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philemone
Quel dommage de ne pas avoir laissé Taha Bouhafs davantage pousser la reporter de L'Obs dans ses retranchements sur le sujet "un.e journaliste doit-il/elle ou ne doit-il/elle pas exprimer publiquement ses opinions ?". Le raisonnement de cette dernière ne tenait pas la route, et il essayait de mettre en lumière ses contradictions. Ce journaliste de "Là-bas si j'y suis" est brillant, ses interventions très pertinentes. J'espère qu'il sera à nouveau invité ! Plateau et sujet passionnants, merci !
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Asinaute sans pseudo 23c3c
Verbatim de la réaction d'Emmanuelle Anizon.
Le 1er mai à 22:05, en direct sur BFMTV.
Source : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/video/manif-un-h%C3%B4pital-pris-pour-cible-1-2/vp-AAAMx0S
4:58 Bruce Toussaint
Merci beaucoup, Martin Hirsch, en direct de la Pitié-Salpêtrière donc, après cette intrusion particulièrement violente ce soir. Je précise que trente personnes ont été interpellées à l'issue de cette "opération" si j'ose dire. Il faut s'arrêter un instant sur cet événement - je vous salue, merci à tous les quatre de participer à cette émission, à ce grand angle - parce qu'on est un peu saisi, Emmanuelle Anizon, par le récit que vient de faire Martin Hirsch. Je rappelle que vous êtes grand reporter à l'Obs, et spécialiste de ces mouvements, vous êtes vous-même surprise par cette histoire.
5:34 Emmanuelle Anizon
Très surprise, ça correspond absolument pas aux cibles habituelles qu'on voit dans ces mouvements. Jusqu'ici les gilets jaunes et les Blacks Blocs attaquaient tout ce qui pouvait ressembler à du capitalisme : les banques ou alors les institutions, éventuellement les commissariats, les préfectures. Voilà. Là un hôpital, c'est vrai que c'est très étonnant. Il y avait déjà eu les vitres de Necker qui avaient été cassées mais il n'y avait pas eu de tentative d'intrusion là on... c'est vraiment /
6:05 Intervenant
/ C'était à l'époque de la contestation de la loi El Komri.
6:08 Emmanuelle Anizon
Oui oui, tout à fait, mais dans le cadre d'une manifestation, c'est vrai qu'il y avait eu ça, oui pas du tout dans le cadre du mouvement des gilets jaunes. Là c'est vrai que c'est complètement étonnant. Alors que s'est-il vraiment passé c'est très... n'ayant pas vu les images, c'est compliqué. Pour avoir eu des personnes au téléphone, je sais que beaucoup étaient... fuyaient les gaz lacrymogènes mais là manifestement c'était encore autre chose, c'est difficile de prendre position maintenant en tout cas c'est très étonnant.
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Aitojazu
Excellente émission :)
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Christian d'U
Une émission qui m'a beaucoup intéressé.
Entre le journaliste d'enquête qui va sur le terrain et en ramène des faits, et l’éditorialiste qui donne son opinion (d'ailleurs sans qu'on lui demande), il y a, il me semble, une espèce de journalistes en voie de disparition: les analystes, c'est à dire les journalistes ayant une perspective historique tout en étant capable de corréler des faits et de dégager des grandes tendances. Même si certains médias comme Datagueule font le job, c'est quand même un maillon qui manque pour que je journalisme puisse contribuer comme il se doit à l'éducation populaire. Je pense que cet élément est une clé d'explication du désamour pour la profession...
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Makeda
Une pensée pour les ex-collègues de Daniel Mermet de l'émission de France Inter "Comme un bruit qui court" (diffusé le samedi après-midi) qui ne seront pas renouvelés l'année prochaine.
Le travail de Charlotte Perry, Giv Anquetil et Antoine Chao avait permis de faire entendre les petites voix de ceux qu'on ne voit plus ou n'entend plus...
A croire que relater la vie des invisibles est considéré comme du journalisme trop engagé pour France Inter...
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Makeda
Intéressant dommage que la question : "Est-ce que les éditorialistes sont des journalistes (comme les autres) ? " évacuée un peu tôt me semble-t-il, ne soit pas abordée car c'est là où est tout le pb de la défiance envers les médias. Dans une prochaine émission peut-être ?
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DéLecteurdeVraiThé
Citation de Christophe Castaner : "Tu es une grosse m..... Castaner" (en direct sur une chaînasse télé en mai 2019)
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freT
Oups pour le "vous disez", mais bien vu le "les gens sont "matrixés"" :-)
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Ervé
Témoignage d'un Parisien lecteur de l'Equipe sur Twitter :
Hier, lorsqu'il va acheter son quotidien sportif au kiosque de la Place de la République, comme il le fait chaque matin, il constate qu'il est absent du présentoir. Il s'étonne que le stock soit déjà épuisé, et demande alors au kiosquier les raisons de cette absence. Celui-ci lui répond que le journal est toujours dans les cartons.
"Vous êtes homophobe ?" l'interroge-t-il. Et le type lui répond simplement "oui".
Explication : La Une de l'Equipe présentait deux joueurs de water polo s'embrassant, illustration d'un numéro spécial consacré à l'homosexualité dans le sport.
L'homophobie prend actuellement une telle ampleur, en France comme ailleurs, que le (hors-) sujet mérite d'être abordé. Ce comportement, sans parler de ceux qui dégénèrent en agressions physiques, est loin d'être anecdotique.
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kinkalou
Le choix des protagonistes qui appartiennent à 3 types de médias différents, ainsi que l'inégalité des "avec" ou "sans carte de presse" constitue une des 'informations principales apportées par l'émission. L'autre est apportée par @si, elle consiste en l'analyse critique du traitement de l'épisode de la salpétrière.
En définitive, l'apport des invités est faible. Ils montrent qu'il existe un journalisme à plusieurs vitesses et que la légitimité des jeunes n'est pas encore acquise, malgré leur succès dans les réseaux sociaux.
Le reste de leur apport est du "café de commerce". Aucune information technique ou méthodologique sur le métier, des débuts de phrase qui se terminent par un "voilà" en eau de boudin..."parce que voilà, tu vois ?"... Euh non, je ne vois rien, désolé. Je n'ai pas vu en quoi consistait le métier de journaliste (d'hier ou d'aujourd'hui) à part à allumer son téléphone en mode "vidéo";
Le journaliste peut il traiter un représentant de "grosse merde" ? Là encore le débat est d'une pauvreté consternante, Emmanuelle Anizon est la seule cette fois à apporter un semblant d'info : le journalisme se distingue de la brève de comptoir par de la méthode, la récolte de faits, la contradiction argumentée, la mise en perspective, la vérification croisée des informations, la prudence dans la formulation.
Cette émission m'a donné essentiellement une impression de vide. -
clomani
En fait, pour résumer mon trop long laïus d'hier, puisque la carte de presse semble être une sorte de "protection" ou "avis de neutralité" dans les conflits divers et variés... comme un "laisser-passer", je suggère qu'on donne la carte aux journalistes de terrains, quels qu'ils soient... où qu'ils soient... La hiérarchie n'en ayant nul besoin : un Pujadas n'aura aucun problème pour aller sur son terrain parisien des Ministères ou de l'Elysée... ou des partis politiques. Le terrain, il l'a fait il y a longtemps.
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DéLecteurdeVraiThé
Je vais commencer à regarder cette émission mais avant de le faire je veux crier dans le désert mon étonnement que en ce dimanche matin à 7h45 le ministre Castaner coupable d'avoir menti et donner une fausse information soit encore ministre
y a vraiment qq chose de pourri dans la République royale de France (dixit Hamlet)
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joelle lanteri
je vous invite à regarder la première émission de denis robert qui a animé sur le média la soirée gilet jaune . un copinage exécrable avec les invités qui nuit au journalisme
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Véro 33
Super émission ! Merci
Ceci dit, cette polémique sur l’obtention de la carte de presse me fait un drôle d’effet.
Je soutiens totalement les journalistes dans cette bataille pour la liberté de la presse.
Mais en même temps (?), je ne peux m’empêcher de le vivre comme une normalisation des violences et répressions illégitimes exercées sur les populations.
Comme si c’était normal de se faire arrêter pour rien quand on n’est pas journaliste.
Car qu’avaient à se reprocher ces journalistes, en tant que simples citoyens au moment de l’arrestation ?
Qu’avaient-ils fait pour être ainsi arrêtés et privés de libertés ?
Rien.
Même un doigt d’honneur ne justifie pas cela au regard de la nécessité et de la proportionnalité qui régissent les actes des gardiens de la paix, théoriquement.
Tous les témoignages d’arrestations, de confiscations de matériel, de GAV, de violences, de blessures, mutilations, humiliations depuis le début du mouvement des GJ, racontent la même histoire : celle d’une répression inique, illégitime, scandaleuse et dangereuse.
Effectivement les journalistes doivent pouvoir travailler et il parait indegnable qu’il faille procéder aux ajustements nécessaires, favorables à la liberté de la presse, à sa pluralité de forme comme de fond.
Oui mille fois oui !
Mais pas sans rappeler sans cesse que ces journalistes au sein de ces manifestations ont subit une action anormale injustifiée, non nécessaire et disproportionnée aux yeux du droit français, qu’ils soient journalistes ou non !
Ils ont vécu ce que l’immense majorité des citoyens qui manifestent et tentent de se faire entendre depuis plus de 5 mois, subissent.
En France, tout le monde a droit de filmer et photographier dans les manifestations.
La question de la carte de presse ne se pose même pas dans le contexte, et il me paraît essentiel de le dénoncer absolument.
L’état n’a aucun droit, et ne devrait n’avoir aucune raison, d’empêcher des gens de rapporter en images ce qui se déroule sous leurs yeux en manif.
Se focaliser trop fortement sur la revendication du régime d’exception dont doivent bénéficier les journalistes risque en sus de légitimer le propos qui permettra ensuite de n’autoriser que les détenteurs de carte de presse à filmer ou prendre des images.
Ce serait contre productif, non?
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Browny
Très intéressante émission. Sous ses airs de détail trivial, la discussion autour de 56'00 me semble fondamentale, et je suis reconnaissant à Emmanuelle Anizon d'arriver à formuler clairement un gêne latent que j'avais, sans pouvoir me l'expliquer, devant plusieurs médias "militants" ou marqués par l'émotionnel qu'on voit fleurir sur nos réseaux sociaux, quand bien même ils sont plus proches de propres positions politiques, et quand bien même les médias traditionnels en face ne sont pas moins engagés ou subjectifs. Le "Je suis ici en tant que journaliste" quand on lui intime de donner son avis personnel me semble salvateur - son besoin de ne répondre à ces évènements que par un travail de journalisme, et non par une réaction morale, fait toute la différence entre les articles journalistiques (or éditoriaux) que je trouve agréables ou pénibles à lire, quelque soit leur positionnement politique. Qu'on perde cette autodiscipline au travers de la mutation passionnante et nécessaire que vivent actuellement les médias, je trouverais ça dommage.
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Hallucined Imposteur
- Je suis journaliste et vous ?
- Je suis hilare !
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clomani
Très intéressante émission pour la retraitée de l'audiovisuel que je suis... de 71 à fin 1999, j'ai bossé dans des rédactions, avec des "reporters de base", des grands reporters, des rédac'chefs/éditorialistes, rédac'chefs juste pour le titre, des directeurs de l'info, des directeurs de rédaction, des chefs d'éditions, des J.R.I. (journalistes reporters d'images), des "chargés des échanges internationaux d'images" via U.E.R. (Union Européenne de Radiodiffusion). Tous ces gens-là avaient leur carte de presse. Ils faisaient partie de la "caste journalistique". Il me semble en outre qu'à Europe 1, certain(e)s secrétaires de presse ont eu une carte de presse. C'était le vieux monde de l'information. Pour moi, les éditorialistes, chefs d'éditions, chargés des échanges internationaux, vu le travail fourni, ne méritaient pas la carte de presse. Les éditorialistes parce qu'ils ne se bougeaient que pour aller déjeuner ou petit déjeuner avec les conseillers de tel Ministre ou du Président... en fait, les éditorialistes sont pour moi les scribes et les émetteurs des nouvelles du pouvoir, des pouvoirs. J'en serais presque à penser que les présentateurs genre Bruce T. ou PPDA à l'époque ou C. Ockrent, n'ont pas besoin d'une carte de presse puisqu'ils sont encore et toujours les courroies de retransmission du ou des pouvoirs en place, même en les interviewant où ils jouent les carpettes. En revanche, les ingé.son/monteurs et autres qui allaient souvent sur les terrains de guerre n'avaient pas de carte de presse et étaient nettement "moins protégés" que leurs collègues journalistes.
En revanche, pour parler de vos invités sur le plateau, oui, les 3 ont le statut de journalistes... puisqu'ils vont sur le terrain. Et qu'ils diffusent ensuite sur les réseaux sociaux l'angle le plus large de ce à quoi ils ont assisté... sans obligatoirement plaquer des commentaires (le problème en télé : put'1 de commentaires et de choix de séquences... sous la houlette d'un rédac.chef qui ne veut pas faire prendre de risque à sa hiérarchie ni en prendre pour lui-même). Sauf que, sur les 3, s'en trouve une qui veut absolument être neutre... sauf que son journal ne l'est pas, neutre... en fait, elle est "embedded" avec la ligne éditoriale du journal pour lequel elle bosse. C'est aussi le cas des deux autres... qui ont envie de montrer la réalité : en ce moment, la brutalité de la répression gouvernementale, seul dialogue proposé aux Gilets Jaunes. On ne peut pas rester neutre quand on est un être humain... et qu'on filme d'autres êtres humains !
Je suis du côté des Gilets Jaunes de St Nazaire et, lors de la 2e Assemblée des Assemblées qui a eu lieu le mois dernier, les media mainstream n'étaient pas les bienvenus... une caméra de F5 a pu rester à l'intérieur pour filmer des débats... j'ai vu un petit montage dans une autre émission que celle annoncée... une petite séquence choisie sur des heures et des heures de discussions, qui a permis ensuite à l'animateur du débat, journaliste avec carte de presse, d'enchaîner sur un thème plutôt négatif dont on affuble les Gilets Jaunes : les divisions, le manque de cohésion du mouvement, etc... A côté, plein d'autres "petits media", jeunes et dynamiques : radio parleur, Lundi Matin et bien d'autres que j'ai oubliés (car je n'étais pas du groupe "presse"). Ces journalistes ont eu accès à tout, on pu tout suivre... confiance totale. Je ne sais pas ce qu'il en a été dit (car nous ne sommes pas équipés pour avoir une belle "revue de presse" et nous avons dû quitter la Maison du Peuple... pour l'instant, nous sommes SDF d'ailleurs).
Perso, pour revenir sur mon propos du début, car je digresse trop : je trouve qu'on ne devrait donner la carte de presse qu'aux jeunes reporters de terrain, qu'ils soient photographes, cameramen, reporters de presse écrite... Dès lors qu'ils sont installés dans une hiérarchie... ils sont de cette hiérarchie et devraient être mutés sur une autre administration
Un point n'a pas été traité, de la carte de presse : certes, elle permet aux journalistes munis de cette précieuse carte d'être "absouts" de G.A.V. en ce moment, dans le civil de "coupe-files" pour les accès aux musées, etc. et de payer moins d'impôts puisqu'il y a toujours ce petit "dégrèvement d'impôts plafonné à 7.500 € (?) " qu'aucun gouvernement n'a osé supprimer. Autre détail "pognon" : à France 2, les journalistes étaient régis par la convention collective de la presse et touchaient un 13e mois, pas les monteurs/ingé.son/assistants et autres personnels de la rédaction...
Bon, c'est trop long et trop fouillis... excusez-moi. Perdu l'habitude... ;)
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un_et_un_font_trois
Bonjour et merci pour cette émission.
Vers 43 min, Emmanuelle Anizon explique qu'apprenant en direct sur un plateau la fausse information de l'attaque de l'hôpital, elle doute immédiatement pour diverses raisons dont le fait que cet acte ne colle pas avec la philosophie des gilets jaunes et... des blacks blocks.
Je suis étonné et intéressé par cette dernière réflexion. Il y a une philosophie des blacks blocks? Il ya des reportages qqpart à ce sujet ? Est-ce qu'il y a des journalistes qui vont à leur rencontre, les interviewent? Des études/recherches à leur sujet ?
Merci -
Cultive ton jardin
Au total (je viens de finir de regarder) encore une excellente émission. Ça devient une habitude ou quoi? En tous cas, je ne regrette pas de m'être finalement réabonnée.
Le dialogue entre la journaliste de l'Obs et ses confrères est resté un peu confus... surtout je pense parce qu'elle fait très attention à ne pas se désolidariser de son journal, et du coup joue un peu sur les mots... mais c'est à revoir et à approfondir. Beaucoup de respect pour cette journaliste. Et bon courage pour continuer à exercer dans des conditions pas idéales. mais qu'elle n'est jamais été "censurée" est un bon point pour l'Obs. À suivre.
Ah oui, il y a aussi une différence de génération sur la question d'employer ou pas des mots grossiers. Quand j'étais ado, mon père ne supportait pas que je prononce le mot "engueuler". Mais tous les substituts que je pouvais imaginer étaient carrément fades.
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Georges Lucien
Au lieu de gloser sur la différence entre médias de l'"ancien" ou du "nouveau" monde, Daniel Schneidermann et son invitées de l'Obs auraient été bien inspirés de noter que la quasi-totalité des signataires de la tribune contre les violences policières à l'encontre des journalistes publiée par France Info sont des indépendants travaillant, pour la plupart, pour des médias alternatifs. Leurs confrères, même quand ils sont journalistes, "installés" dans les médias mainstream ne semblent pas concernés par ces entraves à la liberté de l'information.