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kiki22
Donc en bref Poutine est avant tout un nationaliste républicain qui fait du bon travail pour le pays et que la population soutient en grande majorité.
Bref tout l'inverse des deux derniers présidents français laquais de l'oligarchie financière occidentale ! -
pucciarelli alain
Bonjour. Je suis fasciné par le ton et la manière dont la Russie et son président sont traités. On sait aujourd'hui que la déstabilisation de l'Ukraine est largement le fait de l'administration US. Nulle preuve n'a été apportée à propos de l'avion de la Malaysia airline. Nulle preuve non plus à propos du meurtre de M. Nemtsov. Qui sont les responsables, les coupabnles? Mystère. Le patron de l'OTAN a reconnu qu'il n'y avait pas de troupes russes es qualité dans l'Est de l'Ukraine. On peut supposer une aide russe aux insurgés, mais pas moins qu'une aide occidentale côté Kiev. Enfin, on agit avec la Russie comme si elle n'était pas le seul pays au monde en capacité de détruire les Etats Unis, et la planète avec au cas où les choses tourneraient vraiment mal. Abonné de Médiapart, je suis avec attention la ligne anti russe de ce journal, dans lequel on a, notamment, savamment agité à propos de M. Poutine de brumeuses considérations sur l'"âme russe". Autrement dit, je vois dans tout cela de la condescendance, une pointe de racisme, et un mépris qui me fait penser à un réflexe colonial. Je dis tout cela sur mon site pucciarelli.fr, ou sur mon blog Médiapart. Qui menace qui? La puissance économique des Occidentaux est sans commune mesure avec celle de la Russie. Pourquoi la France a-t-elle abandonné toute politique étrangère autonome? Comment l'UE peut-elle envisager un ordre européen sans la Russie? Aussi, sonder le coeur et les reins du président russe n'a à mes yeux strictement aucun intérêt. Il faudrait parler politique, géostratégie, intérêts bien compris des uns et des autres et cesser de suivre aveuglément la diplomatie US, voire allemande. La presse française paraît souvent dans ce contexte (et dans d'autres) incapable d'assumer avec sérieux ses responsabilités qui sont grandes. Préparer les esprits à la guerre, chauffer l'opinion en répétant les sottises proférées par des officiels cyniques et irresponsables est très inquiétant. Si l'Ukraine se disloque, les Etats Unis s'en moqueront, mais les pays européens devront gérer une belle crise sur le vieux continent mis en morceau. Enfin, croit-on que la Chine regarderait les bras croisés la Russie risquer une défait majeure face au camp occidental? Existe-t-il encore des journalistes dignes de ce nom dans les "grands médias", capables d'exercer leur métier convenablement et librement? On peut en douter. Beaucoup doivent croire que la carte de presse protège des bombes et des radiations. Du reste, il suffit de regarder l'actualité internationale depuis 1991 pour savoir qui met le bazar sur la planète, au nom des "droits de l'homme" ou pas. Au fait, M. Obama ne serait-il pas seulement un complexé acharné à prouver son intelligence et son existence en balançant des bombes partout? Cordialement. -
Maurice61
Les deux intervenantes sont nulles, une émission ennuyante sans raisonnement sur le fond! C'est du style médias conventionnels. -
kawouede
Quand je lis le mot de "propagande" à propos des dessins de Plantu, comme si on était obligés de les regarder et d'y adhérer, ou de les apprécier, alors qu'en Russie il y a un flot continu d'information sur TOUS les grands médias (chaînes de télé et radio et journaux quotidiens sauf un ou deux qui sont très minoritaires) qui présente toujours une seule version des faits, celle du Kremlin, j'en suis malade pour l'idée de démocratie et de liberté que se font les gens qui ont des arguments pareils dans ces débats.
Or il y a un débat en France sur la Russie, contrairement à ce que vous affirmez, pas seulement sur des sites comme @si ; comme il y en a un en Allemagne (émissions de télé critiquant le traitement de l'affaire du vol MH117 - qui paraît le fait des "rebelles" russes par bavure, et non l'oeuvre de Poutine lui-même, c'est évident !), et même s'il y a bien sûr à redire sur le traitement de cette info comme sur d'autres (ce qui nous vient d'Amérique latine, oui, contrairement à ce qui vient de Russie, est beaucoup moins présent par exemple ; il y a d'autres explications comme la proximité géopolitique).
On a l'impression qu'à force de lecture critique des médias, certains se sont enfermés dans une approche idéologique du "mensonge occidental" contre toute autre version qui viendrait d'ailleurs. C'est inquiétant.
Sans parler du discours minable, de caniveau, lancé par un Jean-Luc Mélenchon qui met des épithètes dans la plus pure veine stalinienne (alors que le PCF lui-même ne pratique pas ça aujourd'hui) pour parler du gouvernement de Kiev, des citoyens ukrainiens qui le soutiennent, et des opposants au régime en place à Moscou et qu'on retrouve ici ou là à propos des Pussy Riots. Certes, ce ne sont pas les plus malheureuses (des artistes) des gens qui s'opposent à Poutine aujourd'hui en Russie (ou qui subissent son régime sans l'apprécier et sans pouvoir le dire au grand jour, ni manifester sans inquiétude). Est-ce que Joan Baez qui dénonçait la guerre du Vietnam était misérable ? Angelina Davis, militante des droits civiques et marxiste révolutionnaire, n'avait-elle pas le droit de faire un séjour à Berlin pendant ses études ?
une version critique du "toast de Navalny à l'holocauste" qu'apparemment Mélenchon adore colporter à sa manière, ses fans aussi. -
yack2
Vive internet? Vive internet!
Quelque que soit le sujet,Melenchon,Poutine,L'Ukraine ou autres,les grand médias ne peuvent plus raconter n'importe quoi et glisser la poussière sous le tapis.
Ils doivent se justifier ,se défendre,parceque nos avons d'autres sources très accéssibles sur le net,toutes aussi crédibles que les leurs.
Le forum est à cette image,une confontration des sources d'informations et de leurs analyses.
Par manque d'habitude,ayant eut l'habitude du monopole et du silence,nos grands médias se crispent;et les accusations colorées en istes ou ismes
volent de toutes parts....je rigole car ,à moins de la tentation de plus en plus grande de la censure,le mouvement est irréversible.
Berruyer en est l'exemple type,couvert d'opprobe,alors qu'il n'est qu'une source disponible et analysable.
Donc ,de mon point de vue,il ne reste que deux solutions,le débat argumenté ou s'écharper en couleurs. -
Rosalie
Une erreur de DS au début de l'émission : ce qui a a déclanché sur Mediapart des milliers de protestations, ce n'est pas un article sur Poutine mais un article très injurieux accusant Mélenchon de s'être réjoui de la mort de l'opposant et de tas d'autres choses comme manque de tout sens éthique, moral ... article auquel JLM répond sur son blog avec beaucoup de dignité.
Autre erreur : il y a bien d'autres hommes politiques et commentateurs qui sont critiques sur la position de l'Europe en Ukraine, par exemple Juppé, ou Vedrine, ou Villepin ou Chevènement et pas seulement Mélenchon et le Pen comme veulent le faire croire ceux qui passsent leur temps à faire l'amalgame des "populistes".
A part ça l'émission était intéressante, les invitées connaissaient très bien le sujet. Un regret cependant qu'on ne mette pas assez en perspective les critiques faites aux russes par rapport à nos propres démons. Notre église, nos homophobes, nos oligarques . Par exemple, quelle est l'influence des grandes banques françaises sur les décisions politiques de notre gouvernement ? Nulle ? Non,. Donc c'est loin d'être une spécificité russe. -
Caym
Juste un lien intéressant que je viens de trouver, pas vu si déjà posté dans le fil.
C'est le Che s'exprimant à Europe 1 sur la crise Ukrainienne bon c'est mon hystérique que ce qu'on peut voir et qui fait le Buzz...
Europe 1
Europe 1
Bon après c'est comme tout Chevènement n'est pas du genre à se retenir de mettre un taquet au passage à un Barroso, enfin bon j'ai du mal à lui en vouloir pour ça.... -
Gimad
OK tout n'a pas été abordé. Mais c'était une bonne émission.
On avait deux invitées qui parlaient lorsqu'elles avaient quelque chose à dire, et elle ne s'aventuraient pas en terrain inconnu. Elles étaient modérées dans leur propos, et elles avaient un avis d'observateur attentif et renseigné. Autre point fort, pas d'invité Skype!
Tout n'est pas parfait, mais la critique est bien plus facile une fois l'oeuvre réalisée et sans le travail nécessaire à la réalisation, la critique ne peut pas s'exprimer.
C'est sur ce postulat que je souligne la qualité de cette émission. Je retiens quelques points:
- Nous connaissons mal la Russie et de ce fait on se raccroche au plus visible (pour nous Poutine).
- Cette méconnaissance a pour autre effet de nous faire tomber dans une vision binaire: les bons et les méchants,"si tu n'es pas avec moi, tu es contre moi " (Anakin Skywalker dans la Revanche des Siths, Episode III, bon, plus sérieusement, George Bush après le 11 septembre 2001).
- Les médias français sont majoritairement (pas unanimement) anti-Poutine (pas forcément anti-russe).
- La réalité ruse est assez complexe et cette complexité nous échappe. Les invités nous ont permis de saisir l'importance des nuances, le défaut d'une lecture française de la réalité russe.
- L'importance des différentes institutions dans certaines décisions: ex l'Eglise orthodoxe et les Pussy Riots ou face à l'homosexualité.
Un petit regret sur le fait qu'on soit passé vite sur la question du rôle de la religion face au pouvoir de l'argent. Cette foi superficielle qui serait là pour racheter le "pêché de richesse" (pas toujours honnêtement acquise.
A titre personnel, je pense qu'il faut comprendre l'adhésion du peuple russe à son leader aussi au regard de déclin perçu pendant l'ère Eltsine (les anciens satellites passés à l'Union Européenne ou à l'OTAN, effondrement économique, baisse de l'espérance de vie etc...) et la volonté de puissance russe affirmée par Poutine depuis son arrivée au pouvoir (guerre en Georgie qui voulait rejoindre l'OTAN, intervention en Ukraine zone de passage du gaz russe vers l'Europe -gaz qui représente près d'un tiers de recettes budgétaires de l'Etat Russe, Ukraine dont l'Ouest voulait rejoindre l'OTAN et l'Union Européenne). Le basculement géopolitique des 20 dernières années fait que la Russie se sent diminuée et menacée, dans ce contexte, son dirigeant veut exprimer sa volonté de puissance et l'opposer à celle de l'ancien bloc de l'Ouest. Dans ce contexte, les bons sentiments n'ont pas vraiment leur place (des deux côtés).
Le nom d'Olivier Berruyer est revenu plusieurs fois dans les commentaires.
J'apprécie le travail qu'il fait, je regrette qu'il ne cherche pas à démontrer la propagande Russe pour rééquilibrer ses propos et ne pas passer pour un instrument du Kremlin. Sa ferveur militante a tendance à cacher les efforts faits pour montrer que nos médias sont quelques peu binaires dans leur traitement. Son absence lors de l'émission n'a pas manqué, car il travaille beaucoup à réunir de l'information de seconde main et là nous avions deux personnes ayant accès directement aux sources (dont une chercheuse). En sociologie être sur le terrain et le connaître, a une signification bien différente que celle du journalisme (je ne jette pas la pierre aux journalistes, les contraintes du métier expliquent ce décalage). -
bhasard
"[i]Sur la polémiique Mediapart-Mélenchon, la seule chose que j'en retient, c'est que du coté de ceux qui attaquent Mélenchon, aucun ne répond à la question centrale de tout ceci : "Pour ou contre la guerre contre la Russie ?"...[
Heu vous pensez vraiment que certains vont dire oui oui oui la guerre avec la russie, super chouette, allons-y gaiement... La vraie question : peut-on ne pas être pour la guerre avec la Russie sans fermer les yeux sur l'injustice ukrainienne ? -
wesson
L’émission quoique un peu décevante a au moins le mérite de montrer très clairement une chose: les arguments qui sont utilisés principalement contre Poutine sont en fait assez faibles, c'est vraiment ce qui saute aux yeux.
Par exemple, pour expliquer la popularité de Poutine, on arrive tout doucement à dire que c'est le peuple Russe qui est apathique ... Et personne pour dire que les gens ont par exemple pu mesurer le chemin parcouru par Poutine depuis la fin de la période Ieltsine, qui fut réellement cuisante.
A propos de Ieltsine d'ailleurs, transformer son règne en période démocratique et de pluralisme politique fait sourire, surtout lorsque on se rappelle que notre champion de la démocratie a fait tirer au canon sur le parlement pour prendre le pouvoir (500 morts quand même - qui n'ont pas soulevé la moindre protestation internationale). Sous Ieltsine, les journalistes et les politiques sont aussi mort beaucoup d'homicides.
Pour en revenir au sujet, le reste de l'argumentaire est à l'avenant:
* On peut pas enquêter en Russie mais en fait on peut.
* Poutine est milliardaires mais pas à son nom
* La liberté d'expression sur le net en Russie est en cours d'encadrement en omettant de dire qu'il en va de même partout dans le monde
etc etc bref un récapitulatif de tous les présupposés et les fausses évidences, qui effectivement ne tiennent pas très bien la route dès que l'on s'y penche un peu dessus.
Sur la polémiique Mediapart-Mélenchon, la seule chose que j'en retient, c'est que du coté de ceux qui attaquent Mélenchon, aucun ne répond à la question centrale de tout ceci : "Pour ou contre la guerre contre la Russie ?" -
THB
Concernant la fin de l'émission, signalons cet article du Monde diplomatique de février 2015 sur les problèmes rencontrés par l'économie russe.
Par ailleurs, le bimestriel du Monde diplomatique "Manière de voir" de décembre 2014-janvier 2015 (qui peut toujours s'acheter en ligne je pense) était consacré à la Russie: "Russie, le retour".
Concernant les Pussy Riot, on pouvait y lire dès l'introduction:
[quote=Hélène Richard]Après leur condamnation en août 2012 pour une prière « blasphématoire », la presse occidentale a élevé le groupe punk et féministe Pussy Riot au rang d’égéries athées et libertaires. Sait-on pourtant que l’une de ses membres, Mme Nadejda Tolokonnikova, aime citer le philosophe slavophile Nikolaï Berdiaev (1874-1948) ? « Je perçois le christianisme comme une révolte contre le monde et sa loi », écrivait-elle depuis le camp pénitentiaire IK-14 en Mordovie. Pour Berdiaev, la liberté des Russes serait à l’image du territoire : infinie. Rien à voir avec la liberté occidentale « s’arrêtant où commence celle d’autrui ». Cette liberté russe, seul un pouvoir autoritaire peut la dompter. Les réflexions de ce penseur figurent au programme de formation des fonctionnaires, au chapitre «histoire du conservatisme russe» . -
MasterTigrou
Poutine vient d'affirmer dans un documentaire russe qu'il était prêt à engager les forces nucléaires au cas où l'annexion de la Crimée par la Russie tournait mal.
https://fr.news.yahoo.com/poutine-%C3%A9tait-pr%C3%AAt-%C3%A0-une-confrontation-nucl%C3%A9aire-sur-063309973.html
C'est sûrement un coup des impérialistes nord-américains (ils ont drogué Poutine pour qu'il dise des conneries, un truc comme ça). -
Loran
Merci. Enfin un peu de finesse! :)
(les commentaires en revanche sont, pour beaucoup, tranchés... ) -
little jo
Il y a un problème de parité dans cette émission ;) -
cirneaf
Quel dommage, vraiment que les choses ne se résignent pas à être blanches ou noires. On ne saura jamais si Poutine est un méchant vrai de vrai ou si c'est le chef d'État pas vraiment démocrate d'un État pas vraiment démocrate que l'occident a tout fait pour humilier à son habitude, corrompre, en lui envoyant les Messieurs de l'École de Chicago pour lui apprendre les joies du capitalisme déchaîné et l'entourer, effectivement d'un blocus (discret!) de l'Otan qui rappelle la plus belle époque de la guerre froide. Mais le problème, hein, c'est de savoir qui est le gentil (Obama, bien sûr) et le méchant de service et de bien s'indigner parce que, vous vous rendez compte, Mélenchon nous demande de réfléchir au problème avant de crier "haro"!
Il est vrai que nous sommes à l'époque d'une liberté d'expression dont il vaut mieux éviter de se servir sinon pour condamner les "vilains" du jour, les officiels de la barbarie à consulter sur la liste faite par les "bons" (ceux qui sont des nôtres et s'en appellent à une morale de poissonniers - sans vouloir insulter les vrais poissonniers). Et manifestement, tous ceux qui tentent de penser sans hurler sur l'ennemi sont des salopards auxquels il vraiment mieux la retirer, la liberté d'expression et, bientôt, la liberté tout court. Ceci dans le forum d'un "arrêt sur images" qui tente d'analyser au-delà des apparences.
Donc même si Poutine n'est pas mon héros et que je me réjouis sans complexe de ne pas vivre en Russie, ben, franchement, je ne vois aucun héros de service parce que les héros ont tendance à devenir des maîtres à penser; en revanche, j'ai une grande estime pour le courage de ceux qui continuent à tenter de penser au-delà des invectives qui nous donnent ce doux sentiment d'appartenir à quelque chose : enfer ou ciel qu'importe, au fond du bien connu parce qu'on n'aime vraiment pas le nouveau ni tout ce qui pourrait déranger nos petites habitudes manichéennes.
Pac'que penser en dehors d'une doxa (peu importe laquelle, il y en a pour tout le monde!), c'est un truc de mécréant, ça! -
GIGI
s'agissant de la Russie seule la réponse à la question suivante m'intéresse:
quel est l'événement très récent qui fait que les US ( l'ouest) ont l'air de changer de stratègie à l'encontre de la Russie
( et de la Syrie ) ?
il semble en effet que l'ouest ouvre un peu la porte à la Russie;
est-ce une victoire ou 1 défaite de l'ouest ?
les médias pourraient-elles arrêter de ne traiter que de la peoplisation ( ex Poutine, Obama, FH, Merkel ...);
ce qui est intéressant c'est la Russie, pas Poutine;
l'émission de Taddéi sur la Russie cette semaine était + intéressante car les intervenants sont + entrés dans le vif du sujet ... -
Monsieur X
Bon à part ça très bonne émission, qui me permet de me rendre compte que je suis plus intéressé de ce que met en évidence le discours de nos politiques et médias occidentaux sur la Russie que de la Russie elle même. Je suppose que je ne suis pas le seul et que c'est au fond ce que montre le fil sur Mediapart. -
Monsieur X
Je regarde et assez vite je suis forcé de m'interrompre. Apparemment personne ne sait compter ni sur le plateau, ni sur les spectateurs des émissions d'investigations.
Reportage à charge: Poutine, grande fortune.
Un gars "j'estime qu'il a 40 milliards de dollars"
Un policier "sa datcha, là, ça vaut des centaines de milliers de dollars. comment se l'est il payé ?"
Son salaire officiel: 12 000 €/mois.
Personne ne tique ? Vraiment ?
500 000$ c'est la moitié d'un million. Un million c'est un millième d'un milliard. Donc le super milliardaire, comme résidence de rève, aurait un truc d'une valeur inférieur à un pavillon de banlieue en région parisienne dans lequel il a investi un quatre vingt millième de sa fortune. Le tout our un montant en fait complètement expliqué par son salaire (même si je m'attends à part ça à ce qu'il ait d'autres revenus au final). 12K euros par mois, en particulier quand les frais sont payés, ça fait 144k€ / ans. C'est payé en quatre de salaire sans forcer. A nouveau j'insiste, je doute qu'il l'ait acheté de façon aussi banale mais ce qui importe, c'est que personne ne remarque l’inconsistance du dossier présenté. A la limite à ce stade ils n'ont qu'a demander à Casimir, mettre une petite musique inquiétante au montage la prochaine fois, si les gens sont si peu critique de ce qu'on leur présente.
Cerise sur le gâteau: dans le reportage de TF1 on voit Boris Berezovsky, présenté comme "parlementaire" (pas du tout comme oligarque accusé de vol dans son pays) et sa demeure en Angleterre, dont toute personne à moitié au fait des réalités de l'immobilier sait qu'elle vaut au moins dix fois le prix de la datcha de Poutine. Mais attention, c'est Poutine qui est richissime... -
MasterTigrou
Excellente émission, merci. -
ConsomActeur
Il y a de la bien pensance dans ce que dit Colin-Lebedev: Poutine ne souhaiterait pas que "l'Ukraine choisisse la voie qu'elle s'est données après la Révolution du Maïdan"
Euh .. quand est-il de ce qu'il reste de cette "révolution" aujourd'hui. Et de qui parle t-on: des oligarques ukrainiens et des intérêts occidentaux ou bien de l'aspiration du peuple ukrainien ?
Concernant l'Ukraine, une fois de plus, pas un mot sur le rôle des puissances occidentales et singulièrement des USA. Une fois encore, la bien pensance médiatique est bien installée.
Les analyses sont superficielles, très centrées sur Poutine sans même parler de la russophobie en vogue dans les médias. Anna Colin Lebedeve parle de "fonctionnement européen" à la suite de "limpérialisme US". Pourquoi il n'y a pas d'impérialisme européen ? Ce serait un gros mot de le dire ?
Anna Colin Lebedev est vraiment de mauvaise foi, alors même que c'est le congrès US qui explicitement vote des lois anti-russes. La politique de sanctions économiques est bel et bien une guerre voulue par les USA à l'encontre de la Russsie et au delà des BRICS. Cette émission manque singulièrement de points de vue sur les enjeux géostratégiques.