préjugés communément véhiculés dans notre monde où la domination et le profit sont la règle .
Merci à vous pour cet échange. -
ibrahmatta
C'est vraiment dommage qu'on à entendu qu'un seul discours dans cette vidéo et on aurait vraiment aimer que Daniel remette Caron à sa place.
Il n'est visiblement pas apte au débat politique puisqu'il est incapable de comprendre un raisonnement pourtant simple.
C'est comme si moi, en tant que musulman, je refusais d'accepter intellectuellement l'existence du terrorisme au nom de ma religion au pretexte que ma compréhension religieuse interdit ce dernier. Donc Aymeric se dit antiraciste donc un antispéciste ne peut pas être raciste CQFD.
Le pire reste quand même la conclusion d'un paternalisme ecoeurant de Aymeric : "Oui mais ne vous êtes faite pas, l'antispécisme c'est quelque chose de nouveau, vous finirez par comprendre.." -
Jérôme
Pitié pour l'auditeur, donnez-nous une interview d'Eros Sana seul par Justine Brabant.
C'est vraiment une émission qui mériterait un debriefing, voire une analyse morceau par morceau par les gars de ''La tronche en biais'' pour la forme et aussi de ''Dirty Biology'' sur le fond !!! -
VickingJack
J'ai la fléme de lire les 290 commentaires. Mais cequi est sur c'est que Aymeric Caron est le pire des argumentateurs pour une population se posant des questions. Ce qui l'intersse est: êtes vous de mon bord? Le reste il s'ent fous.. Dommage! -
Mirg Zian
J'aurais trois critiques à formuler sur la comparaison entre le spécisme et l'holocauste, l'esclavage et la domination des femmes par les hommes.
Le premier sur le fond : le fait d'élever des animaux pour les manger a longtemps été une nécessité pour que les humains se nourrissent. C'est à dire une nécessité vitale. Si on sait aujourd'hui qu'une alimentation peut être équilibrée sans viande, ça n'était pas le cas avant. ça me semble extrêmement différent, pour commencer des raisons pour lesquelles les juifs, les noirs et les femmes (et toutes les autres minorités) ont été et sont encore parfois opprimés.
Ensuite, je ne crois pas que culpabiliser les gens soit une façon de leur faire entendre quoique ce soit. ça défoule la personne convaincue mais je ne vois pas qui aurait envie de discuter avec une personne qui le traite de nazi ou d'esclavagiste. ça me semble donc complètement contre productif par rapport à l'objectif qui semble être d'informer les gens, de les sensibiliser.
Enfin, ce parallèle donne une idée trompeuse de ce qu'est l'anti-spécisme, puisqu'en faisant un parallèle avec l'oppression d'humains il nous pousse à penser, si on continue ce parallèle, qu'il faudrait donner les mêmes droits aux animaux que ceux auxquels peuvent prétendre les juifs, les noirs et les femmes (pour ne citer qu'eux). Or, Aymeric CARON explique qu'être anti-spéciste ça n'est pas vouloir donner les mêmes droits aux animaux et aux humains.
Il me semble donc évident que cette comparaison biaise le message des anti-spécistes et ne sert pas leur cause, pourquoi, dès lors, l'utilisent-ils ? -
Compte supprimé à la demande de l'utilisateur
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
-
Thomas
Pas eu le temps de lire l'ensemble des messages, donc je serai probablement redondant, désolé.
Il me semble que ce débat intéressant sur le papier est parti bille en tête dans une caricature regrettable. Je laisse de côté la forme, la personnalité écrasante d'A. Caron qui ne facilite pas le débat, tout a été dit.
Ce qui est dommage, c'est l'angle choisi par son E. Sana pour lui porter la contradiction, qu'il réduit peu ou prou au fait que certains auteurs critiques, derrière lesquels il s'abrite assez maladroitement, voient dans l'antispécisme une forme de réminiscence possible du préjugé colonial et sexiste, avant tout parce que de nombreux auteurs antispécistes sont des bourgeois blanc et mâles. Je trouve cet argument très bancal, d'abord parce que A. Caron a beau jeu de lui opposer de nombreux contre-exemples. On peine a comprendre comment cet argument peut être la colonne vertébrale d'une critique de l'antispécisme. Cela ressemble surtout à une grille de lecture « cultural studies » (gender, post-colonial) plaquée paresseusement et artificiellement sur la question animale.
Ce à côté de quoi E. Sana passe complètement, en se focalisant sur cette critique-là, ce sont les bases philosophiques de l'antispécisme. Pour faire vite, ces dernières trouvent leurs origines dans la l'éthique utilitariste britannique du XVII et XVIII èmes. Cette philosophie pose que l'acte moral est celui qui favorise le droit au bonheur. Et par extension, au droit de ne pas souffrir. Ainsi, tout individu qui peut souffrir est fondé à l'éviter, et le Droit est ce qui permet de mettre cela en pratique. Conséquence, comme l'espèce humaine n'est pas la seule à souffrir, alors elle n'est pas la seule à pouvoir avoir des droits. Cela semble généreux, mais il faut faire attention : faire reposer une éthique sur le refus de la souffrance conduit à quantifier cette souffrance pour chaque individu, puis pour la société, et introduit l'idée qu'une société est fondée à souffrir globalement le moins possible. A ces fins, il n'est pas immoral, dans cette perspective utilitariste, que certains souffrent beaucoup si cela permet de minimiser la souffrance des autres. Tant que collectivement, on souffre moins, on est « dans les clous » utilitaristes. Ce genre d'idée (là aussi je schématise) s'oppose presque frontalement à la morale déontologique (kantienne), selon laquelle aucun homme ne peut être considéré comme un moyen, mais toujours comme une fin. Selon elle, on ne peut pas faire souffrir un homme pour diminuer la souffrance de beaucoup (donc pas de torture, par exemple). Voilà donc aussi une éthique a priori généreuse, mais qui a son revers, elle est restreinte aux hommes, les seuls par leur réflexivité à pouvoir comprendre le concept de droit et donc à pouvoir être sujets de droit.
Nous avons deux éthiques, ici, deux pratiques cherchant à fonder une morale collective. Mais comme on le voit, aucune n'est, en soi, meilleure.
A. Caron, lui, adopte le point de vue utilitariste, comme Peter Singer, l'auteur de Animal Liberation, par exemple. C'est évidemment son droit, mais alors il faut en assumer les conséquences. La principale, c'est de s'inscrire dans une perspective fondamentalement libérale sur le plan politique: l'utilitarisme en est une source historique majeure, qui introduit les calculs de coûts et bénéfices dans les rapports sociaux. Il ne faut donc pas être très structuré intellectuellement pour affirmer que l'antispécisme pourrait être le marxisme de notre temps, comme évoqué en plateau ! L'autre conséquence est le rapport utilitariste aux animaux. Dans la vision d'A. Caron, un homme ne peut qu'exploiter un animal d'élevage. Il passe ici sous silence toute une littérature scientifique qui décrit des relations beaucoup plus subtiles, comme les écrits de Jocelyne Porcher. Cette dernière, sans pitié pour l'élevage industriel et le système capitaliste qui le génère, n'en appelle justement pas à une « libération animale », mais à retrouver un rapport vrai avec les animaux, qui constituent ce qu'elle appelle joliment une « altérité constituante » de l'humanité. Elle rappelle que notre relation concrète avec les animaux nous a biologiquement (y compris génétiquement) et anthropologiquement façonné en tant qu'espèce. Par ces proximités et ces compagnonnages, mais aussi ces mises à morts qui sont banales d'un point de vue biologique, l'humanité s'est transformée pour être ce qu'elle est. Jocelyne Porcher plaide pour retrouver un rapport vrai avec les animaux d'élevage, qui assume la mort donnée, mais qui se structure autour de la volonté fondamentale de partager « une vie bonne ». C'est un objectif qui paraît modeste par rapport aux propositions antispécistes, mais il est déjà ambitieux (comment penser un élevage non industriel dans notre société) et met au défi le système capitaliste, là ou les antispécistes et les vegan peuvent être beaucoup plus ambigus, par exemple quand ils s'en remettent aux promesses de viande in vitro pour éviter la mise à mort, promesses qui iront, si elles se réalisent, directement enrichir les multinationales des biotech, ce qu'un élevage à taille humaine soumis à l'aléa du vivant, ne peut structurellement pas faire.
Il me semble dommage que ces points, qui ne sont pas des « démonstrations » mais des éléments de débat, n'ait même pas été évoqués, et que l'émission ait tourné autour de procès d'intention peu assumés, alambiqués et spécieux (à défaut de spécistes) -
marcmurat
Justine, qui tente de rester zen pendant toute l'emission, est excellente comme toujours et semble connaitre son sujet a fond. Une vraie professionnelle! J'adore. Daniel S. devrait lui lacher la bride encore un peu plus, meme si il fait des efforts par rapport aux débuts