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Pierre38330
A lire absolument, l'interview de Yanis Varoufakis dans Monde Diplomatique de ce mois. Je n'arrive pas à créer de lien, honte sur moi. -
dziga
Excellente émission. Merci -
GIGI
en écoutant cette émission, j'ai découvert que l'Europe avait une structure de mafia:
la description de l'eurogroup est symptomatique !
aucune démocratie, les européens n'existent pas;
franchement que la Grèce sorte ou pas de l'Europe n'a pas d'importance;
une strucuture ( l'Europe ) ne peut pas fonctionner si sa principale composante,
les européen(ne)s ne sont pas pris en compte;
merci aux grecs d'avoir eu le courage de voter non;
je pense que pour la Grèce, sortir de cette Europe aurait été mieux pour eux à long terme,
( comme pour les français et consort )
j'ai toujours voter non à CETTE europe que l' ''on" me présentait, cette europe antisociale;
malheureusement, en France, cela a été assimilé à un vote du front national alors que
c'était le contraire !
qui paie ? toujours les mêmes;
j'ai été d'ailleurs surprise de surprendre la conversation suivante d'amis: ils attendent que la Grèce
applique pour les français la même chose que le Portugal : la suppression des impôts pour les français
domiciliés ou qui se domiciliraient en Grèce ... -
pedron
Merci c'était vraiment parfait... -
YG
Tspiras a jugé en conscience qu'une sortie en catastrophe de l'euro était pire que l'accord infâme qui lui a été proposé. On ne peut le soupçonner de traîtrise ou de collaborationnisme. La plupart des économistes s'accordent à dire qu'une sortie non préparée de l'euro ferait passer les 5 dernières années pour une promenade de santé : je n'ai pas les compétences pour savoir si c'est vrai, mais la vie sans monnaie, sans salaires, avec un risque de guerre civile, ça fait réfléchir.
La meilleure solution pour la Grèce je pense est d'organiser un référendum avec le choix suivant : voulez-vous rester dans la zone euro et accepter le dernier accord qui en est la condition, ou préférez-vous en sortir et revenir à la Drachme ? La solution c'est toujours le peuple ! -
pompastel
Pour les cinéphiles, à propos de l'Europe, 55 ans plus tard (mince alors..)
(Le Président, 1961. Verneuil, Simenon, Gabin, dialogues Audiard ) :
http://www.dailymotion.com/video/xx87cb_le-president-jean-gabin_news -
BuboBubo
Superbe émission, merci beaucoup ! -
Pierre Blondel
@Schneidermann: Ce sont les enjeux généraux* -> 4'25 -
Cultive ton jardin
Je ne suis pas pour l'isolationnisme, je suis plutôt du genre "tous citoyens du même monde", mais en cas de besoin, si on veut être non pas "indépendant" (ça n'existe pas, nous sommes tous interdépendants) mais "autonome", c'est à dire en état de prendre soi même ses propres décisions, il faut un minimum d'autosuffisance. Pour se payer le luxe de dire merde à l'euro et aux eurocrates, la Grèce devrait être en auto-suffisance relative. L'est-elle? Personne ne nous parle jamais de cet aspect de la question. Il me semble cependant primordial.
Cuba a survécu, mal il est vrai, à des années de blocus quasi intégral, et du coup, les conditions qui ont rendu sa survie possible, ainsi que les erreurs qui l'ont rendue destructrice sont à la portée des observateurs. Personne n'a pensé à en tirer les leçons? Faut dire qu'on était tellement occupés à diaboliser ou à béatifier le régime qu'il restait peu de temps pour ce genre de réflexion. Dommage, mais il n'est jamais trop tard. Quelqu'un s'y colle? -
Georges Lucien
Le rapport de force né de la mobilisation qui a conduit à la victoire de l’OXI a épuisé son effet en poussant l’humiliation à son paroxysme lors des récentes négociations. A la logique de la colère, du « thymos », doit succéder désormais une stratégie animée par la « métis », ultime levier de la souveraineté.
Il s’agira d’abord d’encaisser les maigres bénéfices de la soumission à l’Eurogroupe c’est-à-dire le maintien des liquidités pour éviter le chaos consécutif à une sortie de l’euro contrainte ou volontaire. En effet, si les arguments des partisans du retour à la drachme (Sapir, Lordon, Krugman…) semblent pertinents sur le papier, les conséquences sociales et politiques de cette décision pourraient s’avérer dévastatrices. Même si cette option est soutenue par une frange de Syriza et, sans doute, une partie de plus en plus grande de la population, je ne crois pas que la garde rapprochée de Tsipras y soit favorable.
Dès lors, gageons que ce que les eurocrates considèrent comme une capitulation, une reddition, n’est en réalité qu’une retraite stratégique. Après le recours à la politique qui a permis au gouvernement grec de temporiser, ce dernier doit déplacer l’affrontement sur le terrain de la géopolitique pour reconquérir sa souveraineté et restaurer l’économie.
Endettée comme elle l’est, la Grèce a, en apparence, peu d’atouts dans son jeu. Voilà, sans doute, le pari que fait la technocratie européenne, ignorante qu’elle est de la géographie.
Car, dans les faits, la Grèce dispose de ressorts insoupçonnés, à commencer évidemment par la formidable capacité d’adaptation de sa population et sa diaspora, bien implantée et appréciée pour ses talents et sa probité, dans tout le monde anglo-saxon.
Par ailleurs, beaucoup de commentateurs négligent le fait que la Grèce reste une puissance maritime de premier plan. Par sa géographie d’abord, qui de Corfou à Rhodes, lui assure le contrôle quasi-exclusif de toute la Méditerranée orientale jusqu’à l’Adriatique et à la mer Noire. Elle peut donc peser par sa position stratégique sur de nombreux enjeux qui préoccupent ses « partenaires » européens, y compris et, à raison, par le chantage : migrations, énergie, crise du Proche-Orient, conflit en Ukraine, concurrence des BRICS…
Ajoutons à cela que les armateurs grecs, peu enclins à payer des impôts mais résolument ancrés dans l’espace égéen, contrôlent directement et indirectement (70% de pavillons étrangers seulement) 17% de la flotte marchande mondiale. Malgré la crise, le secteur est resté très dynamique et très compétitif. Et leur leadership n’est pas prêt de se réduire puisque qu’ils restaient, en 2014, les plus importants commanditaires de navires neufs dans le monde.
Tous ceux qui se gaussent de l’incapacité des grecs à exporter me font bien rigoler. Pourquoi s’échiner dans la fabrication de biens de consommation bas de gamme dans l’espoir hypothétique de rembourser ses dettes quand on peut astucieusement inonder le reste de l’Europe de marchandises asiatiques ? Sans compter que l’autre secteur dominant de l’économie, le tourisme, pèse dans la balance commerciale, comme une pompe à devises étrangères. Et, sauf chaos social et politique, cette situation a toutes les chances perdurer tant que la majorité des européens n’aura pas décidé de passer ses vacances en Allemagne ou en Finlande !
Dans le registre de l’énergie, le potentiel de la Grèce ne se limite pas à un rôle d’intermédiaire entre la Russie et l’Europe comme le laisse à penser l’accord signé, en juin, avec Gazprom sur le nouveau tracé du gazoduc South Stream. Ce futur gazoduc pourrait, à terme, assurer la connexion avec les gisements gaziers de la Méditerranée orientale, ceux situés à l’est de Chypre mais aussi et surtout les quelques 3500 milliards de m3 découverts, en 2010, au sud de la Crète.
Je sais bien que la mode n’est plus vraiment aux énergies fossiles mais je sais aussi que les grands opérateurs du secteur ne sont pas encore des écolos pratiquants !
Désormais maintenu sous condition dans la zone euro, le gouvernement Tsipras doit cependant s’extraire à tout prix de la gangue communautaire. Quitte à claquer officiellement la porte, dans quelques années. Espérons que la jeune équipe au pouvoir saura user astucieusement de ses ressources politiques et géostratégiques pour nouer des relations avec tous les grands acteurs extra-européens - les BRICS, à commencer par la Russie orthodoxe - tout en renforçant ses points d’ancrage dans l’espace Méditerranéen et balkanique.
Une sortie, par le haut, avec l’élimination des prétendants après le retour à Ithaque, c’est tout ce que je leur souhaite ! -
KungFuPanda / GauthierR / don juan act 5 sc 2
Juste comme exemple quand on pense que en chiffre moyen on loupe les cas extreme , tiré d'un article de Lordon :
"En revanche la Troïka tient beaucoup à ce qu’on en finisse avec la petite allocation de solidarité servie sur les retraites les plus pauvres – le décile inférieur a perdu jusqu’à 86 % de revenu disponible de 2008 à 2012 [1] … c’est donc qu’il reste 14 bons pourcents : du gras ! Elle refuse la proposition grecque de taxer les jeux en ligne, mais demande la fin du subventionnement du diesel pour les agriculteurs – des nantis. Et tout à l’avenant."
Decile = 10% les plus pauvres .
Donc les 10% les plus pauvres retraité ont perdu 86% de leur revenu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! -
Bruanne
Sur twitter, un hashtag semble prendre de l'importance : #ThisIsACoup ( " ceci est un coup d'Etat") -
Klérian
Bonsoir,
Vu le nombre de remarques du ministre des finances allemand sur le fait que l'Etat grec ne gère pas bien son budget (mes propos sont fort modérés par rapport aux siens), il serait bienvenu de diffuser le fait que ce monsieur donneur de leçons ait été au coeur des immenses magouilles de la CDU au milieu des années 90.
En faisant des recherches, vous tapez "caisses noires de la CDU" et vous tombez sur des éléments hallucinants et débectants.
Ce type est un sale corrompu. En outre, il a reçu des millions de DM de la part de bailleurs de fond pour son parti en toute illégalité et il siège au ministère des finances de l'Allemagne !!!!
Et il se permet de poser des conditions drastiques à d'autres Etats membres !!!!!
Il devrait pourrir en tôle oui !!!!
Furieusement,
Cyril. -
Bruanne
Eh !
Puisque apparemment les ministres et chefs d'Etat ont décidé de mettre la Grèce sous tutelle ... petite suggestion pour Hollande, Macron et leurs copains : si on transformait la Grèce en poubelle de l'Europe ?
En voilà une idée qu'elle est bonne !!
Au lieu d'enfouir les déchets dans la Meuse en ayant recours au 49-3 pour le faire passer sans débat, on pourrait mettre tous les déchets industriels en Grèce ! Dans les îles et un peu autour.
Comment ça les Grecs ne seraient peut-être pas d'accord ? On s'en fout, puisque leurs élus se voient dicter leur politique intérieure. Et puis, ils sont pauvres, alors tant pis pour eux !
Et puis, entre nous, est-ce qu'on a pris en compte l'avis des Français en 2005, hein ? non ! Alors, pourquoi consulter les Grecs ? -
Tony A
Ce qui se joue en Grèce, c'est un nouvel épisode de la stratégie du choc :
On met le pays en état de stress maximal, pour faire passer une nouvelle couche de réformes ultra-libérales.
Sauf qu'en plus on demande à Tsipras de jouer les Papademos. Pas sûr qu'il soit assez c... pour se faire Hara kiri. -
Strumfenberg ( Aloys von )
Si vous n'avez pas d'umlaut, mieux vaut écrire " Scheuble". -
Le Zast
Et bien merci beaucoup pour cette émission, et tant mieux si Leparmentier n'a pas pu être présent !
Il y a néanmoins un point qui n'a pas été abordé, c'est celui du rôle et de la personnalité de Schauble.
D'après ce que j'ai lu, ce juriste de formation pose un sérieux problème à Merkel quant à son intransigeance et sa vision des choses strictement basées sur le respect des règles, sans appréhender l'aspect économique de la situation.
C'est vraiment dommage que Romaric Godin n'ait pas parlé et détaillé le cas Schauble. -
34-974
A quand une émission sur les journalistes et le peu de confiance qu'ils inspirent ? Avec Arfi pour son parti-pris de mars 2015 et Quatremer-Leparmentier-élézotres pour l'ensemble de leurs œuvres ? Peut-être une façon de leur remettre en mémoire le B-A - BA de leur travail qui est d'informer et non se servir de leurs médias respectifs pour déclamer leurs opinions en voulant les faire passer pour des infos. -
kawouede
Juste une remarque sur la présentation pour "capitalisme européen". La formule est simpliste. On devrait plutôt dire"les grandes banques" et les monetaristes de tous bords ou l'orthodoxie néo libérale. Le capitalisme est complexe et divers. Il y a aussi dedans une partie de l'économie sociale et solidaire. Keynes aussi était capitaliste. Krugman et Stiglitz le sont. -
charlie Martel
Bon, ça y est, c'est fait, la Grèce out de l'Euro !