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andresuperstar
visionnage interrompu à cause de l'insupportable Sterdyniak ; et vous l'aviez déjà invité ?? SVP, plus jamais ça, merci
à ranger dans la même blacklist que la rombière d'act'up dont j'ai oublié le nom (émission sur Chavez)
heureusement c'est pas toutes les semaines, mais comme on regarde @si pour le temps de parole et la qualité des invités (!)... -
Jelomar
Pendant qu'on attise des polémiques stériles sur « le conflit des générations », les VRAIS enfoirés du charity business font leur beurre, libéralisme débridé oblige.
Lu dans le dernier Politis du 19 mars:
"A l'occasion de la retransmission du gala annuel "Sur la route des enfoirés", le 13 mars, ignorant la polémique suscitée par la chanson du clip, TF1 a choisi d'augmenter ses tarifs publicitaires, sûre de son succès. Les annonceurs ont dû s'acquitter de 120000 euros pour trente secondes de pub entre le JT et le début du concert, puis entre 140000 et 150000 euros pendant sa durée. Des tarifs à peine inférieurs à ceux du Mondial de foot et au-delà de "The voice" (70000 euros). In fine, le gala a réuni 1,4 millions de personnes de moins que l'édition 2014 avec 10,8 millions de téléspectateurs...".
Ajoutons à cela l'exhibition médiocre mais pleine de suffisance de multimillionnaires repus, et l'on obtient un spectacle d'une indécence absolue.
NB: Et pourtant, les Restos prévoient pour 2015 un déficit de 10 millions d'euros:
http://www.ouest-france.fr/restos-du-coeur-lassociation-na-plus-les-moyens-3144554
Un commentaire de la Cour des Comptes ?... Non ?... -
Caym
Bon cette video à l'avantage dédramatiser : LinkTheSun -
Aline Marchetto
Pendant ce temps là le gouvernement avance à reculons : Bientôt payer en espèces plus de 1000 € ne sera plus possible.. Pour lutter contre le terrorisme soit disant :
[quote=terrorisme pour tous] Le ministre des Finances, Michel Sapin, annonce ce mercredi plusieurs mesures dont l'interdiction de payer plus de 1.000 euros en espèces, dans le cadre de la "lutte contre le financement du terrorisme".
Michel Sapin a l'intention de limiter l'autorisation de payer en liquide pour des sommes élévées, dans le but de lutter contre le terrorisme. "C'est au nom de la "lutte contre le financement du terrorisme" que Michel Sapin lance une véritable chasse à l'argent liquide", écrit Le Parisien.
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La première mesure concerne l'"interdiction de payer plus de 1.000 euros en espèces". Jusqu'ici, les consommateurs français pouvaient régler jusqu'à 3.000 euros d'achats en liquide.
Pour les non-résidants, autrement dit les touristes étrangers, "le maximum est lui aussi revu à la baisse, de 15.000 à 10.000 euros. Le paiement en liquide permet, en effet, de recycler de l'argent aux origines douteuses", ajoute encore Le Parisien. "La mesure sera appliquée dès le 1er septembre 2015", affirme au journal Michel Sapin. "Les gros retraits" seront "systématiquement surveillés", précise le journal.
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Signalement obligatoire à Tracfin (service de renseignement rattaché au ministère). "Les banques doivent signaler tout mouvement de fonds ou comportement qui leur paraît suspect à Tracfin, le service du ministère de l'Economie chargé de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Mais il n'existait jusqu'à maintenant aucun seuil de déclaration automatique", rappelle le quotidien.
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Retirer 10.000 euros sera plus contrôlé. Désormais, "elles devront systématiquement signaler à Tracfin tout dépôt ou retrait d'espèce supérieure à 10.000 euros par mois. Et ce à partir du 1er janvier 2016. Ce délai est nécessaire pour laisser le temps aux organismes bancaires de mettre à jour leurs systèmes informatiques," signale Michel Sapin. "A partir du 1er janvier, les bureaux de change devront réclamer une pièce d'identité lorsqu'une personne veut échanger plus de 1.000 euros de devises", poursuit le journal.
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Déclaration des capitaux transitant par le fret. Autre mesure, tous les capitaux en transit devront également être déclarés. "Une déclaration à la douane est obligatoire si on entre sur le territoire avec une valise de billets ou une marchandise de valeur comme l'or", indique le quotidien. "Mais jusqu'ici, elle ne l'était pas si vous vous faisiez livrer par voie postale. A partir du 1er janvier 2016, ces transferts physiques de capitaux par fret et fret express devront obligatoirement être déclarés préalablement à la douane."
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Comptes "Nickel" visés. "Les 80.000 comptes du type Nickel, que l'on peut ouvrir dans les bureaux de tabac, seront référencés au fichier Ficoba, auquel sont soumis tous les autres comptes bancaires" et "le devoir de vigilance des institutions financières, notamment dans l'octroi de crédits à la consommation, sera renforcé", détaille encore Le Parisien.
J'espère que ceux qui débattent sans arrêt sur "divers sujets" (spécisme, jeûne, vegan, excision, etc) voudront commenter ce fait car apparemment les élus-élites-oligarques s'occupent de garder "nos sous" sous clés au motif que nous serions tenté d'acheter une kalachinkov au boulanger du coin........ -
cirneaf
Il y a une dimension qui reste absente de ce débat, trop fortement axé sur une vision "familiale" ou "non-familiale" des choses. C'est que dans une démocratie, depuis toujours, les droits doivent souvent être littéralement arrachés n'étant pas généreusement distribués comme les textes fondamentaux (la constitution, les droits de l'homme) le prévoient. Arracher, lutter, changer le système.. pourquoi le "jeune" présent semble-t-il n'en avoir aucune conscience ? Génération bénie ? On est dans la doxa qui vous raconte l'histoire comme la période du miracle du plein-emploi à laquelle succède celle de la crise et donc, ben, voilà, c'est comme ça. On voit à quel point le discours officiel a pénétré les esprits et fait oublier que le système accepté a des conséquences. Je dois dire que je n'ai vu du clip que les extraits présentés dans l'émission et que, étant de la génération qui croyait à l'arrachage (même si la plupart de ses "membres" se sont rabattus sur l'insertion sans complexe), j'avais compris le terme "bouger" dans le sens du changement et des mouvements sociaux. Apparemment, cette confusion n'est pas faite un seul instant par les "jeunes" (ou du moins le jeune présent) ce qui me semble assez significatif. Bougez-vous, non pas dans le pitoyable (et hypocrite) sens macronien des choses, mais dans le sens indignez-vous et changez un système injuste pour TOUS.
Ou plutôt "bougeons-nous", jeunes et croulants (l'exercice est bon pour la santé physique et mentale!) -
sandy
Tous ces gens ne se rendent pas compte de la violence sociale qu'ils font subir aux autres et du désespoir des millions de gens et pas seulement des jeunes alors qu'on leur referme systématiquement les portes et qu'ils ne trouvent pas leur place dans la société.
Parler de pont d'or, alors que ce que veulent les gens c'est juste trouver une place dans la société, ne plus se sentir exclues / rejetées, avoir de quoi vivre, pouvoir faire des projets et envisager le futur sereinement, fonder une famille et pouvoir la protéger, arrêter de vivre dans la précarité et la galère.
Et ce n'est pas par manque d'initiative ou de volonté, mais bien parce que la société ferme systématiquement les portes devant leur nez et les rejette. -
Colas Géranton
Le vieux monsieur est déségréable à écouter quand il hausse la voix. -
GIGI
salut Julien, merci pour les actions que tu as menées avec génération précaire et sur le logement
ou l'on s'est croisé;
je suis 1 femme et fait partie du 3ème âge;
j'ai écouté 3 fois le clip et je n'ai rien vu d'agressif dans ce clip;
d'abord dire que ce sont des millionaires qui le chantent ( la forme ) n'a RIEN à voir avec le contenu ( le fond);
le fond de ce clip je le trouve très bien: c'est donner de l'énergie aux jeunes;
"bouge toi" cela n'a rien d'agressif on peut dire "bouge toi" à quelqu'un de n'importe quel âge;
tu as tout l'avenir mais c'est formidable d'avoir tout l'avenir !
oui il y a le chômage et c'est le + gros problème mais c'est pas en disant il y a le chômage c'est foutu, on fait
plus rien que l'on s'en sort;
les baby boomers ne sont pas une génération bénie, ce n'est pas vrai: on s'est battu, on a vraiment mouillé la
chemise; la différence c'est qu'on avait un rapport de force avec les syndicats et le parti communiste et un
dialogue possible; maintenant c'est râpé;
eh Henri Sterdyniak je suis "atterrée" (sic) par vos propos; + tôt un jeune sera autonome et mieux cela sera pour
tout le monde; ce n'est pas une bonne idée que d'en faire des Tanguys et cela masque le malaise général qui existe
dans la situation économique de la France;
et puis, la France est un pays de vieux donc cela a certaines consèquences -
yann astuce chébran
MERDE. Je voulais intervenir sur les dépenses d'argent public sans contrôle de personne et sans information de l'électeur-contribuable. Je le ferai un autre jour. -
Romain Desbois contre les méthodes stalinofascistes!
ne serait-ce pas plus pratique d'avoir un système de repli du fil plutôt que de restreindre de plus en plus le cadre.
Ainsi ceux que le fil n’intéresse pas n'auraient pas à le défiler.
ce serait plus clair et plus sympa je trouve. -
Asyla
Put** il y a une heure d'émission, sterdinyak est insupportable, il ne peut pas laisser parler les gens ? Et puis pourqui l'inivter lui ? Il n'a jamais appris quoi que ce soit à qui que ce soit, on le voit déjà assez et la dernière fois qu'il était venu, il avait pollué le débat face à Jorion..
Claudine Attias-Donfut enchaine les clichés, invité inutile également .. heureusement Julien Bayou relève le niveau. -
Stéphanie
Polémique disproportionnée. Certains journalistes étaient juste contents de se payer Goldman, chanteur trop populaire pour ne pas être suspect (et de surcroît personnalité préférée des français). Pire encore, il ne joue pas le jeu des média en ne se pavanant pas dans la presse people et en refusant les interviews depuis 15 ans.
Sa démarche est sincère, c'est Coluche qui est venu le chercher pour écrire le premier hymne, qu'aurait-on dit s'il avait abandonné le navire après la mort de celui-ci ?
Il ne se fait pas de pub sur le dos des restos, il a arrêté sa carrière en 2001. Il vit simplement (pour une personnalité de son statut) et je pense qu'il reverse une bonne partie de ses droits d'auteur aux Restos...
Je n'aime pas trop les spectacles des Enfoirés (trop de déguisements, trop de personnalités que je n'apprécie pas) mais le fait est que les spectacles et les disques marchent, qu'ils rapportent de l'argent aux Restos. Dire que cela revient à racketter les smicards est ridicule, personne n'est obligé d'acheter les disques...d'ailleurs n'est-ce pas du mépris de classe que de considérer que les Restos sont regardés par les smicards ?
On a le droit de penser ce que l'on veut de sa musique (je pense pour ma part qu'il a composé de très bonnes chansons, dont certaines comptent beaucoup pour moi, d'autres plus médiocres, je n'aime d'ailleurs pas le titre incriminé) mais Goldman ne mérite pas d'être taxé de "réactionnaire". Il est issu d'une famille ancrée à gauche (père immigré juif résistant et communiste, frère militant d'extrême gauche mystérieusement assassiné en 79) lui-même sympathisant rocardien sévère avec les années Mitterrand (il avait fustigé son entourage, notamment Tapie et...Attali qui à mon avis n'a fait que se venger en critiquant les Enfoirés). Enfin il a toujours dit qu'il ne laisserait rien en héritage à ses enfants, parce qu'il considère que c'est leur rendre en mauvais service. Pas vraiment réactionnaire ça...C'est un thème récurrent dans ses chansons, se battre pour s'en sortir, en dépit des difficultés (C'est ta chance, Là-bas). Peut-être parce qu'il a en tête le parcours de son père, qui avait connu la misère en Pologne à une époque encore plus troublée que la nôtre...C'est le message qu'il adresse aux jeunes : le monde de demain est entre vos mains.
Parler d"exilé fiscal" est encore plus erroné...Il a toujours vécu en France et payé ses impôts.
Une consolation : Marine Le Pen a fustigé la chanson...Là pour le coup ça m'a fait plaisir... -
Lorie
C'est à dire l'économie de marché!Que nous soyons jeunes ou vieux,nous nous faisons tondre le dos par nos dirigeants que sont les actionnaires(ou plutot les rentiers)le CAC quarante,le grand capital,et leurs valets:les politiques qu'ils soient de"gauche"ou de droite et les journalistes! -
claude
C'était le conflit de générations sur le plateau ! Julien Bayou était incapable d'entendre les arguments des vieux.. Je suis persuadée que le sort des jeunes n'est pas enviable mais il en va de même pour toutes les générations. A choisir, il me semble plus facile d'être jeune dans une famille aisée que quinqua, père de famille, confronté au chômage. Si les jeunes n'ont pas droit au RSA, ils ont droit aux bourses pour faire des études, même si je pense qu'elles ne sont pas suffisantes. C'est toute la marche de l'économie qu'il faudrait dénoncer. -
Christian
Bonjour
J'ai trouvé l'émission un peu confuse mais intéressante sur le fond : les intervenants sont tombés d'accord sur le fait qu'il y a une solidarité entre générations dans les familles, mais il y a une absence de solidarité sociale par le refus de verser le RSA au 18-25 ans. Il me semble que c'est une revendication assez ancienne de certaines partis politiques, organisations de jeunes et syndicats, mais cela n'a été rappelé que très vite. Cette absence de solidarité sociale sur traduit aussi sur le champs de l'action syndicale : les salariés en CDI sont souvent les témoins de la précarisation des "jeunes" salariés ("jeunesse" qui va jusqu'à 40 ans aujourd'hui), pour autant, je n'ai jamais vu de mobilisation des salariés en CDI à ce sujet. La question de défendre le principe même du CDI n'est même pas évoquée, alors que la pratique de beaucoup d'employeurs est une remise en cause massive de l'existence du CDI. -
hanlig
Très difficile de mener à bien un débat quand la pertinence des catégories n'est pas évaluée.
En gros ici on avait les catégories "rapports générationnels" VERSUS "rapports sociaux et économiques".
Alors un indice: historiquement quand fait-on appel aux rapports générationnels pour expliquer les évolutions économiques et sociales? Jamais. Pourquoi? Parce que la présence de générations différentes qui sont intimement liées entre elles par des liens familiaux partagent leurs représentations, à quelques différences près. Maintenant le fait est qu'il y a des bouleversements depuis trente ans sur l'entrée dans la vie économique, familale, etc. dont les raisons sont multiples mais on peut évoquer, sans risque de se tromper, que le chômage de masse a joué son rôle. Ca touche donc le début de la vie, donc les jeunes.
Julien Bayou propose régulièrement sa grille d'analyse de conflit générationnel. Il arrive à tenir la barre de son radeau idéologique grâce à l'absence de RSA pour les 18-25 ans. Mais sans ça il lui reste quoi? Qu'on vouvoie volontiers les vieux qui tutoient à outrance les jeunes? Oui, l'être humain passe par des âges qui lui confèrent des propriétés, un regard social différents. Mais faut le dire: Bayou, la génération, c'est son business...
Conclusion: Sterdyniak hurle et c'est pénible mais il a raison: les générations constituent une catégorie mineure de l'analyse sociale. Les gens qui avancent leur petite catégorie générationnelle voient les choses en petit, la politique par le petit trou de la lorgnette. -
beren57
Beaucoup aimé cette émission sur le problème de la génération sacrifiée qui me touche beaucoup. Sterdyniak était parfait en con caduc, Bayou beaucoup moins en con innoncent, vu que les choses qu'il a dites etaient loin de l'etre, con justement. (mais j'ai peut être un biais générationnel) Peut être était-il un poil trop attaché aux conneries de Sterdyniak pour que le débat aille assez loin. Mais quand même, les plaies les plus superficielles ont été abordées. Le chômage, la précarisation, la non indemnisation, le rsa quand meme versé aux parents isolés, mais pas aux autres (peut etre aurait-il été judicieux de placer a cette occasion qu'on a une recrudescence de mamans celibataires avec une tout plein d'enfants concus juste pour toucher les allocs, ce qui est quand meme bien significatif du besoin profond et vital de ces ressources-la parmi les populations les plus infortunées), le fait d'etre une génération qui vit moins bien que ses ancetres pour la premiere fois depuis longtemps, bref, tout etait parfait concernant ce qui se voit. Juste le sentiment qu'on a que gratté la surface. On l'a dit sur le plateau, on est pas dans un conflit générationnel ordinaire. Mais pourquoi ?
Je crois pour ma part que le vrai souci qui se pose a notre génération, c'est qu'au dela du conflit habituel et historique, cyclique, dans le perpetuel recommencement de l'histoire, entre une génération qui vit un moment de crise et de tensions, et une qui vit un moment d'apaisement et de réparations, nous sommes la première génération dans l'histoire depuis plus d'un millénaire a vivre un effondrement civilisationnel programmé. Le modèle civilisationnel qui a été le notre pendant des siecles et des siecles, a savoir le capitalisme, s'effondre. Et non seulement s'effondret-t-il, mais nous avons même pour ainsi dire le choix entre son effondrement total et complet, ou l'effondrement pur et simple de toute vie par la destruction par le capitalisme des conditions necessaires a la vie sur Terre. Ce, sans avoir de contre-modèle viable a proposer. Le seul qui aie vue le jour, le communisme, a montré son échec. Notre génération a grandi sur la célébration de sa chute.
Il me semble, a travers l'histoire de notre pays, ne retrouver que cette situation au 5eme siecle, au moment de la chute de l'Empire Romain. Un modele civilisationnel s'effondre sous nos yeux, et nous sommes impuissants face a cela, car il est déjà trop tard. Nous sommes arrivés trop tard. Nous ne pouvons voir que les derniers feux de ce qui a fondé notre vivre ensemble depuis la fin du Moyen Age. Tout comme la derniere génération de romains a du voir ceux qu'ils avaient jusque la appelés les barbares prendre progressivement chaque petite place de pouvoir jusqu'a ce que l'Empire n'existe plus que de nom, puis plus du tout. Avec comme seule option de s'enfuir, ou de subir et de s'adapter. Et de nos jours, ou s'enfuir ?
Si une génération se définit (et c'est ce que je crois) par l'avenir commun qu'a la fois les générations précédentes lui permettent d'avoir, et qu'elle va, a son tour, contribuer a batir, alors, quel avenir nous-a-t-on donné, et que pouvons nous y batir ? Et à ces deux questions, la réponse est déséspérément simple : rien ! Notre avenir c'est l'obscurité, voire même l'obscurantisme, voire même l'anhihilation. Sauf si nous parvenons a être assez inventifs pour inventer ce que plusieurs siecles de générations successives n'ont pas pu inventer. On a en tout et pour tout quatre voies qui se montrent a nous pour le futur de l'humanité : la troisieme guerre mondiale, moyen-age 2 le retour, la fin du monde, OU inventer quelque chose de nouveau et d'absolument génial pour être tous sauvés. Quel poids repose sur nos épaules, et dans quelles conditions devons nous être a ce point inventifs ! C'est ça, avant, toute autre chose, la condition de notre génération ! Le chomage, la précarité, tout ca, ce ne sont que des symptomes visibles... -
Myriam MALVAUT
J'ai acheté l'ouvrage de Louis Chauvel "Le déclin des générations" qui propose une analyse très intéressante de ce que l'on peut nommer par crise générationnelle. Son analyse me semble pertinente, en effet il ne s'agit pas de trouver un responsable, une génération mieux lotie qu'une autre, mais de considérer l'arrivée des différentes générations à des moments stratégiques de leur existence (l'entrée dans le monde du travail, la maturité professionnelle ou le départ à la retraite) en regard des conjonctures économiques et historiques. Ainsi, évidemment être né dans les années suivant la deuxième guerre mondiale et avoir 20 ans en 68 ou 70 quand le taux de non emploi (je préfère ce mot à chomage) est à 6% est surement plus facile et qu'avoir 20 ans en 80 ou en 2015 quand le "chomage" des jeunes est à plus de 20 % (je ne suis pas économiste, donc pas tout à fait sure des chiffres). Si l'on rajoute à cela les loyers qui ont explosé, la période est nettement moins propice. C'est une simple question de bon sens. J'ai beaucoup de difficultés à voir les plus âgées ne pas comprendre les préoccupations légitimes des jeunes d'aujourd'hui. Je suis moi même quinqua et mère de deux fils (27 et 22 ans) et je me rends bien compte que même si j'ai toujours plus ou moins connu la crise, celle-ci s'est largement intensifiée. Avec tout le respect que j'ai pour Mme Attias Donfut,il me semble un peu bizarre de comparer la situation des femmes des années 60 (même si effectivement elle était compliquée dans ces années là, et que je me sens redevable du courage dont certaines femmes ont fait preuve pour faire évaluer de façon significative la place des femmes) avec celle des jeunes d'aujourd'hui.
Je me pose aussi certaines questions. Si les choix politiques actuels sont de considérer que c'est aux parents de prendre en charge la "déserrance" économique de leur enfant, qu'en est-il de l'égalité des chances promue par notre état républicain ? Si les parents sont aisés, les jeunes seront aidés, sinon tant pis pour les autres ! Ces jeunes seront aidés certes mais ne seront pas autonomes. Je ne suis pas sûre que cette situation me conviendrait si j'avais 20 ans. Donc comment ne pas comprendre que la volonté de ces jeunes soit d'être autonome pour être réellement adulte, maitre de leur vie et non pas dépendant de leurs parents même s'ils les aiment. Ne sont-ce pas plutôt les culpabilités générationnelles refoulées qui empêchent de voir l'évidence. Non le monde d'aujourd'hui n'est pas celui rêvée par la génération 68, le rêve n'a pas tourné au cauchemar mais n'en ai pas loin (problèmes économiques, avidité si ce n'est pas criminalité financière, changement climatique, etc). Alors regardons les choses en face, écoutons les jeunes, ils ont plein de choses à dire, acceptons de laisser la place. Voilà, c'est la première fois que je participe à un forum... -
Jarogne
On a tendance à oublier que la charité - à la base des restos du coeur - est une valeur foncièrement de DROITE, qui profite symboliquement essentiellement au donateur ou au bénévole, c'est à dire au NANTI susceptible de donner son temps ou son argent.
Contrairement aux revenus de transferts universels - et donc automatiques à condition d'être ayant droit - la charité met en scène un don, non pas réciproque comme dans le systême don/contre don décrit par M Mauss, mais à sens unique.
Dans le systême de don/contre don, il y a CIRCULATION et ALTERNANCE du statut d'obligé, ce qui assure une forme élémentaire de lien social s'inscrivant dans la RECIPROCITE.
Dans la charité des bien nommés Enfoirés, le bénéficiaire devient l'obligé PERPETUEL de son donateur, pour des raisons parfaitement arbitraires: par exemple le ou la retraité(e) qui bénéficie de pensions confortables, d'une bonne santé, et d'un temps libre infini aura donc beau jeu de DONNER son temps aux restos du coeur à de jeunes pauvres, ou mère isolées, primo-immigrants etc..., mais cela masque entièrement le fait que ce donateur bénéficie largement d'une forme de solidarité par ailleurs.
Si les Enfoirés sont réacs - mais aussi tous ces guignols médiatiques de la charité, à commencer par la mère Chirac et ses pièces jaunes - et qu'ils sont les premiers à fustiger l'ASSISTANAT - alors que paradoxalement il ne font pas autre chose que d'assister des pauvres - c'est parce qu' un systême public, transparent et juste de redistribution les priverait de ces profits symboliques.
Le côté dame patronnesse du show biz français est de ce point de vue particulièrement gerbant: en plus de chanter comme des veaux des chansons aux paroles indigentes, de racketter des pauvres consentants - les principaux amateurs de variété et de chanson populaire appartiennent aux classes du même nom - ces derniers crachent à la gueule de ces mêmes pauvres qui les nourrissent.
De ce point de vue, le projet de Coluche - quoiqu'on pense du bonhomme - participait dès le début de cette idéologie crypto-sarkoziste nauséabonde, en se mettant en scène comme "celui qui se bouge" pour les pauvres contre à la fois un Etat supposé impuissant - et implicitement contre les pauvres eux-mêmes, incapables de "se bouger" eux-mêmes. On te file un coup de main, mais faut quand même que tu te bouges, tu as "toute la vie".
Cette survalorisation mythifiée de l'action INDIVIDUELLE et de l'INITIATIVE, y compris dans le charity business est typique de la bourgeoisie de droite réac, persuadée qu'elle ne doit ses privilèges qu'à son TALENT et à son ENERGIE, alors qu'elle en a réellement HERITE, et qu'elle doit sa position privilégiée PRECISEMENT à des facteurs n'ayant rien à voir avec le mérite personnel, mais en grande partie à la collectivité - d'abord à la bourgeoisie elle-même comme classe qui sait très bien comment chouchouter ses rejetons, mais plus généralement la société toute entière, à commencer par la gratuité des études, en particulier celle des grandes écoles. -
Annie Huet Annie
Chasser le naturel il revient au galop. Vous vous étiez amélioré, dans ce deuxième débat, vous ne laissez pas finir vos interlocuteurs, c'est pénible.