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Whitouze
Je ne sais pas si vous regarder encore les commentaires, mais merci beaucoup pour cette émission de qualité! 3 intervenant·e·s tous intéressant·e·s, qui se laissent parler, c'est chouette!
Par contre, pour @si, je ne suis vraiment pas fan de votre "autopromo" en début d'émission. Ça va, c'est pas long, mais personnellement je "zappe" (j'ai déjà lu les articles, ou je les lirai à mon rythme)
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AliClo
Avec un peu de retard j'aimerais que l' équipe ASI refasse une émission avec ce genre de prof.posés humanistes, sur l'influence des évangelistes comme madame Mansour a tenté de le faire à plusieurs reprises
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hanlig
Très bonne émission. J'ai trouvé que ça illustrait bien l'effet de polarisation politique en période historique sensible.
Ca m'a fait réaliser que la division politique sur la question de l'islam, à gauche mais aussi au-delà, a pour origine la façon dont on envisage le rapport individu/société. Et c'est pour ça que la sociologie a fait l'objet de critiques très violentes après l'attentat.
La sociologie générale (je ne parle pas de ce qui s'appelle parfois sociologie mais reste du consulting d'entreprise ou de la beta-science pour DRH) a pour paradigme que l'individu est une construction sociale (entendu comme interaction avec le reste des autres êtres humains et les institutions). Ce qui fait la différence entre les individus, c'est un parcours dans le monde social, pas des propriétés internes. On peut ne pas y adhérer, c'est très profond.
Le point d'achoppement politique qu'induisent les sociologues, est le libre-arbitre, la responsabilité. POur un sociologue, typiquement, c'est la structure de la société qui doit se modifier pour changer les individus. Ce sont des mouvements très lents, historiques.
Mais voilà le grand souci: sans libre-arbitre, sans responsabilité, ça veut dire quoi voter, ça veut dire quoi merder, réussir, etc?
Donc les clans en sont là: l'esprit sociologique explique, justifie sûrement un peu, déresponsabilise et appelle à une politique de changements structuraux. "Au contraire", l'esprit du libre-arbitre insiste sur la responsabilité individuelle, (notamment de celle des sociologues).Bien sûr, sur certains thèmes, on pointe volontiers la responsabilité individuelle et sur d'autres, on critique volontiers les structures sociales...
Comme l'a dit quelqu'un avant, dans ce contexte, on n'est pas dans la merde.
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Gato
Merci pour cette émission paisible et intéressante que je souhaite vite en accès libre !
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Le Chien
"l'assassinat barbare de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie, est un nouveau choc qui ne laisse indemne aucun d'entre nous, et nous ramène face à nos convictions et nos croyances, individuellement et collectivement."
En revanche, après les assassinats d'infirmières et d'infirmiers, nous avons, individuellement et collectivement repris 2 fois des moules.
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Romy St Cz
MAis retirez ces masques inclusifs, svp, c'est horrible. Sur les chaines nationale, personne n'a le masque.
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sspicco
J'ai relevé ce qui fait la base du "silence des profs", les petites phrases qui tuent tout velléités de s'exprimer... Alors que DS demande, à différents moments de l'émission, si les enseignants ont rencontré des problèmes, les invités répondent que "non, pas vraiment"," il suffit d'expliquer", "il faut contextualiser", "les élèves sont plutôt ouverts", ou "je parle pour moi , je ne sais pas ce qui se passe ailleurs."... C'est insidieux, pas flagrant mais réécoutez vous entendrez. Elles sont présentes dans le discours.
Bref, toutes ces phrases qui font que ceux qui ont des difficultés savent qu'ils ne seront pas entendus par leurs collègues.
De plus, l'un des invités commence à soulever le sujet. Les enseignants sont d'anciens bons élèves et en plus, ils ont choisi d'enseigner la matière qui est la plus facile pour eux... Ils ont donc, quasi tous, ce besoin de rester le meilleur, celui qui a la relation la plus cool avec ses élèves. Avoir une "mauvaise note " n'est pas dans leur logiciel.
Je prend un exemple :
Une enseignante invitée à C POLITIQUE fait des ateliers (donc en plus de ses cours) sur la liberté d'expression depuis des années. Elle a reçu pour cela les palmes académiques. Elle est contente, elle a eu une bonne note. Mais si on regarde bien, qu'a-t-elle apporté à la communauté éductaive ?
Qu'a-t-elle fait pour divulguer, propager, partager ces ateliers si "géniaux" que cela mérite les palmes académiques?
Qu'a-t-elle fait pour que ce travail, reconnu par l'institution, soit facilité pour l'ensemble des enseignants sur tout le territoire ?
Rien, elle est décorée pour son individualité, pour ce qu'elle a fait seule, sans partage, en plus de son temps de classe.
Alors beaucoup d'enseignant ne parlent pas de leurs difficultés parce que :
- Les autres enseignants n'ont pas forcément le temps de les écouter- si ils ont le temps de les écouter, ils n'ont pas de solution car la tenue de classe est un équilibre fragile fait d'individualités, de réputation, de charisme
- Un professeur chahuté est rarement vu comme un bon enseignant
A la fin de l'émission, j'ai le sentiment que finalement, ça va plutôt pas mal. On parle de tout avec tout le monde pour peu que l'on sache s'y prendre...Mouai... Ce n'est pas avec ça que la parole va se libérer chez les profs...
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andreegaly3-130841 andreegaly3
Ces trois là parlent en leur nom et celui de leur bouquin ... bien ! Soporifique et inintéressant !
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LG
Cette émission doit absolument passer en accès libre durable !
Je veux bien payer plus cher mon abonnement pour compenser.
Trois profs, qui peuvent s'exprimer calmement, sans qu'on déforme ou découpe leurs propos, qui ne sont pas d'accord sur tout mais montrent qu'on peut encore discuter. -
tony rouillon
Je n'irai pas jusqu'à regretter les émissions précédentes, mais je trouve que Daniel a laissé passer beaucoup d'affirmations qui auraient mérité des précisions, voire des objections...
En particulier, je m'attendais à enfin savoir qui sont ces fameux islamo-gauchistes. En effet, alors que pour illustrer l'islamophobie, on ne manque pas d'extraits de commentateurs (Zemour) ou de politiques (Darmanin), on a souvent l'impression qu'il n'y a de preuves d'islamophilie que des dénonciations (Joffrin, Valls) ou des dénégations (Mélanchon), mais pas de propos qui l'exprimeraient directement...
La relativement longue prise de parole Christophe Naudin est symptomatique en ce sens. "Une partie de la gauche", "des gens"... mais qui sont-ils enfin ?
Daniel, propose une liste : Todd, Greche (?), Boniface, Fassin, Liogier.
On a donc des noms, mais à part Todd qui a une petite reconnaissance médiatique. Je ne sais pas de qui il s'agit. Ils ne sont en tout cas pas autant médiatisé que la liste supposée les opposer (Zemour, Finkelkraut...). Et leur discours est-il aussi homogène, tant sur l'islam que sur d'autres questions ?
Avec De la Gasnerie, on a enfin un cas ! En effet, je peux comprendre que l'extrait diffusé pose problème. Encore faudrait-il le resituer dans l'espace polico-intellectuel. A-t-il des liens avec la précédente liste ? Je ne crois pas qu'il soit proche de Todd... Auprès de quels partis pèse-t-il ? On ne saura pas. Brefs, même en reconnaissant le problème de ces propos, si ceux-ci ne pèsent pas ni médiatiquement, ni politiquement, ni intellectuellement, peut-on les renvoyer à ceux d'un Zemmour ?
Je me dis que si @rret sur image n'a pas trouvé d'extrait plus pertinent, c'est que cette histoire d'islamophilie n'est pas très sérieuse, mais il aurait fallut que Daniel le formalise... -
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Cocomuze
Il me vient une réflexion, quelques heures après avoir regardé cette très bonne émission : j'ai essayé de songer aux moments où j'ai pu avoir des réticences d'élèves à traiter certaines questions. Et en fait, hormis quelques moments drôles ou perturbants qui sont arrivés aléatoirement, au gré des thématiques abordées en classe, j'ai eu finalement un cas récurrent : des adolescentes, ayant été victime de violences sexuelles, qui appréhendent que la question de la sexualité ou des violences sexistes soient traitée en classe (en SVT ou en français). Elles viennent me voir et se confient pour pouvoir m'expliquer ensuite pourquoi elles craignent qu'on aborde ces sujets.
L'une, particulièrement traumatisée, voulait savoir quand auraient lieu ces cours pour ne pas y assister (bien sûr ce n'était pas possible, mais nous avons pu en parler avec les collègues concernés et le lui faire comprendre). D'autres veulent simplement prévenir qu'elles craqueront peut-être pendant le cours, et devront sortir ou ne pourront pas participer à l'oral. Elles veulent aussi, bien sûr, mettre un adulte de confiance au courant de leur souffrance.
A chaque fois j'accueille bien sûr cette parole, et j'explique que je ne m'interdirai pas de traiter ces questions précisément parce que j'estime qu'il est important d'en parler pour faire évoluer la société.
Cette expression d'une sensibilité particulière ne change rien au contenu de mon cours, mais lorsque je parle de ces sujets je fais très attention à la manière dont je formule les choses, et je préviens les élèves lorsque nous allons étudier quelque chose de choquant : je pense à ma petite élève qui est dans un coin, mais aussi à toutes celles et tous ceux qui n'ont pas osé m'en parler et qui sont là, aussi, à écouter.
C'est un sujet très différent de celui qui passionne les chaînes d'info et les éditorialistes, mais je voulais partager cette expérience avec les lecteurs du forum : dans une classe, il y a tout un monde, dans le meilleur et le pire.
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Rosalie
Connaissez vous un prof d'arts plastiques qui utilise l'oeuvre Piss Christ pour illustrer la liberté dans l'art ?
Le contexte tragique de l'actualité focalise sur l'intolérance de certaines familles musulmanes, et c'est bien compréhensible.
Cependant, en dehors des questions religieuses, l'interventionisme des parents dans l'enseignement ne se limite pas à la critique des contenus scientifiques et de la meilleure manière de les enseigner selon des parents qui croient savoir
Dans le domaine de l'histoire de la colonisation des familles peuvent protester et intervenir auprès de la hiérarchie si le contenu ne leur convient pas
Dans le domaine de l'éducation sexuelle, de l'information sur l'homosexualité l'avortement et la contraception, aussi
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Catala93
La caricature "une étoile est née" est vécue comme une provocation insupportable par des esprits formatés par une vue sectaire et étroite du Coran. elle ne peut qu'aboutir â ce genre de meurtre expiatoire ou simplement délirant, c'est un fait aujourd'hui indiscutable. Aucun service de renseignement, aucun service de police, aucune modération des réseaux sociaux ne peut empêcher ce terrible acte isolé. Publier les caricatures de Mahomet ne peut pas être une injonction irresponsable à la Valls. Nous savons maintenant qu'elle expose à la mort et on ne peut demander à quiconque d'avoir ce courage. Ce qui le font sont conscients des risques de meurtres. C'est que faisait Charb, ce que continuent à faire Riss et autres dessinateurs à Charlie qui sont toujours dans la cible mais savent à quoi ils s'exposent. Cet acte courageux de ceux qui montent au front, percute frontalement la vision étroite des assassins qui ne représentent qu'eux-mêmes, aucune religion ne pouvant aboutir a cette horreur.
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Jack Sonfive
Très bonne émission, merci ... Que c'est bon d'entendre de la discussion ou chacun des interlocuteurs peut développer sa pensée, s'écooute, laisse parler l'autre, dans le calme et la nuance, cette bonne vieille nuance qui est si rare ailleurs ... C'est constructif, on réfléchit, vraiment, on apprend, bravo à vous tous et merci encore à ASI de nous proposer ce type de programme .... Si les télés poubelles pouvaient en prendre de la graine, vous faites vraiment pas le même métier ... Un p'tit pouce up à Christophe Naudin et sa maison d'édition pour avoir refuser d'aller sur Cnews ....
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Margaret Boët
Emission passionnante. Merci d'avoir organiser ce débat.
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Ro
Je suis étonné que Thibault Prévost au début de l'émission n'ait pas évoqué les signalements des agissements radicalisés de l'assassin de Samuel Paty à PHAROS (organisme gouvernementale) avant le drame. https://www.lexpress.fr/actualite/societe/comment-fonctionne-pharos-la-plateforme-de-signalement-sur-internet_2136831.html
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JeanSé
Excellente émission