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  • djinneo 18 février 2014 à 12:49
    Les filles et les maths:
    https://www.stanford.edu/dept/psychology/cgi-bin/drupalm/system/files/cdweckmathgift.pdf
    Is math a gift ?, beliefs that puts female at risk; synthèse d'années de recherche (en anglais)
    Est-ce qu'on peut avoir le don des maths ? Croyances qui handicapent les femmes.
    Carol Dweck, professeur de Psychologie Sociale à l'Université de Stanford parle bien sûr des stéréotypes négatifs qui découragent une partie des filles (en expliquant comment et pourquoi). Mais ses années de recherches lui permettent surtout de dire qu'au départ, ce qui nourrit les stéréotypes sexistes, et creuse les écarts homme/femme, c'est une croyance fondamentale sur la nature des aptitudes.
    Croire que les aptitudes sont innées, c'est saper la motivation des filles et les détourner des carrières scientifiques. Savoir que les aptitudes peuvent croitre et se développer au fil des apprentissages, c'est s'assurer ques les filles égalent les garçons.

    Texte enrichissant, synthétisant nombre de ses recherches. Des expériences parfois surprenantes, montrant par exemple que féliciter un élève (fille ou garçon) pour ses compétences quand il réalise un bon travail ne va pas renforcer sa confiance en lui, cela va faire exactement le contraire !

    Les filles et les logiciels:
    http://www.framablog.org/index.php/post/2014/02/06/fille-hacker-logiciel-libre#c131035

    Témoignage en français d'une développeuse informatique, Susan Sons, hackeuse au sens noble du terme -seul sens qui devrait être utilisé d'ailleurs. Et du changement des rapports sociaux filles/garçons dans le milieu du développement informatique avec les nouvelles questions du genre.
    Ambiance qui s'est délitée, selon elle au cours des années.

  • cells 8 novembre 2011 à 23:34
    je suis a la rue, je regarde l emission 2 mois apres,
    alors oui c est tres bien de voir de l analyse sociale en SVT mais comme il y a quand meme majoritairement de l analyse sociale dans les coms (meme si c est tres interessant et essentiel) je me permet de faire un petit commentaire science de la vie, juste pour citer SRY ( et Sox9) et dire que juste au niveau biologie, le déterminisme du sexe, c est quand meme tres interessant. et que quand on sait qu'il suffit d'une mutation d'un seul gene pour modifier le developement du sexe gonadique, bin ca permet aussi de relativiser l importance du sexe.
    voilou, bonne nuit

  • A. SOUSSI 19 octobre 2011 à 00:20
    Débat à sens unique très décevant.
    C'est dommage...

  • chout 30 septembre 2011 à 08:38
    Navré le lien suivant n'est pas en rapport direct avec le sujet, mais je ne sais pas comment signaler un lien à l'équipe d'arrêt sur images.
    Il serait intéressant que celle-ci se penche sur cette vidéo :
    http://www.soseducation.com/greve27septembre/

    Le personnel administratif en prend pour son grade.

  • Aspasie G. 26 septembre 2011 à 12:17
    Le genre n' est pas un concept biologique ,pourquoi ne pas l' enseigner dans un cours de philo?
    d' ailleurs pourquoi les livres ne parlent pas des femelles chimpanzés attirées par les poupées et les voitures.l' éthologie c' est de la biologie.

  • Stalker 24 septembre 2011 à 16:06
    On parle beaucoup de la construction de l'individus dans cette émission au niveau de ses préférences sexuelles et même de son identité sexuelle.

    La nature est imparfaite mais ces imperfections sont peut être essentielles pour la stabilité du monde et ses lois. Beaucoup d'hommes et femmes naissent avec des mal formations, maladies qui influences leurs vies mais aussi leurs personnalités, au même titre que l'homosexualité où dans certains cas de difficulté à se dire homme ou femme pour les 1/4500.

    C'est la vie qui veut ça, et nous avons la chance d'être doté d'un cerveau assez développer pour complexifier notre mode de pensé mais aussi être tolérant lorsqu'on est face à la différence.

    Reste que si le monde est encore là c'est aussi parcequ'il y a d'un coté l'homme et de l'autre la femme, deux êtres radicalement différent avec ses forces et faiblesses.

    Avec la mondialisation, la société de consommation et la marchandisation de l'homme et la femme, nos sociétés se sont affaiblis. L'homme et la femme ne sont plus complémentaires, mais juste interchangeables dans la grande chaîne de la croissance. Plus d'identité donc plus de mal être.

    Mais ça on en parle pas.

  • stan 21 septembre 2011 à 11:53
    Certains sociologues (cf émission) feraient bien d'avoir un raisonnement qui tient debout.
    Parce qu'il y a 1 enfant sur 4500 qui nait avec une anomalie d’indifférenciation sexuelle la différence sexuelle est un choix des parents et des médecins (et non une conséquence biologique). On est vraiment dans le grand n’importe-quoi.
    A ce titre voici quelques choses connues comme vrai qui peuvent être réfutées grâce à une mauvaise foi exemplaire:

    "Les mammifères, classe d'animaux vertébrés, vivipares (excepté les monotrèmes), qui sont caractérisés essentiellement par l'allaitement des jeunes, d'un cœur à quatre cavités, d'un système nerveux et encéphalique développé, une homéothermie c'est-à-dire par une température interne constante et une respiration de type pulmonaire."

    Faux car:

    tous les jeunes n'allaitent pas leur mère,
    certains naissent avec un système nerveux non développé,
    certains ont des problèmes d'homéotermies....


    Plus simple

    Les voitures sont des véhicules à moteur à quatre roues. Faux car:

    Certaines voitures n'ont pas ou plus de roues.
    Certaines voitures n'ont pas de moteur.

    Avec ce genre de sophismes tout raisonnement est faux.

    Ce sociolgoue devrait se servir plus des capacités de raisonnement plus que d'idéologie de son cerveau.

    Cerveau: organe qui sert notamment à réfléchir.

    Faux: preuve dans l'émission

  • bbounty 19 septembre 2011 à 14:40
    J'observe encore et toujours cette même confusion. Si une partie du genre est construit socialement, ça veut pas nécessairement dire qu'il faut supprimer cette construction sociale ou la dénoncer!

    1) Ce que je crois comprendre dans cette émission c'est que :
    - il y a 3 niveaux de construction du féminin et du masculin: génétique (je suis un homme car j'ai XY, une femme car j'ai XX), phénotypique (je suis un homme car j'ai poils, pénis, testicules, sperme etc..., une femme car j'ai seins, vagin, utérus, clitoris etc...) et social (j'ai toujours joué avec des poupées ou des voitures, j'ai porté les cheveux longs ou courts, on m'a poussé à faire des activités de fille ou de garçon, on a attendu et induit chez moi des réactions et des comportements dit féminins ou masculins).
    - aucun de ces trois critères n'est dénué d'ambiguïtés, ni d'exceptions (*), et donc ne suffit à lui seul à rendre compte du résultat final = je me vois et je suis vu et décrit comme un garçon ou une fille.

    2) Je suis extrêmement étonné de voir que social a souvent, dans les réactions, une mauvaise connotation, du fait de sa prétendue opposition au naturel. Social n'est pas "contre nature", le social est une valeur ajoutée au naturel. De même que le phénotype est le résultat de l'expression du génotype à travers tout plein de filtres et de conditions biologiques, le genre de l'individu est le résultat de la confrontation du phénotype à la société, et à son intégration de façons diverses dans la société.

    3) Le fait même qu'on prétende que le sexe ne soit déterminé que par les capacités de reproduction mais que l'on parle de "femmes stériles" montre bien le fait que la notion de femme dépasse le cadre de sa définition procréatrice qui est censé lui donner son sens. Mais ça n'est pas une honte, ça n'est pas malhonnête, ni criminel! Même si la notion d'homme et de femme est venue à l'esprit des humains et a émergé d'observations biologiques (incomplètes), l'idée d'homme et de femme est allée plus loin, s'est généralisée et une construction sociale est venue faire de cette idée quelque chose de plus vaste, et qui évolue.

    4) Un individu dans le ventre de sa maman est en train de se développer. Son génotype est XY. Certains gènes s'expriment, certains non, comme pour tout bébé, et au final le bébé a un utérus et tout l'appareil génital d'une fille. Doit on dire qu'il y a eu problème? Malformation? Si "Dame Nature" (qui n'existe que pour les croyants qui se pensent ou prétendent athées) a tout prévu elle a tout autant prévu les chromosomes que leur expression phénotypique. Ne parle-t-on pas "d'erreur" ou de "malformation" que parce que notre système de représentations est pris au dépourvue par une nature plus complexe que nos catégories?
    Et surtout, si, à l'arrivée, l'individu social, réel, a été construit au fil de sa vie comme femme et qu'on l'appelle madame etc etc, doit on dire qu'il ne s'agit en fait pas d'une femme? Pas réellement une femme? Une fausse femme?

    5) Quand beaucoup de familles, sentant que leur enfant ne suit pas naturellement les habitudes traditionnellement associées à son sexe (un garçon qui aime jouer à la poupée, une fille qui aime jouer au foot et lire le journal Entrevue, pour être très très caricatural), forcent les choses en voulant les "ramener" à des pratiques conformes à leur sexe, que font-ils? Aident-ils une nature et un dieu défaillant? Vont-ils à l'encontre de la nature de leur enfant? Tentent ils de rafistoler par des artifices sociaux un problème de la divine Nature? Ou tentent ils tout simplement de faire rentrer leur enfant dans une case sociale construite et qui correspond à beaucoup plus de critères que la seule biologie de leur enfant? Est-ce un drame de l'admettre et de choisir alors son comportement de parents comme bon on l'entend, sans cacher ce choix derrière des arguments biologiques, comme si rien n'était laissé au choix parental.

    Je pense qui n'est jamais assez tôt pour apprendre aux enfants à réfléchir à ces questions et à leur donner les atouts pour être conscient de ce qui leur arrive.

    Je finirais par déplorer que la langue française ne différencie pas (encore?), dans son vocabulaire, le sexe génétique (XY, XX et autres), le phénotype (male, femelle, et intermédiaires) et le genre (homme et femme). Ca aiderait à discuter...


    (*) D'ailleurs la dessus, je voudrais remplacer exceptions par continuum entre cas général et cas particulier. En effet il n'y a pas les normaux et les exceptions, il y a ceux qui ont les 10(je dis au pif) critères de "virilité", ceux qui en ont 9, ceux qui en ont 1, aucun et ainsi de suite, et de même pour les critères de féminité et le tout mélangés les uns au autres. Ce qui crée plutôt un continuum entre l'un et l'autre que: "des hommes, des femmes et des exceptions".

  • lycaste 17 septembre 2011 à 20:22
    Simone de Beauvoir parlait certes de la place que la société assigne à la femme. Je suis étonnée que tout le monde se soit focalisé sur l'identité sexuelle, et pas sur cette identité sociétale (ou peu). Il est des pays où on ne nait plus femme puisque les filles sont avortées ou tuées à la naissance, car le genre qu'elles représentent dans ces sociétés est considéré comme un fardeau pour les parents. Pourtant en agissant ainsi ils suppriment justement le sexe qui a une certaine importance plus tard, quand les fils tant désirés ne trouveront pas femme (c'est déjà le cas dans certaines régions).
    Là, le "genre" prime sur le sexe!

  • nathaliep75 17 septembre 2011 à 15:39
    je viens de regarder en détail la partie masculin-féminin du manuel SVT 1ere ES Hachette
    je m'étonne que l'on pose la question sur pourquoi traiter de l'identité et l'orientation sexuelle en SVT
    alors que dans le meme chapitre on traite la question de la protection contre les IST (dont photos de préservatif), de la procréation médicalement assistée (choix d'un enfant à tout prix), de la régulation des naissances (contraception et IVG)... tous ces thèmes liant fortement biologie et société et qui prouvent bien que la biologie a à voir avec la société dans laquelle elle s'inscrit

  • Gabyd 16 septembre 2011 à 06:05
    J'ai lu que d'aucun-e-s se plaignaient du plateau d'invité-e-s et moi-même je ne peux que m'étonner que pour parler d'interstextualité (fourchette basse 1/4500, tout de même) vous n'ayez pas invité le spécialiste français auquel vous avez pourtant consacré plusieurs articles...

  • No one 15 septembre 2011 à 22:37
    Très bonne émission !

    J'ai rien compris. o_O

  • Cultive ton jardin 14 septembre 2011 à 16:44
    J'arrive par à retrouver, pour le remercier, l'@sinaute qui m'a envoyée LÀ. Je le fais donc ici, et par la même occasion, je vous conseille à vous aussi d'y aller. Excellent complément à l'émission, merci à la blogueuse de "Dans l'univers universitaire".

  • Gabyd 14 septembre 2011 à 07:02
    Excellente émission, malheureusement trop courte alors que le sujet (du genre) est si vaste.
    Heureusement Potiron et d'autres approfondissent (stimulé-e-s qu'illes furent) la/les question/s dans les commentaires.

    Merci à vous, merci à elleux.

  • Gonzague Jobbé-Duval 13 septembre 2011 à 18:48
    A l'encontre des propos du doyen de l'IPC et des 80 députés inspirés par des groupes catholiques, d'autres Catholiques disent "oui" au genre et non aux 80 députés. Voir ce communiqué de l'association FHEDLES

  • thomas blanchard 13 septembre 2011 à 14:05
    Bonjour à tous,

    j'avoue n'avoir pas encore écouté l'émission, ni lu ce fil de commentaires, mais lisais un article sur des parents qui ont décidé de ne pas révéler le sexe de leur dernier enfant, et ai pensé que cela pourrait intéresser/animer le débat.

    Pour ne pas biaiser plus votre lecture, je vous laisse découvrir l'article (en anglais, si une âme charitable souhaite le traduire, libre à elle/lui)

    www.thestar.com/article/995112

    Thomas

  • cécile clozel 12 septembre 2011 à 21:34
    Ça m'a un peu ennuyée, cette émission. Peut-être parce qu'il y avait plusieurs problématiques jetées en vrac, celle de la légitimité des études de genre, celle de la vulgarisation si possible non réductrice (à laquelle on peut lier la question de l'ignorance crasse des journalistes), celle des enjeux idéologiques et politiques de l'église catholique et de la "droite populaire" (?)... chacune aurait mérité une émission sérieuse et ciblée.

    Aussi parce qu'aucune des deux questions qui me semblent essentielles sur ce sujet n'a été abordée :

    - comment peut on à la fois soutenir que "on ne nait pas (homme ou) femme, on le devient", et que "on ne devient pas homo/hétérosexuel(le), on nait comme ça" ??? Par quel miracle les "orientations sexuelles" ne feraient pas partie d'une identité construite, au moins en partie, elle aussi sous l'influence de facteurs culturels ? Je me trompe, ou ce sont bien les mêmes qui, souvent, brandissent les deux affirmations ? (bien entendu, la position inverse, grosso modo celle de l'église catho, affirmant qu'on nait homme ou femme et qu'on "choisit" d'être homo ou hétéro est tout aussi perplexifiante).
    J'ai la vague intuition que pour les uns comme pour les autres c'est plutôt de l'idéologie que le fruit d'une réflexion épistémologique solide...

    - ça amène à la question suivante : comment peut-on encore en rester au sempiternel débat inné ou bien acquis, naturel ou bien culturel, alors que la question centrale est l'articulation entre des facteurs physiologiques (parfois innés, parfois "acquis" au cours du développement), culturels, comportementaux, sémantiques... sur ces articulations, sur la façon dont la différenciation ou l'indistinction des genres s'ancrent dans des processus physiologiques, (et font retour sur eux), ou au contraire s'en affranchissent, pas grand chose. Une fois qu'on a convenu, entre personnes raisonnables, qu'il y a un déterminisme social, tout semble dit, il ne reste qu'à en convaincre la large masse des ignorants. Hum.

  • folivier 12 septembre 2011 à 18:28
    Alors bravo et merci !
    Emission claire, échanges interessants. J'ai appris beaucoup de chose et surtout intégré un certain nombre de questionnement et d'argument.
    Bravo

  • Juléjim 12 septembre 2011 à 18:13
    Passablement à la bourre dans mes visionnages d'émission je découvre celle-ci ce matin. L'émission a rempli son contrat pour ce qui me concerne :

    1- elle a parfaitement clarifié, en les situant politiquement et idéologiquement, les termes, les origines et les buts de ceux qui souhaitent que le débat et la réflexion prennent un tour polémique.(merci M. Fassin)
    2- en tant qu'arrêt sur images, les différents décryptages des présentations médiatiques, des manuels scolaires et des différents points de vue m'ont permis de mieux saisir la complexité et les enjeux de ce débat de société.(Merci Mme la prof de SVT, merci Laure)
    3- plusieurs contributions d'asinautes m'ont semblé d'une grande qualité, complétant considérablement les pistes de réflexion semées durant l'émission.(merci à tous ceux qui se reconnaîtront).

    Je m'étonne que certains s'insurgent contre le manque de contradiction dans le débat. Cette émission n'avait pas pour objet de conduire un débat sur une polémique politico-médiatique en cours mais de décrypter la manière dont la double question de l'identité et de l'orientation sexuelle semblait être appréhendée par certains au travers de leur réaction et leurs propos. Il s'agissait également de s'interroger sur le rôle que l'école pouvait/devait jouer sur ce sujet.
    A quoi ça sert que ce site s'appelle Arrêt sur images si l'on a le même horizon d'attente que n'importe quel talk-show télévisé ?

    NB : pour ceux qui ont des enfants et qui voudraient les faire profiter de nos échanges je suggère la lecture de l'article d'Erwan Desplanques de télérama, qui a , à mon avis, tout bien compris.

  • AA 12 septembre 2011 à 15:52
    Et dire que dans tout ça, D$K n'est cité qu'une seule fois! (+1).
    Mais c'est y possible à ce point là que l'information soit aussi compartimentée?


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