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hanlig
Très bonne émission.
Marie-Christine Levet tient le discours archétypal de ce qu'on entend dans les hautes instances dirigeantes de l'enseignement public: le numérique c'est l'avenir...ça va nous aider à résoudre des tas de problèmes, comme les inégalités à l'école...voyez ce que font les voisins... Nos dirigeants se repaissent d'analyses pré-maché et de solutions bon voire pro-marché (bon c'était pour l'assonance). C'est le pipotron permanent. C'est affligeant... ET Blanquer et Vidal sont des zozos promoteurs de cette vacuité... Pfff...
En revanche, Rachid Zerrouki est exceptionnel dans ses interventions. Franchement, chapeau!
J'apporte une contribution:
J'enseigne la physique dans le supérieur où, comme le dit Laélia Véron, le numérique a particulièrement bonne presse. Et dans les outils numériques, il existe, depuis longtemps déjà, les diapos (genre powerpoint). Un outil bien pratique pour les profs parce que tout est noté dessus (les formules, les figures). En plus, éventuellement, ça permet à certains de faire l'économie d'une démonstration. Ca n'est pas systématique bien sûr.
Je ne sais pas combien d'étudiants j'ai entendus se plaindre de cette approche! En M2, toute ma classe trouvait ça insupportable... Attention, je ne dis pas qu'il sont contre les diapos: ils sont contre l'effet que ça produit sur la pédagogie. Alors, bien sûr, on peut dire que c'est utilisé à mauvais escient. Mais question: qui forme les enseignants sur les outils numériques? Personne. Eventuellement une formation par ci par là. Rien de sérieux...
En tout cas, je peux vous dire que, pour une démonstration mathématique, pour répondre à une question, il faut un support flexible, rapide, effaçable. Bref, il faut un tableau...
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Winston Zweig
Sinon pour le reste Bravo à Coline pour sa première émission rondement bien menée.
Bravo à Daniel aussi et aux autres invités aussi très intéressants (Rachid Zerrouki et Marie-Christine Levet)
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Winston Zweig
Je ne savais pas que Laelia Véron s'était transformée en Eric Zemmour. Attention Daniel !
Elle croit au grand remplacement, non pas des musulmans mais des profs par le numérique !!On vire un peu à la blague.... (un ptit conseil Peertube au lieu de Youtube très pertinent pour les profs car ils connaissent leur publics, pas besoin d'avoir un tuyau connu du coup!)
Déçu de la voir agresser les autres invités (une autre).
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Ricky
Outre le danger de remplacement des profs par des vidéos ou des programmes dispensant un pseudo "enseignement" standardisé et stérilisé, un autre vrai gros danger est celui de généraliser encore plus les méthodes pédagogiques inefficaces du XIXème siècle, à base de cours et de leçons.
Et on le voit dans les exemples montrés durant cette émission, qu'est-ce que les concepteurs de ces vidéos et programmes proposent ? Uniquement des cours et des leçons, avec les exercices d'application qui les accompagnent.
Or on sait depuis un siècle que les cours et les leçons ça ne fonctionne pas à l'école (en tout cas pas au primaire).
Et des pratiques efficaces existent pour enseigner autrement (méthode naturelle, textes libres, plans de travail...).
Mais elles sont totalement incompatibles avec un enseignement à distance.
Ces pratiques ont toujours été ignorées par l'institution, jamais enseignées officiellement, les profs d'école qui souhaitent s'y former doivent le faire à leurs frais et sur leur temps libre. Mais au moins c'était possible !
Si ce pseudo-enseignement par vidéos et programmes se généralise, il n'y aura plus vraiment de classe physique, plus de vie de classe, et tout ça disparaîtra au profit des intérêts financiers et politiques.
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toni
Belle émission. Il en ressort qu'il n'y a pour l'instant pas consensus entre le paradis et l'enfer de l'enseignement à distance. Il y a débat et l'émission l'a bien montré ! C'est pourquoi, l'heure ministérielle est venue de faire pencher la balance en faveur de l'enseignement numérique à distance (pour des raisons principalement d'économie). Comment faire ? Comme l'ont précisé Rachid et Laelia : en disqualifiant l'enseignement en présentiel ! (absence de recrutement enseignants et humain et pénurie d'investissement dans la formation). Plus l'enseignement public sera dégradé, plus il y aura de "décrochés", plus le recours à "une autre forme d'enseignement" sera légitimé. Et tout ceci en auréolant les fabuleuses réussites de l'enseignement à distance, vantées par certains médias... Le paradis n'existe que s'il existe un enfer. La mécanique est en marche, elle devrait s'accentuer dès cette rentrée.
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Jean-Louis
Cette émission m’a mis en colère.
J’aurais bien aimé avoir l’avis d’un étudiant sur sa vision de l'enseignement.
Ce dont je me souviens, ce sont des heures de transport en bus, de l’amphi bondé, du prof qui déroule son cours sans se préoccuper de quoique ce soit, des techniques à mettre en œuvre pour essayer de prendre des notes tout en essayant de comprendre ce qui est dit, de la difficulté à lire ce qu'il écrit, de la difficulté d’interpeller le professeur et des réponses souvent blessantes qu’il pouvait faire.
Bref, un tableau très éloigné du discours idyllique sur le partage de la connaissance et de l’exaltation associé à ces merveilleuses interactions.
Je suis par ailleurs finalement effaré par l’inculture numérique dont font preuve souvent les professeurs, y compris ceux présents sur le plateau, qui ne semblent pas avoir compris que l’on a changé de paradigme. Napoléon III, c’est fini, Denis Papin et la machine à vapeur aussi, il faudrait peut-être qu’ils se réveillent.
En 1961 déjà, Jean Boniface, dans « Arts de masse et grand public » écrivait à propos des programmes éducatifs à la télévision :
« Notre pays, fort en avance cette fois sur les autres, a créé dès 1952 un service de télévision scolaire auquel 8000 écoles sont inscrites. Quatre émissions de trente minutes leur sont destinées chaque semaine. Imagine-t-on méthode plus active qui permette de visiter sans quitter son banc de classe, le Louvre, Versailles ou les usines Renault ?
Et quelle efficacité justifiant ce proverbe chinois : Une image vaut dix milles mots. »
1952… cela laisse rêveur quand on voit que plus de 60 ans après, malgré les progrès techniques ahurissant qui ont été fait (2300 transistors dans les puces en 1974, jusqu’à 30 milliards en 2020), on en est toujours au même point avec Lumni, et même pire, on a régressé puisque je me souviens que dans les années 1970 (j’ai 63 ans) avoir écouté régulièrement des émissions pédagogiques en classe (des concerts notamment) alors que ma fille de 10 ans n'en a jusqu’à présent vu aucun…
Je n’accuse pas (que) les professeurs, qui font ce qui peuvent, avec des contingences matérielles qui font (pour plusieurs raisons) que la mise en œuvre des dispositifs techniques est souvent en pratique difficile voire impossible (comment avoir des accès à internet différenciés pour les élèves quand la bande passante globale de l’école est limitée à quelques MBauds ?). Il n’en reste pas moins que tout ceci est pathétique.
Pour YouTube, et bien oui, je pense aussi que c’est un des principaux moyens d’apprentissage (au fait, YouTube, on peut le regarder sur un smartphone, mais avez-vous essayé de vous connecter à un ENT avec un smartphone ?) : qu’il s’agisse d’apprendre à changer la pompe du lave-vaisselle, faire des diminutions sur un tricot, ou en savoir plus sur les réseaux neuronaux convolutionnel, YouTube permet d’accéder à des millions de vidéos et je pense que c’est un progrès. Un progrès qui a un coût (en termes de dépendance vis-à-vis des Gafa), mais un progrès en termes d’éducation, car elle permet à un grand nombre d’enrichir ces connaissances.
Si l’éducation nationale était capable de faire la même chose (ou au moins de faire des index efficaces sur des contenus plus ou moins certifiés) a serait surement mieux, mais pour l’instant, ce n’est pas le cas et http://www.senat.fr/rap/l19-140-314/l19-140-3144.html les crédits alloués en 2020 ne laisse pas présager une amélioration quelconque.
Je suis par ailleurs effaré par l’absence de mise en cause du contenu pédagogique. À ce propos, et sans vouloir agresser Rachid, s’est-il interrogé sur la pertinence d’apprendre à des élèves en difficultés ce qu’est un hexagone ou comment s’appelle un triangle avec deux cotés égaux ?
J’ai beau chercher, je ne crois pas avoir pensé ou prononcé le mot isocèle dans les dix dernières années, et je ne pense pas que cette notion ait un intérêt quelconque, ni qu’elle soit utile à la structuration de la pensée (et pourtant je fais du développement électronique et des maths appliquées toute le journée).
Je suppose que « c’est au programme », mais apprendre à faire des tartes au pomme ou changer le mécanisme des WC (ou n’importe quoi d’autre) serait sans doute plus utiles, et plus formateur.
Cela me fait donc vraiment marrer (jaune) de vous voir appeler Bourdieu à la rescousse tout en défendant bec et ongle des programmes et des dispositifs désuets et inefficaces : le professeur omniscient qui distille ex cathedra son savoir bienveillant à des foules d’apprenants (c’est comme ça que ça s’appelle, il parait) qui n’en n’on rien à faire des hexagones…
Au fait pour ce qui est des « navigateurs », les enfants ne savent pas ce que c’est, mais le savez-vous vous-même ? En fait le navigateur auquel vous pensez, qui est hérité de Mosaic ou Netscape, a tellement évolué, que cette notion même de navigateur est en train de perdre de la pertinence parce que les interaction entre le web et les ordinateurs font qu’il commence à ne plus y avoir de séparation entre le système d’exploitation et le navigateur (voir les « Chromebooks »).
Pour ce qui est des mauvais résultats globaux aux tests PISA et TIMSS, une des deux étude (je ne sais plus laquelle) montre que l’on ne peut pas associer le (très) mauvais classement de la France aux seuls paramètres de l’absence de reconnaissance ou du montant du salaire. Si je me souviens bien les profs Japonais se sentent encore plus mal considérés et les profs Portugais mal payés, deux pays qui ont de bien meilleurs résultats de la France. La France est en revanche un des pays qui utilise le moins d’outils numériques. Ceci n’explique sans doute pas cela, mais il faudrait peut-être arrêter la technophobie.
Cette phobie des professeurs est telle (elle me fait penser à celle des médecins il y a une vingtaine d’année qui ne voulait absolument pas s’informatiser au motif que l’utilisation des écrans allait rompre la relation qu’ils avaient avec les patients) qu’on en est réduit, si on veut continuer à échanger avec eux de leur réaffirmer avec force le mantra de la liberté pédagogique. Franchement, cette liberté pédagogique à bon dos quant elle ne sert qu’à justifier un statu quo si désastreux
Pour finir, je suis étonné que vous n’ayez pas parlé des initiatives non marchandes (par exemple Khan Academy -dont on peut, je vous l’accorde, s’interroger sur les soutiens-) et/ou sur le mouvement des logiciels libres qui sont une des réponses possibles à la mainmise des Gafa.
Bon voilà, je suis en colère. Bien à vous.
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Blougou à sens giratoire inversé
Je suis prof d'info, mes cours sont avec comme seul support un tableau blanc (et quelques crayons)... et absolument jamais d'outil numérique. La pensée Powerpoint, pas pour moi...
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Christophe TOTEL
Emission très intéressante qui montre que le numérique est un outil qui peut aider l'enseignant en étant à son service et non pas l'inverse.
Le problème c'est que l'association "outils numériques et politique néo-libérale d'austérité visant à faire de l'enseignement (comme de tous les services publics) un marché permettant à certains de faire des profits" est catastrophique et utilise de fait le numérique comme un outil non pas d'aide aux enseignants mais comme un outil de REMPLACEMENT des enseignants.
Il faut aussi certainement améliorer la formation des enseignants (au lieu de la supprimer!) et qu'aucun enseignement ne soit fait par quelqu'un qui n'a aucune formation en pédagogie, transmission du savoir car sinon cela dépend des capacités "naturelles" de la personne qui peut donc être douée pour la pédagogie...ou pas.
Enfin ce qui m'a le plus "énervé" dans l'émission c'est d'entendre plusieurs fois qu'il faut utiliser le numérique "pour faire des économies" sans jamais rappeler que ces économies ne sont pas du tout justifiées : de l'argent il y en a plein (évasion fiscale, niches fiscales, intérêts de la dette illégitimes...)!
Si nous changeons de politique et que l'on va chercher l'argent là où il est (et qu'on arrête de foutre en l'air celui que l'on a déjà : intérêts de la dette) on pourra enfin créer tous les postes nécessaires dans l'éducation (et dans tous les services publics ) et le numérique aura enfin la seule place qu'il doit avoir : un outil au service des enseignant-e-s.
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Annie JANICOT
Comme pour certains autres auteurs de commentaires, mon impression suite à cette émission est mitigée. Je partage l'avis des enseignants mais je trouve que vous n'avez pas été assez précis. L'apprentissage nécessite de l'humain, oui, mais comment ? Les parcours individualisés évoqués par Marie-Christine Levet sont aussi conçus en classe, mais pas de la même manière, pas par le seul choix d'enchaînements différenciés d'exercices pré-calibrés. Je me suis exercée sur lalilo. A aucun moment, il n'est possible de parler de construction de connaissances ou d'apprentissage. Il s'agit de réaliser des exercices, de tâtonner, de se tromper ou pas, de recommencer, mais à quel moment se pose-t-on la question de savoir ce que l'on va apprendre, comment repérer, comment mémoriser, quelle stratégie mettre en place ou encore d'où vient la difficulté, l'erreur ? Etc.
Et je ne parle pas de ce qui est proposé à lire... pardon, à décoder. Puisque majoritairement on propose aux yeux des enfants des erreurs (2 réponses sur 3) - à éviter (repérer le bon encodage). Sans évoquer "les valises pleines de roses". Surréaliste, oui.
Merci à Little jo d'avoir souligné le lien avec les Gafam. -
karpapa-152246 karpapa
Ben moi je suis pas prof, ma compagne l'est. Et pour tout dire, une deuxième émission la dessus me parait largement superflue.
J'ai hate de voir si vous allez traiter de la présentation dans les médias mainstreams de la crise et des défilés d'experts qui se contre disaient les uns les autres sans aucun recul des journaliste en plateau (parce que l'émission sur les live de monde , y avait un petit coté bisounours/mon confinement de journaliste assez peu interessant également) .
La gestion de la crise a été l'occasion de faire tourner l'usine à buzz et à clic à plein rendement.
Ou alors vu des réseaux sociaux, ou ailleurs que sais je .Mais deux émissions sur l'éducation reste une de trop .
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little jo
Enquête brève et précise que la dépendance de lalilo au gafam. En exclusivité sur arrêt sur images.
Je regarde une annonce de recrutement pour lalilo :
https://www.welcometothejungle.com/fr/companies/lalilo/jobs/fullstack-software-engineer_paris
> L’équipe de développeurs gère les apps fronts (React en Typescript), une API node (Typescript) et l’infrastructure (AWS, k8s, tf). Elle aide également au développement de 2 APIs sur lesquelles travaillent les 2 équipes de data scientists.
AWS : Amazon Web Services
Donc lalilo est hébergé sur l'infrastructure d'Amazon. Donc lalilo est dépendant des gafam.
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Nausicaa
La vendeuse de soupe numérique est très peu convaicnante. Beaucoup d'éléments de langage tout fait ("il faut vivre avec son temps" : ha ? Que veut dire ce truisme ? Il me semble que tous les humains vivent dans le même flux temporel...) ; elle fait des analogies idiotes ("vous achetez bien des livres alors vous pouvez acheter des logiciels" lol) ; etc.
Nulle.
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sspicco
Mais enfin la vidéo de la boite d'œufs :
Tous les enseignants de FRANCE utilisent cette activité avec les boîtes d'oeufs. Donc la maitresse n'a rien inventé.
De plus, le problème que personne ne soulève est celui du problème qui n'y arrive pas.
Quand tout le monde est en classe,la maitresse voit les élèves en difficultés et peuvent intervenir... pas avec une vidéo.
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sspicco
Quelques soient les solutions mises en oeuvre par les enseignants le problème fondamental vient aussi de l'autonomie de l'élève et/ou de leur parents face aux outils d'apprentissage.
J'oserai dire, rien à voir, quel enseignant a peur d'être remplacer par... un livre ?
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icare
Au sujet des instits qui ont fait des cours YouTube : c’est mignon mais le principal problème est de ne pas faire cours dans un espace neutralisé. En se filmant chez soi à ce ses enfants et son décor intime, il y’a beaucoup trop de signifiants bobo (excusez moi) dans ce cas, mais peut être peut imaginer le même defaut avec un autre type de decor. Service public = neutralité laïcité égalité de traitement . Ce sont tous ces principes que le numérique met à mal. L’espace neutre de la classe me paraît primordial.
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Evariste
Honte aux Profs du Public qui donnent des cours particuliers! Preuve de leur incompétence.
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nbl
Espérons que c'est la première et dernière fois que vous invitez Laélia. Avec elle toute discussion est impossible. C'eût été bienvenu qu'un linguiste analyse son discours en fin d'émission ;)
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tosh
l'ecole est le lieu d’intégration et de mixité sociale, c'est cet élément la qu'il sera quasi impossible de remplacer avec les outils numériques aussi pointus soient ils.(on pense bien sur a la réalité virtuelle qui avec suffisamment de cameras et de capteurs permettra de reproduire une classe a l'identique)
Ce que nous avons vécu durant la pandemie présage en partie du monde de demain..... Le télétravail et l'enseignement a distance va se généraliser ne serait ce que pour des questions de coûts..... pour le meilleur et pour le pire (largement explicite par les propos des 2 professeurs dans cette émission).
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Smith
Je bosse dans une administration qui n'est pas l'education nationale. La formation professionnelle obligatoire impose chaque année des stages de formation. Regulierement on est obligé de se taper des trucs comme les cours de Lalilo. C'est tellement ridicule, exasperant, infantilisant qu'on devient hermetique : on clique au hasard pour faire avancer les questions pour liquider la tache. Au final on se fait notre formation comme on peut en causant boulot a la pause café. C'est comme cela que notre administration ne respecte plus la législation car les agents qui ne sont pas formés pédalent dans la semoule.
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Baïkal
Pas très content d'entendre que je suis un "sous prof" :/.
En effet, je ne suis pas issu de l'éducation nationale, pourtant je me donne à fond.
Je n'ai pas l'impression que mes collègues titulaires aient de meilleures compétences éducatives et de meilleures connaissances disciplinaires que moi. Je suis juste moins bien payé et c'est ça qui doit changer.
On n'est pas formé à être prof à l'école, c'est l'expérience qui vous forme. Mes collègues titulaires le disent également.
Pendant le confinement les élèves de notre établissement ont joué le jeu mais tout le monde n'en peut plus. Le tout numérique ne pourra jamais remplacer le présentiel. Mais on peut ajouter une part de distanciel dans l'enseignement. Cela peut fonctionner sur la longueur dans des cas particuliers.
Vous n'avez pas parlé de l'outil qui a fait un plébiscite parmi les élèves, les parents et les profs : google classroom.